GROTTE DE L’ABBE DE REGIS
GROTTE DE L’ABBE DE REGIS
ISTRES
Xxxx XXXXXXX
Cette cavité artificielle s’ouvre en bordure de l’Etang de Berre, au S.E. du centre d’Istres, en contre bas de la sous-préfecture et au pied des falaises qui surplombent Saint-Pierre et le lotissement des Heures Claires. Si- tuée dans une propriété privée du lotissement, cette grotte n’est évidemment pas accessible au public.
Géoréférencement
Carte IGN 3144 OT (Istres) | UTM 31 | |
X 661.480 | Y 4818.590 | Z 19 |
UN PEU D’HISTOIRE
Il existait déjà au Xe siècle une chapelle primiti- ve contemplant l’Etang de Berre. D’après le témoigna- ge d’anciens Istréens, ses vestiges étaient encastrés dans les pentes en dessous de la falaise, à moitié en- fouis dans le sol. Ses trois oculi étaient tournés vers l’Etang, soit vers l’est, comme toute église bien orien- tée. Elle avait été dédiée à saint Pierre en hommage à ce pêcheur galiléen, devenu le premier pape, mais aus- si le patron des artisans de la mer [1].
Cette chapelle, probablement la plus ancienne d’Istres, fut léguée à l’abbaye de Montmajour en 966 par le Roi Conrad le Pacifique. On y célébra la messe jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. A peu de distance au dessus de cette chapelle, les moines bénédictins fondè- rent vers le XIe-XIIe siècle un prieuré [9]. L’ensemble chapelle-prieuré n’est aujourd’hui plus visible et ses vestiges ont sans doute été oblitérés lors de la création du lotissement des Heures Claires.
En 1738, la famille istréenne de Régis avait fait l’acquisition de ce terrain et le père jésuite Xxxxx- Xxxxxxx Xxxx xx Xxxxx (1722-1786) installa sa maison de campagne au pied de la falaise. Ce même prêtre possédait à Istres un cabinet d’histoire naturelle, où il exposait collections de coquillages et curiosités de la nature [1].
Comme nous le rappelait la plaque commémo- rative placée dans la grotte et qui aurait été subtilisée vers 1917, c’est à l’initiative de ce prêtre que la grotte (dite aussi souterrain de Saint-Pierre) fut creusée dans la falaise du 4 juillet 1771 au 4 octobre 1776 par De- nis, jeune carrier des carrières de La Couronne près de Martigues. Cela est confirmé par X. Xxxxxx, qui dès 1782 avait consacré plusieurs pages à la cavité dans son ouvrage sur la Provence [1].
En 1748, la famille de Régis s’était alliée au bailli de Suffren (1729-1788). Ce dernier avait acquis sa gloire en s’illustrant brillamment contre la marine anglaise. Il mourut stupidement sur terre au cours d’un duel contre le prince de Mirepoix.
Aussi, en 1785, pour rendre hommage aux ex- ploits de son illustre parent, l’abbé de Régis fit sculp- ter par le même Denis, un gros rocher tombé de la fa- laise [9]. Ce rocher sculpté en forme du navire Héros, avec lequel Suffren remporta ses plus belles victoires,
a été nommé le Vaisseau de Suffren. Il a malheureu- sement subit les dé-
gradations du temps :
seule sa partie arrière est actuellement conservée sur une lon- gueur de 18 m. On peut y distinguer sa magnifique poupe. La partie avant a été écla- tée par le pin qui avait réussi à pousser dans une fissure. Ce vais- seau aurait mesuré à l’origine 23 m de long. Sa largeur maxi- male est de 7 m, sa hauteur de 4 à 5 m. Un chemin partant de la route, avec des mar- ches cimentées permet d’y accéder. Des mar- ches ont aussi été tail- lées dans la le flanc du vaisseau pour pouvoir monter sur le « pont ».
Le bailli de Suffren en tenue d’apparat (Xxxxxx Xxxxxx).
La magnifique poupe du bateau de Suffren, haute de 5 m et située 200 m au sud de la grotte.
LA RECHERCHE DE L’EAU
Les vieux Provençaux connaissent tous l’adage : Aqui l’aigo es d’or (Ici l’eau est d’or). Au cours de la longue sécheresse d’été, l’eau prenait une valeur ines- timable. Pagnol l’a fort bien illustré dans son œuvre, en particulier avec Manon des sources et Xxxx xx Xxx- rette. Aujourd’hui les captages sur la Durance, puis le
Verdon et leurs réseaux de distribution font que la Pro- vence souffre moins que le Nord lors des années de grande sècheresse !
