pour nos Quartiers"
de l'agglomération boulonnaise
VILLE
Contrat de
E C O N O M I E
J E U N E S S E
S O C I A L
2015-2020
"Ensemble agir
pour nos Quartiers"
U R B A I N
BOULOGNE-SUR-MER OUTREAU
SAINT-MARTIN-BOULOGNE LE PORTEL
et l'ensemble des partenaires
Juin 2015
L
PRÉFACE TERRITOIRE
ors de sa visite officielle à Boulogne-sur-Mer dans le quartier du Chemin Vert le 16 décembre 2014, le Président de la République, Monsieur Xxxxxxxx Xxxxxxxx, a tenu à réaffirmer son ambition pour une politique de la ville renouvelée, tournée vers l'ex-
cellence, l'innovation et la simplification.
Cette ambition s'appuie sur la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine qui a posé les grandes lignes de cette réforme de la politique de la ville et qui se concrétise aujourd'hui par la signature des contrats de ville.
Il a aussi souligné l'exemplarité de la démarche boulonnaise. L'objectif n'est pas unique- ment de réhabiliter un quartier mais bel et bien de repenser la Ville et d'y associer les habitants car la politique de la ville, c'est l'affaire de tous.
Et cette exigence vaut aujourd'hui pour l'ensemble du contrat de ville qui doit permettre une action durable en faveur des quartiers : l'urbain, là où les dysfonctionnements sont les plus marqués, mais aussi le social sans oublier l'économique.
Ces trois piliers sont les priorités du projet de territoire "Ensemble agir pour nos quartiers" qui a été adopté par la Communauté d'agglomération du Boulonnais le 17 octobre 2014. Avec la jeunesse à qui il faut donner des repères citoyens et des perspectives nouvelles.
Ce projet de territoire qui est le cadre de référence entre la CAB et les communes le de- vient aujourd'hui avec l’État à travers ce contrat de ville. Avec l’État et l'ensemble des par- tenaires du contrat de ville, la Région, le Département ou encore la CAF.
Ce contrat de ville a une visée opérationnelle. Au-delà des priorités du projet de territoire, il précise les programmes et recense les engagements de chacun des partenaires à agir conjointement en faveur de ces quartiers où "tout est plus dur".
Les quartiers sont les espaces où se posent les difficultés mais ils ne doivent pas être ap- préhendés ainsi. Ils recèlent de ressources et elles doivent être valorisées. Et les solutions se trouvent aussi audelà, à l'échelle des communes et de l'intercommunalité et en faisant appel à la solidarité nationale.
La politique de la ville, c'est donc l'affaire de tous et c'est sous l'égide de la Communauté d'agglomération du Boulonnais que cette solidarité doit s'exprimer collectivement et avoir un réel impact sur le cadre de vie des habitants, leur vie au quotidien et leurs perspectives d'avenir.
L'égalité des chances ne doit pas être une promesse républicaine mais une réalité dans ces quartiers qui doivent être raccrochés aux villes et à notre agglomération pour en as- surer un développement durable et harmonieux.
Xxxx-Xxxx XXXXXXXX Président de la Communauté d'agglomération du Boulonnais
Xxxxxxxx XXXXXXX-XXXXXX
Vice-Présidente CAB
en charge de la politique de la ville
PRÉFACE ÉTAT
Depuis son origine, l'objet de la politique de la ville vise à réduire les inégalités de déve- loppement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines ou périurbaines et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants.
La redéfinition de la politique de la ville est l'occasion pour les territoires de projet de s’interroger sur leur état et de réfléchir à de nouvelles stratégies de développement social urbain intégrées en articulant développement social, urbain, économique et écologique.
Pour cela, la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 Février 2014 "mobilise et adapte, en premier lieu, les actions relevant des politiques publiques de droit commun, et lorsque la nature des difficultés nécessite, met en oeuvre les instruments qui lui sont propres".
Surtout la nouvelle loi "pour la ville et la cohésion urbaine" réaffirme le principe de par- ticipation des habitants en précisant "la politique de la ville s’inscrit dans une démarche de co-construction avec les habitants, les associations et les acteurs économiques, s’ap- puyant notamment sur la mise en place de conseils citoyens...".
Il s’agit là de favoriser les échanges, les initiatives, la concertation et de recueillir la parole des habitants.
Il faut retenir de tout cela les 4 valeurs cardinales suivantes :
- la mise en place d'une gouvernance intercommunale en copilotage avec l’État ;
- la mobilisation de tous les partenaires à commencer par les services de l’État ;
- la prise en compte des trois grands piliers (cohésion sociale, emploi et développement économique et cadre de vie) ;
- la participation des habitants.
Le contrat de ville de la Communauté d’agglomération du Boulonnais comporte un qua- trième volet dédié à la jeunesse qui doit être la grande priorité de ce territoire.
Ainsi, le contrat de ville doit constituer un outil de mobilisation et de rapprochement des acteurs et des actions permettant une prise en charge et un accompagnement global des jeunes selon une logique de parcours. Ce partenariat local pour la jeunesse doit pouvoir apporter des réponses concertées à l’échelle du territoire de l’agglomération, plus adap- tée aux réalités des jeunes.
Dans une société complexe, ouverte sur l’Europe et l’international, la question de la jeu- nesse est un enjeu important et plus particulièrement sur les axes suivants que sont :
- l’accès à l’information et la capacité à l’analyser ;
- la mobilité qui peut se rapporter à la mixité sociale au sein des territoires mais égale- ment en dehors avec une ouverture vers l’extérieur, vers le monde ;
- l’engagement car plus la jeunesse sera impliquée dans des espaces participatifs et les dispositifs, plus les décisions prises seront en adéquation avec ses attentes.
C’est notre responsabilité collective de créer les conditions du succès de ce contrat de ville et plus particulièrement de sa dimension jeunesse.
Xxxxxxxx XXXXXX
Préfète du Pas-de-Calais
SOMMAIRE
PRÉAMBULE
DU CONTRAT URBAIN DE COHÉSION SOCIALE
AU CONTRAT DE VILLE NOUVELLE GÉNÉRATION 6
BILAN CUCS DE L'AGGLOMÉRATION BOULONNAISE 7
BILAN ANRU 10
NOUVEAU CADRE DE LA POLITIQUE DE LA VILLE 16
LA GÉOGRAPHIE DU CONTRAT DE VILLE
APPROCHE D'AGGLOMÉRATION 21
LES XXXXXXXXX XXXXXXXXXXXX XX XX XXXXXXXXX XX XX XXXXX 00
LES QUARTIERS EN VEILLE 53
LE CADRE STRATÉGIQUE DU CONTRAT DE VILLE
PILIER URBAIN > CONSTUIRE LA VILLE DURABLE 69
PILIER ÉCONOMIQUE > DÉVELOPPER L'ACTIVITE ET L'EMPLOI 87
PILIER SOCIAL > LUTTER CONTRE TOUTES LES FORMES DE PRÉCARITÉ 94
PILIER CITOYENNETÉ > DONNER DES PERSPECTIVES A LA JEUNESSE 106
AUTRES PRIORITÉS TRANSVERSALES 114
LES LEVIERS D’ACTION DU CONTRAT DE VILLE
DROIT COMMUN VS MOYENS SPÉCIFIQUES 118
ENGAGEMENTS DES PARTENAIRES 119
VOLET EUROPEEN DU CONTRAT DE VILLE 129
L’ORGANISATION DU CONTRAT DE VILLE
MODALITÉS DE PILOTAGE ET DE SUIVI 134
INGENIERIE 137
PARTICIPATION DES HABITANTS 138
ANNEXES OBLIGATOIRES
PACTE FINANCIER ET FISCAL DE SOLIDARITÉ
CONVENTION INTERCOMMUNALE "ATTRIBUTIONS DE LOGEMENTS SOCIAUX"
PROTOCOLE DE PRÉFIGURATION
DES PROJETS DE RENOUVELLEMENT URBAIN
AUTRES ANNEXES
LISTE DES RUES PAR QUARTIERS PRIORITAIRES ENGAGEMENTS DES SIGNATAIRES ET PARTENAIRES
P
1
2
3
4
A
PRÉAMBULE
DU CONTRAT URBAIN
DE COHÉSION SOCIALE AU CONTRAT DE VILLE NOUVELLE GÉNÉRATION
Initialement conclus pour la période 2007-2009, les Contrats Urbains de Cohésion Sociale devaient faire l'objet d'une révision à mi-parcours avant d'être prorogés jusqu'en 2011. Dans les faits, cette évaluation à mi-parcours n'a pas eu lieu et les CUCS ont même été prorogés jusqu'en 2014 dans l'attente d'une réforme de la politique de la ville.
Le CUCS n'a pas tenu toutes ses promesses et surtout il n'a pas joué un rôle fédérateur entre urbain et social et il a aussi pâti de la multiplication des dispositifs (PRE, FIPD, DDU,
…) sans que la gouvernance ne soit harmonisée.
Le rythme des programmations annuelles et de leur logique comptable a progressive- ment pris le pas sur la dimension stratégique des CUCS. C'est une responsabilité collective qu'il convient de dépasser avec le contrat de ville nouvelle génération. Cela passe au pré- alable par un bilan synthétique du CUCS et des conventions ANRU.
BILAN CUCS
DE L'AGGLOMÉRATION BOULONNAISE
Les programmations
2007 | 2008 | 2009 | 2010 | |
Éducation et accès aux savoirs de base | 593 349 € 10 dossiers | 349 203 € 8 dossiers | 478 875 € 7 dossiers | 357 265 € 6 dossiers |
Emploi et développement économique | 203 976 € 22 dossiers | 218 194 € 23 dossiers | 286 402 € 32 dossiers | 98 856 € 12 dossiers |
Logement et habitat | 48 854 € 7 dossiers | 72809 € 10 dossiers | 50 899 € 6 dossiers | 27 591 € 5 dossiers |
Santé et accès aux soins | 87 648 € 11 dossiers | 35 803 € 4 dossiers | 47 460 € 8 dossiers | 57 147 € 6 dossiers |
Culture et expressions artistiques | 23 665 € 4 dossiers | 46 395 € 8 dossiers | 43 880 € 9 dossiers | 50 876 € 11 dossiers |
Lien social, citoyenneté et participation à la vie publique | 293 290 € 35 dossiers | 218 576 € 29 dossiers | 250 756 € 34 dossiers | 307 095 € 39 dossiers |
Accès aux droits et prévention des discriminations | 13 603 € 1 dossier | 7 000 € 1 dossier | ||
Prévention de la délinquance | 21 184 € 5 dossiers | 36 895 € 8 dossiers | 38 406 € 6 dossiers | 72 591 € 5 dossiers |
Pilotage, ressources et évaluation | 0 € | 5 000 € 1 dossier | 8 970 € 1 dossier | 5 980 € 1 dossier |
TOTAL | 1 285 569 € 95 dossiers | 982 655 € 91 dossiers | 1 205 648 € 103 dossiers | 984 401 € 86 dossiers |
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | |
Éducation et accès aux savoirs de base | 277 750 € 6 dossiers | 273 826 € 7 dossiers | 303 206 € 12 dossiers | 44 330 € 10 dossiers |
Emploi et développement économique | 221 350 € 20 dossiers | 177 094 € 20 dossiers | 256 900 € 22 dossiers | 270 102 € 31 dossiers |
Logement et habitat | 28 936 € 4 dossiers | 19 354 € 4 dossiers | 22 700 € 4 dossiers | 15 640 € 4 dossiers |
Santé et accès aux soins | 50 152 € 6 dossiers | 33 400 € 6 dossiers | 49 300 € 11 dossiers | 65 772 € 16 dossiers |
Culture et expressions artistiques | 31 177 € 8 dossiers | 49 991 € 12 dossiers | 36 187 € 9 dossiers | 21 000 € 4 dossiers |
Lien social, citoyenneté et participation à la vie publique | 210 674 € 34 dossiers | 203 321 € 27 dossiers | 240 060 € 32 dossiers | 269 020 € 46 dossiers |
Accès aux droits et prévention des discriminations | 6 000 € 1 dossier | 4 560 € 1 dossier | 4 600 € 1 dossier | |
Prévention de la délinquance | 48 014 € 5 dossiers | 45 500 € 6 dossiers | ||
Pilotage, ressources et évaluation | 4 640 € 1 dossier | |||
TOTAL | 878 693 € 85 dossiers | 807 046 € 83 dossiers | 912 953 € 91 dossiers | 685 864 € 111 dossiers |
L'enveloppe financière pour le CUCS de l'agglomération boulonnaise a été en moyenne de 950 000 €/an. Il est difficile de faire une comparaison et d'en tirer des enseignements pré- cis en l'absence de critères de répartition entre les territoires prédéfinis. Qui plus est, les conditions ont évolué au gré des programmations (enveloppes complémentaires en cours d'exercice, …) et des projets ont aussi pu bénéficier de ces crédits sans relever a priori de l'appel à projets local porté par la Communauté d'agglomération du Boulonnais. La répar- tition thématique correspond à la nomenclature Etat et non à l'architecture spécifique du CUCS et des priorités affichées.
A cela, il faut ajouter les crédits dont ont pu bénéficier les Programmes de Réussite Édu- cative.
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
PRE de Boulogne-sur- Mer | 173 815 € | 120 000 € | 122 000 € | 128 590 € | 130 000 € | 125 000 € |
PRE de Le Portel | 150 320 € | 129 000 € | 129 000 € | 124 246 € | 123 000 € | 84 650 € |
TOTAL | 324 135 € | 249 000 € | 251 000 € | 252 836 € | 253 000 € | 209 650 € |
La gestion administrative et comptable du Contrat Urbain de Cohésion Sociale et les li- mites du pilotage intercommunal n'ont pas permis de faire prévaloir suffisamment une logique de projet. Dans ce contexte, la Communauté d'agglomération du Boulonnais et ses partenaires se sont efforcés de donner du sens aux programmations annuelles dans le respect des priorités thématiques et des rangs de priorité des quartiers. En dehors des années 2007 et 2010, c'est la thématique Emploi qui a mobilisé la part la plus importante
de l'enveloppe locale. C'est sur cette thématique que la différence avec le contrat de ville 2000-2006 est la plus notable même si des progrès restent à faire sur la dimension collec- tive des actions, leur cohérence d'ensemble et leur capacité d’entraînement.
AVANCÉES | FRAGILITÉS |
Des crédits politique de la ville au bénéfice d'expérimentations et de projets structu- rants dans les quartiers prioritaires. | Des "dossiers" plutôt que des programmes (pas de dimension pluriannuelle, pas assez de transversalité et de dimension collec- tive). |
Une dimension emploi mieux prise en compte par rapport au contrat de ville 2000-2006 (implication des outils territo- riaux, …). | Une logique de guichet encore trop pré- gnante (multiplicité des dispositifs, réflexe de structures et cloisonnement des procé- dures). |
Le développement de la démocratie parti- cipative à travers le volet social des projets ANRU (mémoire, médiation, adultes relais, …) via notamment les maisons de projets. | Des moyens spécifiques qui n'ont pas eu un effet levier suffisant (pas assez de mo- bilisation des moyens de droit commun en complément, ...). |
La mise en oeuvre des Programmes de Réussite Éducative et une place affirmée des collectivités et des associations dans l'enjeu éducatif. | Des difficultés à pérenniser certaines expé- rimentations et projets structurants dans les politiques de droit commun locales et nationales. |
Des dossiers mieux construits et des résul- tats concrets dans l'ensemble. | Des résultats insuffisamment mis en va- leur faute d'évaluation. |
Un tissu associatif de proximité conforté dans son action au quotidien en faveur des habitants (lien social, ...). | Problème de trésorerie lié au différé de versement des subventions de la politique de la ville. |
L'animation
Le Contrat Urbain de Cohésion Sociale, et ce n'est pas propre à l'agglomération boulon- naise, ne s'est pas imposé comme le "contrat des contrats". La multiplication des dispo- sitifs ne s'est pas accompagnée d'une uniformisation des procédures et de l'animation. La Communauté d'agglomération du Boulonnais a joué un rôle de coordination avec les communes et les acteurs locaux sans parvenir à imposer un "projet" commun.
AVANCÉES | FRAGILITÉS |
L'instauration d'un interlocuteur État "spé- cialisé", le délégué du Préfet. | Une lourdeur administrative (pas de contrat unique entre État et Région, lo- gique comptable, ...). |
La participation certes tardive mais effec- tive des collectivités aux comités d'engage- ment État. | Une approche cloisonnée entre l'urbain (ANRU) et le social (ACSE). |
Le passage d'une vision "quartiers" à une vision communale et intercommunale. | Manque de lisibilité de la politique de la ville et de ses résultats (enchevêtrement des zonages). |
Une affirmation de la place de l'intercom- munalité dans la coordination du dispositif. | Une évaluation "partielle" et hétérogène selon les territoires faute d'outils com- muns. |
Pas de projet "commun" entre CAB et com- munes. |
BILAN ANRU
Les programmations
Deux conventions ANRU ont concerné les quartiers Transition à Boulogne-sur-Mer et Car- not à Le Portel. Elles ont permis de traiter des dysfonctionnements urbains prégnants. Ces opérations ambitieuses ont été complexes à mener. Elles sont souvent citées en exemple à l'échelle nationale. Elles ont nécessité une expertise et des pratiques innovantes qui ont profité à l'ensemble de l'agglomération boulonnaise.
POINTS FORTS | FRAGILITÉS |
Une nette amélioration de la qualité de l'habitat (performance énergétique, …). | Une situation sociale qui reste marquée par la précarité et qui appelle un prolonge- ment de l'accompagnement social. |
Des quartiers repensés et transformés avec la refonte des espaces publics et une plus grande mixité fonctionnelle (équipe- ments structurants, désenclavement, im- mobilier d'entreprises). | Des quartiers moins stigmatisés mais qui ne sont pas encore suffisamment attractifs pour attirer une nouvelle population. |
De lourds investissements qui ont profité à l’économie locale (développement de la clause d'insertion, ...). | D'autres dysfonctionnements dans d'autres quartiers (en frange de Transition par exemple) et des attentes qui appellent un même traitement ambitieux. |
Une meilleure qualité de vie et un change- ment d'image indéniable. | Rareté du foncier. |
L'animation
POINTS FORTS | FRAGILITÉS |
Un développement de la démocratie parti- cipative (maison du projet, ...). | Complexité et lourdeur des procédures. |
Une montée en compétences des com- munes et des bailleurs (expertise interne et recours à AMO). | Lien entre intercommunalité et communes à parfaire. |
Une animation partenariale. | Lien entre social, urbain et économique à renforcer dans la nouvelle gouvernance du contrat de ville. |
ZOOM SUR LE PRU DE TRANSITION
(Chemin Vert à Boulogne-sur-Mer)
Le secteur Transition est situé au sein du quartier du Chemin Vert. Il a fait l’objet d’un pro- jet de Renouvellement Xxxxxx particulièrement ambitieux et complexe à mettre en oeuvre puisqu’il a amené à la démolition de plus de 80% du parc de logements sociaux (789 dé- molitions sur 975) et la réhabilitation des 20% restant en site occupé. Il s’agissait ainsi de refondre totalement les espaces publics et de créer la mixité fonctionnelle et d’habitat qui faisaient défaut initialement, tant le quartier était dégradé et stigmatisé. L’accompa- gnement de la population au travers de ces bouleversements a fait l’objet d’une attention spécifique, avec la création en 2011 d’une maison du projet au coeur du quartier ainsi que de nombreuses mesures d’accompagnement social et de gestion urbaine de proximité.
Diversification fonctionnelle sur site
Livrés | Travaux | Études | TOTAL | ||||
Démolitions | 746 | 100 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 746 |
Constructions Logements Sociaux PLAI | 2 | 100 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 2 |
Constructions Logements Sociaux PLUS CD | 711 | 95 % | 35 | 5 % | 0 | 0 % | 746 |
Constructions Logements Sociaux Accession sur site | 0 | 0 % | 46 | 100 % | 0 % | 46 | |
Réhabilitations | 186 | 100 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 186 |
Résidentialisations | 186 | 30 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 186 |
Total | 1831 | 96 % | 81 | 4 % | 0 | 0 % | 1912 |
Démolitions
La totalité des démolitions prévues a été réalisée :
- 764 logements sur 14 bâtiments : 600 ménages relogés
- 17% des ménages relogés hors ZUS
- Stabilité du taux d’effort des ménages relogés
(7% en moyenne avant relogement / 10 % après relogement)
- 46% de relogement dans le neuf ou conventionné < 5 ans
Constructions de logements
748 logements locatifs sociaux financés dans le cadre de la convention ANRU
- 634 constructions sur site, dont 614 logements livrés, et 20 en cours de travaux (Façade Maritime, dont la livraison est prévue en Juin 2015)
- 114 constructions hors site, dont 99 logements livrés et 15 en cours (rue de la Résistance, livraison prévue en février 2017)
- 46 logements en accession sur site, dont la livraison est prévue en juin 2015 (Façade Maritime)
- Autres constructions prévues sur site : environ 60 logements en accession sur l’ancienne emprise AFL
è Au total à terme, 740 logements environ seront construits sur site (dont 634 logements sociaux + 106 en diversification) + 114 logements sociaux hors site
Réhabilitations
Toutes les réhabilitations sont achevées : 186 logements réhabilités sur 6 bâtiments.
Résidentialisations
Toutes les résidentialisations sont achevées : 186 logements résidentialisés sur 6 bâtiments.
Aménagements des espaces publics
Ils sont achevés sur 90% du quartier environ (en voie de finalisation sur 10% environ du quartier Façade Maritime).
Equipements publics Opérations livrées :
Immeuble Duruy
Salle de sport Degand Bucaille Terrain multisports
Laverie sociale
Local associatif Talma
Local associatif RDC résidence Opale Carré Sam (équipement multiculturel)
Opérations dont les travaux vont démarrer prochainement : Restructuration du centre social de Transition : travaux prévus de juin à dé- cembre 2015
Plaine de jeux : travaux prévus de juillet 2015 à février 2016
Données financières concernant le secteur Transition
Coût subventionné | Participation ANRU | ||
Démolitions | 7 761 275 € | 6 558 909 € | 85% |
Constructions de logements sociaux | 83 241 878 € | 14 750 857 € | 18% |
Réhabilitations | 10 426 224 € | 2 154 989 € | 21% |
Résidentialisations | 993 281 € | 468 934 € | 47% |
Aménagements publics | 17 509 155 € | 5 590 127 € | 32% |
Équipements | 12 345 762 € | 2 331 364 € | 19% |
Ingénierie | 4 742 098 € | 2 088 664 € | 44% |
Totaux | 137 019 673 € | 33 943 844 € | 25% |
Avancement de la mise en oeuvre de la clause d’insertion
Volumétrie prévue : 93 815 heures
Heures réalisées au 30 juin 2014 : 91 671 heures (98 %)
156 personnes bénéficiaires : 153 hommes et 3 femmes, dont 89 habitants en zones urbaines sensibles (57%).
L'impact de la clause d'insertion est plus large puisque l'expérimentation a été élargie à d'autres marchés publics de la commune et du bailleur mais aussi à d'autres communes et à la Communauté d'agglomération du Boulonnais. Le Plan Local pour l'Insertion et l'Em- ploi a joué un rôle important dans l'accompagnement des acteurs locaux (aide juridique, lien entre le public et les entreprises, ...).
ZOOM SUR LE PROJET DE RENOUVELLEMENT URBAIN DE CARNOT
(Le Portel)
La convention pluriannuelle de la ville de Le Portel sur le quartier Carnot a été signée le 05 octobre 2005. Le quartier Carnot était en rupture totale avec son environnement urbain. Les immeubles se distinguaient par leur grande hauteur, par leur densité et la concentra- tion d’un grand nombre de logement à la cage d’escalier (50 logements). Le changement d’image du quartier a été initié en début de programme par la construction d’une mé- diathèque dont le rayonnement dépasse largement le quartier, par la réhabilitation du centre social et par la réhabilitation des 2 tours de 50 logements conservées (sur 4). Une première phase d’aménagement public a accompagné ces réalisations (dont un parc en lien avec la Médiathèque).
La finalisation récente de la dernière démolition (bâtiment Vallès) a enclenché une nou- velle étape du changement d’image du quartier et libère un foncier permettant de finali- ser les dernières opérations sur site :
- construction d’une maison de la petite enfance et de la santé ;
- construction de 46 logements locatifs sociaux ;
- finalisation des aménagements publics.
L’enjeu des deux prochaines années est donc la réalisation des travaux sur site alors que le quartier doit continuer à fonctionner.
Il est à noter que le projet a été un facteur de diversification hors site (210 LL prévus dont 202 livrés à ce jour) et a permis d’associer l’enseigne Lidl dont le magasin actuel au sein du quartier sera intégré à l’opération de 46 LLS citée ci-dessus. Une opération de diversifica- tion sur site est également prévue avec la création de 3 îlots de 7 logements adaptés pour l’accueil et le maintien à domicile de personnes âgées (réalisés par un opérateur privé).
