CONTRAT D’OBJECTIFS
CONTRAT D’OBJECTIFS
MÉTIERS de la METALLURGIE
2014 / 2018
Entre d’une part,
l'État, représenté par
le Préfet de la région Alsace
et le Recteur de l'Académie de Strasbourg, Chancelier des Universités, le Conseil Régional d'Alsace, représenté par son Président,
et d’autre part,
L’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM) Alsace, représenté par son président, Xxxxx Xxxxxxx
Vu,
-‐ l'article 22 de la loi 87-‐572 du 23 juillet 1987 relative à l'apprentissage, créant les contrats d'objectifs,
-‐ le décret n° 93-‐51 du 14 janvier 1993 relatif aux contrats d'objectifs pluriannuels,
-‐ la loi du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie,
-‐ le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles signé le 24 juin 2011,
-‐ Le Plan Régional Emploi-‐Formation 2013-‐2016 élaboré par l’UIMM Alsace, Il est convenu ce qui suit.
Sommaire
Profil du secteur : état des lieux et diagnostic
1. Le secteur d’activité : situation économique, état des lieux des métiers et perspectives
1.1 L’activité économique
1.2 Analyse dynamique du secteur : les enjeux et principaux facteurs d’influences du secteur
1.3. Le marché du travail
1.4 Les métiers du secteur et leur évolution
2. La formation : état des lieux
2.1 Carte des formations initiales (cf. annexes)
2.2 Formation professionnelle initiale
2.3 Formation continue pour les demandeurs d’emploi
2.4 Formation continue pour des salariés
Priorité 1 Observer pour mieux connaître les évolutions des compétences, des métiers et des formations.
Action 1 Mutualiser les informations pour s’assurer d’une connaissance fine et actualisée de la situation et des besoins des entreprises
Action 2 Organiser chaque année une rencontre en présence des différents Observatoires (OREF, Observatoire de la branche,..) et les acteurs de l’emploi et de la formation
Action 3 Observer pour actualiser le projet « métiers à la Une » destiné au grand public
Priorité 2 Renforcer la connaissance des métiers et des entreprises dans les démarches d’orientation tout au long de la vie.
Action 4 Développer le partenariat entre la profession et les réseaux de l’orientation pour faire mieux connaitre les métiers et les environnements de travail.
Action 5 Mobiliser des professionnels dans le cadre de l’opération « 1 000 professionnels » s’engagent pour l’orientation.
Action 6 Dynamiser les démarches de découverte des métiers et de connaissance du marché de l’emploi (Olympiades des Métiers, semaine de l’industrie, opération Industri’Elles,…)
Priorité 3 Adapter l’offre de formation aux besoins en compétences du secteur.
Action 7 Actualiser annuellement les priorités sectorielles à prendre en compte pour adapter l’offre de formation initiale et continue et adopter la convention annuelle d’application.
Action 8 Rapprocher les secteurs de l’industrie pour envisager des passerelles et des mobilités.
Action 9 Valoriser et élargir le réseau des tuteurs en entreprises
Priorité 4 Développer en concertation les dispositifs emploi-‐formation
Action 10 Proposer des parcours articulés et adaptés aux demandeurs d’emploi et aux besoins des entreprises (stages, POE, Contrat de professionnalisation,..).
Action 11 Renforcer les compétences des salariés en promouvant notamment les CQPM/CQPI et la VAE.
Action 12 Réaliser des actions adaptées aux publics les plus fragilisés (illettrisme, jeunes éloignés de l’emploi,…).
Article 3 : Mise en œuvre et suivi
1. Comité de pilotage et de suivi
2. Plan d’actions annuel et convention d’application
3. Les groupes de travail techniques et thématiques
4. Durée et renouvellement du contrat
Article 4 : Annexes
-‐ Annexe 1 : Carte des formations initiales 2012-‐2013 et effectifs des scolaires en lycées et apprentis en CFA à la rentrée 2012
-‐ Annexe 2 : Plan d’actions 2014
Profil du secteur de la métallurgie
[1] Périmètre
Le champ couvert correspond à celui de la convention collective de la métallurgie. En Alsace, les 2/3 des emplois concernés se situent dans la fabrication de machines et équipements (24 % du total), dans l’industrie automobile (20 %), dans la fabrication de produits métalliques (20 %). La forte proportion d’actifs dans la construction automobile (complétée par les sous-‐traitants de rangs 1 et 2), demeure une caractéristique régionale.
