MAISONS-LAFFITTE
MAISONS-LAFFITTE
Xxxxx résidentielle entre la Seine et la forêt de St Germain, elle doit sa célébrité à son château et à son champ de course.
Le château actuel fut bâti au 17e siècle.
En 1777, le domaine est acquis par le comte d’Xxxxxx, frère de Xxxxx XXX qui, passionné par les chevaux, établit des pistes d’entraînement au bord de la Seine (hippodrome fermé en 2020)
Une Ville Impériale : à l’époque de l’Empire, le maréchal Xxxx Xxxxxx fut séduit par cette campagne si proche de Paris. Il décida d’acheter le château en 1804. L’empereur Xxxxxxxx Xxxxxxxxx, qui chassait souvent en forêt de Saint-Germain, venait lui rendre visite. Le domaine porte l’empreinte de la famille Xxxxxx qui conserva les lieux jusqu’en 1818.
Le banquier Xxxxxxx Xxxxxxxx devient propriétaire du château en 1818. Mais pressé par des besoins d’argent, il décide de lotir le parc en 1833.
LE PARC DE MAISONS-LAFFITTE
XVIIe et au XVIIIe siècles, véritable apothéose de la puissance seigneuriale du lieu, avec la construction du château par Xxxxxxx et la protection accordée à Xxxxxxxx par la famille Longueil.
Le domaine de Maisons, conçu par Xxxx xx Xxxxxxxx, comprenait, outre le château, d’importantes écuries, égales en beauté à celles de Versailles et de Chantilly, ainsi qu’un Parc de plus de 300 hectares.
Xxxx xx Xxxxxxxx (1596 - 1677), marquis de Maisons, dit « le président de Maisons », est un magistrat français, et un ministre des finances du xviie siècle
Au XIXe siècle, les choses changent.. Le banquier Xxxxxxx Xxxxxxxx (1767-1844) acquiert à la maréchale Xxxxxx, le château de Maisons en 1818, pour se retirer loin des miasmes et du bruit de Paris.
Fils de xxxxxxxxxxx, il monta à Paris. En 1814, il devint gouverneur de la Banque de France. Sa fortune était alors considérable. Député de Paris, il entama alors une carrière politique qui le mena à la présidence su ConseiL à la suite de la révolution de 1830 dont il fut un des principaux artisans. Sa. poli- tique démagogique à l'intérieur et aventureuse à l'extérieur lui valut d'être remplacé par Xxxxxxx Xxxxxx. Pratiquement ruiné, en 1833, il fut contraint de lotir son domaine cie maisons. Ce fut le point de départ de l'agglomération de Maisons-Laffitte. Une nombreuse foule suivit le cercueil de ce banquier, homme poli-tique libéral très populaire.
En 1834, un revirement de fortune le conduit à sacrifier une grande partie du parc, 300 hectares, pour se lancer dans la spéculation immobilière. C'est un homme d'affaires avisé qui a déjà investi dans plusieurs opérations parisiennes.
Il décide donc de lotir le Parc qui deviendrait « une ville composée de maisons de campagne ».
Soucieux de sauvegarder le caractère résidentiel de son lotissement et un certain nombre de réserves boisées, Xxxxxxx Xxxxxxxx l’a doté d’un cahier des charges détaillé, toujours en vigueur.
Cette réalisation fut favorisée par la construction d’une gare en 1843 et la commune de Maisons-sur- Seine pris le nom Maisons-Laffitte en 1882.
Les premiers acquéreurs ont été des Parisiens en quête de bon air.
Trente ans plus tard, commence la construction des belles écuries d’entraînement de chevaux de courses.
En 150 ans, le Parc, lieu de villégiature, a accueilli de nombreuses célébrités comme l’Xxx Xxxx, Xxxx Xxxxxxx… Leurs anciennes propriétés constituent aujourd’hui, pour les visiteurs, d’intéressants lieux de mémoire.
Xxxxxxx Xxxxxxxx
par l’artiste urbain C215 (C215 (artiste) — Wikipédia (xxxxxxxxx.xxx)
Voir Panthéon – Parcours illustres
Les Caves du Nord constituaient « L’entrée du Roy » par laquelle le monarque venant de son château de Saint-Germain en traversant la forêt pouvait se rendre au château de Maisons. En 1911, Xxxxxxx Xxxxxxxx obtiendra de l’ASP (Association Syndicale du Parc de Maisons-Laffitte) d’y de construire à ses frais un théâtre de verdure de 2500 places. Il y fait venir la troupe de la Comédie française et l’Opéra de Paris.
Laissé à l’abandon à la déclaration de la guerre, le théâtre est démoli en 1917.
Aujourd’hui le site est reconverti en jumping.
l’Exposition Universelle de 1878 : un des cinq pavillons de l’Angleterre. Légèrement modifiée par rapport à son agencement original, la façade du pavillon Doulton est due à l’architecte anglais J. Xxxxxx Xxxxxxxxx. La maison Xxxxxxx et Xxxxxxxx, l’une des plus importantes manufactures de terres cuite d’Angleterre, constituait ici un véritable catalogue de production maison. Frises, moulures, voussures, corniches, colonnettes, balustres, vases et gargouilles foisonnent sur cette façade en brique et terre cuite blonde illustrent l’art de la firme britannique.
FORÊT DE SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
Deuxième massif forestier des Yvelines après Rambouillet, la forêt domaniale de Saint-Germain-en- Laye s'étend sur 3 533 hectares.
Peuplée d'arbre centenaires, un réseau très fourni de laies, allées, routes, chemins… et 65 km de pistes cavalières ! Quelques pistes de galop sont aussi régulièrement entretenues. Et si d'aventure vous rencontrez un garde républicain ou un policier à cheval, ne vous étonnez pas. Ils assurent la protection des promeneurs et la surveillance de la forêt.
Une histoire royale
La forêt doit son nom actuel à saint Xxxxxxx, évêque de Paris, qui partit y vivre en reclus au VIe siècle. La forêt devint par la suite un domaine royal très apprécié pour la chasse à courre. Xxxxxxxx Xxx, puis Xxxxx XX, y firent bâtir le pavillon de chasse de la Muette (en rénovation actuellement)
Aimez-vous le son du cor au fond des bois ? (Fédération Internationale des Trompes de France : xxxxx://xxxx.xxx/)