Synthèse de l’avancement opérationnel
Famille d'opération | Terminés | En cours | A engager | TOTAL | |||
01- Démolition | 204 | 100 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 204 |
02- Construction | 202 | 79 % | 0 | 0 % | 54 | 21 % | 256 |
03- Changement d'usage | 5 | 100 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 5 |
05- Réhabilitation | 471 | 100 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 471 |
06- Résidentialisation | 204 | 100 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 204 |
TOTAUX | 1086 | 95 % | 0 | 0 % | 54 | 5 % | 1140 |
Données financières
Sub. ANRU prévues au terme de la convention (y compris avenant) | Montants engagés | % engagé | Montant payé | % payé à ce jour / engagé | |
Démolitions | 4 895 465 € | 4 879 594 € | 100 % | 3 635 238 € | 74 % |
Constructions | 4 567 230 € | 4 341 164 € | 95 % | 2 983 595 € | 69 % |
Changement d'usage de LLS | 90 507 € | 88 896 € | 98 % | 88 896 € | 100 % |
Réhabilitations | 83 382 € | 83 382 € | 100 % | 83 382 € | 100 % |
Résidentialisations | 401 504 € | 388 672 € | 97 % | 388 672 € | 100 % |
Aménagements | 1 244 238 € | 1 142 065 € | 92 % | 487 425 € | 43 % |
Equipements | 543 882 € | 514 467 € | 95 % | 383 805 € | 75 % |
Ingénierie | 388 266 € | 314 186 € | 81 % | 291 506 € | 93 % |
TOTAL Sub. ANRU | 12 214 474 € | 11 752 427 € | 96 % | 8 342 519 € | 71 % |
Avancement de la mise en oeuvre de la clause d’insertion
Volumétrie prévue : 28 491 heures.
Heures réalisées au 31 mars 2015 : 30 698 heures.
116 personnes bénéficiaires de 125 contrats de travail différents.
LE NOUVEAU CADRE
DE LA POLITIQUE DE LA VILLE
Après une large phase de concertation nationale, la loi du 21 février 2014 de program- mation pour la ville et la cohésion urbaine pose le cadre de la réforme de la politique de la ville et son ambition :
un nouveau mode de contractualisation, un contrat unique dont les conventions de renouvellement urbain ANRU sont des conventions d'application, un contrat qui doit fédérer aussi la Région et d'autres partenaires majeurs ;
une nouvelle géographie prioritaire afin de concentrer les moyens là où les besoins sont le plus prégnants ;
trois piliers urbain, social et économique ;
et une obligation faite de créer des conseils citoyens pour faire de la participation des habitants un moyen de réussite incontournable de la politique de la ville.
Cette nouvelle donne de la politique de la ville a des incidences locales. Elle doit reposer au préalable sur un projet de territoire. C'est chose faite dans l'agglomération boulon- naise depuis le 17 octobre 2014 avec l'adoption du projet de territoire "Ensemble agir pour nos quartiers".
Cette responsabilisation des territoires à l'échelle de l'intercommunalité rejoint la volonté exprimée par la Communauté d'agglomération du Boulonnais dans la phase de bilan des CUCS et la concertation préalable à la réforme.
Les quartiers ne peuvent être appréhendés que dans leur environnement communal et intercommunal car la solidarité locale doit avoir un effet levier sur la solidarité nationale.
A l'échelle de l'agglomération boulonnaise, la situation économique et sociale est globale- ment dégradée en dépit d'atouts et de ressources indéniables (façade et place maritime, potentiel touristique, ...). Les difficultés sont plus prégnantes dans certains "quarxxxxx" xx xxxxx xxxxxx xxxxxxx (Xxxxxxxx-xxx-Xxx, Xxtreau, Saint-Martin-Boulogne et Le Portel) où se concentrent la pauvreté et ses corollaires.
Elles appellent une réponse globale qui dépasse la seule échelle des "quartiers" et des communes qui sont en première ligne face à ces difficultés.
Ces disparités territoriales et ces inégalités sont un frein au développement durable de l'agglomération boulonnaise. La solidarité doit jouer en faveur de ces quartiers et c'est donc à l'échelle de la Communauté d'agglomération du Boulonnais que ces difficul- tés doivent être appréhendées et partagées.
C'est la logique de ce projet de territoire de cohésion sociale et urbaine, une stratégie partagée entre la Communauté d'agglomération du Boulonnais et les communes en fa- veur de ces "quartiers" et pour une nouvelle politique de la ville.
Il est le cadre de référence concerté entre la Communauté d'agglomération du Bou- lonnais et les communes pour une action partagée en vue de réduire les disparités territoriales et les inégalités.
Il est la base de toute démarche de contractualisation avec l’État (contrat de ville, …), la Région (démarche "Développement Social Durable des Territoires", …) et le Département (contrat territorial de développement durable, …).
A cette fin, il pose des priorités stratégiques :
ENJEU 1 - XXXXXXXXXX XX XXXXX XXXABLE
Améliorer la qualité de l'habitat et les performances énergétiques Encourager la mobilité et promouvoir des modes de transports plus doux Garantir la sécurité et la tranquillité des habitants
Placer les habitants au coeur de la transformation du cadre de vie et du lien social
ENJEU 2 - DEVELOPPER L'ACTIVITÉ ET L'EMPLOI
Promouvoir et faciliter l'accès à la formation tout au long de la vie Lever les freins à l'emploi et renforcer l'accompagnement à l'emploi Encourager la création et le développement d'activités économiques Promouvoir de nouvelles formes de collaboration économique (numérique, solidaire, ...)
ENJEU 3 - LUTTER CONTRE TOUTES LES FORMES DE PRÉCARITÉ
Faire de l'éducation et de la réussite scolaire une priorité Renforcer les actions de soutien à la parentalité
Faciliter l'accès aux dispositifs de soins, de prévention et d'éducation à la santé Favoriser l'accès à la culture et aux loisirs
ENJEU 4 - DONNER DES PERSPECTIVES À LA JEUNESSE
Favoriser l'engagement citoyen des jeunes, la mobilité et l'initiative Promouvoir l'alternance comme tremplin vers l'emploi
Favoriser la diffusion de la culture numérique et l'accès à la connaissance
A cette fin, il pose une géographie d'intervention qui ne se limite pas aux seuls quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Enfin, il doit reposer sur un pilotage ouvert et partagé entre la Communauté d'agglomé- ration du Boulonnais et les communes d'une part et entre le territoire et l'ensemble des partenaires d'autre part. Cette mobilisation est seule gage d'un changement durable dans ces quartiers.
1
LA GÉOGRAPHIE
DU CONTRAT DE VILLE
1.1. APPROCHE D'AGGLOMÉRATION Page 21
1.2. LES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE Page 22
1.2.1. Quartier Chemin Vert/Beaurepaire/Marlborough Page 26
1.2.1.1. Quarxxxx xx Xxxxxx Xxxx x Xxxxxxxx-xxx-Xxx Xxxe 27
1.2.1.2. Quartier Beaurepaire à Boulogne-sur-Mer Page 30
1.2.1.3. Quartier Marlborough à Saint-Martin-Boulogne Page 32
1.2.2. Quarxxxx Xxxxxx Xxxxx Xxxx 00
0.0.0. Xxxxxxxx Xxxxxxxxx Xxxe 37
1.2.4. Quarxxxx Xxxxxxxxxx/Xxxxxxxxxxx Xxxx 00
0.0.0.0. Xxxxxxxx Xxxxxxxxxx x Xx Xxxxxx Xxxe 42
1.2.4.2. Quartier Montplaisir à Boulogne-sur-Mer Page 44
1.2.5. Quarxxxx xxx Xxxxxxxxxx Xxxx 00
0.0.0. Xxxxxxxx xx xx Xxxx xx Xxxxxx Xxxe 50
1.3. LES QUARTIERS EN VEILLE Page 53
Les problèmes se posent à l'échelle des quartiers mais les solutions doivent être appré- hendées à une échelle plus large. Les quartiers qui composent le périmètre d'intervention du contrat de ville doivent être situés et rapprochés de leur environnement communal et intercommunal.
Les quartiers prioritaires de la politique de la ville définis par l’État sont le coeur de cible du contrat de ville de l'agglomération boulonnaise et bénéficieront des moyens spéci- fiques en sus des moyens de droit commun.
La CAB a toutefois souhaité intégrer dans le contrat de ville un périmètre plus large, celui de son projet de territoire "Ensemble agir pour nos quartiers" et valoriser des quartiers en veille, de par leur proximité avec les quartiers prioritaires ou de par leurs caractéristiques sociales et urbaines propres.
Le diagnostic est un préalable indispensable au cadre stratégique et à l'affirmation des priorités d'intervention locales.
1.1. APROCHE D'AGGLOMÉRATION
La Cxxxxxxxxx x’xxxxxxxxxxxxx xx Xxxxxxxxxx xxxroupe 22 communes pour 117 684 habitants, soit 3% de la population régionale. La ville-centre, Boulogne-sur-Mer, compte 42 680 habitants. Seules deux autres communes, Outreau et Saint-Martin-Boulogne, ont une population supérieure à 10 000 habitants. La ville de Le Portel qui finit de composer le tissu urbain central est passée sous ce seuil depuis le recensement de 2009. Le tis- su urbain central perd en attractivité tandis que des communes périurbaines et rurales gagnent des habitants.
Des problématiques urbaines prégnantes
L'agglomération boulonnaise se caractérise par un taux de logement social de 25,9 %, un taux nettement supérieur à la moyenne régionale (19,2%) et nationale (14,6 %, source : Insee, 2011). Malgré les efforts engagés ces dernières années, l'offre locative sociale reste inégalement répartie avec 80 % des logements locatifs sociaux dans le tissu urbain central.
Deux projets de rénovation urbaine de grande ampleur ont été menés dans le quartier Transition à Boulogne-sur-Mer et Carnot à Le Portel. Ils doivent être prolongés dans le cadre de Plans Stratégiques Locaux.
Les efforts doivent maintenant être portés sur deux quartiers où des dysfonctionnements urbains persistent, le quartier Triennal à Boulogne-sur-Mer dans le prolongement du quartier Transition (Chemin Vert) et le quartier de la Tour du Renard à Outreau avec des problématiques et des enjeux toutefois différents.
Des poches de précarité concentrées dans le tissu urbain central, le reste de l'agglomération n'étant pas épargné
L'agglomération boulonnaise compte en 2011 65 546 foyers fiscaux dont 46,6 % sont im- posables, ce qui la place dans la moyenne nationale. Toutefois, qu'il s'agisse du revenu médian ou du revenu moyen, l'agglomération boulonnaise est en-deçà des valeurs dépar- tementale, régionale et nationale. Les chiffres analysés sont particulièrement faibles pour les communes de Boulogne-sur-Mer, Le Portel et Outreau.
Les bénéficiaires des minima sociaux sont aussi sur-représentés dans l'agglomération boulonnaise par rapport aux valeurs départementale, régionale et nationale. D'autres in- dicateurs comme l'éducation ou la santé soulignent s'il en était besoin cette précarité aux multiples facettes.
Une situation de l'emploi globalement dégradée
Le bassin d'emploi du Boulonnais a été touché avec un peu de retard mais il n'a pas été épargné par la crise. Au 4ème trimestre 2014, le taux de chômage s'établissait à 14 % contre 13 % pour le Nord-Pas de Calais et 10 % pour la France métropolitaine. Ce taux est bien plus élevé dans le tissu urbain central et a fortiori dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Toujours à l'échelle du bassin d'emploi, le nombre de Deman- deurs d'Emploi en Fin de Mois catégories ABC s'élevait à 15 946 fin février 2015 (+2,3 % sur 12 mois) dont 20,32 % sont des jeunes de moins de 25 ans (contre 18,8 % pour la Région). Plus préoccupant, 47,8 % sont des Demandeurs d'Emploi Longue Durée et la durée moyenne d'inscription est importante. Le niveau de qualification de la population active est inférieur à la moyenne régionale et nationale et c'est un handicap avec celui de la faible mobilité qu'il faut traiter.
1.2. LES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE
La réforme de la politique de la ville, c'est un nouveau contrat unique et une nouvelle géographie. Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (les QPV) mettent fin à l'en- chevêtrement des zonages (ZFU, ZRU, ZUS, …). Cette réforme de la géographie prioritaire vise un double objectif : rendre plus lisible la politique de la ville et éviter le saupoudrage.
Les QPV ont été définis par l’État sur la base du critère unique du revenu par habitant et la méthode du carroyage. Ils ont fait l'objet d'une négociation entre l’État et la Communauté d'agglomération du Boulonnais en septembre 2014.
Les demandes d'ajustement portées par la Communauté d'agglomération du Boulonnais ont toutes été entendues et la géographie prioritaire de la politique a ainsi été stabilisée par le décret N°2014-1750 du 30 décembre 2014 :
Nomenclature | Dénomination | Communes | Population |
Z0701 | Damrxxxxx | Xxxxxxxx-xxx-Xxx | 0 000 |
Z0700 | Xxxxxx Xxxxx | Xxxxxxxx-xxx-Xxx | 0 080 |
Z0703 | Chemin Vert- Beaurepaire-Marlborough | Boulogne-sur-Mer et Saint-Martin-Boulogne | 8 210 |
Z0704 | Henriville-Montplaisir | Le Portel et Boulogne-sur-Mer | 1 470 |
Z0705 | Quarxxxx Xxxx xx Xxxxxx | Xxxxxxx | 0 000 |
X0000 | Xxxxxxxx xxx Xxxxxxxxxx | Xx Xxxxxx | 0 020 |
TOTAL | 6 quartiers prioritaires | 4 communes prioritaires | 16 410 habitants |
En cohérence avec le diagnostic du projet de territoire, ils sont tous situés dans le tissu urbain de l'agglomération boulonnaise formé par les communes de Boulogne-sur-Mer, Outreau, Le Portel et Saint-Martin-Boulogne.
CAB | Boulogne-sur-Mer | Outreau | Le Portel | Saint-Martin- Boulogne | |
Population totale | 117 684 | 42 680 | 14 482 | 9 705 | 11 117 |
Dont jeunes | 31 388 | 11 450 | 4 216 | 2 701 | 2 784 |
(0-19 ans) | 26,6% | 26,8% | 29,1% | 27,8% | 25,0% |
Logements (résidences principales) | 49 949 | 19 778 | 5 770 | 4 103 | 4 695 |
Dont sociaux | 12 951 25,9% | 5 519 27,9% | 2 288 39,7% | 1 521 37,1% | 1 003 21,4% |
Revenu médian par UC | 15 773 € | 13 180 € | 14 995 € | 13 916 € | 17 352 € |
Nombre allocataire CAF | n.d | 11 623 (59,9 % de la population couverte par les prestations | 3 008 (57,2 % de la population couverte par les | 2 142 (55,6 % de la population couverte par les | 2 011 (49,1 % de la population couverte par les prestations |
CAF) | prestations CAF) | prestations CAF) | CAF) | ||
Taux d'emploi | 55,0 % | 50,7 % | 56,4 % | 50,2 % | 56,6 % |
Sources : Insee, Recensement de la population de 2011, CAF (données au 31.12.2013)
Des différences avec le périmètre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale de l'aggloméra- tion boulonnaise méritent d'être soulignées :
la géographie prioritaire de la ville de Le Portel est resserrée. C'était prévisible et cela ne tient pas à un changement radical de la composition sociale de la commune. D'une part, la méthode du carroyage (carreaux de 200 m de côté) permet de cibler avec pré- cision les zones prioritaires et d'autre part l'ancien périmètre ZUS "généreux" n'avait pas été actualisé depuis 1996.
le quartier centre ville à Boulogne-sur-Mer est un quartier "entrant". Ce n'est pas to- talement une surprise que d'y constater une paupérisation certaine. Ce serait mécon- naître la dégradation du parc de logements intervenue dans cette zone. Un habitat privé "social de fait" s'y est développé avec la division d'immeubles anciens qui servent de refuge pour des familles parfois reléguées du parc social ou des jeunes précaires qui accèdent à un premier logement autonome. Il appelle un traitement différent des autres quartiers du contrat de ville caractérisés par la présence d'un bailleur social et une présence plus marquée du tissu associatif et de services "sociaux".
le quartier Chemin Vert à Boulogne-sur-Mer reste le plus important en termes de po- pulation et d'enjeu (convention de renouvellement urbain à Triennal – liste d'intérêt national PNRU II). Il apparaît dans un périmètre plus large avec le quartier "Beaure- paire" toujours à Boulogne-sur-Mer et le quartier "Marlborough" à Saint-Martin-Bou- logne. C'est le périmètre de la Zone Prioritaire de Sécurité reconnu par l’État. Cette dimension intercommunale n'en appelle pas moins un diagnostic ciblé car chacun des quartiers présente des spécificités.
1.2.1. QUARTIER CHEMIN VERT/BEAUREPAIRE/MARLBOROUGH
Données clefs INSEE (2011) | |
Population | 8 210 habitants |
Part des bas revenus | 41,7 % |
Part des ménages locataires | 92,6 % |
Part des ménages installés dans leur logement depuis moins de 5 ans | 48,7 % |
Part des ménages recevant au moins une allocation de chômage | 26,8 % |
Part des personnes de moins de 14 ans en 2011 | 26,6 % |
1.2.1.1. QUARXXXX XX XXXXXX XXXX
(XXXXXXXXXX, XXXXXXXX, XXXXXXX) X XXXXXXXX-XXX-XXX
XXSCRIPTIF GÉNÉRAL
Le quartier du Chemin Vert se situe au nord de la Commune de Boulogne-sur-Mer, sur ce que l’on a coutume d’appeler le "Plateau"qui représente un territoire de 45 Ha. Cet ensemble résidentiel est classé en Zone Urbaine Sensible (ZUS) et en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP). Ce quartier est bordé par celui de Beaurepaire et de ceux de Gambetta et de Saint Pierre. Par sa situation géographique, le quartier est relativement coupé du centre ville de Boulogne-sur-Mer, auquel seules deux voies, situées en extrémité Est et Ouest du quartier, le relient : la rue de la Colonne et la rue du Camp de Droite.
En 2004, l'ANRU signe un programme de rénovation du secteur de Transition. Des immeubles sont entièrement détruits puis reconstruits. La rénovation s'accompagne par la construction de nouveaux logements, commerces et autres équipements pu- blics. Dans un souci de relance économique du quartier, les travaux de construction et d’aménagement ont été confiés, pour la plupart, à des entreprises locales. Fin 2014, la rénovation du secteur de Transition est quasiment terminée. Dans le même temps, un nouveau programme de rénovation est signé pour 119 millions d'euros dans le cadre de l'ANRU II, cette fois-ci concernant les secteurs de Triennal et de l'Aiglon.
ANALYSE SOCIALE
Population
Le quartier compte 5 373 habitants en 2011 (Source : Insee, quartiers Iris de Transition, Triennal et Aiglon). La population du quartier est très jeune, caractérisée par une majorité de moins de 15 ans (38 % à Triennal et 28 % à Transition).
Revenu et précarité
une majorité de familles monoparentales : 46 % à Triennal, 42 % à Transition. forte représentation des familles nombreuses (3 enfants et plus).
873 habitants bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active
(source Conseil Départemental novembre 2014).
Santé
une dizaine de médecins généralistes, 8 masseurs-kinésithérapeutes, un dentiste et également une dizaine d'infirmiers.
présence également de deux pharmacies dans le quartier ainsi qu'un ambulancier.
Dans le quartier, 41% de la population bénéficie de la CMUC (CNAM 2013) soit le double du taux enregistré à l'échelle communale.
Lien social
Le quartier du Chemin Vert se caractérise par un tissu associatif très riche avec une cen- taine d'associations. Certaines d’entre-elles sont employeuses comme le Club de Préven- tion Spécialisé, des clubs sportifs (elles recrutent une partie de leurs animateurs au sein même du quartier par l'intermédiaire de contrats aidés).
Éducation
3 écoles maternelles et 4 écoles élémentaires dans le quartier.
environ 20% des 15-17 ans ne sont pas scolarisés à Transition et Triennal. part élevée de non diplômés (>59%).
Les évaluations successives, à la fois venant de l’Éducation Nationale et des organismes de formation, ne sont pas positives et montrent une profonde carence. Les causes des problèmes scolaires sont multiples, elles concernent les nuisances dans le logement, l'ab- sence d'écoute parentale et surtout des faibles perspectives d'embauche sur l’agglomé- ration boulonnaise. Il n'y a pas de mixité sociale à l'école. Les enfants du quartier fré- quentent les mêmes établissements de la maternelle au collège.
Pour autant, le quartier bénéficie d'un certain nombre de dispositifs visant à atténuer ces difficultés :
le collège Xxxx Xxxxxxxx de Boulogne-sur-Mer est inscrit dans la géographie de l'édu- cation prioritaire plus (REP+). Neuf écoles (Xxxxx Xxxxx, Xxxxxx Xxxxxxxx, Xxxxxxxx Xxxxx, Xxxxx Xxxxx, Xxxxxx Xxxxx, Xxxxxxxxx, Xxxx-Xxxxxx Xxxxxxx, Xxxxx x'Xxxxxxxxx et Xxxxx Xxxxxx) y sont rattachées ;
la ville dispose d'un Programme de Réussite Éducative qui intervient essentiellement sur le quartier du Chemin Vert. Il doit apporter aux enfants et adolescents en difficul- tés ainsi qu'à leurs familles un accompagnement ciblé et sur mesure (prise en charge des problèmes de santé, diminution de l'absentéisme scolaire, liens parents/enfants,
…) ;
plusieurs associations et le centre social municipal proposent des activités d'accom- pagnement scolaire ;
une école de la deuxième chance (E2C), dont l'objectif est d'assurer une mission d’accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans non scolarisés dans une perspective d’insertion sociale et professionnelle, est implantée sur la quartier.
Les Temps d'Activités Périscolaires (TAP) ne sont pas assez fréquentés par les enfants du quartier. Les écoles maternelles Xxxxxxxxx, Xxxxx Xxxxxx et Fabre d'Eglantine ont connu une baisse de fréquentation entre janvier 2014 et janvier 2015 avec un temps de présence de l'enfant écourté à l'école au profit d'un temps en famille. Les parents mettent en avant le mouvement perpétuel des équipes pédagogiques des TAP, non favorable à l'instaura- tion d'un lien de confiance entre enfant/professionnel et parent/professionnel. Une de- mande d'ateliers "à la carte" reste fort prégnante, ce qui va à l'encontre de la philosophie des TAP où la priorité est d'accompagner l'enfant vers la découverte. Pour les écoles pri- maires, une des causes de la baisse de fréquentation est la mise en place des dispositifs Éducation Nationale sur le même temps que les TAP.
présence d'un club de prévention spécialiste de l’Éducation Spécialisée, travaillant sur une population (12-16 ans) en marge des institutions et des dispositifs.
ANALYSE URBAINE
Logement
1 944 logements dans les quartiers Iris de Transition, Triennal et Aiglon
(source : Insee, Rp 2011)
77 % de logements locatifs sociaux.
81,49 % des habitants sont locataires (à 94 % dans le parc HLM). Un bailleur social unique.
Des gardiens formés et logés sur place renforcent la présence déjà importante du bailleur.
Mobilité et enclavement
Le projet de rénovation a favorisé la mise en place d’une ligne de bus à l’intérieur même du quartier facilitant de ce fait une perméabilité du secteur et une interconnexion au reste de la ville. Cependant, les demandeurs d'emploi et les jeunes sont peu mobiles.
Équipements et services publics
Source : Insee, BPE 2012.
A l'échelle des 3 Iris (Transition, Triennal et Aiglon), le quartier compte un bureau de po- lice, 7 écoles (3 écoles maternelles et 4 élémentaires), une crèche et quelques équipe- ments sportifs (3 salles multi-sports et plateaux extérieurs).
De nombreux équipements publics composent ce quartier. On y trouve un complexe sportif (salle de sports, terrain synthétique) permettant la pratique de nombreuses dis- ciplines pour les boulonnais mais aussi pour les résidents de l’agglomération. Des équi- pements culturels sont également présents sur le quartier : une médiathèque offrant un département numérique, une salle culturelle "Le Carré Sam".
Les services à la population sont très présents. Il y a une crèche (très fréquentée), un Centre social repris en gestion municipale... Des bâtiments abritent Réussir Ensemble (la Maison de l’emploi et le PLIE), le Programme de Réussite Éducative, le CCAS, le DSU, un poste de police à la jonction des quartiers du Chemin Vert et de Beaurepaire au coeur même de la Zone de Sécurité Prioritaire. Des permanences d’institutions telles que la CAF, PMI, CPAM se déroulent à l’Espace Initiative Solidarité sur le secteur de Triennal. Une an- tenne du Centre Médico-Psychologique est implantée sur le quartier.
La Poste est toujours présente dans le quartier et dispose même d'un médiateur pour accompagner le public précaire.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
Emploi
Le quartier se caractérise par un faible taux d'emploi (<40%) et notamment celui des femmes (<30%). Selon les données Insee du recensement de la population 2011, le quar- tier compte 36 % de chômeurs de moins de 25 ans.
Tissu économique
Source : Insee, Base Permanente des Equipements 2012.
Le quartier du Chemin Vert se situe sur un axe de circulation portant le même nom. Cette voie est dotée de nombreux commerces de proximité et de services : supérettes, banque, commerces de bouche, restauration rapide, hard discounter, pharmacies, cabinets médi- caux (médecins, paramédicaux, …). Le projet de rénovation urbaine a permis une meilleure répartition de l'offre de commerces et de services avec la création de plusieurs cellules commerciales pour certaines déjà occupées (supérette, cabinet d’orthophoniste, point chaud, cabinet d’analyses médicales) au coeur du nouveau quartier de Transition (place d'Argentine). Une trentaine de professionnels du bâtiment est présente dans le quartier.