Ainsi l’analyse des besoins en compétence nous conduit à aborder très notamment les évolutions qui vont concerner l’automobile.
1. Le secteur d’activité : situation économique, état des lieux des métiers et perspectives
1.1 L’activité économique
[2] Eléments de conjoncture nationaux et/ou régionaux
-‐ Année de forte activité en 2012 pour certains domaines et très faible pour d’autres.
-‐ Les carnets de commande restent satisfaisants dans le secteur des biens d’équipement.
-‐ Le secteur de la construction de matériels de transport stagne voir régresse pour certains secteurs
-‐ Baisse de l’activité dans le domaine automobile.
-‐ Les professionnels sont inquiets en général pour l’avenir.
[3] Nombre salariés et tendance (hausse ou baisse) | 65 797 salariés (chiffres 2010) Part toujours plus faible des emplois industriels dans l’emploi total. 57 % des salariés résident dans le 67, 43 % dans le 68. Tendance baissière : -‐ 16 % entre 1993 et 2010. |
[4] Nombre d’établissements et tendance (créations/disparitions) | 1 268 établissements, baisse de 6 % en 10 ans |
[5] Poids du secteur dans | La part des salariés de la métallurgie parmi l’ensemble des salariés est de 12,8 %, très supérieure à la moyenne nationale qui est de 8,3 %. Elle |
l’économie | est plus importante dans le Haut-‐Rhin (15 % de l’ensemble des salariés, par rapport à 12 % dans le Bas-‐Rhin. |
[6] Est-‐ce un secteur qui se développe économiquement ? | Secteur hétéroclyte (produits, matières premières, taille des entreprises, marchés très différents en termes de situation géographique initiale du marché, types de marché) certaines activités en fort développement, d’autres en perte de vitesse. Un des secteurs en développement est celui de l’aéronautique, faiblement présent en Alsace (Xxxxxxx Bugatti). |
[7]Dimension transfrontalière | Les besoins des entreprises en compétences d’ingénierie restent forts, malgré le développement d’une offre de formation en Alsace (ITII). Ce phénomène est amplifié par les besoins non satisfaits Outre-‐Rhin. Les entreprises allemandes dopent une partie de l’activité des entreprises de la métallurgie par la proximité. La proximité de la frontière a donc 2 impacts : Attractivité vers l’Allemagne pour certaines compétences dont les ingénieurs et vers la Suisse sur le sud Alsace (fuite des compétences/ Difficultés pour les entreprises des 3 Frontières). Opportunités pour les entreprises implantées en Alsace, en raison du marché allemand. Le secteur est fortement concerné par une dimension plus globale (mondiale), qui présente différents conséquences : fragilité des lieux de production et besoins en compétences linguistiques. |
1.2. Analyse dynamique du secteur en matière d’emploi et de formation
[8] Forces du secteur
• Capacité d’absorption des fluctuations économiques (ex. du ferroviaire dont les commandes pluriannuelles atténuent les effets immédiats de la crise)
§ Capacité de réadapter l’appareil de formation aux nécessités d’innover et de développer des nouveaux savoir-‐faire
§ Outils de GPEC bien développés
§ Prise en compte croissante du LEAN, tant pour les entreprises que pour leurs fournisseurs
§ Branche dynamique et investie dans tous les champs de l’emploi et de la formation : permet une réactivité sur les problématiques formation du secteur
[9] Faiblesses
§ Repli de l’emploi depuis plusieurs années
§ Une image des métiers manuels toujours à promouvoir
§ Centres de décision souvent hors Alsace
§ Instabilité juridiques dans différents domaines (social, écologique, fiscal)
§ Couts « d’utilisation » de nouveaux investissements dus aux contraintes environnementales et de conformité
§ Trésorerie des entreprises affaiblies par la durée de la crise
[10] Les opportunités
§ Développement du tutorat pour les salariés âgés