Le prieuré de St-Pierre, situé sous la grotte, était établi là depuis le XIIe siècle. Dans ce terrain coincé entre la falaise et la mer, la proximité de cette dernière permettait-elle de creuser des puits ? Nous ne savons s’il en existait au pied de la falaise, où à une altitude comprise entre 15 et 20 m, on pouvait espérer une nap- pe phréatique assez haute pour échapper à l’influence de la mer. Les petits suintements que l’on peut trouver au pied de la falaise suffisaient-il aux moines ? On cite non loin, les Sources du Bateau de St-Pierre, des esca- liers de St-Pierre et de St-Martin [11], mais nous n’a- vons pu en connaître le débit
Quelles sont les raisons pour lesquelles il fallut attendre le XVIIIe siècle pour que l’abbé de Régis se décide à faire creuser la magnifique mine à eau consti- tuée par la grotte qui porte son nom ? Voulait-il amé- liorer l’arrosage de jardins ? La peinture de X. Xxxxxxx datant de 1792, soit 6 ans après la mort de l’abbé de Régis, permet d’apprécier les vasques et bassins, ali- mentés par la grotte et qui donnaient un charme parti- culier au prieuré (Voir photo ci-dessous). C’est ce peintre qui avait peint le prieuré de Sainte-Victoire vers 1790. Les vestiges importants de Sainte-Victoire permettent de constater la justesse et la fidélité que l’artiste apportait à sa peinture
On connaît de nombreuses mines à eau en Pro- vence [10], parfois appelées toune. C’étaient des gale- ries légèrement descendantes vers l’extérieur, que l’on creusait sur un versant pour aller capter l’eau d’infil- tration suintant sur un joint de strate rocheuse, ou une veine phréatique dans le sous-sol. Certaines, comme à Seillons-Source-d’Argens, pouvaient alimenter le point d’eau public du village. C’était l’équivalent de ce que l’on appelle les qanâts dans les régions déserti- ques. La grotte de l’abbé de Régis fait partie de cette tradition de mines à eau. Mais, elle se distingue de
celles que nous connaissons par sa splendeur et par son profil qui génèrent de nombreuses questions que nous aborderons plus loin.
Aperçu géologique
Dans la région d’Istres, l’Etang de Berre est do- miné par des falaises claires de calcarénite. Elles for- ment l’étage Burdigalien (20 M d’années) du Miocène et reposent directement sur le substratum Maestrich- tien [7-8]. La calcarénite est un grès formé de sables calcaires, elle est appelée safre en Provence. Beaucoup moins dure que les calcaires compacts urgoniens, on peut la tailler plus facilement. Elle est l’équivalent de la pierre de la Couronne, exploitée dans des carrières de Martigues et suffisamment compacte pour être em- ployée en construction. Elle a ici une épaisseur dépas- sant 20 m. C’est dans cette couche qu’à été creusée la grotte de l’Abbé de Régis et, qui plus est, par un car- rier de la Couronne.
Comme on peut le voir en s’écartant de la falai- se, le calcarénite blanche est recouverte de deux cou- ches de grès ocre. Dans le grès, les interstices qui peu- vent exister entre les grains de sable créent une porosi- té qui absorbe l’eau et forme une réserve qui s’écoule très lentement, expliquant qu’après une longue sèche- resse, certaines sources peuvent continuer à couler faiblement. Certains grès sont particulièrement aquifè- res, c’est sans doute le cas ici et la coupe géologique montre comment à 21 m de hauteur, la mine à eau a atteint une strate drainant les suintements issus du grès. Il faut noter qu’avant l’urbanisation de la zone surplombant notre grotte, existait la petite source de la chapelle St-Martin, d’un faible débit, étant donnée la surface restreinte de sa zone d’alimentation.
En bas, les joints de strate canalisent les infiltration d’eau. Les concrétions montrent le caractère calcaire de la roche.
DESCRIPTION
Suite à notre visite*, nous faisons une synthèse de ce que nous avons vu et des descriptions de nos prédécesseurs, Xxxxxxx Xxxxx en particulier [5-6].
L’entrée de la grotte a été fermée par un mur où s’ouvre une porte grillagée qui donne sur un bassin de rétention de 2.5 m de long et 5 de large. Ce bassin a dû être créé au moment de l’aménagement du lotissement des Heures Claires. Auparavant, l’eau s’écoulait direc- tement dans des bassins situés plus bas, figurant sur la peinture de Meunier et dont le GERSI avait vu des vestiges dans les années 1990.