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
au bâtiment C. On était bien et je ne peux té mon bâtiment, ça m’a fait du mal. Mais ement je suis très bien, et puis au bâtiment enant ici je suis plus rassurée car personne eur qu’avant. Mais je pense encore à mon
"
Xxxxx X. :
J’ai habité 51 ans à la Cité de Transition pas cacher qu’au début, quand j’ai quit aujourd’hui ici dans mon nouvel appart il fallait que je monte 2 étages et maint
ne peut entrer, il y a un gardien et j’ai moins p
ancien bâtiment. On a vécu là-bas, on a eu des joies, des peines mais on n’oublie pas. J’ai même un petit morceau de mon bâtiment que j’ai ramassé quand on l’a démoli. Je le garde précieusement chez moi c’est un souvenir".
Le projet de Rénovation Urbaine avec les déménagements et les relogements a mis en évidence l’attachement des locataires à leur quartier. Beaucoup ne souhaitaient pas être relogés ailleurs. C’est ainsi que l’on peut côtoyer dans une même cage trois générations d’une même famille.
1.2.1.2. QUARTIER BEAUREPAIRE À BOULOGNE-SUR-MER
DESCRIPTIF GÉNÉRAL
Le quartier Beaurepaire fait partie d'un ensemble de six cités réparties sur un xxxxxxx xx 00xx xxXxxx xx Xxxxxxxx-xxx-Xxx. Ce quartier jouxte celui plus important du Che- min Vert et celui limitrophe de Marborough à Saint-Martin-Boulogne. Avec ces deux quartiers, il fait partie de la Zone de Sécurité Prioritaire.
Au vu du nombre d'habitants, le quartier Beaurepaire est le deuxième quartier de Bou- logne-sur-Mer derrière celui du Chemin vert. Le quartier est d'apparence calme, sans commerce, sans point central et sans place. Il révèle toutefois de nombreuses difficul- tés en terme de caractéristiques de population et de problématiques liées à la délin- quance. On peut dénombrer des familles nombreuses dans ce quartier et à la fois des familles et des personnes souffrant d'isolement. Il n'existe aucun service social implan- té sur le quartier à part le bailleur principal Habitat du Littoral.
NB : Le quartier Iris Beaurepaire est beaucoup plus large que le secteur Beaurepaire clas- sé en quartier prioritaire. Les données Insee ne peuvent donc pas être mobilisées pour certains thèmes (santé, éducation, emploi,..). Dans ce quartier, seules les don- nées du bailleur ont été exploitées.
ANALYSE SOCIALE
Population
Forte représentation des 15-29 ans à l'échelle du quartier IRIS (plus large que le secteur classé en quartier prioritaire).
Bonne représentation des familles nombreuses (17 %).
Revenu et précarité
26 % de familles mono parentales, un taux équivalent à la moyenne communale. 373 habitants bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active
(source Conseil Départemental novembre 2014).
Lien social
L'association Ferme Beaurepaire joue un rôle majeur en terme de lien social et la vie as- sociative est faible avec la présence d'une association de danse et l'association Boulogne Action Jeunesse.
Éducation
Une école maternelle est présente sur ce quartier. Il n'y a pas d'école primaire. Existence d'un collège dans la zone IRIS classé REP+.
Là aussi peu de mixité sociale. Les élèves du quartier restent entre eux durant toute leur scolarité. A l'image des secteurs voisins, la mixité ne se fait qu'à partir du Lycée, avec le choix des filières.
Une partie de l'éveil sur l'extérieur, importante en terme d'éducation, est assurée par la Ferme Beaurepaire et des actions "socio-éducatives" proposées à l'Education Nationale et à l'ensemble des habitants, quel que soit leur âge.
ANALYSE URBAINE
Logement
La quasi totalité de la population est locataire du principal bailleur social Habitat du Littoral.
Mobilité et enclavement
Il existe une ligne de bus décernant le quartier.
Équipements et services publics
Pas d'équipement structurant à l'exception d'un Agorespace. Existence d'un parc arboré, le Vallon Beaurepaire.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
Emploi
36 % de chômeurs de moins de 25 ans.
Le taux de chômage est supérieur à xx xxxxxxx xx xx xxxxx xx Xxxxxxxx-xxx-Xxx.
Tissu économique
Absence d'activité économique dans ce secteur. Pas de commerce de proximité au coeur même de la zone résidentielle. La zone de chalandise la plus proche se trouve sur le Che- min Vert pour partie.
Quelques boutiques (buraliste, pharmacie, fleuriste, …) se situent route de Calais, fron- tière entre les communes de Saint-Martin-Boulogne et Boulogne-sur-Mer. Existence d'un seul service dans le quartier : un coiffeur.
"connais beaucoup de monde.
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
A.B. :
J’habite le quartier depuis 1997. Je m'y sens bien . J'y trouve ce que j'ai besoin, j'ai des bons voisins et des bons rapports avec le reste des habitants en général. Je dispose d'un jardin à la Ferme Beaurepaire à proximité de mon appartement. J'y
"desservi par les lignes de bus. Il faut sortir du quartier pour les commerces mais
C.A. :
Je vis dans le quartier Beaurepaire depuis 16 ans. D'abord dans les immeubles de la ZAC puis depuis 10 ans square Xxxxx Xxxxxxx. Entre voisins, je trouve qu'il y a une bonne solidarité. J'ai gardé contact avec mes anciens voisins. Le quartier est bien
tout est à proximité."
1.2.1.3. QUARTIER MARLBOROUGH À SAINT-MARTIN-BOULOGNE
DESCRIPTIF GÉNÉRAL
Le quartier Marlborough jouxte celui plus important du Chemin Vert de Boulogne-sur Mer. Il est à ce titre repris dans la Zone de Sécurité Prioritaire. Il est constitué de deux "sous-quar- tiers" : le Moka et Xxxx. Les habitants ont le sentiment d'appartenir à l'un ou l'autre de ces sous-quartiers. Et c'est l'école qui les rassemble et fonde une certaine unité. La partie Xxxx du quartier a fait l'objet d'une réhabilitation par le bailleur social il y a quatre ans (lo- gements, résidentialisation, …). Le quartier accueille de nombreux services à la population dont le rayonnement dépasse le seul quartier qui a essentiellement une fonction résiden- tielle. Le tissu économique est principalement composé de commerces de proximité.
NB : Le quartier Xxxx Xxxxxxxxxxx est beaucoup plus large que le secteur Marlborough classé en quartier prioritaire. Les données Insee ne peuvent donc pas être mobilisées pour certains thèmes (santé, éducation, emploi,..). Dans ce quartier, seules les don- nées des bailleurs ont été exploitées (Habitat du littoral et Pas-de-Calais Habitat). Ces derniers représentent l'essentiel de l'habitat du quartier.
ANALYSE SOCIALE
Population
une population de 2 671 habitants (quartier Iris Insee).
570 personnes réparties dans 203 logements du parc Pas-de-Calais Habitat.
une population jeune avec 36,1% de moins de 25 ans (taux supérieur à la moyenne communale).
un pourcentage de familles monoparentales supérieur à la moyenne boulonnaise.
Revenu et précarité
198 habitants sont bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active
(source Conseil Départemental novembre 2014).
Dans le parc du bailleur Pas-de-Calais Habitat, 30% des ménages sont des familles mono- parentales, 28% des couples avec enfant (s) et 25% des personnes seules. 35% des titu- laires du bail sont âgés de 31 à 50 ans et près d'un tiers ont entre 51 et 70 ans.
Santé
Les médecins et une pharmacie sont installés en périphérie du quartier qui se situe lui- même à proximité du centre hospitalier et de la clinique. Les résultats du bilan de 4 ans réalisé par le service de Protection Maternelle et Infantile (PMI) du Département laissent apparaître chez les enfants de l'école Xxxx Xxxxxx des difficultés de langage plus impor- tantes que pour le reste de la ville et de l'agglomération.
Lien social
Le tissu associatif du quartier est relativement dense. Il est particulièrement marqué par la présence du Centre Social Éclaté qui constitue un pôle ressources et qui fédère de nom- breuses associations parmi lesquelles des associations d'habitants comme "Bien vivre au Moka" et "Loisirs animation Marlborough". Le Fonds de Participation des Habitants du quartier permet la mise en place de nombreuses animations chaque année et crée une dynamique positive des habitants.
Éducation
34% de non diplômés (quartier Iris).
Présence d'une école maternelle dans le quartier. Depuis la refondation de l'éducation prioritaire entrée en vigueur à la rentrée 2015, le collège Xxxxx Xxxxxxxx de Saint-Mar- tin-Boulogne est inscrit dans la géographie de l'éducation prioritaire. Cinq écoles (Xxxx Xxxxxx, X. Xxxxx, Xxxxxxx Xxxx, Xxxxxxx Xxxxxxx et Xxxxxxxx Xxxxx) y sont rattachées. Une soixantaine d'enfants du quartier est transportée par la ville pour aller à l'école Nacry. A la frange du quartier, on trouve le lycée général et technique privé Saint Joseph. Le Centre de Formation des Apprentis (CFA) est lui aussi situé non loin du quartier.
ANALYSE URBAINE
Logement
Une majorité de locataires sociaux. Dans la partie Nord du quartier Marlborough, on dis- tingue le secteur du Moka qui regroupe environ 240 logements du bailleur Habitat du Littoral. Le parc du bailleur s'étend également dans la partie centrale du quartier (rue Xxxx Xxxxxx, rue Xxxx Xxxx,...) où 70 logements sont recensés. Le Sud de ce quartier est représenté par des logements de Pas-de-Calais Habitat, 203 au total :
logements collectifs constitués pour moitié de T3 et de T4 ; 8% de logements en sous-occupation ;
et 6% de vacance.
Mobilité et enclavement
Même si culturellement la population y est peu mobile, on peut considérer que le quartier n'est pas enclavé. Les transports publics traversent et desservent bien la zone. L'auto- route A16 se situe à quelques kilomètres seulement du quartier.
Équipements et services publics
Les services à la population sont très nombreux dans le quartier (crèche, halte-garderie, Point Information Jeunesse, …). Le Département est présent au coeur de la zone avec une antenne de la Maison du Département Solidarité du Boulonnais (services de PMI, service social, ...). Les bailleurs ont chacun un point d'accueil sur le quartier. Les élus tiennent des permanences régulières sur le quartier, tout comme les services de la Mission Locale ou encore le référent police/population de la Zone de Sécurité Prioritaire.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
Emploi
Le pourcentage de jeunes de moins de 25 ans au chômage est plus élevé que la moyenne communale et intercommunale. Parmi les chefs de famille dans le parc Pas-de-Calais Ha- bitat, près d'un tiers d'entre eux est demandeur d'emploi, 22% ont un emploi stable et 21% sont des retraités.
Tissu économique
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
s trois ans et je vis seule. C’est propre et er. Il y a parfois un manque de respect des onflits. J’aime vivre dans ce quartier même vant. Il est facile pour moi de me déplacer, ons plein de commerces à proximité et c’est
Deux commerces de proximité et un supermarché couvrent le quartier. La zone d'emploi de l'Inquétrie est relativement proche du quartier.
"
Xxxxxx (résidence X. Xxxxxxxxx) :
J’habite le quartier Marlborough depui calme par rapport à mon ancien quarti voisins qui font du bruit, mais j’évite les c si mon appartement est plus petit qu’a
le bus passe juste devant chez moi. Nous av
vraiment bien. J’ai de bons rapports avec le bailleur, les gardiens d’immeuble sont ser- viables. En général, j’ai de bonnes relations avec les autres habitants du quartier. Vivre ici me plaît beaucoup, je m’y sens en sécurité et en plus je suis près de mon travail"
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
oka. Les quinze premières années ont été ant quatre ans. Il y a eu des problèmes de gens avaient peur. On avait beaucoup de trées. A l’époque, j'ai demandé des portes me est revenu. J’ai créé une association, il y
"
Xxxxxxx (Moka) :
Xx fait vingt-quatre ans que je vis au M calmes et après, ça s’est dégradé pend drogue, d’alcool et de délinquance.Les problèmes avec les jeunes dans les en
sécurisées au bailleur et à la mairie et le cal
a 7 ans, qui s’appelle "Bien vivre au Moka" pour faire la médiation entre les habitants, le bailleur et la police. Le quartier est plus agréable à vivre maintenant, même s’il n’y a pas d’espace de jeux pour les enfants. Les gens se parlent plus qu’avant, il n’y a pas beaucoup de conflits de voisinage. Je me suis beaucoup investi pour le bien être dans ce quartier et je ne regrette pas."
1.2.1. XXXXXXXX XXXXXX-XXXXX
XXXXXXXXXX XXXXXXX
Xx xxxxxxxx xxxxxx xxxxx xx Xxxxxxxx-xxx-Xxx est un nouveau xxxxxxxx xx xx xxxxxxxxx xx xx xxxxx. Il se distingue des autres quartiers d'habitat social repris dans le contrat de ville. Il est toutefois marqué par une paupérisation certaine en lien avec la dégradation du parc de logements, un habitat privé "social de fait". La fonction économique y est plus marquée avec la présence de nombreux commerces et de services. Le développement du tissu associatif y est toutefois beaucoup plus réduit.
Données clefs INSEE (2011) | |
Population | 1 280 habitants |
Part des bas revenus | 34,7 % |
Part des ménages locataires | 88,4 % |
Part des ménages installés dans leur logement depuis moins de 5 ans | 68,4 % |
Part des ménages recevant au moins une allocation de chômage | 25,7 % |
Part des personnes de moins de 14 ans en 2011 | 16,4 % |
ANALYSE SOCIALE
Le centre ville est le quartier qui accueille le plus d’actifs parmi les quartiers prioritaires du contrat de ville de l'agglomération boulonnaise.
Population
Le quartier prioritaire du centre ville rassemble 1280 habitants (source : CGET, données RFL 2011). A l'échelle du quartier Iris (plus large que le périmètre du quartier prioritaire), le centre ville se caractérise par une forte représentation des 15-29 ans (30% contre 23% à Bou- logne-sur-Mer). Près de 10% des habitants sont âgés de 75 ans ou plus.
Revenu et précarité
Si ce quartier concentre un nombre d’actifs supérieur aux quartiers prioritaires, la pro- portion de retraités résidant dans ces lieux est comme pour les autres d’environ 30%, demandant une réponse adaptée à la prise en charge des aînés.
La part des allocataires dont le revenu est constitué à 100% de prestations sociales est comprise entre 25 et 30% selon le CGET (20% en Nord-Pas de Calais et 14% en France). La part d'allocataires percevant le RSA est supérieure à 35%.
306 habitants sont bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active soit 23,9 % de la popula- tion (source Conseil Départemental novembre 2014).
Santé
48% de bénéficiaires de la CMUC (données à l'Iris).
Concentration importante de spécialistes et de médecins généralistes : on compte plus de 140 médecins généralistes pour 100 000 habitants (101 en Nord-Pas de Calais et 124 dans l'agglomération boulonnaise). Le quartier offre un accès large à des com- merces de dispositifs médicaux.
Lien social
Tissu associatif moins dense que xxx xxxxxxxxx "xxxxxxxxxx" xx xx xxxxxxxxx xx xx xxxxx. Il n'y a pas de lien social car il n'y a pas de sentiment d'appartenir à un quartier particulier et il n'y a pas non plus d'antenne du centre social municipal.
Éducation
A l'échelle du quartier Iris, 21% des 15-17 ans ne sont pas scolarisés. Le taux de non diplômés est inférieur à la moyenne de la ville (-8 points).
La part de diplômés est nettement supérieure aux autres quartiers. Aucune école mais une université.
ANALYSE URBAINE
Logement
66% de locataires privés à l'échelle du quartier Iris.
La part des logements HLM est inférieure à 25% (source : CGET). Un taux de logements vacants supérieur à 10%.
Le quartier est caractérisé par de l'habitat privé "social de fait" avec la division d'im- meubles anciens qui servent de refuge pour des familles parfois reléguées du parc social ou des jeunes précaires qui accèdent à un premier logement autonome. Ce parc locatif est difficile d'accès par les services de la ville.
L'environnement urbain est dégradé, avec des rues sombres, étroites et aux façades dé- gradées.
Mobilité et enclavement
Proximité des transports en commun (gare des Tintelleries, Place de France pour les bus.
Équipements et services publics
Proximité de la Mission Locale, Pôle Emploi, CPAM, ...
Proximité des principaux équipements culturels de l'agglomération : théâtre, cinéma, Conservatoire à Rayonnement Départemental et École Municipale d'Arts.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
Emploi
A l'échelle du quartier Iris, un taux d'emploi proche de la moyenne communale. 34% de chômeurs de moins de 25 ans.
S'il n'y a pas d'entreprises offrant un grand nombre de postes, à l'exception des com- merces, le centre ville ne freine en rien l'accès à l'emploi en terme de mobilité (moyens de transport, …).
Tissu économique
Dans le quartier, le nombre d'entreprises est supérieur à 50 pour 1000 habitants. La part de créations d'entreprises est inférieure à 15%.
"depuis l’arrivée de la FNAC pas forcément au niveau de la fréquentation mais au
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
Xxxx :
Je m’appelle Xxxx, je tiens un commerce depuis 5 ans. Moi, ce quartier je l’ai vu évoluer, plutôt enbien. À savoir que je suis là depuis 2003 en fait, au même en- droit, donc voilà j’ai vu des travaux, des changements autour de moi. C’est clair que
niveau de l’ambiance générale de la place Lorraine ça s’est un peu amélioré. Après il y a toujours certains points noirs qui sont super connus notamment de la mairie, je pense. Mais bon globalement ça se passe plutôt bien quoi. Xxx x’est surtout le fait d’avoir connu une grosse cellule commerciale vide pendant 4 ans. La nature a horreur du vide c’est clair, et là le fait que ce genre de commerce s’installe en centre ville ça redonne un petit coup de fouet à la place. Encore une fois ça ne veut pas nécessairement dire que la fréquentation a augmenté, d’ailleurs moi je suis ouvert que le soir donc je ne pourrais pas trop m’en rendre compte. Mais c’est très appréciable d’avoir ce genre d’enseigne pour l’ambiance plutôt que rien en fait.
A propos des commerces alentours c’est compliqué j’ai pas vraiment d’opinion. Moi je travaille ici je ne vois pas forcément ce qui se passe chez mes voisins quoi ! Mais voilà ce que je pourrais reprocher c’est peut-être un manque d’originalité dans ce qui se crée ! C'est-à-dire qu’il y a peu d’endroit où tu as l’impression d’être ailleurs, notamment sur la programmation musicale où ça reste assez classique. C’est une autre vision des choses quoi. Les animations de la ville, il pourrait toujours en avoir plus ! Parce que l’on voit bien quand il se passe quelque chose on voit que les gens répondent assez facilement. Ça a plus ou moins de succès à chaque fois, quoi que ce soit, spectacle de rue… Là il y avait un petit spectacle de danse contemporaine pour la semaine de la danse tout ça fonctionne plutôt bien ! Je crois que les boulonnais sont demandeurs !
Moi je suis un Boulonnais pur jus ! Bon c’est clair à propos des Xxxxxxxxxx qu’il y aurait des choses à revoir, mais il faut plutôt se concentrer sur ce qui est bien ! Moi j’ai l’im- pression qu’il y a un super potentiel ici. J’entends beaucoup de gens se plaindre. Et je n’ai pas envie d’en rajouter, il faut penser positif ! C’est quand même la ville ou j’ai passé toute mon adolescence, j’y vis encore ! Il s’est toujours passé des trucs, j’ai toujours rencontré des gens créatifs ! Mais après est-ce qu’il y a les structures derrière pour ai- der ces gens là. Que ce soit des peintres, des photographes, ou des musiciens ça je n’ai pas l’impression. Mais voilà c’est à double tranchant, au final est-ce que les artistes ont besoin d’être soutenus tout le temps ? Est-ce qu’à un moment donné il ne faut pas aussi se débrouiller tout seul ? Est-ce que cela ne rend pas la chose plus vivante ? Est-ce que du coup ça ne donne pas la rage ? Du coup on se dépasse quoi ! Est-ce qu’on doit être tout le temps assisté aussi… Je ne sais pas trop, enfin un petit peu d’aide en tout cas ça serait peut être bien !
Si tu pouvais faire partie d’un conseil citoyen le ferais-tu ?
Pourquoi pas, c’est toujours intéressant de pouvoir confronter son avis avec les autres habitants et pouvoir apporter des choses ! Si je pouvais faire bouger les choses, j’aime- rais que les projets soient plus faciles à mettre en place !
1.2.3. QUARTIER DAMREMONT
DESCRIPTIF GÉNÉRAL
Le quartier Damrémont se situe dans un périmètre stratégique de l'agglomération : l'axe Liane. C'est un quartier d’habitat social, composé de tours et de barres. Situé au sud de la ville, il est isolé géographiquement du centre ville et enclavé entre la Liane, la liaison routière A16/Port et la zone industrialo-portuaire.
Avec le quartier du Chemin Vert, il constitue pour la commune l’un des deux sites ma- jeurs à enjeu en matière de rénovation urbaine et de mixité sociale, avec Habitat du Littoral comme principal bailleur de cet ensemble résidentiel.
Une partie des immeubles et terrains (logements et commerces) sont détenus par des propriétaires privés (dont certains en copropriété).
Des équipements publics sont présents sur le quartier. On compte une école élémen- taire, un établissement de formation pour adultes. Une salle de sport équipe le quartier avec un club de basket qui évolue à haut niveau. Les sports d’eau sont également repré- sentés avec le canoë et l’aviron.
Pas de salle de spectacle à proprement parler, mais un CJC qui accueille le centre de loisirs et qui est aussi un lieu dédié à la musique amplifiée.
Une vie associative active ponctue régulièrement la vie du quartier par des événements (fête des voisins, Nos Quartiers d'Eté…) ou participe à la vie du secteur lors de leurs activités régaliennes ou en provoquant des événements (expositions, vernissages…).
Données clefs INSEE (2011) | |
Population | 1 710 habitants |
Part des bas revenus | 29 % |
Part des ménages locataires | 97,7 % |
Part des ménages installés dans leur logement depuis moins de 5 ans | 45 % |
Part des ménages recevant au moins une allocation de chômage | 23,4 % |
Part des personnes de moins de 14 ans en 2011 | 19,6 % |
ANALYSE SOCIALE
Population
1710 habitants.
forte représentation des 60 ans ou plus (23,2% contre 20,4% en moyenne pour la ville de Boulogne-sur-Mer).
population majoritairement féminine à un peu plus de 54%. un tiers de la population à moins de 25 ans.
Revenu et précarité
A l'échelle du quartier prioritaire, la part d'allocataires CAF dont le revenu est constitué d'au moins 50% de prestations sociales est comprise entre 35 et 40%. La part des allo- cataires CAF dont le revenu est constitué à 100% des prestations sociales est moindre, environ 22%.
Le quartier Damrémont regroupe 832 ménages dont 55% de ménages isolés. Ces mé- nages sont âgés pour près de la moitié d'entre eux de 55 à 79 ans. Les personnes seules âgées de 80 ans ou plus représentent 17% des ménages isolés. Le quartier se distingue également par une part importante de familles monoparentales (37,7% des familles).
290 habitants sont bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active soit 16,9 % de la popula- tion (sourceConseil Départemental novembre 2014).
Santé
Source : Insee, BPE 2012
Le quartier compte 3 médecins généralistes, un laboratoire d'analyses médicales, 7 infir- miers et unepharmacie.
Lien social
Le tissu associatif est moins dense qu'au Chemin Vert mais il y a une vie associative active qui ponctue régulièrement la vie du quartier par des événements (fête des voisins, Nos Quartiers d'Eté…) ou participe à la vie du secteur en provoquant des événements (exposi- tions, vernissages, …).
Le site Maës du Centre social municipal favorise la construction du lien social soit par l'animation de temps forts ou par l'accompagnement d'initiatives des habitants ou des associations qu'il héberge.
Éducation
33% de non diplômés dans le quartier. Présence d'une école dans le quartier.
On compte également un établissement de formation pour adultes et le Programme de Réussite Éducative intervient auprès de quelques familles.
Le centre social municipal propose des activités d'accompagnement scolaire. Contrairement au Chemin Vert, il y a de la mixité à l'école puisque celle-ci n'accueille pas exclusivement les enfants du quartier.
ANALYSE URBAINE
Logement
Le quartier prioritaire Damrémont a une part de logements sociaux très élevée, près de 90%. Ces logements sont la propriété du bailleur Habitat du Littoral. On distingue 3 bâti- ments : la Xxxxxxxxx Xxxxxxxxx, xx Xxxx Xxxxxxxxx xx xx Xxxxxxxxx Xxxxx Xxxxxxxxx. La part des logements vacants est faible, inférieure à 5%.
Présence de 18 logements réservés au CROUS dans la Tour Damrémont.
Mobilité et enclavement
Le quartier est "enfermé" entre la Liane et la zone de Capécure. Les habitant y sont cultu- rellement peu mobiles. Pour se rendre à l'école, les enfants prennent les transports sco- laires organisés par laville.
Équipements et services publics
Des équipements publics d'envergure d'agglomération présents. Une salle de sport équipe le quartier avec un club de basket qui évolue à haut niveau, les sports d’eau sont également représentés avec le canoë et l'aviron. Ces équipements donnent de la vie au quartier mais ne sont pas forcément fréquentés pas ses habitants.
Présence de la crèche multi-accueil "La maison de Célestine" d'une capacité d'accueil de 40 places et du centre social municipal qui n'a cependant pas comme au Chemin Vert un accueil tout public.
Présence également d'une trésorerie, d'une bibliothèque-ludothèque.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
Emploi
Deux associations d'aide à l'emploi sont présentes au coeur du quartier : Tous Parrains et le Cercle Côte d'Opale Synergie.