§ Malgré une baisse des effectifs, des recrutements et des besoins importants
§ Recherche de savoir-‐faire local ; nécessité de poursuivre sur le terrain de l’innovation
[11] Les menaces
§ Secteur impacté par la crise économique
§ Nécessité d’être compétitif par rapport à de nouveaux concurrents
§ Nécessité de fidéliser les ingénieurs
§ Absence de visibilité à long terme, qui contraint les entreprises à adapter leur mode d’organisation (contraintes liées aux transports, matières premières, énergie fossile, …)
§ Sud Alsace très liée à PSA
1.3. Le marché du travail
[12]Marché du travail régional | Le marché du travail (=relation entre offres et demandes d’emploi + part de l’intérim) : 79% des DE ont un niveau 5 ou infra, parmi eux la part des DE de longue durée est plus importante qu’en moyenne « tous métiers confondus ». En face, les offres concernent majoritairement la mécanique et le travail des métaux qui présentent toujours des difficultés de recrutement (niveaux des candidats, mobilité). La part de l’intérim traditionnellement forte (60% en 2011), tend à diminuer | ||
[13]Nombre de demandeurs d’emplois (DE) inscrits dans ces métiers | En 2011 : 16 600 DE inscrits à Pôle emploi dans un métier de la métallurgie. | ||
[14]Est-‐ce un secteur qui recrute ? | Court terme | Moyen terme | Long terme |
Peu | Oui sauf automobile | Oui sauf automobile | |
[15]Quel est, selon vous, le niveau d’entrée dans le secteur ? | Bac Professionnel pour beaucoup de métiers. Cependant, les travaux de l’Observatoire de la branche pointent des besoins en compétences de niveau 5 dans certains métiers « de base » : usineurs, soudeurs, mécaniciens monteurs,… |
1.4 Les métiers du secteur et leur évolution
[16]Métiers aux besoins en recrutement récurrents | Les métiers de la productique, chaudronnerie, production, maintenance représentent la majorité des besoins des entreprises, et notamment : § Encadrement intermédiaire (Animateur ou chef d’équipe) § Commerciaux à compétence technique § Chaudronniers, Soudeurs, Agents de maintenance, Opérateurs de production qualifiés, Usineurs en commande numérique et traditionnelle, § techniciens bureaux d’étude § tuyauteurs industriels § Ingénieurs |
[17]Un ou plusieurs territoires se distingue(nt)-‐il(s) par l’expression de besoins locaux ou de difficultés de recrutement spécifiques ? Si oui, sur quels types de métiers ou quels types de postes ? | • Dans le nord de l’Alsace, des chaudronniers, usineurs et soudeurs sont recherchés, § Besoins difficilement identifiables dans la région colmarienne et dans les vallées vosgiennes, § En Alsace du Sud, spécificité du secteur automobile et de l’aéronautique, mécaniciens monteurs, usineurs métalliers et techniciens de maintenance industrielle. |
[18]Emergence de nouveaux métiers ? | Pas de nouveaux métiers mais une transformation et une augmentation de niveau d’exigence dans les métiers existants. On peut à cet égard citer : Responsable d’équipe autonome de production et peintres « spécialisés » dans le domaine. |
[19]Emergence de nouveaux besoins en compétences | Les compétences sont de plus en plus pointues mais aussi de plus en plus larges (polyvalence) pour une seule personne. |
[20]Quels sont, selon vous, les métiers et fonctions qui sont les plus affectés par les départs en retraite au cours des prochaines années ? | Les métiers ou fonctions qui nécessitent une courbe d’apprentissage longue (chefs d’ateliers par exemple). Le secteur présente une faible proportion de jeunes ( 16 % des actifs du secteur ont – de 29 ans). Ainsi le départ prévisible des seniors pose le problème de la transmission des compétences et expériences acquises. |
2. La formation : état des lieux
2.1 Carte des formations initiales
Statut | Effectif | % |
Lycéens | 2 700 | 63 % |