La salle soutenue par deux colonnes et son bassin. On note le soin apporté à la sculpture du plafond.
rement vers le nord et le sud. Correspondent-elles à des galeries de reconnaissance pour essayer d’attein- dre un suintement important ?
Toujours dans la direction générale de la galerie d’accès, la salle se prolonge par une galerie de 8 m aboutissant à un escalier en colimaçon hors du com- mun. A la base de l’escalier, dans l’espace non occupé par les premières marches a été creusée une niche avec ce qui ressemble à un bénitier, lui-même sculpté dans la roche encaissante.
Dans le long couloir d’entrée, nous ne savons à quoi ri- ment les deux saignées horizontales sur la gauche.
Quel est le but d’une double galerie ensuite ? On voit le soin apporté à la taille des voûtes. La plaque commémo- rative en latin a disparu.
Après le bassin de rétention, s’étend une galerie de près de 70 m de long, 1 m de large et d’une hauteur variant entre 2 et 4 m. Elle est envahie par l’eau sur presque toute sa longueur, du fait du surélèvement de l’entrée. Elle a une direction perpendiculaire à celle de la falaise et aboutit à un escalier de 4 marches, en haut duquel elle s’élargit pour se continuer par deux gale- ries presque parallèles. Pourquoi deux galeries ? Nous n’avons pu trouver de réponse à cette question.
Ces deux galeries s’ouvrent sur une salle de 4m de long et de près de 6 m de large où se creuse un bas- sin de collecte de l’eau qui s’évacue par une petite ri- gole de la galerie sud. Dans cette salle, deux galeries annexes de 6 m de long ont été creusées perpendiculai-
L’escalier en colimaçon et le bénitier sculpté dans le re- coin laissé libre par le départ de l’escalier.
Pourquoi être parti à la verticale à cet endroit précis? Nous supposons que des suintements qui ve- naient du haut y avaient été rencontrés. Nous imagi- nons la difficulté du travail du carrier dans ce conduit vertical : il recevait toute la roche creusée sur la tête ! A 12.5 m de hauteur, l’escalier est coupé par un palier de 5 m de long, puis se continue encore sur 5 m de
haut pour déboucher dans une salle de 6 m de diamè- tre. Nous supposons encore que ce trajet a été motivé par les suintements de l’eau.
En haut de l’escalier s’ouvre l’ouvrage le plus étonnant de la cavité : la salle des Colonnes. D’un dia- mètre de 6 m, un passage circulaire de 1 m de large en fait le tour. Il est limité vers l’intérieur par six colon- nes sculptées à même la pierre. Nous discuterons par ailleurs du sens de cette salle.
*Visite du 11.10.2016 par Xxxxxxx Xxxx, Xxxxxx Ac- quaviva et Xxxx Xxxxxxx.
L’extraordinaire salle des Colonnes et le débouché de l’escalier en colimaçon dans cette salle.
En haut, l’un des deux bassins de réception qui recueille l’eau arrivant par un joint de strate.
En bas, le sol est aménagé pour recueillir encore plus d’eau et la canaliser. Mais il demanderait à être curé et nettoyé.
La salle se prolonge par deux galeries aboutis- sant à deux autres petites salles où des bassins de ré- ception recueillent l’eau d’infiltration arrivant par des joints de strates. Le sol des galeries comporte un sa- vant réseau de canaux qui recueille l’eau et l’amène dans les escaliers où elle emprunte une canalisation en terre cuite (Photo p.6) qui descend à l’étage inférieur.
Au total, y compris les escaliers, la cavité déve- loppe près de 200 m de conduits et a une dénivellation de 24.1 m au plafond de la salle. Les dimensions du conduit principal et de la dénivellation données par Darluc [1] sont étonnamment justes.
QUESTIONS
Pourquoi avoir creusé cette mine à eau seule- ment au XVIIIe siècle, alors qu’il y avait un prieuré depuis bien plus longtemps, comme nous l’avons men- tionné dans l’histoire ? La petite source utilisée par le prieuré avait-elle été jugée insuffisante ou trop éloi- gnée de sa maison par l’abbé de Régis ? Fort de ses connaissances en sciences naturelles, celui-ci avait-il noté un petit suintement laissant espérer une veine aquifère proche, accessible par une mine à eau ? Espé- rait-il joindre l’alimentation de la source de la chapelle St-Martin [11] située sur le plateau au-dessus ?