Tissu économique
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
almé depuis quelques mois, il y a beaucoup eaucoup de personnes âgées qui habitent e d’activités pour les jeunes. Je viens dans le tout âge, je viens rendre visite tout simple-
près midi ou le soir, il ne se passe jamais rien
Quelques commerces de proximité mais surtout un quartier proche des zones d'emploi et d'activités de Capécure et Résurgat.
"
Xxxxxxx :
C’est un quartier qui a bougé, cela s’est c moins de jeunes. Dans ce quartier il y a b notamment sur la place. Il y a un manqu quartier car j’ai beaucoup de relations de
ment. Quand je viens, que ça soit le matin, l’a de spécial."
"à deux et il y avait des sur-loyers, donc pour éviter cela j’ai acheté une maison. Il y a
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
Xxxxxxxx, employée d’un commerce :
Le quartier de Damrémont est vivant, chaleureux, les gens sont agréables. Quand on tient un commerce dans le quartier, il y a une certaine proximité avec les habitants. Xx fait 4 ans que j’exerce ici, j’ai vécu ici il y a environ 20 ans. Je suis partie car on travaillait
des gens de tout âge dans ce quartier. Quand on travaille dans le commerce on connaît les familles, on voit les enfants très jeunes et on les voit grandir, c’est agréable, ça fait plaisir. Les habitants viennent discuter, se confier. Nous sommes le seul point de restauration dans le quartier. Il y a tout de même une pharmacie, une boucherie … Mais nous sommes la seule épicerie, pour les gens c’est utile et agréable. Concernant les animations, il n’y en a pas beau- coup, à part le Club Nautique, la salle de sports, ça manque dans le quartier. Le quartier de Damrémont est convivial, certes parfois il y a des heurts comme partout mais sinon cela se passe bien. Je pense que l’on n’a pas trop à se plaindre, après je ne vis pas dans le quartier…"
1.2.4. QUARTIER HENRIVILLE/MONTPLAISIR
DESCRIPTIF GÉNÉRAL
Le quartier Henriville/Montplaisir est situé sur les deux communes limitrophes Le Por- tel et Boulogne-sur-Mer. Il est également à la lisière de la ville d'Outreau et compte à peu près le même nombre d'habitants que le quartier de la Tour du Renard.
Données clefs INSEE (2011) | |
Population | 1 470 habitants |
Part des bas revenus | 25,5 % |
Part des ménages locataires | 71,6 % |
Part des ménages installés dans leur logement depuis moins de 5 ans | 40,0 % |
Part des ménages recevant au moins une allocation de chômage | 25,0 % |
Part des personnes de moins de 14 ans en 2011 | 20,7 % |
1.2.4.1 QUARTIER HENRIVILLE À LE PORTEL
DESCRIPTIF GÉNÉRAL
Le quartier d'Henriville est relativement récent. Il a été construit sur des pâtures sépa- rant le centre ville du Portel au petit quartier original appelé Henriville à la jonction avec Boulogne-sur-Mer. Ces pâtures ont été investies pour la reconstruction d'après-guerre suite à la destruction de la ville à 90% en 1943. Au coeur du quartier, des habitants ont reconstruit eux-mêmes leurs maisons, donnant ainsi à cette partie le nom de Cité des Castors. Des résidences construites par Pas-de-Calais Habitat en 1958 demandent au- jourd'hui à être entièrement rénovées. La population du quartier est aujourd'hui très diverse avec des propriétaires vieillissants, des familles acquérant leur 1ère maison, des habitants présents depuis des décennies dont les enfants ont grandi sur le quartier, de jeunes couples avec enfants en bas âges et à très faibles revenus.
La majorité des habitants est attachée à ce quartier calme mais souhaite un peu plus d'animations et d'aménagements pour les enfants. Le quartier étant également enclavé et peu desservi en transports en commun, les familles ont parfois l'impression d'être éloignées de la vie communale. Le quartier Henriville est un quartier à vocation es- sentiellement résidentielle. La vie associative y est peu développée et les équipements structurants peu présents.
NB : Le quartier Iris Henriville au Portel est très large par rapport au quartier prioritaire Henriville. Les données Insee ne peuvent donc pas être mobilisées pour ce quartier. Seules les données des bailleurs sociaux sont mobilisables, ici il s'agit de Pas-de-Ca- lais Habitat. A noter que ce parc ne couvre pas tout le quartier, le parc privé est éga- lement bien représenté.
ANALYSE SOCIALE
Population
Le quartier prioritaire Henriville-Montplaisir rassemble 1 470 habitants.
Le bailleur Pas-de-Calais Habitat loge environ 460 personnes dans le secteur Henriville. 35% des titulaires de bail sont âgés de 51 à 70 ans et 32% sont âgés de 31 à 50 ans.
Revenu et précarité
A l'échelle du quartier prioritaire, la part d'allocataires CAF dont le revenu est constitué d'au moins 50% de prestations sociales est plus faible que la majorité des quartiers prioritaires de la région. Elle s'élève à environ 27%. De même, la part des allocataires CAF dont le revenu est constitué à 100% des prestations sociales est moindre que la majorité des quartiers prioritaires de la région (environ 17%).
Les ménages du parc locatif social à Henriville sont majoritairement des personnes seules (42%).
Les couples sans enfant (23%) sont plus représentés que les couples avec enfant (s) (19%).
Le niveau de revenus des locataires est faible, 76% d'entre eux ont un niveau de res- sources éligibles à un logement PLAI. (Source : Pas-de-Calais Habitat).
84 habitants sont bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (source Conseil Départemental novembre 2014).
Santé
A l'échelle du quartier prioritaire Henriville/Montplaisir, le nombre de médecins généra- listes est inférieur à 30 pour 100 000 habitants, un taux parmi les plus faibles observés dans les quartiers prioritaires du Nord-Pas de Calais. Le seul professionnel de santé pré- sent est un pharmacien.
Lien social
Une vie associative faible mis à part deux associations d'habitants : l'une ancrée depuis longtemps (Association Culture et Loisirs Henriville) et un tout nouveau collectif d'habi- tants qui cherche à dynamiser le quartier.
Éducation
Le niveau de formation est inférieur à la moyenne du centre de l'agglomération.
Le groupe scolaire maternel et élémentaire se situe près du quartier. Le collège Xxxx Xxxxxx est éloigné bien qu'accessible à pied.
41 enfants du quartier fréquentent l'école maternelle, 54 sont en primaire et 40 vont au collège.
ANALYSE URBAINE
Logement
A l'échelle du quartier prioritaire Henriville/Montplaisir, la part des logements sociaux est comprise entre 25 et 45%, source CGET. Selon cette même source, la part des logements vacants s'élève à moins de 5%.
Un bailleur social unique : Pas-de-Calais Habitat.
332 propriétaires, 155 locations privées, 243 logements sociaux soit une part de lo- gements sociaux inférieure à la moyenne du centre de l'agglomération boulonnaise (33%).
Mobilité et enclavement
Deux lignes de bus urbains desservent xx xxxxxx xxxxx xx Xxxxxx xx xx xxxxxx xxxxx xx Xxx- xxxxx-xxx-Xxx.
Équipements et services publics
La Maison de la petite enfance "Les p'tits mousses" est composée d'un multi-accueil de 25 places et accueille une consultation hebdomadaire de la Protection Maternelle Infantile.
La mairie annexe située au coeur du quartier est partagée chaque semaine par les as- sociations d'habitants, le Centre social Espace Canot et la Mission Locale du Pays Bou- lonnais. Des services municipaux y proposent également ponctuellement des activités. Un lycée professionnel maritime, au recrutement national, est présent sur le quartier.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
Emploi
Données emploi non disponibles, le périmètre du quartier Iris est trop vaste par rapport au quartier prioritaire.
Le pourcentage de chômeurs des 55/64 ans ainsi que celui des femmes en général est supérieur à la moyenne du centre de l'agglomération boulonnaise.
Tissu économique
Le quartier compte très peu de commerces et services mis à part une épicerie, une phar- macie, un toiletteur pour chiens, un tabac PMU et quelques cafés.
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
En fin 2014 et dans la logique du projet de territoire "Ensemble agir pour nos quartiers", la ville de Le Portel a interrogé les habitants du quartier Henriville sur les probléma- tiques qu'ils rencontrent et leurs attentes. Avec un taux de réponse de 30 %, il en res- sort que :
80 % estiment que c'est un quartier où il fait bon vivre ;
problèmes de voisinages (21% exprimés) concentrés dans les halls ou les abords d'immeubles qui restent bruyants en soirée ;
un manque de propreté au niveau des parties communes dû au non respect des locataires mais aussi à l'absence de rénovation soulignés par 18 % des sondés.
Les habitants réclament une amélioration de leur cadre de vie : rénovation des HLM, entretien de la voirie, nettoyage des rues, faire partir des jeunes qui provoquent des nuisances, plus de sécurité dans la rue, plus de police (voire un poste dans le quartier), plus de commerces, des jeux pour enfants ainsi qu'un soutien à l'éducation parentale et des animations pour les plus grands en loisirs mais surtout en insertion profession- nelle.
1.2.4.2 QUARTIER MONTPLAISIR À BOULOGNE-SUR-MER
DESCRIPTIF GÉNÉRAL
Le quartier Montplaisir à Boulogne-sur-Mer a une vocation essentiellement résiden-
tielle. La vie associative y est peu développée et les équipements publics peu présents.
NB : De la même façon que le quartier Henriville à Le Portel, le quartier XXXX xx Xxxxxxxxxxx est plus vaste que celui du quartier prioritaire correspondant. Les données présen- tées ici sont celles du bailleur Habitat du Littoral qui représente 178 logements dans le quartier prioritaire.
ANALYSE SOCIALE
Population
Le quartier prioritaire Henriville/Montplaisir rassemble 1 470 habitants.
Le bailleur Habitat du Littoral loge 334 personnes. 28% des locataires sont âgés de 45-59 ans, un quart de 30-44 ans et un autre quart de 60-74 ans.
Revenu et précarité
Plus faible représentation des bénéficiaires que dans les autres quartiers prioritaires. Dans le parc locatif social, les personnes seules représentent 35% des ménages, les couples avec enfant(s) 25% et les familles monoparentales 24% des ménages.
Santé
Absence de professionnels de la santé dans le quartier.
Lien social
Présence d'un terrain de pétanque et d'un club qui créent du lien social. Absence du centre social municipal.
Éducation
Absence d'école dans le quartier.
ANALYSE URBAINE
Logement
Présence du bailleur social Habitat du Littoral dans le quartier prioritaire. Le parc de ce bailleur représente 178 logements dont 165 logements collectifs et 13 logements indivi- duels. Les 2/3 de ces logements sont des Type 4. Les T1 et T2 représentent 27% du parc. A noter, la part importante (30%) de logements en sous-occupation liée vraisemblablement au départ d'enfants. Le logement devenu trop grand par rapport à la taille du ménage, reste occupé par une ou deux personnes.
Une opération de démolition/reconstruction a été lancée rue Copernic par Habitat du Littoral. Elle concerne 26 logements individuels et 45 logements collectifs. La livraison des logements est prévue courant 2015.
Mobilité et enclavement
Le quartier est très enclavé.
Équipements et services publics
Absence d'équipements publics dans le quartier. Toutefois, une école maternelle et une école élémentaire sont situées à proximité du quartier prioritaire.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
Tissu économique
Le quartier est exclusivement un secteur résidentiel. Il se situe à proximité de la zone d'ac- tivités portuaire et des commerces et services d'Outreau.
"lonnais, Wimereux pour être précis au moment de mon entrée en seconde, donc
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
Xxxxxxx :
Je m’appelle Xxxxxxx x’ai 22 ans, je viens de terminer un BTS en communication dont j’attends les résultats et je vis à Boulogne-sur-Mer. Mais je ne suis pas né ici ! On a beaucoup déménagé avec ma mère et mes frères. Je suis arrivé dans le Bou-
au final ça fait que 7-8 ans que je suis là et 6 ans sur Boulogne. Je suis principalement passionné par la création artistique. Donc je vis du coté de la rue Xxxxxx Xxxxxx. Dans ce quartier, c’est assez calme, j’ai jamais eu de problème. Il n y a pas trop de commerces aux alentours, c’est excentré par rapport au centre ville de Boulogne. Après est-ce que ça pose vraiment problème ? Non c’est ce qui fait que le quartier est assez calme et au final si on a envie d’aller quelque part c’est assez bien desservi par les bus, y a Leclerc qui est à 2 minutes en voiture, la ville est à 10 minutes à pied.
Alors même si ça ne fait pas très longtemps que je suis là comparé à d’autres boulon- nais, j’ai déjà l’impression qu’il y a eu une certaine évolution dans ce que j’ai pu voir. Quand je suis arrivé j’ai vu Boulogne comme une ville super dynamique, c’est la pre- mière fois que je voyais des concerts dans les bars, il n’y avait pas autant de dynamique culturelle là où je vivais. J’ai vraiment eu un déclic culturel et relationnel"
Serais-tu partant pour faire partie d’un conseil citoyen ?
Carrément ! Pourquoi ? (sourire) Parce qu’on a tous plein de trucs à dire même si là je cherche mes mots (rire) ! Je pense que l’idée d’un conseil citoyen est géniale, l’idée d’une parole groupée en fait, l’idée d’une parole unique mais qui rejoint une pensée globale !
1.2.5. XXXXXXXX XXX XXXXXXXXXX
XXXXXXXXXX XXXXXXX
Xxxxxx xx xxxxxx xxxxx xx Xx Xxxxxx, le quartier des Résidences a vu son périmètre large- ment redessiné avec le passage en contrat de ville (ex ZUS Carnot). Il fait surtout l'objet d'un projet de rénovation urbaine toujours en cours. Le cadre de vie a été profondé- ment refondu avec l'implantation d'équipements structurants (médiathèque, ...) et une requalification urbaine complète (casser les hauteurs avec la reconstitution d’îlots). Il n'en demeure pas moins que la précarité est toujours prégnante (difficulté d'accès aux soins, problème de délinquance, …).
Données clefs INSEE (2011) | |
Population | 2 220 habitants |
Part des bas revenus | 33,2 % |
Part des ménages locataires | 74,1 % |
Part des ménages installés dans leur logement depuis moins de 5 ans | 37,2 % |
Part des ménages recevant au moins une allocation de chômage | 29,2 % |
Part des personnes de moins de 14 ans en 2011 | 25,7 % |
ANALYSE SOCIALE
Population
Le quartier prioritaire rassemble 2 220 habitants et présente un profil plutôt jeune.
Revenu et précarité
Le quartier prioritaire des Résidences a une part d'allocataires CAF, dont le revenu est constitué au moins à 50% de prestations sociales comprise entre 35 et 40%. La part d'allocataires CAF dont le revenu est constitué à 100% de prestations sociales est com- prise entre 20 et 25% (source : CGET).
Dans le quartier, la part d'allocataires CAF percevant le RSA est supérieure à 35% et celle des personnes percevant le RSA socle est comprise entre 20 et 25%.
313 habitants sont bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active soit 14 % de la popula- tion (source Conseil Départemental novembre 2014).
Le pourcentage de personnes isolées de 55/79 ans est supérieur à la moyenne du centre de l'agglomération boulonnaise (52,2% ).
36% de familles monoparentales et 23% de familles avec 3 ou 4 enfants de moins de 25 ans.
Santé
Source : Insee, BPE 2012, quartiers Iris
Présence de quelques professionnels de santé : médecins généralistes, infirmiers, kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoprothésiste, centre médico-psychologique. Au regard de la nouvelle géographie prioritaire (plus petite que l'Iris) ces profession- nels sont installés aux franges du quartier.
Le service de Protection Maternelle Infantile assure une consultation par semaine dans les locaux de l'Espace Carnot.
Lien social
La vie associative du quartier est active, avec notamment le Centre social Espace Carnot qui propose et accueille de nombreuses activités principalement pour les familles et la jeunesse. Le secours populaire, l'association d'insertion Cré'actif, … sont également pré- sents et un collectif d'habitants est en cours de structuration.
Éducation
A l'échelle du quartier Iris, le niveau de formation dans le quartier des Résidences est inférieur à la moyenne du centre de l'agglomération.
L'école maternelle Xxxxxx se situe en coeur de quartier.
La scolarisation des enfants s'effectue dans deux groupes scolaires et au collège Xxxx Xxxxxx, proches du quartier. L'ensemble de la commune est classé en Réseau d'Educa- tion Prioritaire.
121 enfants sont scolarisés en maternelle, 152 en primaire et 131 au collège.
ANALYSE URBAINE
Logement
Selon les données du CGET, le quartier prioritaire des Résidences a une part de loge- ments sociaux supérieur à 75%. Il fait partie des 12 quartiers prioritaires de la région caractérisés par le taux de logements sociaux le plus élevé (155 quartiers prioritaires dans le Nord-Pas de Calais). Ce parc appartient au bailleur Pas-de-Calais Habitat.
Selon la même source, la part des logements vacants est inférieure à 5% dans le quar- tier prioritaire. 234 propriétaires, 36 locations privées, 784 logements sociaux soit une part de logements sociaux doublement supérieure à la moyenne du centre de l'agglo- mération boulonnaise (74,1%).
204 logements on été détruits en 2008 et en 2014 dans le cadre de l'opération de réno- vation urbaine.
3 unités de vie avec 8 chambres chacune seront construites pour des personnes âgées avec des auxiliaires de vie permanents sur site en 2016.
46 logements de typologies variées seront construits en une résidence entourant un jardin.
Mobilité et enclavement
Le quartier des Résidences jouxte le centre ville du Portel. Il est en frontière avec la commune d'Outreau et le quartier en veille Ramsès. Les commerces et services sont rapidement accessibles à pied.
Une ligne de bus urbain traverse le quartier.
Équipements et services publics
Le Centre Communal d'Action Sociale est présent avec une ludothèque et une épicerie sociale.
Le centre social Espace Carnot propose un vestiaire social et une laverie sociale.
La médiathèque "Les jardins du savoir" a été construite dans l'opération de rénovation urbaine avec une inauguration en 2008. Son parc est un lieu privilégié pour des événe- ments culturels et des animations.
Une maison de projets est implantée en rez de dalle de la résidence Giono.
Une Maison de la petite enfance et une Maison de la santé sont prévues dans la re- construction du coeur du quartier avec une ouverture au printemps 2017.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
Emploi
A l'échelle du quartier IRIS, le taux d'emploi est très faible, inférieur à 40%. Le taux d'emploi féminin fait partie des plus faibles à l'échelle des quartiers du centre de l'ag- glomération.
Le pourcentage de chômeurs des 25/54 ans est supérieur à la moyenne du centre de l'agglomération boulonnaise (68,1%) - Source : Insee, RP 2011.
Tissu économique
Les commerces se situent principalement autour du quartier.
Le magasin Lidl ouvrira un local commercial neuf au rez-de-chaussée des logements sociaux en construction.
Des associations d'insertion par l'activité économique, Habitat Actif, Interm'Aides Côte d'Opale.
La part de création d'entreprises est inférieure à 15% dans le quartier prioritaire, soit un taux parmi les plus faibles à l'échelle des quartiers prioritaires de la région.
"nant. Avant qu'ça disparaisse. A l'époque, on avait reconstruit tout ça un peu ra-
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
Xxxxx : (Extraits d'un court métrage réalisé par la Maison de projets)
D'ici, on entend la mer parfois. Et puis, même si on l'entend pas, on la devine. On l'imagine. Elle n'est pas loin la mer. Pas loin de notre petit quartier... Cité de la Gare. Travée 16. Numéro 5. C'est là où j'vivais y'a des dizaines d'années mainte-
pidement. Des baraquements, des demies lunes... C'était pas du luxe, les nuits d'hiver étaient gelées, on allait chercher de l'eau à la pompe, mais on avait un toit, des voisins, et c'était déjà ça. Puis, les margats, ils étaient heureux quand ils jouaient dans la rue. On s'contentait d'pas grand-chose, déjà en ce temps là.
C'est après qu'on a vu pousser les tours ... Et dernièrement, on en a vu certaines tom- ber. Le temps passe. Le temps passe, le paysage change, mais, au fond, il y a une chose qui est toujours la même depuis la cité de la gare, c'est nous. Nous, les habitants. C'est nous qui mettons de la couleur là dedans.
Eluard / Xxxx / Valles / Loti / Giono / Daudet / Pagnol... Ces noms, on les connaît tous, et on les oublie pas. Puis y'a des restes. La fenêtre dans la médiathèque, c'est une an- cienne de Xxxx par exemple. Ou la ptite boite qu'on a enterré a l'époque avec les mes- sages ... Elle traîne encore sous des mètres de terre. On oublie pas, et on fera tout pour ne pas oublier. Les bons souvenirs, et les mauvais forcément, les choses de la vie. Mais les mauvais, on a du mal à en parler."
"Certains vendent du cuivre qu'ils accumulent au fil des récupérations, d'autres font
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
Xxxxxxx : (Extraits d'un court métrage réalisé par la Maison de projets
On va pas vous l'cacher. La vie est pas facile tous les jours. C'est peut-être pour ça que l'entraide, la solidarité, on connaît. L'amitié, elle est sacrée ici. Si quelqu'un a besoin, quelqu'un répondra présent, c'est certain. Puis, on s'débrouille. Système D.
les braderies, certaines jardinent même à la médiathèque, et moi, avant, j 'faisais des moules, maintenant j'retape des meubles prêt à être jetés. J'ai appris ça grâce à un ate- lier à l'époque. On s'apprend beaucoup entre nous aussi. J'ai découvert des recettes de cuisine, il y a eu des ateliers de théâtre de rue, de la danse orientale ... Il s'en passe des choses ici ... On échange sur des p'tits trucs, des p'tites astuces … J'devrais peut être pas le dire, mais, l'astuce à l'époque, c'était d'aller à la supérette pendant l'épisode xx Xxxxx Xxxxxxx, ou bien de faire diversion, et d'piquer quelques bonbons … On engueulerait nos enfants pour la même chose aujourd'hui. Mais c'est que l'époque est pas évidente, le boulot court pas les rues, et qu'on s'dit que mieux on élève notre enfant, plus il aura de chance."
"pareil partout. A vrai dire, on est pas tellement différent des autres. Sur le terrain
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
Xxxxx : (Extraits d'un court métrage réalisé par la Maison de projets
Ma mère s'inquiète souvent pour mon avenir. Et moi aussi. C'est vrai qu'on l'voit, la vie a pas l'air si facile que ça. Pour mes grands frères, c'est un peu pareil. Pour les jeunes du quartier en général. On sait pas si c'est à cause du quartier, ou si c'est
rouge, on s'retrouvait ensemble, on jouait au vélo, au foot, et les parents discutaient entre eux en même temps, toujours pour nous... surveiller. Heureusement y'avait Car- not, c'était un peu d'liberté. On est tous allé à l'école, avec la mère qui pousse pour qu'les devoirs soient bien faits, alors on s'retrouver entre nous faisait pas d'mal, au contraire. X'espère réussir dans la vie, mais une chose est certaine, j'aimerais réussir sans quitter ce quartier. Mon histoire est ici. Toujours, j'dirai qu'j'suis né aux H.L.M. oranges, même s'ils existent plus. Juste parce que j'en suis fier."
1.2.6. QUARTIER DE LA TOUR DU RENARD
DESCRIPTIF GÉNÉRAL
La Tour du Renard est un îlot de sept bâtiments où les conditions de logement sont devenues indignes et le lien social fortement dégradé. Xxxxxx, c'est aussi de par son image un quartier de relégation où la précarité est très grande. La cohabitation avec son environnement immédiat est compromise. Ce quartier appelle un projet de renou- vellement urbain radical avec la démolition de l'îlot et la reconstitution de logements en périphérie. Cela passe aussi par l’implantation de services à la population. C'est un enjeu majeur à l'échelle de la commune et de l'agglomération boulonnaise
Données clefs INSEE (2011) | |
Population | 1 520 habitants |
Part des bas revenus | 28,8 % |
Part des ménages locataires | 82,3 % |
Part des ménages installés dans leur logement depuis moins de 5 ans | 63,5 % |
Part des ménages recevant au moins une allocation de chômage | 24,4 % |
Part des personnes de moins de 14 ans en 2011 | 21,6 % |
ANALYSE SOCIALE
Population
Le quartier Iris Tour du Renard (périmètre plus étendu que le quartier prioritaire) compte 9 % d'habitants de 75 ans ou plus et une part de familles nombreuses légèrement supé- rieure à la moyenne du centre de l'agglomération.
Revenu et précarité
Le quartier prioritaire a une part d'allocataires CAF dont le revenu est constitué au moins à 50% de prestations sociales comprise entre 35 et 40%. La part d'allocataires CAF dont le revenu est constitué à 100% de prestations sociales est comprise entre 20 et 25%.
Le RSA est perçu par environ 30% des allocataires CAF.
254 habitants sont bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active soit 16,7 % de la popu- lation du quartier (source Conseil Départemental novembre 2014).
Dans le parc locatif social, 81% des ménages locataires ont des plafonds de ressources éligibles au logements PLAI (Prêt Locatif Aidé d'Intégration).
Selon les données Insee à l'échelle du quartier Iris, la part des familles monoparentales dans ce secteur s'élève à 20%, celle des couples avec enfant(s) à 48% et les couples sans enfant, 32%. Les ménages isolés représentent 47% des ménages dans le parc locatif social.
Santé
En bordure immédiate du quartier, il y a une pharmacie, une maison médicale avec 5 médecins généralistes, 3 kinésithérapeutes, 4 infirmiers, une psychologue, un chirur- gien dentiste, une diététicienne, …
Selon le CGET, le nombre de médecins généralistes dans le quartier prioritaire est com- pris entre 90 et 140 pour 100 000 habitants, une densité élevée à l'échelle des quartiers prioritaires de la région.