Apprentis | 1 600 (rentrée 2011 | 37 % |
Etudiants |
Lycéens | Apprentis | Etudiants | |
Niveau V | 11 % | 17 % | |
Niveau IV | 52 % | 33 % | |
Niveau III | 36 % | 34 % | |
Niveau II | 0,5 % 15 % | ||
Niveau I |
Lycéens | Apprentis |
59 % | 78 % |
En apprentissage, certains BTS comme celui de l’Electrotechnique, affichent un taux d’insertion de 94 %, vs 76 % par la voie scolaire. |
2.2. Formation initiale professionnelle
[22]Nombre de formés en formation initiale | |
[23]Evolution du nombre de formés | Rentrée 2012 en apprentissage : 1 253 apprentis Le nombre de jeunes entrant en formation a tendance à diminuer, en particulier au niveau 5. En revanche, les formations de niveaux 1 et 2, se développent. |
[24]Répartition par niveaux de formation | |
[25]Attractivité du secteur | La question de l’attractivité du secteur est présentée comme une problématique permanente ; elle donne lieu à de nombreuses opérations (semaine de l’industrie, Bravo l’Industrie, Industri’elle, actions de formation dites « Validation du Projet Professionnel dans l’Industrie »…). Au-‐delà de cette antienne, il s’agit davantage de diffuser un message réaliste et adapté à la situation. En effet, chercher à convaincre de l’attractivité alors que les messages dominants font état de mondialisation, de licenciements et de plans sociaux, n’est sans doute pas suffisant et trop réducteur. Il s’agit davantage de développer une pédagogie illustrative, qui montre concrètement les enjeux en termes de compétences de demain et de recrutement. En hypothèse basse, la profession estime le besoin en recrutement à 115 000 par an jusqu’en 2020. Cela représente plus de 5 000 embauches par an en Alsace. |
[26]Taux d’insertion |
[27]Rupture des contrats d’apprentissage | 17 % vs 25 % tous métiers confondus, avec une concentration des ruptures au niveau 5. | |||
[28]Pour le moyen et le long terme, quelles sont les perspectives de signatures de contrats en alternance dans votre secteur ? | Contrat d’apprentissage | Contrat de professionnalisation | ||
La profession souhaite maintenir l’accès à l’apprentissage et veille à la réduction des ruptures de contrats. | 350 contrats de professionnalisation en 2012. | |||
S’agissant de l’apprentissage, globalement, ce maintien est assorti d’une augmentation des jeunes de niveaux 4, d’un maintien des niveaux 1,2, 3 et d’une réduction du niveau 5. Quant au Contrat de professionnalisation, la profession souhaite maintenir cet effort. |
2.3 Formation continue demandeurs d’emploi
[29]Nombre de demandeurs d’emploi formés | ||||||
Région Alsace | Pôle Emploi | OPCA | ||||
725 entrées en formation en 2012, tous dispositifs additionnés : programme régional de formation + actions conjoncturelles. | Achat de 105 places de formation dans le secteur industriel (Sur le Sud Alsace et 1 à Molsheim) | 87 POE en 2012 | ||||
[30]Répartition par niveaux de formation pour les demandeurs d’emploi | ||||||
Région Alsace | Pôle Emploi | OPCA | ||||
Niveau V | 203 | |||||
Niveau IV | 188 | |||||
Niveau III | ||||||
Niveau II | 2 | |||||
Niveau I | ||||||
[31]Commentaires sur la formation des DE | -‐ Le Programme Régional de Formation tient compte des besoins en compétences formées dans le secteur industriel sur les territoires, mais également du faible niveau d’entrée des stagiaires. Maintien d’un socle de formation de niveau V et IV selon les territoires, avec une ambition croissante de négocier des actions de formation sur mesure avec les entreprises. Les formations connaissent différentes difficultés : -‐ le manque d’attrait des jeunes et des DE pour ce secteur (notamment pour les métiers de la mécanique et métallerie) -‐ le faible niveau des DE à l’entrée en formation. -‐ le manque de qualification sur des niveaux IV et + -‐ la difficulté à mobiliser les entreprises -‐ l’exigence des employeurs sur les pré-‐ requis à l’embauche (expérience |