Profil de la cavité. Revenons à la plaque com- mémorative, située à l’entrée de la galerie double et qui décrivait longuement en latin le creusement de la grotte par le carrier Denis [3]. Une interprétation du texte permettrait de penser qu’après avoir creusé le bassin de la salle inférieure, le ralentissement des arri- vées d’eau avait incité le carrier à poursuivre son creu- sement au delà, jusqu’aux escaliers et parties supérieu- res. Ce texte confirme que la recherche de l’eau a mo- tivé le creusement de la cavité.
La plaque commémorative écrite en latin a disparu vers 1915, descellée par un visiteur peu scrupuleux. Que si- gnifie le A.EMERI qui l’a remplacée ?
La beauté du creusement est aussi un sujet d’é- tonnement. Dans les mines à eau que nous connais- sons, on a fait au plus simple, avec des galeries rusti- ques et une taille de roche brute.
Dans une mine à eau classique, la taille de la paroi est restée rustique, prix de revient exige !
Tous les artifices pour recueillir l’eau avaient exigé une taille soignée. Ce soin n’a-t-il pas été étendu en suite à toute la cavité ? On note la boue qui s’est accumulée.
cette grotte curieuse, secondé par l’abbé de Régis, qui, la boussole et le compas à la main s’ouvrait une nou- velle route dans les entrailles de la montagne.
Il est possible que Denis ait été le seul carrier, mais il nous étonnerait, au vu de l’ampleur du travail et du volume de roche à évacuer à l’extérieur, qu’il n’ait pas eu au moins un manœuvre pour le seconder. Cependant, on devine que la complicité entre un très bon ouvrier carrier et un prêtre qui s’était investi dans ce travail ait pu donner un résultat exceptionnel. La complexité du système de collecte de l’eau dans les galeries supérieures, avait obligé Denis à y soigner son travail? Avait-il ensuite étendu ce soin aux autres par- ties de la grotte, en concertation avec l’abbé de Régis qui suivait le chantier de près?
Dans les escaliers, la canalisation en terre cuite qui amène l’eau recueillie dans l’étage supérieur au bassin de la galerie basse.
Une question se pose alors : pourquoi ne pas avoir fait au plus simple, sans soigner la taille presqu’à la perfection et sans avoir créé des embellissements qui ne s’imposaient pas, telle la salle des Colonnes ? Bien sûr, la calcarénite se prête mieux que d’autres roches à une jolie taille, mais il en résulta certainement un surcoût important au creusement qui dura cinq ans. Xxxxxxx Xxxxx avait cherché une explication religieuse ou ésotérique à certains de ces embellissements. Nous suivons une logique un peu différente.
Xxxxxx Xxxxxx [1], écrivit en 1782, alors que l’abbé de Régis vivait encore : un seul ouvrier, un mi- neur originaire du village de la Couronne, a creusé
Le « bénitier » au bas de l’escalier est-il une simple fantaisie, ou l’abbé voulait-il marquer le carac- tère sacré de l’eau, « Don du Seigneur » ? Nous de- vons cependant noter que, hors ce « bénitier », il n’y a aucun symbole religieux ostentatoire dans la cavité.
Qu’est-ce qui justifiait le travail énorme de la salle des Colonnes? L’abbé de Régis, féru d’histoire naturelle avec son cabinet, s’était-il pris au jeu de la recherche de l’eau et voulait-il encore embellir plus encore ce souterrain extraordinaire ? Ce goût du beau est illustré par la peinture de X. Xxxxxxx, où les jolis bassins et fontaines alimentés par la grotte donnent un charme particulier à l’ancien prieuré.
On retrouve ce sens de l’esthétique et du monu- mental, malgré les dépenses engendrées, quand en 1785, il fit sculpter par le même Denis le vaisseau de Suffren. Une plaque apposée sur le bateau de pierre et aujourd’hui disparue [4], mentionnait:
Grand bâtiment sans mouvement Qui m’a coûté beaucoup d’argent.
On peut penser que l’héritage [4] dont il avait bénéficié lui permettait de faire face à ces dépenses.
Le débit de la grotte. C’est une question qui avait été abordée par X. Xxxxx [3] qui en 1933 men- tionnait le déclin du débit de la source en été, mais sans entrer dans le détail. Darluc aussi, avait parlé d’u- ne baisse du débit qui s’était ensuite rétabli [1, p.389- 390].