Lien social
Le tissu associatif, avec des lieux structurés et équipés, est présent sur le quartier et sa périphérie (local Arc en ciel, Maison du projet et CAJ) mais il reste méconnu ou peu utilisé par la population. Pour exemple, l'association de quartier "Arc en ciel" implantée en plein coeur du site, n'est fréquentée que par quelques familles. On rencontre cette situation pour d'autres associations auxquelles participent souvent les mêmes familles. Il y a peu de diversité et peu d'implication des locataires dans la vie locale. Une forme de "ghettoï- sation" est visible et perceptible.
Éducation
Présence d'une école maternelle (école de la Tour du Renard) dans le périmètre de la géo- graphie prioritaire et dans un rayon de 500 mètres un lycée professionnel, une école pri- maire (école des Tilleuls reconnue école d'application), une école maternelle (école Xxxxx Xxxxxx) et un collège. Ce dernier ne fait pas partie des établissements inscrits dans la géographie de l'éducation prioritaire.
Le quartier Iris Tour du Renard se distingue par une part élevée de non diplômés (39%).
ANALYSE URBAINE
Logement
A l'échelle du quartier Iris, la part des logements sociaux s'élève à 55%. Le bailleur, Pas- de-Calais Habitat, possède 576 logements dans le quartier, exclusivement des logements collectifs (majorité de T3 et T4). Une opération de renouvellement urbain est prévue sur le site (voir en annexe).
Mobilité et enclavement
La situation du quartier est paradoxale. Il est intégré dans une zone d'habitat diversifié (logements individuels, logements collectifs, logements pavillonnaires) proche des équi- pements publics et privés et relativement bien desservi par les transports en commun. Il se trouve proche du centre ville. Néanmoins ce type d'habitat très fortement dégradé et relativement mal desservi (liaisons douces, espaces verts, accès, …) donne l'impression d'un quartier isolé au sein de la ville. La paupérisation accrue de la population donne une véritable image d'un ghetto.
Équipements et services publics
Les équipements publics de qualité sont nombreux sur le quartier : une crèche et une halte garderie, une école de musique, une xxxxx xx xxxxx (xxxxx xxx xxxxxx xxx Xxxxxxxx), un complexe sportif (deux salles de sports polyvalentes, deux terrains de football, un gym- nase, une école de danse, un dojo, un mur d'escalade), un Centre Communal d'Action Sociale, une épicerie sociale, un foyer repas et la maison de projet.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
Emploi
A l'échelle du quartier Iris, le taux d'emploi du quartier est inférieur à la moyenne commu- nale (51% contre 56%). 45% des chômeurs du quartier ont moins de 25 ans.
Tissu économique
VIVRE ENSEMBLE, PAROLES D'HABITANTS
ont fortement attachés à la Tour du Re- et ne dépassent pas les frontières de leur s structures publiques de centre ville - mé- es à proximité comme l'école de musique). ent avec l’arrivée de familles extérieures au
"
Très peu de commerces et d'artisans sont présents sur le quartier mis à part un café, une boulangerie, un tabac et une supérette.
Les habitants historiques du quartier s nard. Les familles sont très peu mobiles quartier (peu d’habitants fréquentent le diathèque par exemple - ou les structur
L'identité propre au quartier se dilue fortem
quartier ou de la ville souvent très paupérisées (loyers les plus bas de l’agglomération) cristallisant encore plus durement les rapports entre habitants. Par contre tous s’ac- cordent à indiquer que le quartier souffre d’une image dévalorisante (stigmatisation "affaire d’Outreau").
1.3. LES QUARTIERS EN VEILLE
Les quartiers prioritaires de la politique de la ville sont le coeur de cible du contrat de ville mais ils ne sont pas les seuls espaces dans l'agglomération boulonnaise où se concentrent des difficultés et où il convient d'avoir une attention particulière. C'est en ce sens que la Communauté d'agglomération du Boulonnais a fait valoir des quartiers en veille dans son projet de territoire "Ensemble agir pour nos quartiers" et qu'ils complètent aujourd'hui le périmètre du contrat de ville de l'agglomération boulonnaise.
Dans le tissu urbain central, les quartiers en veille sont souvent en frange des quartiers reconnus prioritaires. Dans les autres communes, à l'exception de Wimille, ce sont des quartiers qui sont sortis de la géographie prioritaire à la faveur du passage en Contrat rbain de Cohésion Sociale. Ce périmètre où des difficultés certes moins prégnantes sont toutefois avérées a toujours été reconnu par le Conseil Régional qui rejoint aujourd'hui la dynamique du contrat de ville.
Quartiers en veille | Communes | Motivations |
Clocheville | Boulogne-sur-Mer | Quartier présentant des simili- tudes/ Habitat privé social de fait dégradé |
Calmette Roux | Quartier en co-propriété en frange du quartier prioritaire Chemin Vert/Beaurepaire/Marlborough | |
Quartiers ZAC III | Outreau | Quartier d'habitat social sortant contrat de ville 2000-2006 |
Ramsès | Quartier d'habitat social | |
Quartiers des Quais | Le Portel | Quartier avec de l'habitat social en entrée de ville et façade maritime |
Xxxxxxxx Xxxxxxx | Saint-Martin-Boulogne | Quartier d'habitat social sortant contrat de ville 2000-2006 |
Le Baston | Wimereux | Quartier d'habitat social sortant contrat de ville 2000-2006 |
Bon Secours et La Colonne | Wimille | Quartiers d'habitat social en frange du quartier prioritaire Chemin Vert/Beaurepaire/Malbo- rough |
Allende, Quesnelets et Olympe | Saint-Etienne-au-Mont | Quartiers d'habitat social sortants contrat de ville 2000-2006 |
Quartiers Grand air, Abbé Coppin et Egalité | Equihen-Plage | Quartiers d'habitat social sortants contrat de ville 2000-2006 |
CAB | Wimereux | Wimille | Equihen-Plage | Saint-Etienne- au-Mont | |
Population totale | 117 684 | 7 312 | 4 185 | 2 903 | 5 083 |
Dont jeunes (0-19 ans) | 31 388 26,6% | 1 826 24,9 % | 1 104 26,4 % | 851 29,3 % | 1 445 28,4 % |
Logements (résidences principales) | 49 949 | 3 042 | 1 618 | 1 108 | 1 974 |
Dont sociaux | 12 951/25,9% | 592/19,5 % | 372/22,9 % | 763/31,8 % | 612/31 % |
Revenu médian par UC | 15 773 € | 19 202 € | 16 902 € | 15 325 € | 15 492 € |
Nombre allocataire CAF | n.d | 1 203 | 980 | 513 | 971 |
Taux de chômage | n.d | n.d | n.d | n.d | n.d |
Taux d'emploi | 55,0 % | 59,5 % | 57,2 % | 54,3 % | 59,6 % |
Sources : Insee, Recensement de la population de 2011, CAF (données au 31.12.2013)
BOULOGNE-SUR-MER/CLOCHEVILLE
Le quartier de Clocheville se trouve limitrophe à celui du centre ville et non loin de celui du Chemin Vert. Quartier résidentiel, il se compose de quelques commerces sur- tout sur le bas du boulevard.
Des équipements structurent le quartier : une école primaire à une extrémité et à l’autre l’Université de la Côte d’Opale, entre les deux un collège privé. On y retrouve également l’antenne de la Caisse d’Allocations Familiales.
Le quartier connaît un souci récurrent, à savoir des soucis d’un groupe d’adultes s’al- coolisant qui se traduit par des nuisances pour les résidents, mais aussi par l’ensemble de la population se rendant en centre ville. Ce groupe a également pour habitude de se retrouver sous le passage Siblequin à l’abri des regards. Ce passage est un axe de liaison entre le quartier Clocheville et celui du centre ville.
Lieu auparavant occupé par des commerces, mais qui depuis plusieurs années est délaissé et offre des cellules commerciales vides.
Il est nécessaire de pouvoir réinvestir ce passage afin de donner une vie à cet en- semble. Un travail de revalorisation de l’architecture et de création de lieu de vie est utile tant pour le quartier prioritaire que pour celui en veille.
BOULOGNE-SUR-MER/CALMETTE-ROUX
La Cité Calmette Roux se trouve en contrebas de la rue du Chemin Vert sur un coteau surplombant la ville. Cette copropriété se compose de plusieurs blocs de logements. Le quartier ne possède pas d’équipement particulier ni de commerce. La proximité de la rue du Chemin Vert représente la zone de chalandise, à l’exception d’une superette se trouvant rue de la Colonne bordant l’ensemble urbain.
La vie associative est inexistante, une grande partie des habitants usagers d’associa- tions se tourne vers celles du quartier du Chemin Vert.
OUTREAU/RAMSES
Ce quartier d'Outreau est attenant au quartier prioritaire Les Résidences de Le Portel. Il est composé d'un habitat collectif de Pas-de-Calais Habitat et d'un habitat individuel (locatifs et propriétaires).
Le quartier est plutôt vieillissant. La construction des logements remonte aux années 1980. Le quartier, bien intégré à la ville, dispose d'équipements publics comme le Centre Social Xxxxxxx Xxxx et un Centre Communal d'Action Sociale.
L'offre commerciale en pied d'immeuble (café, fleuriste, boucherie, agence bancaire) est relativement suffisante.
Des problèmes récurrents de cohabitation entre une population plus vieillissante et une population plus jeune dans le parc locatif et une délinquance relativement concentrée sur ce secteur (rassemblement sur les plate-formes centrales de Ramses, consommation d'alcool et dégradation "détériorent" le bien vivre ensemble.
Le quartier souffre également de mauvais indicateurs socio-démographiques com- parables au secteur des Résidences de la ville voisine de Le Portel - séparé par le Boulevard de la Liberté. Ce boulevard reste une barrière identitaire avec de très fortes rivalités entre les jeunes des quartiers.
OUTREAU/ZAC III
Le quartier est composé d'un habitat relativement moins dense que la Tour du Renard avec des logements collectifs et individuels. L'habitat y est très dégradé.
Les indicateurs sociaux y sont très dégradés ce qui nécessite son inscription en géo- graphie en veille.
Un boulevard sépare les commerces et équipements publics de l'habitat : un super- marché, l'école maternelle Kergomard, l'école primaire Xxxx Xxxx, le CAJ, le Parc du Mont Soleil, un foyer de personnes âgées, l'école de musique et la crèche halte gar- derie.
La délinquance y est relativement forte et les problèmes de dégradation récurrents.
Le CAJ tente de créer du lien social et d'animer le quartier avec notamment de nom- breuses actions et des jardins partagés. Cependant il peine à mobiliser la population du quartier.
LE PORTEL/LES QUAIS
Ce quartier est historiquement celui des familles de marins. Il est constitué de rues relativement étroites bordées par les quais surplombant la plage et la mer d'un côté et par le centre ville et ses nombreux commerces de l'autre. Étroitement lié à l'histoire de la ville, ce quartier connaît une mutation socio-économique depuis quelques années. Il se caractérise par une mixité sociale forte doublée d'un mélange dans le bâti.
Il a été en grande partie détruit pendant la seconde guerre mondiale. Les maisons ont été reconstruites dans les années 50. Certaines familles d'origine les habitent encore. D'autres ont été récemment rachetées, découpées en logements généralement loués à des familles en grande précarité bénéficiaires d'aides du Centre Communal d'Action Sociale et/ou du Revenu de Solidarité Active. On note également que des enfants sont repérés dans le cadre du Programme de Réussite Éducative.
SAINT-MARTIN-BOULOGNE/MARÉCHAL XXXXXXX
Le quartier Maréchal Leclerc se situe dans xx xxxxxx x'Xxxxxxxxx, xxxxxxxx xx xxxxxx xxxxx xx Xxxxx-Xxxxxx-Xxxxxxxx et plus proche du quartier Bréquerecque de Boulogne- sur-Mer. Le quartier se caractérise par :
Une population de 2216 habitants, vieillissante avec de fortes connexions familiales ; Des logements collectifs très importants ;
Des services au coeur du quartier (écoles, centre culturel, centre social, maison de quartier, …) ;
Deux commerces de proximité ; Une vie associative riche ;
Un chômage des jeunes important.
SAINT-ETIENNE-AU-MONT/ALLENDE-QUESNELETS
Xxxxxxxx Xxxxxxx est un quartier populaire ancien et le plus excentré du centre ville. Il se compose de 4 bâtiments qui abritent 48 familles logées par le bailleur social Pas-de Calais-Habitat.
Le quartier est équipé d’un city-stade, d’un boulodrome et d’une aire de jeux. Il bé- néficie de la présence d’un accueil collectif de mineurs âgés de 3 à 13 ans. Une per- manence du bailleur est également sur place. Deux fois par semaine, la municipalité met en place des ateliers d’accompagnement à la scolarité. Il s’agit d’un quartier dy- namique, de par sa population qui est plutôt jeune et par la présence d’une petite association de quartier qui propose diverses actions en direction des habitants et la création de jardins solidaires.
La moitié des habitants possède un véhicule. En ce qui concerne les transports, une ligne locale se situe à 5 minutes de celui-ci. Une partie de cette population forme une grande famille, on peut ressentir une certaine forme de solidarité, néanmoins, les bâ- timents sont très anciens et insalubres ; un sentiment d’insécurité s’installe et avec l’éloignement géographique les habitants se sentent parfois mis à l’écart.
Le quartier des Quesnelets est coupé par une route fortement fréquentée (RD940). Il se compose de 3 bâtiments d’un côté puis d’une vingtaine de maisons de types loca- tives.
La population est d’âges et de catégories sociales mixtes. A proximité, il dispose d’un supermarché, et d’un collège. Une maison accueillant une association de locataires est aussi utilisée pour les ateliers d’accompagnement à la scolarité deux fois par semaine.
Malgré diverses tentatives de la part de la municipalité de créer un collectif associatif, celui-ci ne se fait pas. En revanche, quelques familles se rapprochent du quartier de Xxxxxxxx Xxxxxxx situé à quelques minutes à pied. Contrairement au quartier de Sal- xxxxx Xxxxxxx, la solidarité entre habitants est quasi inexistante et on ressent un repli sur soi.
SAINT-ETIENNE-AU-MONT/OLYMPE
Ce quartier se situe sur la partie haute de la commune et se compose de 3 bâtiments, entourés de maisons individuelles. Environ 80% sont des logements sociaux. Une ré- habilitation des logements vient de s’achever.
On peut y trouver une aire de jeux en plein coeur du quartier, un city stade et un bou- lodrome. Un peu à l’écart, une maison de quartier abrite un accueil de loisirs pour les 6/13 ans et des ateliers adultes.
Une association de quartier est créée mais n’est plus en action.
Deux fois par semaine, la municipalité y met en place des ateliers d’accompagnement à la scolarité.
La desserte par les transports en commun nécessite d’être améliorée (le quartier n’étant pas desservi régulièrement).
Cet enclavement a également des impacts forts au niveau social : l’accessibilité à l’offre de services est rendue plus difficile.
C’est un quartier assez isolé du fait notamment d’une grande côte qui le sépare du centre-ville.
La population a le sentiment d’être plutôt isolée et la solidarité entre habitant est plu- tôt faible.
EQUIHEN-PLAGE
Le quartier du Grand Air est situé au coeur de la ville le long des rues des Dunes et la rue des Estombelles. Il est constitué d’un habitat collectif de 10 HLM et d’un habi- tat individuel qui ont remplacé les logements provisoires construits à la sortie de la seconde guerre mondiale. Pas-de- Calais Habitat est le bailleur social. Une supérette "Leader Price Express" et un café "Chez Rose" se trouvent dans le quartier qui dispose également d’un cabinet médical. Un plateau sportif et des jeux pour enfants sont pré- sents. Le "local du Grand Air" installé au pied de l’immeuble "Le Muguet" accueille un centre de loisirs permanent. La consultation des jeunes enfants se tient au bâtiment "Les Dahlias" un jeudi par mois. Le quartier est desservi par la ligne A du réseau de- transport en commun.
Le quartier Abbé Coppin est un quartier récent installé dans le centre ville le long des rues de l’Abbé Coppin, Xxxx Xxxxxxxx et de l’Abbé Bourgain. Il est situé à proximité des écoles et des principaux services publics. Il comprend un collectif et des logements individuels, le bailleur social est Pas-de-Calais Habitat. A proximité se trouvent une pharmacie, un café-PMU, un tabac presse, une boulangerie, un coiffeur, un traiteur, un kinésithérapeute, une infirmière. Le quartier est desservi par la ligne A du réseau de transport Marinéo.
Le quartier de l’Egalité est un quartier récent installé à proximité du xxxxxx xxxxx xx xxxx xx xx xxx xx x’Xxxxxxx et de la rue Deroussen. Il comprend des logements indivi- duels et un petit collectif, le bailleur social est Villogia. Aucun commerce n’est situé dans le quartier qui jouxte les écoles maternelle et primaire ainsi que xx xxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxx xx xx xxxxx Xxxxx Xxxxxxxxx. Dans cette salle, le local des 12-15 ans fonc- tionne pendant chaque période scolaire le mercredi et samedi après-midi ainsi que chaque après-midi des petites vacances scolaires. Le local de la Banque alimentaire et celui des Restos du coeur se trouvent dans le petit collectif du quartier. Les arrêts de la ligne A du réseau de transport Marinéo se trouvent à proximité du quartier.
WIMEREUX/LE BASTON
Le quartier est situé dans le Nord de Wimereux. Il possède la particularité d'avoir une forte concentration d'équipements publics : deux salles de sports, une maison des services publics où coexistent les services de la police municipale et ceux de la BMO (nationale), deux écoles (Fabre d'Eglantine – maternelle et Pasteur – élémentaire), la bibliothèque municipale, des aires de jeux publiques, un béguinage pour personnes âgées géré par le Centre Communal d'Action Sociale. Plus spécifiquement, y est im- planté en son coeur le Centre SocioCulturel "Xxxxxx Xxxxxxx", structure dont l'un des fondements est la participation des habitants (exemple : fonds de participation des habitants, ateliers, …). Le centre a également en charge toutes les activités périsco- laires. Cela comprend la gestion des Temps d'Activités Périscolaires (TAP) dont la par- tie écoles élémentaires est inscrite dans la démarche partenariale d'un Projet Educatif Local (PEDT).
Le quartier bénéficie d'implantations de commerces de proximité (ZAL des Garennes, supermarché, … ), même si la plus forte concentration se situe en centre ville. L'habitat y est mixte, le logement social (Habitat 62/59, Logis 62, Habitat du Nord, …) côtoyant des habitats individuels d'accession à la propriété. Il est desservi – insuffisamment à certains horaires (tôt le matin) – par les transports en commun. Malgré cela, les habi- tants sont peu mobiles, surtout les jeunes en recherche d'emploi et les Demandeurs d'Emploi de Longue Durée (DELD), ce sentiment étant accentué par la fracture géogra- phique entre le "haut et le bas" de Wimereux.
On constate un sentiment de mal être des habitants qui se retrouvent dans l’existence d'une petite délinquance, accentué par le fait que les parents semblent en grande difficulté quant à leur capacité à assumer leurs fonctions parentales et ce sont ces mêmes parents qui n'hésitent pas à venir vers le centre quand souvent il est un peu tard parce que l'enfant est soit exclu du collège ou du lycée soit incarcéré. Même si de nombreuses actions sont menées conjointement par le Centre SocioCulturel et par les bailleurs sociaux, force est de constater que les moyens doivent être accrus pour plus de présence dans le quartier en proposant aux habitants de s'investir dans des projets qui favorisent le vivre ensemble.
WIMILLE/BON SECOURS ET LA COLONNE
Le quartier bénéficie d’une école maternelle, d’un bâtiment dénommé CCFL qui abrite une mairie annexe, une annexe de la médiathèque et des salles associatives. La mairie a en projet la démolition de ce bâtiment pour y reconstruire une salle polyvalente et un complexe à but culturel et associatif.
Sur le quartier Bon Secours à proprement parler, il n’existe pas de commerce. Par contre le quartier contigu de la Colonne bénéficie de plusieurs commerces et de ser- vices de proximité.
Le tissu associatif est relativement important sur le quartier. La plupart des associa- tions sont dynamiques et maintiennent un certain lien social : les "Doliphines"(majo- rettes), le billard Club, Magik Evolution (musique), Wimille Vie Loisirs (hip hop), Atout Coeur pour les personnes âgées, les anciens combattants, les restos du coeur, Loisirs Animation Bon Secours (animations diverses de quartier).
La mission locale est présente une fois par mois. Deux cabinets médicaux sont instal- lés sur le quartier. Le quartier Bon Secours est composé de 3 ensembles distincts. La rue du Bon Secours est constituée d’une trentaine de maisons individuelles implan- tées en parallèle de la voirie. Le second ensemble est constitué du parc immobilier de Pas-de-Calais Habitat représentant 160 logements. Enfin le quartier des Places est constitué d’environ 110 habitations individuelles appelées "chacun chez soi".
Le quartier est situé à proximité immédiate de Boulogne-sur-Mer, Saint-Martin-Bou- logne. Les transports en commun de bus desservent le quartier : deux arrêts de bus côté Bon Secours sont présents.
Les habitants du quartier semblent relativement repliés sur le quartier. La munici- palité oeuvre dans le sens d’une véritable identité Wimilloise. Néanmoins, l’identité de quartier reste ancrée. A ce titre, les habitants semblent relativement solidaires et participent facilement aux activités et manifestations de quartier même si la tendance de perte de lien social est également constatée.
2
LE CADRE STRATÉGIQUE DU CONTRAT DE VILLE
2.1. PILIER URBAIN
CONSTRUIRE LA VILLE DURABLE Page 69
OBJECTIFS STRATEGIQUES
1 - Améliorer la qualité de l'habitat et ses performances énergétiques Page 70
2 - Encourager la mobilité et promouvoir
des modes de transports plus doux Page 77
3 - Garantir la sécurité et la tranquillité des habitants Page 79
4 - Placer les habitants au coeur du projet Page 84
2.2. PILIER ÉCONOMIQUE
DÉVELOPPER L'ACTIVITÉ ET L'EMPLOI Page 87
OBJECTIFS STRATÉGIQUES
1 - Promouvoir et faciliter l'accès à la formation tout au long de la vie
2 - Lever les freins à l'emploi et renforcer l'accompagnement à l'emploi 3 - Encourager la création et le développement d'activités économiques 4 - Promouvoir de nouvelles formes de collaboration économique
2.3. PILIER SOCIAL
LUTTER CONTRE TOUTES LES FORMES DE PRÉCARITÉ Page 94
OBJECTIFS STRATÉGIQUES
1 - Faire de l'éducation et de la réussite scolaire une priorité Page 95
2 - Renforcer les actions de soutien à la parentalité Page 98
3 - Faciliter l'accès aux dispositifs de soin,
de prévention et d'éducation à la santé Page 100
4 - Favoriser l'accès à la culture et aux loisirs Page 103
2.4. PILIER CITOYENNETÉ
DONNER DES PERSPECTIVES À LA JEUNESSE Page 106
OBJECTIFS STRATEGIQUES
1 - Favoriser l'engagement citoyen des jeunes,
la mobilité et l'initiative .......................................................................... Page 107
2 - Promouvoir l'alternance comme tremplin vers l'emploi Page 110
3 - Favoriser la diffusion de la culture numérique
et l'accès à la connaissance Page 112
2.5. AUTRES PRIORITÉS TRANSVERSALES Page 114
2.5.1. Égalité entre les hommes et les femmes
2.5.2. La prévention et la lutte contre les discriminations
Le cadre stratégique est le coeur du contrat de ville de l'agglomération boulonnaise. Il est justifié par le diagnostic réalisé à l'échelle de l'agglomération boulonnaise et de ses quartiers. Il justifie les moyens qui seront mobilisés et les engagements des partenaires.
Il doit être le plus précis possible pour faire émerger la notion de "projet" au détriment de la notion de "guichet". Il appelle une animation renouvelée par la Communauté d'agglo- mération du Boulonnais et les communes en lien avec l’État et l'ensemble des partenaires.
Il est l'expression de la volonté du territoire pour réduire les inégalités dans les quartiers de la politique de la ville et favoriser le développement durable de l'agglomération bou- lonnaise. Il est composé de quatre piliers qui découlent des priorités d'intervention du projet de territoire "Ensemble agir pour nos quartiers". Ils sont en phase avec les préconi- sations de la loi de programmation pour la ville et la cohésion sociale et ses documents de cadrage pour les contrats de ville.
PILIER URBAIN | ||
CONSTRUIRE LA VILLE DURABLE |
PILIER ECONOMIQUE | ||
DÉVELOPPER L'ACTIVITÉ ET L'EMPLOI |
PILIER SOCIAL | ||
LUTTER CONTRE TOUTES LES FORMES DE PRÉCARITÉ |
PILIER CITOYENNETE | ||
DONNER DES PERSPECTIVES À LA JEUNESSE |
Ces quatre piliers du contrat de ville sont précisés par des objectifs stratégiques et des objectifs opérationnels. L'ambition est de faire émerger une réponse de territoire et d'être moins tributaire des appels à projets annuels et de leurs retours aléatoires. Cela passe par une animation plus proactive et directive de la Communauté d'agglomération du Boulon- nais et des communes.
2.1. PILIER URBAIN
CONSTRUIRE LA VILLE DURABLE
Le pilier urbain doit permettre de traiter les principaux dysfonctionnements urbains iden- tifiés dans l'agglomération boulonnaise. Il ne se limite toutefois pas au "béton". Il englobe aussi la mobilité, la sécurité et la place des habitants, tout ce qui forge le "vivre-ensemble". Il s'inscrit pleinement dans une logique de développement durable et d'amélioration de la performance énergétique des habitats et équipements publics. Il s'agit autant de dimi- nuer la précarité énergétique des habitants que de préserver l'environnement.
Le PILIER URBAIN – CONSTRUIRE LA VILLE DURABLE se compose plus précisément de QUATRE OBJECTIFS STRATÉGIQUES :
AMELIORER LA QUALITÉ DE L'HABITAT ET SES PERFORMANCES ÉNERGETIQUES |
ENCOURAGER LA MOBILITE ET PROMOUVOIR DES MODES DE TRANSPORTS PLUS DOUX |
GARANTIR LA SÉCURITÉ ET LA TRANQUILLITÉ DES HABITANTS |
PLACER LES HABITANTS AU COEUR DU PROJET |
Ce pilier s'inscrit dans la stratégie urbaine d'ensemble dans le cadre du Plan Local d'Urba- nisme Intercommunal. Il induit des interventions différentes selon les quartiers du contrat de ville.
Pour le centre ville de Boulogne-sur-Mer, cela passera notamment par une politique forte de lutte contre l'habitat indigne et par une stratégie de requalification du parc pour les autres quartiers d'habitat social. Sur ce point, le territoire a démontré ses capacités à mener des opérations lourdes de rénovation urbaine avec les deux conventions ANRU en cours d'achèvement et pour lesquelles l'objectif est de maintenir le niveau de qualité de vie atteint.
L'ambition est plus largement de mettre en place les conditions urbaines de mixité sociale au sein des quartiers. La stratégie de peuplement à l'échelle de l'agglomération sera dé- finie pour atteindre cet objectif. Délégataire en matière d'attribution des aides à la pierre depuis 2006, la Communauté d'agglomération du Boulonnais a développé une politique volontariste en dépassant chaque année ces objectifs de production de logements sociaux en dehors des QPV et de réhabilitation du parc privé. Avec la même ambition de mixité sociale, la CAB s'engage à mettre en place la Conférence Intercommunale du Logement (CIL) qui définira les objectifs en matière d'attribution et de mutation et la convention de mixité qui fixera ces orientations en mettant en oeuvre notamment la coopération entre bailleurs et réservataires. Un travail va être engagé dans le cadre du protocole de préfi- guration avec les communes et les bailleurs afin d'établir une cotation des logements, du peuplement et de la demande pour définir le plan d'actions contribuant aux objectifs de mixité sociale.
Les OBJECTIFS STRATÉGIQUES du PILIER URBAIN – CONSTRUIRE LA VILLE DURABLE
doivent être resitués dans leur contexte (matrice atouts/fragilités) et précisés par des objectifs opérationnels.
Ces priorités d'intervention sont illustrées par les premières réponses apportées au titre de la programmation 2015 mais aussi et surtout par les projets structurants qui doivent voir le jour d'ici 2020 dans le cadre du contrat de ville.
PILIER URBAIN – CONSTRUIRE LA VILLE DURABLE
OBJECTIF STRATEGIQUE 1
AMELIORER LA QUALITÉ DE L'HABITAT ET SES PERFORMANCES ÉNERGETIQUES
CONTEXTE
ATOUTS | FRAGILITES |
Les deux PRU ont introduit une nouvelle qualité urbaine dans des quartiers autre- fois marqués architecturalement. | D'autres dysfonctionnements urbains (Triennal/Aiglons, Tour du Renard, …) sus- citent une attente grandissante de la part des habitants. |
Des quartiers ANRU qui bénéficient de nouveaux équipements structurants (médiathèques, salle de spectacles, com- merces..). | Des quartiers moins stigmatisés mais pas encore suffisamment attractifs pour une véritable mixité sociale. |
Une nouvelle qualité de vie dans des loge- ments plus éco-responsables. | L'évolution du reste à vivre reste à surveil- ler enlien avec une appropriation des nou- veaux logements. |
Un Plan Local de l'Habitat avec des objec- tifs chiffrés de résorption de l'habitat insa- lubre et de mixité sociale. | Rareté du foncier qui complique les opéra- tions urbaines. |
Des outils (PIG, plan 100 000 logements, ANAH, ...) au service d'un habitat avec de meilleures performances énergétiques. | Parc privé de faible qualité./ Complexité des procédures et question du finance- ment des travaux./ Baisse démographique dans le tissu urbain central. |
OBJECTIFS OPERATIONNELS
1 – réussir "l'après-ANRU" pour les quartiers Transition à Boulogne-sur-Mer et Carnot à Le Portel
Au sein du quartier de Transition, il s’agissait ainsi de refondre totalement les espaces pu- blics et de créer la mixité fonctionnelle et d’habitat qui faisaient défaut initialement, tant le quartier était dégradé et stigmatisé. Il est à noter également que le quartier est désormais desservi en son coeur par une ligne de bus.
Dans le cadre du PRU Transition, l’offre de Logements Locatifs Sociaux a été très principa- lement reconstituée sur site (634 constructions sur site et 114 hors site), afin d’une part de répondre aux souhaits des habitants et d’autre part de répondre à la problématique de rareté du foncier constructible sur l’agglomération.
Le renouveau et la mixité au sein du quartier a donc été introduit par la variété architec- turale, et de forme du bâti et l’aménagement d’espaces publics (verts, aires de jeux ...) et résidentialisés. Des jardins partagés ont également été créés.
La démarche de Xxxxxxx Xxxxxxx de Proximité (GUP) en lien avec les services et les usages constatés a permis d’ajuster certains aménagements. Par ailleurs, la sensibilisation et la rationalisation de la responsabilité de l’entretien entre bailleur social et ville ont fait l’objet d’une attention particulière.
Le quartier Carnot était en rupture totale avec son environnement urbain. Les immeubles se distinguaient par leur grande hauteur, leur densité et la concentration d’un grand nombre de logement à la cage d’escalier (50 logements). Le changement d’image du quar- tier a été initié en début de programme par la construction d’une médiathèque dont le
rayonnement dépasse largement le quartier, par la réhabilitation du centre social et par la réhabilitation des 2 tours de 50 logements conservées (sur 4). Une première phase d’aménagement public a accompagné ces réalisations (dont un parc en lien avec la Mé- diathèque).
La finalisation récente de la dernière démolition (bâtiment Vallès) a enclenché une nou- velle étape du changement d’image du quartier et libère un foncier permettant de finali- ser les dernières opérations sur site (construction d’une maison de la petite enfance et de la santé, construction de 46 logements locatifs sociaux, finalisation des aménagements publics).
L’enjeu des deux prochaines années est donc la réalisation des travaux sur site alors que le quartier doit continuer à fonctionner. Il est à noter que le projet a été un facteur de diversification hors site (202 logements locatifs livrés à ce jour sur 210). Une opération de diversification sur site est également prévue avec la création de 3 îlots de 7 logements adaptés pour l’accueil et le maintien à domicile de personnes âgées (réalisé par un opé- rateur privé).
Le second enjeu est de tirer vers le haut l'autre partie du quartier des Résidences qui n'était pas dans le coeur de cible de la convention ANRU en créant les interactions avec les équipements publics (médiathèque au coeur du quartier, maison de la santé et de la petite enfance, centre social) et les aménagements réalisés dans ce cadre.
2 - conduire deux nouveaux projets de renouvellement urbain dans les quartiers Triennal/Aiglon à Boulogne-sur-Mer et Tour du Renard à Outreau
Le quartier de Triennal-Aiglon est implanté sur un vaste plateau le long de la voie histo- rique du Chemin Vert et présente une continuité urbaine entre le plateau et le centre ville malgré la rupture topographique grâce à un coteau urbanisé. Sa façade importante sur la rue du Chemin Vert qui constitue la voie structurante et d’animation du quartier est tout autant un atout que la nature présente aux portes du quartier (vallon boisé de Beaure- paire et coteau maritime). Toutefois ce quartier présente des faiblesses fortes :
un habitat social décomposé en plusieurs unités distinctes, séparées par le tissu de faubourg traditionnel : rues composées de maisons de ville avec jardin ;
de faibles échanges entre Triennal et les autres quartiers : urbanisation de faubourg et équipements qui constituent des barrières ;
des tissus urbains qui se tournent le dos ;
processus d’isolement lié à la forme urbaine, impasses, pas de desserte de transports en commun interne au quartier.
L’image de la Tour du Renard vis-à-vis de l’extérieur est particulièrement dégradée. Les partenaires des commissions de relogements constatent ainsi que ce site est peu attractif pour les candidats, qui n’acceptent d’y être logés qu’en dernier recours.
D’un point de vue urbain, le quartier est en rupture avec son environnement. Le site lo- calisé à proximité de nombreux services et équipements (parcs, gymnase, écoles, com- merces,…) dispose des équipements de qualité, structurants à l’échelle de la ville (collège rénové, équipements sportifs neufs,...), qui constituent une zone d’échange entre les diffé- rents quartiers. De plus le quartier est composé d’un habitat dont les statuts d’occupation sont variés. Mais il présente de nombreux problèmes :
un tissu urbain hétérogène : le périmètre est composé de 7 bâtiments collectifs de 5 étages chacun alors que les abords du périmètre sont composés d’un habitat résiden- tiel groupé mitoyen ;
un fort contraste entre la typologie du périmètre envisagé pour l’opération de renou- vellement urbain de la Tour du Renard et son environnement, ce qui provoque un sexxxxxxx xx xxxxxxx xx x’xxxxxxxxx xx xx xxxxxxxx, tant du point de vue de l’extérieur que du vécu des habitants ;
un quartier difficilement lisible de l’extérieur, fermé sur lui-même ;
un secteur enclavé (la rue du Professeur Clerc est la voirie principale du quartier et la desserte interne du quartier est ensuite gérée par un réseau complexe de voiries) ; une mixité de morphologie, une stigmatisation du logement collectif (l’habitat collectif haut de la Tour du Renard est stigmatisé au sein d’un quartier résidentiel) ;
un bâti obsolète et des logements inadaptés.
Le conventionnement avec l'ANRU pour ces deux quartiers est donc une priorité. Le pro- tocole de préfiguration permettra de définir l'intégralité des besoins d'intervention. L'en- jeu de ces conventions est plus large que le confort des logements et l'amélioration de leurs performances énergétiques.
C'est une condition nécessaire mais pas suffisante. Pour Triennal-Aiglon, et après Transi- tion, il s'agit de prolonger la requalification du quartier Chemin Vert dans son environne- ment urbain. Il existe des similitudes (conditions de logement, enclavement, …) entre ces deux phases mais dans cette nouvelle phase il est surtout question de briser le repli de Triennal sur lui-même et d'ouvrir le quartier, d'en repenser les voies de circulation et de favoriser l'implantation de services à la population (tour de co-working, ...). Le "vivre-en- semble" et le lien social sont moins dégradés aux Aiglons mais l'amélioration des loge- ments est indispensable. Ses habitants ne peuvent et ne doivent pas être "oubliés" de cette vaste opération de requalification du quartier Chemin Vert.
Pour la Tour du Renard, et au-delà de la symbolique, il s'agit de démolir l'ensemble des logements et de reconstruire des îlots à proximité et de recréer du lien social par des structures de proximité (centre socio-culturel par exemple).
Les objectifs sont donc :
d'accompagner le désenclavement des quartiers par une restructuration en profon- deur permettant de mieux les relier à la ville et à l'agglomération boulonnaise ;
et de redonner aux quartiers une certaine attractivité en terme de logements et d'équi- pements.
3 - améliorer le cadre de vie des quartiers non concernés par l'ANRU
Les quartiers Damrémont à Boulogne-sur-Mer et Henriville/Montplaisir sur les communes de Boulogne-sur-Mer et Le Portel ne sont pas retenus dans le Nouveau Programme Na- tional de Renouvellement Urbain (NPNRU). Ils ont chacun leurs spécificités. Pour Damré- mont, il s'agit de poursuivre le retournement du quartier vers le centre de Boulogne-sur- Mer. L'aménagement des berges de la Liane est un atout indéniable et a permis de casser la frontière naturelle que La Liane constituait entre le quxxxxxx xx xx xxxxx xx xx xxxxx xx Xxxxxxxx-xxx-Xxx. Mais cette ouverture doit être plus large. Cela passe par la restructu- ration des équipements du quartier (CJC Xxxx Xxxx, salle polyvalente Damrémont, …) et la requalification des voies de circulation. Le quartier Henriville/Montplaisir est pour sa part un quartier mixte composé d'habitats publics mais également de logements privés. Il n'est pas dénué de mixité sociale mais souffre d'un déficit d'attractivité notamment de par la faible qualité de son patrimoine bâti mais aussi d'un relatif isolement vis-à-vis des centres villes de Boulogne-sur-Mer et de Le Portel. Le quartier a fait l'objet d'une opéra- tion de démolition-reconstruction importante rue Copernic portée par le bailleur et les deux communes. Cela a permis de démolir 44 logements vétustes et d'en reconstruire
71. Cette opération, financée dans le cadre de la délégation en matière d'attribution des aides à la pierre, contribue fortement à requalifier l'aménagement du quartier et doit être motrice dans la régénération du secteur. Le quartier Malborough à Saint-Martin-Boulogne connaîtra lui aussi des évolutions dans la mesure où le Ministère de la Justice doit édifier un centre de semi-liberté avec une ouverture prévue au deuxième semestre 2016. Une partie du terrain sera rétrocédée à la ville de Saint-Martin-Boulogne avec l'obligation d'y réaliser des logements aidés et/ou des équipements publics (espace petite enfance, par- cours sportifs, espaces de jeux, …). A Xxxx Xxxx, un terrain de sports de proximité sera
construit et des équipements de vidéo-protection seront mis en place.
Il convient sur ces quartiers de consolider la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP). La GUSP permet de mobiliser, autour des collectivités l’ensemble des interve- nants présents sur un quartier : les bailleurs, les syndics, la Police, la Justice, l’éducation, la prévention et les habitants. L’enjeu majeur de la "GUSP" est d’assurer la pérennité des travaux pour répondre au développement durable et offrir une meilleure qualité de vie aux habitants.
Les enjeux et les thématiques de la GUSP sont nombreux :
améliorer les espaces extérieurs. Il s'agit de régler les problèmes juridiques de proprié- té des espaces, d’améliorer la propreté dans les espaces publics et privés, de réduire le volume des encombrants, et d’améliorer la collecte des ordures ménagères.
renforcer la tranquillité publique. La présence humaine répond aux aspirations des habitants à plus de sécurité.
équilibre social et qualité de service. Il convient de veiller à l’équilibre du peuplement et au maintien d'un service de qualité aux habitants (rapidité des interventions, vérifi- cation du nettoyage, ...).
La GUSP répond à un besoin d’articulation entre les différents acteurs qui interviennent sur les quartiers "politique de la ville". La mise en cohérence des actions de gestion de proximité est une condition nécessaire à la réussite de la politique de la ville. L’articulation entre le social et l’urbain est au coeur de la volonté du territoire, en cohérence avec la volonté du législateur.
4 – résorber l'habitat indigne
Cet axe n'est pas limité au xxxxxxxx xxxxxx xxxxx xx Xxxxxxxx-xxx-Xxx xais il s'y pose avec une acuité particulière. En effet le développement d'un logement privé "social"de fait avec une forte indignité appelle d'autres réponses que celles traditionnellement développées dans le cadre de la politique de la ville. L’article 84 de la loi de mobilisation et de lutte contre l’exclusion du 25 mars 2009 est venu clarifier les contours de la notion d’habitat indigne. Désormais, il faut comprendre par logement indigne, toutes les situations dans lesquelles l'état des locaux, installations ou logements, exposent leurs occupants à des risques pour leur santé ou leur sécurité, et dont le traitement relève donc des pouvoirs de police exercés par les maires et les préfets, selon la nature des désordres constatés.
Sont donc visés par cette nouvelle définition :
les locaux et installations utilisés à des fins d’habitation et impropres par nature à cet usage (caves, sous-sols, combles, …) ;
les logements dont l’état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, exposent leurs occupants à des risques manifestes pour leur santé ou leur sécurité.
La Communauté d'agglomération du Boulonnais a mis en place depuis 2008 plusieurs Programmes d'Intérêt Général (PIG) ayant pour thématique la lutte contre les logements indignes. Le PIG en cours depuis 2014 "habiter mieux et logements indignes" a donc pour objectif de repérer les logements potentiellement indignes, d'inciter les propriétaires à réaliser des travaux grâce aux différentes subventions mobilisables, de réaliser la grille de dégradation ou d'insalubrité du logement et d'accompagner le propriétaire dans ses démarches.
Plusieurs subventions peuvent être sollicitées. Les propriétaires occupants sous plafonds deressources peuvent bénéficier de 50 % de subvention ANAH sur les travaux permettant l'éradication de l'insalubrité de leur logement, ainsi que 15 % de subvention de la Commu- nauté d'agglomération du Boulonnais et d'une subvention du Conseil Régional Nord-Pas de Calais si les travaux permettent également de réaliser un gain énergétique important. En fonction du conventionnement de loyer choisi, les propriétaires bailleurs peuvent aussi
solliciter jusqu'à 45 % de subvention ANAH sur les travaux permettant l'éradication de l'in- salubrité du logement, ainsi que 10 % de subvention de la Communauté d'agglomération du Boulonnais et d'une subvention du Conseil Régional Nord-Pas de Calais si les travaux permettent également de réaliser un gain énergétique important.
En fonction du conventionnement de loyer choisi, les propriétaires bailleurs peuvent aussi solliciter jusqu'à 45 % de subvention ANAH sur les travaux permettant l'éradication de l'in- salubrité du logement, ainsi que 10 % de subvention de la Communauté d'agglomération du Boulonnais et d'une subvention du Conseil Régional Nord-Pas de Calais si les travaux permettent également de réaliser un gain énergétique important.
Dans la poursuite du protocole de lutte contre l'habitat indigne, l’État, la Communauté d'agglomération du Boulonnais, les 22 communes de l'agglomération, la Caisse d'Allo- cations Familiales de Calais et le Conseil Départemental du Pas-de-Calais interviennent contre l'habitat indigne en repérant les logements éventuellement concernés, et pour les travailleurs sociaux en réalisant et en transmettant les Relevés d'Observations Logement (ROL) aux partenaires afin que ceux-ci puissent mettre en place leurs moyens d'interven- tion.
Sur la commune de Boulogne-sur-Mer, le Service Communal d'Hygiène et de Santé est compétent pour réaliser les arrêtés d'insalubrité et entamer les procédures d'insalubrité répressives.
La question du traitement du logement seul ne peut pas en effet résoudre la question de l'attractivité du centre ville qui passe par la poursuite de la requalification des espaces publics. Le passage Siblequin pose aussi des questions de sécurité et participe à l'image dégradée de cette partie du centre ville de Boulogne-sur-Mer. Il faut reconquérir cet es- pace en proie à la marginalisation avec des projets à dimension sociale et économique (développement de l'économie sociale et solidaire, services numériques, …).
5 – accompagner les habitants
L'accompagnement des habitants concerne à la fois l'évolution du quartier (Cf. Partici- pation des habitants) mais également le changement d'habitat. Ces changements en- gendrent des modifications des relations de voisinage et donc du tissu social de chaque ménage mais aussi des transformations des modes d'occupation (passage du logement collectif à l'individuel par exemple) qui ont des impacts sur les pratiques quotidiennes et le coût des charges.
Cet accompagnement peut être individuel en s'appuyant sur les différents acteurs de ter- rain (bailleurs, travailleurs sociaux...) et sur les lieux ressources comme notamment les Maisons de Projet mais aussi collectif par des ateliers animés par les services des collecti- vités ou des structures associatives.
PROGRAMMATION 2015
Maître d'ouvrage | Intitulé | Résumé |
Ville de Boulognesur-Mer | J'économise | Sensibilisation aux économies d'eau et d'énergie et aux comportements écoci- toyens via un appartement pédagogique. |
PROJETS 2015-2020
Protocole de préfiguration ANRU
Ce protocole précise les objectifs poursuivis dans le cadre de ce volet urbain pour les quartiers identifiés comme pouvant faire l'objet d'un projet de renouvellement urbain co-financé par l'ANRU.
Il définit un programme de travail nécessaire à la contractualisation dès 2015 :
étude d'attractivité du marché immobilier privé notamment au sein des QPV : il s'agit d'objectiver la capacité de diversification de l'habitat dans les quartiers ;
diagnostic de l'occupation et du fonctionnement du parc locatif à l'échelle de la Com- munauté d'agglomération du Boulonnais et déclinaison de la stratégie de peuplement dans une perspective de mixité sociale ;
déclinaison de la stratégie de relogements à l'échelle des deux quartiers ANRU ; complément à l'étude urbaine de Triennal-Aiglon ;
étude urbaine pré-opérationnelle Tour du Renard ;
étude de développement économique au sein des quartiers ;
étude de capacité du réseau de chauffage urbain de la Tour du Renard ; mise en place du dispositif d'évaluation ;
assistance Maîtrise d'Ouvrage de la CAB et des communes ; stratégie de co-construction du projet avec les habitants ; financement des équipes-projets ;
poursuite du coordonnateur GUSP.
Signature de la convention pluriannuelle
de renouvellement urbain de Triennal-Aiglon
recomposer des îlots par des opérations de démolition-reconstruction et réaliser des traversées du quartier afin de constituer un tissu urbain dans la continuité du quar- tier Transition ;
ouvrir le quartier sur les espaces voisins en utilisant des outils qualitatifs de l’espace public comme les zones 30 et les zones de partage (également moyen d’unification entre les quartiers) ;
supprimer certaines poches de stationnement en coeur d’îlots en préférant une im- plantation avec accès directs depuis la voie périphérique ;
s’appuyer sur un nouveau maillage interne créant des espaces publics, des lieux d’échanges forts : à la fois Place Vignon, les entrées de quartiers et les espaces in- ternes au quartier ;
réorganiser certaines unités scolaires afin de libérer du foncier ; redéfinir des espaces sportifs en plein air libres d’accès ou encadrés ;
créer un espace en intérieur pouvant accueillir des pratiques sportives de quartier ; requalifier les cellules commerciales et l’espace public aménagé place Vignon vers plus d’espace pour le marché et création de quelques cellules commerciales ;
rendre visible les associations dans le quartier : effet de vitrine, mutualisation d’équi- pements, de salles, pour maintenir et renforcer le lien associatif et social au coeur du quartier.
Signature de la convention de renouvellement urbain d'intérêt local de la Tour du Renard
opération de démolition-reconstruction afin de recomposer des îlots et des traver- sées du quartier afin de constituer un tissu urbain dans la continuité du pavillonnaire environnant ;
regrouper l’école maternelle de la Tour du Renard et l’école primaire Xxxxxx Xxxxxx (située en limite de périmètre, au Sud du quartier) : ces établissements forment déjà un même groupe scolaire ;
amplifier la diversification des statuts de logements à l’échelle du quartier (une inter- vention de type de démolition/reconstruction aura un impact fort sur la diversifica- tion géographique) ;
désenclaver le quartier par la restructuration du réseau viaire ; construire un centre social et culturel.
Poursuite du Programme d'Intérêt Général
A l'échelle de la Communauté d'agglomération du Boulonnais, lutte contre le logement indigne dans l'ensemble du périmètre du contrat de ville (quartiers prioritaires et quar- tiers en veille).
Développement de la GUSP
Étendre la pratique, améliorer le cadre de vie, l'offre de services, ...
Sensibilisation aux éco-gestes
Développement des ateliers et des animations.
Extension de l'action menée sur le secteur Triennal/Aiglons à l'ensemble des quartiers prioritaires (Communauté d'agglomération du Boulonnais, bailleur Habitat du Littoral, Conseil Départemental du Pas-de-Calais).
INDICATEURS
Les indicateurs de réalisation relèvent du suivi du contrat de ville. Ils servent à mesurer la "production", ce que l'on fait. Les indicateurs de résultats mesurent les bénéfices per- mis par les programmes mis en oeuvre.
INDICATEURS DE REALISATIONS | INDICATEURS DE RESULTATS |
Nombre de démolitions-reconstructions. | Diversification de l'habitat (PLS, accession sociale, accession libre) et mixité induite. |
Nombre de relogements réhabilités. | Incivilités, dégradations dans les espaces publics. |
Nombre de Relevés d'Observations Loge- ments. | Travaux réalisés et gain énergétique des logements. |
Nombre de clauses d'insertion dans les marchés publics. | Heures d'insertion générées par les opéra- tions de renouvellement urbain. |
Nombre d'ateliers éco-gestes. | Nombre d'habitants accompagnés (atelier, suivi individuel, …). |
Nombre d'aides allouées. |
PARTENAIRES À MOBILISER
État, Région, Département, CAB, communes, bailleurs sociaux, ANRU, CAF, Caisse des Dépôts et Consignations, DDTM, …
PILIER URBAIN – CONSTRUIRE LA VILLE DURABLE
OBJECTIF STRATÉGIQUE 2
ENCOURAGER LA MOBILITÉ ET PROMOUVOIR DES MODES DE TRANSPORTS PLUS DOUX
CONTEXTE
ATOUTS | FRAGILITES |
Un Plan de Déplacement Urbain à l'échelle de la Communauté d'agglomération du Boulonnais. | Les modes de transports alternatifs et doux doivent encore être expérimentés et pro- mus |
Des quartiers éloignés des principales zones d'emploi mais relativement dé- senclavés. | La mobilité dans les quartiers fait face à des obstacles d'ordre culturel. |
Un réseau de transports en commun développé mais qui ne bénéficie pas d'une image "attractive". | |
Des outils "mobilité/emploi" variés mais manque de visibilité et de lien. |
OBJECTIFS OPERATIONNELS
1 – lutter contre les freins à la mobilité
Cet objectif se pose avec une acuité particulière dans les quartiers prioritaires de la po- litique de la ville car les obstacles sont aussi d'ordre culturel. Ils ne tiennent pas unique- ment à l'offre.