La superficie du petit massif, culminant à 62 m d’altitude, où se creuse la grotte est modeste : seule- ment une vingtaine d’hectare au dessus de la courbe de niveau 40. Cela en limite le potentiel aquifère.
Il est certain qu’aujourd’hui, l’urbanisation du terrain surplombant a créé de grandes surfaces imper- méables et une partie importante de l’eau de pluie est évacuée par des réseaux d’eau pluviale. Aussi la quan- tité d’eau qui suinte dans la grotte est certainement moins importante qu’autrefois. De plus, comme le montrent certaines photos précédentes, le non entretien et curage des conduits de la grotte ne favorise pas un bon écoulement. Pourtant, le 11 octobre 2016, après les premières pluies succédant à une année particuliè- rement sèche, le volume de l’eau contenu par la gale-
Une grande réserve d’eau s’est formée dans la galerie d’entrée dont la partie basse se creuse dans un calcaire marneux.
rie inférieure et le bassin de rétention constituait une belle réserve, proche de 40 m3 (Voir coupe). Combien de temps faut-il pour la renouveler ?
De nombreuses sources ou fontaines de notre connaissance, remplissent une bouteille d’un litre au- tour de 10 secondes, soit 8 m3/jour. C’est évidemment insuffisant pour l’irrigation de surfaces importantes, mais c’est une quantité non négligeable dont se contenteraient de nombreux jardiniers. Les installa- tions modernes nous ont fait oublier qu’on laissait au- trefois un bassin réservoir se remplir petit à petit du- rant la majorité des 24 heures, pour l’ouvrir au mo- ment choisi par l’arrosage.
Remerciements :
Merci à Xxxxxxx Xxxxx qui m’a fourni amicale- ment tous les documents relatifs à la grotte, dont il avait dressé la topographie en 1992 avec le GERSI (Groupe d’Explorations et de Recherches Spéléologi- ques d’Istres). Merci aussi à MM. X. Xxxxxx et F. Mar- chesi, propriétaires des terrains permettant d’accéder à la grotte et à M. B. Gaudin, jardinier du lotissement, qui s’est déplacé de Miramas pour nous ouvrir la grille de la grotte. Merci encore à X. Xxxxxxx, président des amis du vieil Istres qui m’a permis de retrouver la tra- ce de X. Xxxxx et à Xxxxxxx Xxxx pour ses recherches sur Internet.
Crédit photo : Xxxxxx Xxxxxxxxx et Xxxx Xxxxxxx
BIBLIOGRAPHIE
[1] Xxxxxx XXXXXX, 0000, Xxxxxxxx xxxxxxxxx xx xx Xxxxxxxx, tome I, p. 385 à 390, J.-X. Xxxx-Avignon. (Consulté à l’Alcazar, Marseille)
[2] Cl.-Fr. XXXXXX, 0000, Description historique, géographique et cartographique des villes, bourgs...de la Provence...,Imp. De Calmen, Aix. Non lu.
[3] Xxxxxxxx XXXXX, 0000, Xxxxxx, histoire locale et notes, p. 49-52, Tacussel, Marseille.
[4] Xxxxxx XXXXX, 0000, Xxxxxx historique dans son cadre provençal, Imp. Mistral, Cavaillon
[5] PIPISTRELLES, 1992, Feuille de liaison n°2 du Groupe Spéléo d’Istres (GERSI)
[6] Xxxxxxx XXXXX, 1993, A la découverte de la grotte de l’Abbé Régis, Les amis du vieil Istres, bull. n°16, p. 66-70.
[7] G. DUROZOY, 1972, Reconnaissance géologique et géotechnique xxxxxxxxxxxx xxx xxxxx xxx xx xxxxx xx x’Xxxxx xx Xxxxx, BRGM 72 SGN 106 PRC
[8] BRGM, Carte géologique 1/50 000 de la France, Istres 1019.
Sites internet :
[9] Le meilleur sur Istres est: http:// xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx.xxx/xxxxxxxxxx/xx-xxxxxxxxxx- istreen/
[10] Sur le site Alpes de Lumière : Un patrimoine hy- draulique oublié : les mines d’eau, Alpes de Lumière,
Bull. n°36, Forcalquier. Non paru au 15.10.2016
[11] xxxx://xxx.xxxxxx.xx/xxxxxxx/xxxxx/Xxxxxxx- PARTAGE_DE_L_EAU-120609.pdf
Contact : xxxx.xxxxxxx@xxxxx.xx
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