2 – poursuivre le désenclavement des quartiers prioritaires
Les quartiers prioritaires du contrat de ville de l'agglomération boulonnaise ne se situent pas en "banlieue". Ils sont au coeur du tissu urbain central. La problématique du dé- senclavement sera néanmoins au coeur des projets de renouvellement urbain car il est bien question de raccrocher l'ensemble des quartiers à leur environnement urbain.
3 – diversifier les modes de déplacements
Le réseau de transports urbains est relativement dense. C'est une réponse à la question de la mobilité pour les habitants des quartiers prioritaires. Dans une logique de dévelop- pement durable, d'autres modes plus actifs doivent être encouragés en lien avec l'enjeu de la santé.
PROJETS 2015-2020
Plan de communication globale Mobilité
Il s'agit de valoriser les outils emploi/mobilité (financement de permis, …) et d'augmenter les bénéficiaires habitant les quartiers prioritaires du contrat de ville.
Expérimentation d'un chéquier mobilité (quartiers prioritaires et quartiers en veille)
Gratuité sous conditions des services mobilité (tickets transports en commun). Offre découverte bus pour les jeunes (en contrepartie participation à des actions bénévoles).
Gratuité du service pass'mobile pour les habitants en lien avec leurs recherches emploi.
Micro-crédit Nouvel Élan à taux zéro (prise en charge bonification par la CAB) pour les habitants du contrat de ville (acquisition de véhicule, financement du permis de conduire au sein de l'autoécole sociale, ...).
Pérennisation de l'auto-école sociale
dans le quartier du Chemin Vert de Boulogne-sur-Mer Renforcer les partenariats avec les structures sociales et emploi. Réformer la bourse "Bouger pour le permis" initiée par la CAB.
Rallye Cité mobile
Relocaliser l'action Cité Mobile dans les quartiers prioritaires.
Action d'éducation à la mobilité et au civisme dans les transports en commun en mi- lieu scolaire portée par la CAB.
Achèvement de l'aménagement des berges de la Liane
Aménagements en frange du quartier Damrémont. Animations autour du vélo et d'autres modes doux.
Aménagements de voiries dans le cadre des projets urbains
Le projet Transition a permis de faire entrer le bus au sein du quartier. Le projet Triennal/ Aiglons doit permettre d'ouvrir le quartier et de revoir les voies de circulation.
Sensibilisation aux modes doux
Eco-mobilité scolaire (MAP, vélo, …) dans les quartiers prioritaires. Aménagements autour des collèges.
Ateliers de sensibilisation et d'apprentissage dans les structures jeunesse. Organisation d'événementiels.
INDICATEURS
Les indicateurs de réalisation relèvent du suivi du contrat de ville. Ils servent à mesurer la "production", ce que l'on fait. Les indicateurs de résultats mesurent les bénéfices per- mis par les programmes mis en oeuvre.
INDICATEURS DE REALISATIONS | INDICATEURS DE RESULTATS |
Nombre de permis financés. | Evolution de la fréquentation du réseau urbain. |
Nombre d'actions de sensibilisation et de communication. | Nombre d'habitants sensibilisés. |
Nombre d'outils "mobilité". | Niveau d'utilisation des services "mobilité". |
Nombre d'aménagements réalisés. | Evolution des usages et des pratiques. |
PARTENAIRES À MOBILISER
État, Région, Département, CAB, communes, Caisse des Dépôts et Consignations, Mari- néo, associations, ...
PILIER URBAIN – CONSTRUIRE LA VILLE DURABLE
OBJECTIF STRATÉGIQUE 3
GARANTIR LA SÉCURITÉ
ET LA TRANQUILLITÉ PUBLIQUE DES HABITANTS
CONTEXTE
ATOUTS | FRAGILITES |
Des faits de délinquance (dégradations, incivilités, …) MAIS pas de violences urbaines caractérisées et organisées. | |
De nombreux dispositifs (Zone de Sécurité Prioritaire, FIPD, partenariats police natio- nale/polices municipales, …) et instances de concertation (cellules de veille, …). Mais un manque de réponses opérationnelles et un déficit de coordination à l'échelle intercom- munale. | |
Des éducateurs de prévention spécialisée présents dans les rues. | Déficit d'éducation, problèmes de parenta- lité. |
Des travailleurs sociaux au sein de la police et de la gendarmerie. | Une délinquance qui expose particulière- ment les mineurs. |
Un développement de la vidéo-protection et des aménagements urbains repensés dans une logique de prévention situation- nelle lors des opérations de renouvelle- ment urbain. | Une délinquance "sociale" (violences intra- familiales, violences en lien avec des com- portements addictifs à risques). |
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS
Les objectifs opérationnels du volet prévention et sécurité du contrat de ville doivent être en cohérence avec les priorités du Plan Départemental de Prévention de la Délinquance :
les jeunes exposés à la délinquance ;
la lutte contre les violences faites aux femmes ; et la tranquillité publique.
Les réponses qui en découlent doivent tenir compte des spécificités dans les quartiers prioritaires du contrat de ville. Elles appellent une répartition entre la Communauté d'ag- glomération du Boulonnais, les communes, les associations et les autres acteurs spécia- lisés. Cette articulation se fera au regard notamment des travaux effectués au sein des cellules de veille et pourra donner lieu à des mutualisations sur les besoins exprimés de manière transversale.
1 - renouveler les partenariats locaux
Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, cellule opérationnelle Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP), cellules de veille communales ... les instances de concertation existent mais l'organisation doit être remise à plat pour mieux structurer la prévention de la délinquance à l'échelle de la CAB. Le Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance doit avoir un rôle pivot. Il constitue le cadre de concertation sur les priorités locales et doit formaliser les conditions de coopération entre les différents acteurs. Il doit permettre une meilleure observation territoriale, une meilleure prise en compte des problématiques locales et des réponses plus adaptées.
2 – renforcer les réponses apportées aux jeunes exposés à la délinquance
En réponse au diagnostic, les jeunes font partie de la cible prioritaire. Il s'agit de renforcer les programmes de prévention et de développer des réponses éducatives.
3 – mettre en oeuvre un schéma de tranquillité publique à l'échelle du contrat de ville
La mise en oeuvre d'un schéma de tranquillité publique à l'échelle du contrat de ville s'ins- pirera de la méthodologie développée dans les études de sûreté et de sécurité en amont des projets de renouvellement urbain. Il englobera l'équipement en vidéo-protection et les autres aménagements urbains (logement, transports, …) dans une approche situation- nelle globale. Il tiendra compte aussi de la présence humaine et de l'offre de médiation à vocation de tranquillité publique.
4 – favoriser l'accès aux droits
L'accès aux droits englobe l'information judiciaire et aussi l'aide aux victimes. Des services sont proposés dans l'agglomération boulonnaise. Ils sont inégalement répartis et en par- ticulier dans le périmètre du contrat de ville. Ils ne font pas l'objet d'une communication globale et l'offre est donc peu lisible pour les habitants.
Contrat de ville
PROGRAMMATION 2015
Maître d'ouvrage | Intitulé | Résumé |
Centre Social Espace Carnot | Prévention de la délinquance et lutte contre les exclu- sions... | Accompagnement vers l'emploi de jeunes suivis par l'éducateur de rue. |
Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance
Maître d'ouvrage | Intitulé | Résumé |
Association Blanzy Pourre | Accueil d'auteurs de vio- lences intrafamiliales | Accueil à la demande d'un ma- gistrat, d'auteurs de violences intra-familiales au centre d'hé- bergement ou en appartement partagé. Accompagnement du parcours de soin en lien avec le contrôle judiciaire. |
Centre d'Information sur les Droits des Femmes et de Familles | Permanences juridiques et groupes de parole à destina- tion des victimes de vio- lences conjugales | Permanences juridiques au commissariat pour accompa- gner les victimes tout au long de la procédure judiciaire. Groupes de paroles de per- sonnes victimes de violences conjugales. |
Tous Parrains | Ateliers techniques de re- cherches d'emploi pour les jeunes suivis par la Protec- tion Judiciaire de la Jeunesse | Ateliers de techniques de re- cherches d'emploi pour aider les jeunes suivis par la PJJ dans leur insertion professionnelle. |
Maître d'ouvrage | Intitulé | Résumé |
Echoterra | Groupes thérapeutiques- pour auteurs de violences | Apporter un soin par le biais de groupes de psychodrame à des auteurs de violences afin de lutter contre la récidive. |
CSC Xxxxxx Xxxxxxx de Xxxxxxxx | Le défi citoyen | Actions et suivis individuels visant à faire référence à la loi autour des actes de délin- quance, responsabiliser les parents dans la prise en charge des jeunes exposés à la délin- quance. |
Centre Social Éclaté de Saint-Martin-Boulogne | Prévention de la délinquance dans le quartier Marlbo- rough | Chantiers jeunes bénévoles et ateliers de boxe éducative visant la resocialisation d'un public en difficultés |
Association d'Aide aux Victimes et d'Informa- tion Judiciaire (AVIJ) | Présence de l'AVIJ 62 au sein du commissariat de Bou- logne-sur-Mer | Permanence hebdomadaire au commissariat central de Bou- logne-sur-Mer et mensuelle au point de police de proximité de Beaurepaire. |
AVIJ | Accompagnement des vic- times d'actes infractionnels/ accidentels subis au sein de la sphère intra-familiale | Accompagnement juridique, psychologique et social de toute victime. |
Mission Locale du Pays Boulonnais | Poursuite de l'action accom- pagnement des jeunes sous main de justice | Organisation de temps d'échanges avec les conseillers d'insertion et le référent justice de la Mission Locale et les éducateurs en milieu ouvert, permanences en milieu fermé, ... |
Conseil Départemental | Mise en place d'une coor- donnatrice sociale auprès du commissariat de Boulogne- sur-Mer | Garantir l'accueil, l'écoute, l'orientation des victimes d'in- fractions pénales, améliorer le traitement de la personne vulnérable, assurer le suivi des interventions de la police (fu- gues, tentatives de suicide, …). |
Ville de Boulogne-sur-Mer | Tout n'est qu'outil | Impulser une dynamique positive auprès de jeunes en mésentente sociale, travailler sur les postures sociales... par le biais de chantiers jeunes citoyens. |
Littoral Préventions Initiatives | Prévenir, accompagner les violences | Prévention de la violence et du harcèlement en milieu scolaire et accompagnement des victimes de violences et/ou harcèlement et leurs familles. |
PROJETS 2015-2020
Réactivation du Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance
Repenser les liens à une double échelle :
à l'échelle de l'arrondissement entre la Sous-Préfecture et les intercommunalités ; à l'échelle de l'agglomération boulonnaise, entre la Sous-Préfecture,
la CAB et les communes.
Nouvelle organisation du Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance : pro- gramme pluriannuel en cohérence avec le Plan Départemental de Prévention de la Délin- quance, instance de suivi "centrale" et approches thématiques.
Création d'une cellule opérationnelle à l'échelle du contrat de ville
S'il n'est pas possible d'étendre le périmètre de la ZSP à l'ensemble des quartiers prio- ritaires du contrat de ville, il convient toutefois d'en unifier le suivi et la coordination au sein d'une instance unique rattachée au Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délin- quance sur la base de la cellule opérationnelle ZSP. Cela favorisera les échanges et une synergie dans les pratiques. Le contrat de ville et son animation locale doivent s'affirmer comme le filtre unique des actions en matière de sécurité. L'orientation entre le FIPD et les moyens spécifiques du contrat de ville doit être partagée au sein du COTECH et du COPIL du contrat de ville.
Mise en place, à titre expérimental dans le périmétre de la ZSP, de comités de liaison (développement de la relation police-population).
Programme jeunes exposés à la délinquance
prévenir le passage à l'acte : multiplier les chantiers éducatifs au sein de la géogra- phie prioritaire (pour la CAB, réorienter les chantiers jeunes citoyens déployés sur l'en- semble de l'agglomération, en augmenter le nombre en direction prioritairement des quartiers prioritaires). Multiplier les animations "Moi, jeune citoyen" au sein des écoles (prestation CAB en lien avec l'instance de suivi et de coordination Éducation du contrat de ville).
prévenir la récidive : réparation pénale et de Travail d'Intérêt Général, faire la pro- motion de ces mesures alternatives et augmenter de 25 % les capacités d'accueil au sein des collectivités et des associations (conventions d'objectifs). Expérimentation de chantiers d'insertion dans une logique d'insertion professionnelle.
soutenir la fonction parentale : associer les parents dans les réponses éducatives ap- portées, s'appuyer sur les lieux d'accueil et d'écoute "parents".
Programme accès aux droits
CIDFF, AVIJ 62, médiateur de la République, …, redéfinir le maillage au sein des quar- tiers à travers des permanences et des interventions spécifiques.
Travail sur une offre globale et une communication "unique".
Étude de faisabilité d'un point d'accès au droit au sein de la géographie prioritaire.
Mise en oeuvre d'un schéma local de tranquillité publique
Étude de sûreté et de sécurité confiée à un cabinet spécialisé.
Mise en place de la vidéo-protection au sein des quartiers Blum (Saint-Martin-Bou- logne) et Résidences (Le Portel).
Ouverture d'un centre de semi-liberté au sein du quartier Marlborough à Saint-Mar- tin-Boulogne.
INDICATEURS
Les indicateurs de réalisation relèvent du suivi du contrat de ville. Ils servent à mesurer la "production", ce que l'on fait. Les indicateurs de résultats mesurent les bénéfices permis par les programmes mis en oeuvre.
INDICATEURS DE REALISATIONS | INDICATEURS DE RESULTATS |
Nombre de mesures TIG, de réparations pénales, de chantiers éducatifs, de média- tion, … | Nombre de dégradations dans les espaces publics et le parc social |
Nombre d'interventions "citoyenneté" | Nombre de faits de délinquance |
Nombre d'accompagnements par les ser- vices d'accès aux droits (permanences, …) | Nombre de récidives |
Nombre d'équipements en vidéo-protec- tion | Nombre de faits de délinquance impli- quant des mineurs |
Nombre et type d'actions de médiation à vocation de tranquillité publique menées à proximité des établissements scolaires, dans les quartiers d'habitat dense et dans l'espace public en général | Résultats de la prévention spécialisée asso- ciée à l'aide sociale à l'enfance |
Actions en matière de logement social et de transports publics de voyageurs. |
PARTENAIRES À MOBILISER
État, Région, Département, CAB, communes, bailleurs sociaux, CAF, associations, …
PILIER URBAIN – CONSTRUIRE LA VILLE DURABLE
OBJECTIF STRATÉGIQUE 4
PLACER LES HABITANTS AU COEUR DU PROJET
CONTEXTE
ATOUTS | FRAGILITES |
Une démocratie participative expérimen- tée dans le cadre des projets de renouvel- lement urbain | La participation des habitants doit dépas- ser le niveau de l'information et de l'impli- cation |
Le développement des métiers de la média- tion sociale dans les quartiers (adultes-re- lais, …) | Pas de formation mutualisée des adultes-relais |
Un tissu associatif fort et le développement du Centre de Ressources des Associations Boulonnaises pour gagner en efficience | Difficulté de pérenniser les postes de mé- diation sociale dans un contexte budgé- taire contraint |
Politique d'économie sociale et solidaire à l'échelle de l'agglomération boulonnaise | Des réflexes de structure encore impor- tants et qui pénalisent les expérimenta- tions et les mutualisations |
Des quartiers avec des ressources et des talents | Déséquilibre entre la place des habitants et la parole des "experts" |
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS
1 – renforcer les instances de démocratie participative
La participation des habitants ne se décrète pas. Elle suppose une volonté politique et un cadre. La création des conseils citoyens est une réponse. Elle doit s'intégrer dans un contexte plus global car d'autres outils de démocratie participative (Région – Nos Quar- tiers d'Eté, Fonds de participation des habitants) existent.
2 – renforcer la capacité d'agir des habitants
La place des habitants peut être déséquilibrée face à la parole des "experts ». Il faut ren- forcer la capacité d'agir des habitants pour en faire des citoyens et des acteurs à part en- tière. La multiplication des instances ne suffit pas. Il faut aussi un plan de formation tant de l'ingénierie d'accompagnement que des habitants.
3 – accompagner la professionnalisation des associations
Les conseils citoyens font le distinguo entre la participation directe des habitants et l'ac- tion des associations. Ces deux formes d'expression et d'action (directe et représentative) ne doivent pas être opposées. Les associations qui oeuvrent au quotidien pour le lien social dans les quartiers prioritaires doivent être confortées en cela (gagner en efficacité, en professionnalisme, …) mais dans un contexte budgétaire contraint, elles doivent aussi dépasser des réflexes de structure et parfois de pré-carré. Et leur développement passe aussi par des rapprochements (mutualisation, fusion, ...).
PROGRAMMATION 2015
Maître d'ouvrage | Intitulé | Résumé |
Centre Social Espace Carnot de Le Portel | Les habitants acteurs de leur(s) quartiers(s) | Éducation à l'environnement et au développement durable via des ateliers sur le tri des dé- chets, les économies d'eau, … |
Ville de Boulogne-sur-Mer | Home sweet quartiers 2015 | Animation de la maison de pro- jet et mise en place d'ateliers créatifs, appropriation et par- tage des espaces verts, ... |
Ville de Boulogne-sur-Mer | Ville de demain | Ateliers d'expression théâtrale, création d'une Newsletter, d'émissions radio, de confé- rences participatives, … |
Ville de Le Portel | Travail de mémoire | Ateliers sur l'image des habi- tants (photo, peinture, vidéo) et organisation de temps forts. |
PROJETS 2015-2020
Création de huit conseils citoyens et développement de trois maisons du projet
Les conseils citoyens seront implantés dans chacun des quartiers prioritaires (Cf. Anima- tion du contrat de ville/Participation des habitants). Les maisons du projet sont des re- pères importants pour les habitants dans les quartiers concernés par un projet de renou- vellement urbain.
Programme médiation sociale
La médiation sociale est un "processus de création et de réparation du lien social et de règlements des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indépen- dant tente à travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions de les aider à améliorer une relation ou à régler un conflit qui les oppose". Avec deux mots d'ordre "aller vers" et "faire avec", les médiateurs facilitent l'expression des habitants et favorisent la démocratie locale. Les implications de la médiation sociale sont plus larges (éducation, culture, tranquillité, …).
Les activités de médiation dans l'agglomération boulonnaise ne sont pas couvertes uni- quement par des personnes en contrat adulte-relais. Mais les activités des adultes-relais couvrent tout le champ d'intervention de la médiation sociale et ses applications les plus diverses (éducation, transport, tranquillité publique, culture, ...). Une obligation de for- mation incombe aux employeurs (adaptation aux postes, insertion professionnelle, ...). Toutefois elle n'est pas suffisante et elle ne favorise pas un échange des pratiques. Un plan de formation doit être mis en place pour mieux valoriser encore leurs compétences et développer des synergies.
Au-delà de la formation, il s'agit aussi d'accompagner les associations et les collectivités dans le développement de l'offre de services et la pérennisation des activités dans un contexte budgétaire tendu (audit, conseil, …).
Programme formation associations
Les associations qui participent au contrat de ville et à la mise en oeuvre des programmes doivent être formées en conséquence. La formation est un sas indispensable. Le Centre de Ressources des Associations Boulonnaises en lien avec la CAB et l’État proposera des modules "contrat de ville" (méthodologie de projet, contrôle, évaluation, …).
Création d'un café connect dans le quartier centre ville puis Triennal (association DSU)
Le numérique et ses usages doivent profiter à tous. Ils doivent aussi créer du lien et per- mettre un travail d'insertion sociale.
Création d'un centre socio-culturel dans le cadre
du projet de renouvellement urbain "La Tour du renard" à Outreau
Programme centres sociaux de la CAB
La Communauté d'agglomération du Boulonnais a réformé en 2015 sa politique en direc- tion des centres sociaux de l'agglomération boulonnaise. Une convention de sortie a été signée sur trois ans avec une aide financière dégressive de 15 000 €, 10 000 € puis 5 000 €. Durant cette période, les centres sociaux pourront solliciter un appui extérieur (Dispositif Local d'Accompagnement) pour trouver des alternatives dans le droit commun voire les crédits européens et envisager aussi des mutualisations. A son terme, la Communauté d'agglomération du Boulonnais continuera d'aider les centres sociaux dans le cadre du projet de territoire "Ensemble agir pour nos quartiers" et son volet financier (contrepartie financière au contrat de ville, …).
INDICATEURS
Les indicateurs de réalisation relèvent du suivi du contrat de ville. Ils servent à mesurer la "production", ce que l'on fait. Les indicateurs de résultats mesurent les bénéfices permis par les programmes mis en oeuvre.
INDICATEURS DE REALISATIONS | INDICATEURS DE RESULTATS |
Nombre d'associations sensibilisées | Nombre d'associations accompagnées |
Nombre d'ateliers et de réunions | Nombre de postes de médiation et d'adultes relais créés et pérennisés |
Nombre de formations mises en place | Nombre d'habitants et associations formés |
Nombre de conseils citoyens en place | Nombre de rapprochements et de projets mutualisés |
Nombre de postes de médiation | Nombre d'actions portées par les conseils citoyens |
PARTENAIRES À MOBILISER
État, Région, Département, CAB, communes, CAF, centres sociaux, associations, habitants,
…
2.2. PILIER ÉCONOMIQUE DÉVELOPPER L'ACTIVITÉ ET L'EMPLOI
Le pilier économique revêt une importance particulière dans le contrat de ville avec des enjeux nouveaux ou plus affirmés qu'avec le Contrat Urbain de Cohésion Sociale. La plus grande mixité fonctionnelle induite par les projets de renouvellement urbain pose clai- rement la question du développement économique dans certains quartiers prioritaires. C'est le cas notamment du Chemin Vert où l'implantation d'une entreprise, qui plus est dans un domaine d'activités innovant, doit intervenir en 2015. Ce développement écono- mique qui s'envisage à une échelle d'agglomération doit aussi profiter aux habitants, que l'activité se situe dans ou hors des quartiers prioritaires. La question de l'emploi dans la politique de la ville reste toutefois liée aux caractéristiques propres de la population avec un cumul de difficultés d'ordre social et professionnel et la lutte contre la reproduction des inégalités ne doit pas être perdue de vue.
Le PILIER ÉCONOMIQUE – DÉVELOPPER L'ACTIVITÉ ET L'EMPLOI se compose plus
précisément de QUATRE OBJECTIFS STRATÉGIQUES :
PROMOUVOIR ET FACILITER L'ACCÈS A LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE |
LEVER LES FREINS À L'EMPLOI ET RENFORCER L'ACCOMPAGNEMENT PROFESSIONNEL |
ENCOURAGER LA CRÉATION ET LE DÉVELOPPEMENT D'ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES |
PROMOUVOIR DE NOUVELLES FORMES DE COLLABORATIONS ÉCONOMIQUES |
Les OBJECTIFS STRATEGIQUES du PILIER ÉCONOMIQUE – DÉVELOPPER L'ACTIVITÉ ET
L'EMPLOI doivent être resitués dans leur contexte (matrice atouts/fragilités) et pré- cisés par des objectifs opérationnels.
Ces priorités d'intervention sont illustrées par les premières réponses apportées au titre de la programmation 2015 mais aussi et surtout par les projets structurants qui doivent voir le jour d'ici 2020 dans le cadre du contrat de ville.
Les programmes qui seront mis en oeuvre doivent prioritairement s'appuyer sur les moyens de droit commun en matière d'emploi, de formation et d'insertion par l'activité économique. Les crédits spécifiques devront servir à des actions complémentaires qui préparent et prolongent ou à des programmes qui répondent à des spécificités du terri- toire. Dans tous les cas, les réponses initiées devront réduire les inégalités sociales et pro- fessionnelles constatées dans les quartiers prioritaires. Elles doivent apporter une réelle valeur ajoutée. Les outils territoriaux de l'emploi, la Mission Locale du Pays boulonnais ou encore Réussir Ensemble l'emploi du Boulonnais seront en première ligne dans cette animation du volet emploi du contrat de ville.
Compte tenu de son caractère prioritaire, ce pilier économique appelle des réponses col- lectives et mutualisées.
CONTEXTE
ATOUTS | FRAGILITES |
Un réseau d'acteurs organisé répondant aux sollicitations du monde économique et rompu aux pratiques partenariales. | Une coordination perfectible notamment pour le volet emploi du contrat de ville (dis- positifs nationaux et locaux) |
Des chantiers et des projets importants sur le territoire (port, Nausicaa, ANRU, …) qui doivent profiter aux locaux (clause d'inser- tion,apprentissage, …) | Taux de chômage plus important que la moyenne nationale et part importante des DELD |
Une économie encore fragile mais des mutations en cours avec une nouvelle stra- tégie de développement économique cen- trée sur l'innovation et le numérique | Le poids de la culture locale tournée vers la pêche, secteur en tension, et une mauvaise représentation des métiers |
Une multiplicité de dispositifs nationaux et locaux mais un manque de lisibilité | |
Des dispositifs d'accompagnement, de conseil, d'accueil et de financement mais une culture entrepreneuriale plutôt faible dans le Boulonnais | |
Certains quartiers prioritaires ont une fonction économique plus affirmée suite aux opérations de renouvellement urbain | Manque de qualification de la population, freins à l'emploi importants (mobilité, so- cial, …) et orientation par défaut |
Difficile repérage et mobilisation du public dans les programmes sans perspectives d'embauche directe |
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS
Les objectifs opérationnels du volet emploi du contrat de ville s'inscrivent en cohérence avec la stratégie de développement économique du Boulonnais. Pour autant, le plan d'ac- tions doit cibler un périmètre plus restreint qui est celui de la politique de la ville. Cela signifie que des programmes de droit commun doivent être adaptés en conséquence et que d'autres actions expérimentales doivent émerger et apporter une valeur ajoutée pour les habitants des quartiers.
1 – augmenter la part des habitants des quartiers dans les dispositifs emploi
Cela concerne autant les dispositifs nationaux (emploi d'avenir, CUI, CIVIS, garantie jeunes, contrat Starter, contrat d'apprentissage, …) que locaux (école de la deuxième chance, PLIE, Maison de l'Emploi, Mission Locale, ...).
Cela pose la question de la présence humaine des acteurs de l'emploi dans les quartiers prioritaires et de l'offre de services. Cela suppose aussi des actions de communication auprès du public et des prescripteurs d'améliorer la lisibilité de l'offre et de dépasser les logiques de structure. Enfin le volet emploi du contrat de ville appelle une coordination spécifique pour faire la passerelle entre les outils nationaux de droit commun et les ac- tions spécifiques développées dans le cadre du contrat de ville, et ce en lien avec le Service Public de l'Emploi Local.
2 – développer une action ciblée selon les publics
Les jeunes et les Demandeurs d'Emploi de Longue Durée (DELD) sont les principaux profils représentés dans les quartiers prioritaires. Ils appellent des réponses différentes. Beau- coup de mesures "jeunes" existent, moins pour les DELD. Il s'agit donc pour les jeunes de rationaliser et de mettre du lien tandis que pour les DELD des expérimentations doivent être menées et de nouveaux partenariats initiés.
3 – mettre l'accent sur l'orientation et la formation
Il y a un déficit de connaissance des métiers et de la réalité du monde économique, un dé- ficit de culture de l'emploi et de l'économie qui est amplifié par la reproduction des sché- mas familieux. A cela s'ajoute une scolarité difficile et une orientation souvent par défaut. Cela explique en grande partie les difficultés liées à l'emploi dans les quartiers prioritaires.
4 – développer un volet "entreprises" dans les quartiers prioritaires
Certains quartiers ont une fonction économique plus affirmée. C'est notamment le cas du Chemin Vert suite à l'opération de renouvellement urbain où une entreprise spécialisée dans le numérique va s'implanter dans les mois à venir. C'est le cas aussi du centre ville de Boulogne-sur-Mer (commerces et services). La logique de développement économique promue à l'échelle de l'agglomération boulonnaise passe aussi par les quartiers priori- taires et pas uniquement sous l'angle social de l'insertion par l'emploi. La création de son propre emploi ne doit pas être un mirage pour les habitants des quartiers prioritaires ou un projet par défaut. Toutefois les quartiers prioritaires recèlent des talents qu'il convient de libérer et de valoriser dans un but économique mais pas seulement car entreprendre peut avoir des bénéfices secondaires sur les recherches d'emploi.
5 – renforcer la place de l'économie sociale et solidaire dans les quartiers prioritaires
L'économie sociale et solidaire revendique une autre manière d'entreprendre en repla- çant l'Humain au coeur de la démarche. A la croisée des chemins entre le tout public et le tout privé, elle propose des emplois qui ne sont pas délocalisables. Dans une logique de proximité, elle participe bien souvent au maintien et à la création de lien social. Elle apporte des réponses innovantes et durables pour les habitants et avec les habitants au quotidien (économie circulaire, ...). C'est le cas des structures d'insertion par l'activité économique. Mais le spectre de l'économie sociale et solidaire est plus large (monnaie complémentaire, finances solidaires, …).
PROGRAMMATION 2015
Axe | Maître d'ouvrage | Intitulé | Résumé |
Encourager la création et le développement d'activités économiques | ADIE | Financement et accom- pagnement de micro entrepreneurs via le micro-crédit | Accompagnement de personnes ayant un projet de création ou de déve- loppement d'activité et qui n'ont pas accès au financement bancaire. |
Réussir Ensemble Réussir l'emploi dans nos quar- tiers | Accompagnement des DELD dans les quartiers. Échanges sur les filières pro- fessionnelles et l'offre d'emploi locale. | ||
Cap Mobil | Un permis pour tous | Accompagnement au permis pour un public peu à l'aise avec les outils traditionnels de l'apprentissage de la conduite. | |
Centre Social Écla- té de Saint-Mar- tin-Boulogne | Action globale d'inser- tion et d'accompagne- ment... | Accompagnement individuel ou collec- tif de demandeurs d'emploi. Utilisation des emplois saisonniers comme pas- serelle d'insertion sociale, profession- nelle et culturelle. | |
Réseau Alliance | Groupe de dynamique d'embauche | Accompagnement individuel et collec- tif de jeunes diplômés BAC + 2, tests de personnalité, visites d'entreprises, … | |
Lever les freins à l'emploi et renforcer l'accompagne- ment à l'emploi | Tous parrains | Parrainage pour l'em- ploi dans le Boulonnais | Accompagnement renforcé vers l'em- ploi de demandeurs d'emploi de plus de 50 ans (coaching, ateliers, …). |
Mission Locale du Pays Boulonnais | Dynamiq'emploi | Ateliers pour des jeunes en recherche d'emploi et/ou réorientation pro- fessionnelle. Mise en place de BAFA "Base" et "Approfondissement". Ate- liers sur la mobilité, ... | |
Cercle Côte d'Opale Synergie | Forum Objectif Emplois | Forum recrutement généraliste (plus de 80 entreprises partenaires). | |
Ville de Le Portel | Chantier de mobilisa- tion | Accompagnement de jeunes dans une démarche d'insertion professionnelle (découverte des formations, mobilité, …). | |
Promouvoir les nouvelles formes de collaboration économique | Association pour la Promotion de la Monnaie Citoyenne du Bou- lonnais | La monnaie locale et citoyenne Bou'Sol, outil de développement durable et inclusif du Boulonnais | Actions de promotion de la monnaie locale. Travail avec les CCAS pour le versement d'une partie de l'aide xxx- xxxxxxxx dans ce cadre. |
Grands Ensemble SCOP SA | Coopérative Jeunesse de Service (CJS) | Création d'une Coopérative Jeunesse de Service d'une quinzaine d'adoles- cents de 16 à 18 ans qui mettront en commun leurs ressources afin d'of- frir une gamme de services pour le territoire via la création de leur propre entreprise coopérative. | |
Promouvoir et faciliter l'accès à la formation tout au long de la vie | Ville de Le Portel | Forum de la formation professionnelle et de l'alternance | Information sur les opportunités de contrats en alternance et sur les offres de formation du territoire. |
PROJETS 2015-2020
Création d'une instance de suivi du volet emploi du contrat de ville
Faire le lien entre les dispositifs de droit commun et les actions spécifiques. En assurer le suivi et l'évaluation.
Associer les chefs de projet ville et les représentants des conseils citoyens pour inté- grer la parole des habitants.
Instance en lien avec le Service Public de l'Emploi Local.
Fusion de la Mission Locale du Pays boulonnais et de Réussir Ensemble
Fusion sous une seule et même association ; Regroupement physique dans le quartier du Chemin Vert ;
Refonte de l'offre de services par pôles pour plus de clarté et de transversalité.
Programme Demandeurs d'Emploi Longue Durée
Expérimentation d'un suivi de DELD "quartiers prioritaires" entre le PLIE et Pôle Emploi. Étude d'opportunité et de faisabilité sur un groupement d'employeurs public-privé "contrats aidés".
Programme Jeunes
Offre globale et commune avec la Mission Locale comme pierre angulaire. Rationalisation des ateliers et des actions d'accompagnement voire redéploiement vers les 16-18 ans.
Suivi du public "contrat de ville" (droit commun et programmes spécifiques). Augmenter les liens entre les structures de proximité et la Mission Locale pour aug- menter le nombre de suivis et de parcours.
Accompagner un groupe de jeunes vers la plate-forme avenir des jeunes en faisant la promotion de leurs compétences.
Programme pluriannuel Création d'entreprises
Actions de sensibilisation, d'éveil, …
Accompagnement à la création de son propre emploi (BGE Littoral Opale, ADIE, …). Place de la création d'entreprises à renforcer dans les événementiels emploi.
Implantation d'un COJIT (Centre d'Opportunité pour les Jeunes Innovateurs et Talents), incubateur innovation et numérique.
Programme pluriannuel Entreprises et quartiers
Sur le modèle de la démarche nationale "entreprises et quartiers", développement des liens avec les entreprises avec la signature de 25 chartes avec des entreprises locales (accueil en stage, participation à des actions locales, tutorat, …).
Mission de prospection et communication sur les potentiels économiques dans les quartiers.
Aide au développement (conseils et audit).
Incitation au recrutement de jeunes sous contrat d'apprentissage (bonification bourse alternance CAB pour les jeunes résidant dans les quartiers et les entreprises implan- tées dans les quartiers).
Renforcement des liens entre les écoles et les entreprises (formation des professeurs principaux dans les collèges, …).
Travail sur la connaissance des métiers et l'orientation.
Rationalisation des événementiels emploi
Émergence d'un programme commun "Les rendez-vous avec l'emploi". Regroupement de manifestations, mise en cohérence.
Mutualisation d'outils. Communication globale.
Pas de financement en dehors de ce cadre.
Création d'un Tiers lieu dans le quartier du Chemin Vert
A la tour Méhul (et dans l'attente des travaux d'aménagement dans le centre ville de Boulogne-sur- Mer), création d'un centre de ressources numériques avec de nouvelles formes de collaboration économique, "faire ensemble", "intelligence collective" dans le numérique mais aussi l'économie sociale et solidaire.
Développement des usages et des services pour les habitants, Café connect. Développement de services aux créateurs (incubateur COJIT, …).
Développement d'une offre de formation qualifiante (formation xxxxxxx.xx). Développement d'une offre de formation pour les habitants.
Plan Numérique Emploi
Implantation dans le quartier du Chemin Vert d'une école du numérique Xxxxxxx.xx (préfiguration dans le xxxxxxxx xx xxxxxx xxxxx xx Xxxxxxxx-xxx-Xxx).
Développement de nouveaux services emploi numérique, Maptoomi (géolocalisation, orientation en ligne, services à distance, cv-vidéos, …) en lien avec Réussir Ensemble et Pôle Emploi.
Action de sensibilisation et d'éducation aux services du numérique au sein des struc- tures emploi.
Nouveaux services emploi.
Programme Mobilité
Développement de l'auto-école sociale et des partenariats avec les opérateurs emploi. Action de communication sur l'offre mobilité.
Expérimentation d'un chéquier mobilité avec des tarifs préférentiels et un micro-crédit à taux zéro.
Programme économie sociale et solidaire
Accompagnement des initiatives locales (couveuse d'entreprises à l'essai, finances so- lidaires, ...).
Consolidation de la clause d'insertion dans les quartiers prioritaires du contrat de ville. Expérimentation d'un accompagnement social de la monnaie locale Bou Sol.
Expérimentation d'une Coopérative Jeunesse de Services.
INDICATEURS
Les indicateurs de réalisation relèvent du suivi du contrat de ville. Ils servent à mesurer la "production", ce que l'on fait. Les indicateurs de résultats mesurent les bénéfices permis par les programmes mis en oeuvre.
INDICATEURS DE REALISATIONS | INDICATEURS DE RESULTATS |
Nombre de parcours enclenchés | Evolution du nombre de DELD dans les quartiers prioritaires |
Nombre d'entreprises associées et accompagnées | Evolution de la part des jeunes des quartiers prioritaires dans les DEFM |
Nombre de contrats signés (insertion, apprentissage, …) | Niveau de qualification de la population active (adéquation avec les mutations économiques) |
Nombre d'habitants mobilisés dans les actions et les programmes | Création d'emplois et d'entreprises dans les quartiers |
Nombre de sorties de parcours dynamiques et positives |
PARTENAIRES À MOBILISER
État, Région, Département, CAB, communes, Caisse des Dépôts et Consignations, réseaux consulaires, Réussir Ensemble, Mission Locale, structures d'insertion par l'activité écono- mique, réseau d'appui à la création d'entreprises, acteurs de l'économie sociale et soli- daire, bailleurs sociaux, organisations professionnelles, …
2.3. PILIER SOCIAL
LUTTER CONTRE TOUTES LES FORMES DE PRÉCARITÉ
Les quartiers de la politique de la ville ont été retenus par l’État sur la seule base du critère du revenu au motif qu'il était le meilleur indicateur du niveau de précarité sur un terri- toire donné. Cette précarité qu'il faut appréhender globalement (santé, éducation, …) s'ex- plique en grande partie par le niveau du chômage et par la reproduction de mécanismes d'exclusion (échecs scolaires, déficit culturel, ...). Elle appelle des réponses globales qui ne sauraient se limiter aux crédits spécifiques de la politique de la ville. Le rôle du Conseil Départemental ou encore de la Caisse d'Allocations Familiales est déterminant dans cette optique. Plus largement, c'est la présence des acteurs sociaux et des services publics dans les quartiers qui doit être étudiée pour assurer la meilleure couverture.
Le PILIER SOCIAL – LUTTER CONTRE TOUTES LES FORMES DE PRÉCARITÉ se
compose plus précisément de QUATRE OBJECTIFS STRATÉGIQUES :
FAIRE DE L'ÉDUCATION ET DE LA RÉUSSITE SCOLAIRE UNE PRIORITÉ |
RENFORCER LES ACTIONS DE SOUTIEN A LA PARENTALITÉ |
FACILITER L'ACCÈS AUX DISPOSITIFS DE SOINS, DE PRÉVENTION ET D'ÉDUCATION À LA SANTÉ |
FAVORISER L'ACCES A LA CULTURE ET AUX LOISIRS |
Les OBJECTIFS STRATÉGIQUES du PILIER SOCIAL – LUTTER CONTRE TOUTES LES
FORMES DE PRÉCARITÉ doivent être resitués dans leur contexte (matrice atouts/ fragilités) et précisés par des objectifs opérationnels.
Ces priorités d'intervention sont illustrées par les premières réponses apportées au titre de la programmation 2015 mais aussi et surtout par les projets structurants qui doivent voir le jour d'ici 2020 dans le cadre du contrat de ville.
XXXXXX XXXXXX – LUTTER CONTRE TOUTES LES FORMES DE PRÉCARITÉ
OBJECTIF STRATÉGIQUE 1
FAIRE DE L'ÉDUCATION
ET DE LA RÉUSSITE SCOLAIRE UNE PRIORITÉ
CONTEXTE
ATOUTS | FRAGILITES |
Taux important de scolarisation dès l'âge de deux ans | Un cadre national dont il faut tenir compte pour développer des expérimentations lo- cales dans une logique partenariale |
Une politique d'éducation prioritaire dont bénéficient les établissements scolaires dans les quartiers du contrat de ville | Une image de l'école dévalorisée et à rap- procher de l'expérience des parents |
De multiples dispositifs nationaux : Pro- grammes de Réussite Éducative (PRE), école ouverte, école de la deuxième chance, EPIDE, CLAS, ... | Des parcours d'élèves qui ne sont pas as- sez structurés faute de coordination ad hoc |
Une implication forte des collectivités et du tissu associatif : PRE, accompagnement à la scolarité, Enfance de l'art, … | Une ouverture au monde économique et de l'entreprise encore timide |
Une approche de l'éducation plus large que l'enseignement "scolaire" | Un contexte social peu propice à la réussite scolaire (précarité, ...) |
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS
1 – renforcer les parcours individualisés dans une logique pluridisciplinaire
Les Programmes de Réussite Éducative doivent être consolidés dans leur vocation pre- mière, à savoir la construction de parcours individualisés pour lever les obstacles à l'ap- prentissage et favoriser l'inclusion sociale. Ils doivent s'affirmer comme les piliers du volet éducation du contrat de ville. Les liens doivent être développés avec les actions d'accom- pagnement à la scolarité et d'autres initiatives locales.
2 – renforcer la coordination des parcours
et des actions collectives (écoles/hors écoles)
Il existe beaucoup de dispositifs nationaux et locaux mais les liens entre eux ne sont pas assez développés. Le contrat de ville doit participer à un certain décloisonnement et une animation plus collective. L'éducation doit être appréhendée dans son acception la plus large (Éducation Nationale mais pas seulement, temps scolaire et péri-scolaire).
3 – rendre les parents acteurs de l'école de leurs enfants
C'est certes un enjeu national mais c'est aussi un enjeu local avec surtout des possibilités d'apporter des réponses locales et partenariales (journées portes ouvertes, ...).
PROGRAMMATION 2015
Maître d'ouvrage | Intitulé | Résumé |
Caisse des écoles de Boulogne-sur-Mer | Programme de Réussite Éducative | Actions de prévention de l'ab- sentéisme et du décrochage scolaire, soutien à la parentali- té, prise en charge en matière de santé, ... |
CCAS de Le Portel | Programme de Réussite Éducative | Actions de prévention de l'ab- sentéisme et du décrochage scolaire, soutien à la parentali- té, prise en charge en matière de santé, ... |
Centre Social Espace Carnot de Le Portel | Appui et accompagnement à la parentalité | Ateliers d'aide aux devoirs et suivi personnalisé des enfants du CP à la 6ème |
Office Municipal de la Jeunesse d'Outreau | Accompagnement à la scolarité | Soutien scolaire en lien avec les parents et les établissements scolaires. Remobilisation des enfants par des activités ludiques, culturelles, un travail sur la maîtrise de la langue... |
Centre Social Éclaté de Saint-Martin-Boulogne | Accompagnement à la scolarité | Ateliers d'aide aux devoirs, de soutien scolaire, du CP à la 6ème en lien étroit avec la famille |
Tous parrains | Parrainage pour l'orientation en milieu scolaire | Travail avec les élèves de 4ème sur leur projet professionnel en amont du stage en entre- prise de 3ème. Découverte des secteurs d'activités ou des filières d'apprentissage |
Lycée Clerc d'Outreau | Humanity car | Réalisation d'une bibliothèque mobile dans une voiture |
Les Hauts de Boulogne | Xxxxxx contre la précarité sous toutes ses formes : faire de l'éducation et de la réussite scolaire une priorité | Mise en oeuvre et suivi des contrats de réussite scolaire en lien avec les familles. Choix des activités en fonction des résultats obtenus lors des éva- luations faites en classe. |
Ville de Boulogne-sur-Mer | Accompagnement à la scolarité | Travail avec les élèves sur les devoirs puis ateliers de lecture et de jeux |
PROJETS 2015-2020
Création d'une instance de suivi et de coordination Éducation du contrat de ville de l'agglomération boulonnaise
Les Programmes de Réussite Éducative doivent s'affirmer comme les pivots du volet édu- cation du contrat de ville. Des liens doivent impérativement être faits avec ce que pro- posent les collectivités et les associations dans le temps scolaire (lecture publique, sensi- bilisation, éducation à la citoyenneté, sport, …) et le temps péri-scolaire (aide aux devoirs, ateliers, ...).
Programmes de Réussite Éducative
Extension du PRE de Le Portel à la commune d'Outreau (coopération intercommunale). Outils mutualisés entre les Programmes de Réussite Éducative avec le financement de la CAB.
Priorité donnée au suivi individualisé.
Organisation de journées portes ouvertes dans les écoles de la politique de la ville
Diversifier les temps de présence des parents (petits déjeuners Hygiène alimentaire,
…).
Favoriser leur implication dans la vie de l'école et la scolarité de leurs enfants.
Programme orientation/monde économique
Revaloriser les filières professionnelles et l'apprentissage.
Découverte des métiers d'aujourd'hui et de demain au sein des collèges et avec les parents.
Formation de la communauté éducative (professeurs principaux, ...).
Développement de nouveaux outils d'orientation (applications numériques, …) pour permettre aux parents d'avoir accès à l'information dans un cadre non institutionnel.
Création d'une école du numérique
Formation continue et apprentissage. Développement des MOOC, vidéo-conférences, … Jeux interactifs.
Ressources en ligne.
Programme soutien à la scolarité
Développer le rôle des centres sociaux.
Favoriser des rapprochements et des pratiques communes.
INDICATEURS
Les indicateurs de réalisation relèvent du suivi du contrat de ville. Ils servent à mesurer la "production", ce que l'on fait. Les indicateurs de résultats mesurent les bénéfices permis par les programmes mis en oeuvre.
INDICATEURS DE REALISATIONS | INDICATEURS DE RESULTATS |
Rencontres parents au sein des écoles | Taux de réussite aux tests nationaux et aux examens |
Nombre de parcours et de suivis | Assiduité |
Nombre de rencontres parents/profes- sionnels | |
Nombre de participants aux ateliers | Nombre de décrocheurs |
Nombre d'habitants mobilisés dans les actions et les programmes | Création d'emplois et d'entreprises dans les quartiers |
Nombre de sorties de parcours dynamiques et positives |
PARTENAIRES A MOBILISER
État, Région, Département, CAB, communes, Éducation Nationale, centres sociaux, Réussir Ensemble, Mission Locale, associations, habitants, …
XXXXXX XXXXXX – LUTTER CONTRE TOUTES LES FORMES DE PRÉCARITÉ
OBJECTIF STRATÉGIQUE 2
RENFORCER LES ACTIONS
DE SOUTIEN À LA PARENTALITÉ
CONTEXTE
ATOUTS | FRAGILITES |
Présence de lieux d'écoute, d'échanges, et de médiation | Des repères difficiles pour les parents. |
Développement des référents familles au sein des centres sociaux de l'agglomération boulonnaise. | Taux de familles monoparentales et de parents isolés |
Présence de structures d'accueil dans les principaux quartiers du contrat de ville (Chemin Vert, Damrémont, Marlborough, Les Résidences, …). | Part importante des grossesses précoces |
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS
1 – accompagner les parents dans leur fonction éducative
Le travail fait à l'école n'a de sens que s'il est prolongé au sein de la cellule familiale. Les parents doivent être au coeur de toutes les démarches et soutenus dans leur fonction éducative.
2 – diversifier les lieux d'écoute et d'accueil
Les lieux de convivialité qui servent à créer du lien dans les quartiers doivent être le sup- port à un travail d'éducation et de soutien à la fonction parentale. Les intervenants so- cio-culturels doivent créer un climat de confiance avant de pouvoir enclencher un travail de fond en orientant au besoin vers d'autres professionnels.
PROGRAMMATION 2015
Maître d'ouvrage | Intitulé | Résumé |
Centre Social Espace Carnot de Le Portel | Valoriser et accompagner les familles dans leurs fonctions parentales | Animations à destination des familles pour favoriser le lien parents-enfants |
Centre Social Éclaté de Saint-Martin-Boulogne | Référent famille | |
Centre Social Xxxxxxx Xxxx d'Outreau | Référent famille | |
EPICEA | Parler aux enfants pour qu'ils nous parlent | Ateliers collectifs pour les parents et les enfants : verbali- sation du quotidien, alimenta- tion, jardinage, ... |
Ville de Boulogne-sur-Mer | Les sens de la parentalité | Actions collectives parents/enfants |
PROJETS 2015-2020
Ouverture de la Maison de la petite enfance de Le Portel
D'une superficie de 610 m², elle comprendra un multi-accueil de 30 places et son jardi- net, un relais d'assistantes maternelles et un lieu d'accueil enfants/parents.
Accueil et information de toutes les familles dans le champ de la petite enfance en concertation avec le multi-accueil Les p'tits Mousses présent dans le quartier d'Xxxxx- ville.
Pérennisation des référents familles au sein des centres sociaux en dehors de la convention d'objectifs CAB
Faire prévaloir un plan d'actions.
Évoluer vers des pratiques communes entre les centres sociaux et développer le parte- nariat dans le champ de la parentalité et du développement du jeune enfant.
Création du café connect dans le quartier du Chemin Vert
Lieux d'échanges et de convivialité autour des usages du numérique. Passerelle avec d'autres intervenants spécialisés.
Ouverture d'une laverie sociale dans le quartier du Chemin Vert
Association Bulles et bla bla bla, acteur de l'économie sociale et solidaire.
Laverie ouverte à tous avec des tarifs préférentiels pour les personnes en situation de précarité.
Ateliers sur le bien-être et l'hygiène.
Moments de convivialité et passerelles avec d'autres associations de quartier et inter- venants socioculturels.
Adhésion à la monnaie locale Bou'Sol en tant que prestataire.
Partenariats avec le Conseil Départemental et la CAF
Mobilisation du centre de planification du Conseil Départemental.
INDICATEURS
Les indicateurs de réalisation relèvent du suivi du contrat de ville. Ils servent à mesurer la "production", ce que l'on fait. Les indicateurs de résultats mesurent les bénéfices permis par les programmes mis en oeuvre.
INDICATEURS DE REALISATIONS | INDICATEURS DE RESULTATS |
Nombre de familles suivies | Participation des parents aux animations, aux rencontres, ... |
Nombre de rendez-vous parents/professionnels | |
Nombre d'ateliers, de rencontres, ... | Fréquentation des structures sociales et petite enfance. |
PARTENAIRES À MOBILISER
État, Région, Département, CAB, communes, CAF, centres sociaux, …