professionnelle dans le métier, proximité domicile du salarié/ entreprise) et compétences linguistiques complémentaires en anglais et ou allemand..). | |
[32] Taux d’insertion des DE formés | 54 % |
OPCA | |
Niveau V et VI | 30 % |
Niveau IV | 34 % |
Niveau III | 27 % |
Niveau II | 9 % |
Niveau I |
Contrats de pro | Périodes de pro | |
Niveau V et VI (A) | 32 % | 21 % |
Niveau IV (B) | 24 % | 31 % |
Niveau III (C) | 24 % | 42 % |
Niveau II (C+) | 20 % | 6 % |
Niveau I |
2.4 Formation continue salariés
[33]Nombre de salariés formés et évolution | 21 865 salariés formés en 2012 ; Une partie de l’effort de formation n’est pas représentée par ce chiffre, puisque certaines entreprises ont en gestion interne leurs formations ( Peugeot, Alcatel, Schaeffler, …) |
[34]Répartition par niveaux de formation | Les niveaux supérieurs accèdent davantage aux formations, ¼ de ces formations étant liées au perfectionnement linguistique et aux formations en RH. |
[35]Professionnalisation : nombre de contrats et périodes de professionnalisation | 27 % des Contrats de professionnalisation sont validés par des parcours d’intégration qui sont « hors niveaux ». 15 889 salariés ont bénéficié d’une période professionnalisation en 2012. |
[36] Nombre de tuteurs et maîtres d’apprentissage formés ; évolution sur les 3 | 167 tuteurs formés en 2012 115 tuteurs formés en 2011 Le secteur développe des actions de valorisation de la fonction tutorale, spécifique à la branche ou en association avec la démarche de la Région |
dernières années | « Trophée des Tuteurs et des Maitres d’apprentissage ». Un rapprochement entre les entreprises associées et les actions de la FPC est à consolider. |
3. L’offre de formation : perspectives
[37]Orientations stratégiques de l’organisation professionnelle, en matière d’emploi et de formation professionnelle
-‐ Développement du recrutement et de la formation des demandeurs d’emplois, les CQPM et CQPI restent des outils de sécurisation des parcours professionnels
-‐ Actions de sensibilisation des jeunes très éloignés de l’emploi construites avec les Missions Locales
-‐ Fort investissement de la Branche pour communiquer sur l’image des métiers (portes ouvertes, salons, …)
-‐ Opération Egalité des Chances menée par l’UIMM
-‐ Développement de la VAE
-‐
[38] L’offre de formation répond-‐elle globalement aux besoins du secteur ? | En ce moment, avec la baisse des recrutements oui mais redeviendra insuffisante en cas de reprise d’activité. Dans l’hypothèse d’une reprise, le scénario optimiste en matière de recrutement, pourrait être à l’ordre du jour. Dans ce cas, les recrutements pourraient être de l’ordre de 128 000 par an jusqu’en 2020 (au niveau national) et donc de près de 6 000/an en Alsace. L’appareil de formation devrait alors s’adapter, quelle que soit la voie de formation. |
[39] Les flux de formation (initiale et continue) vous semblent-‐ils insuffisants/suffisants/trop importants ? | Idem La situation actuelle limite toute visibilité à moyen terme. Cependant la Profession évoque la crainte de manquer de jeunes sortis de formation initiale dans les métiers de la métallurgie, notamment en mécanique générale et soudage. |
[40] Selon vous, qu’est-‐ce qui devrait changer en termes d’offre de formation initiale ? (intégration de compétences nouvelles, renforcement d’une voie de formation, etc…) | Les besoins des entreprises doivent trouver réponses dans la formation initiale, qu’elle soit sous statut scolaire ou en apprentissage. Il y a lieu de mettre en cohérence ces deux voies de formation et de renforcer leur réactivité pour coller au plus près des évolutions économiques. |
[41] Selon vous, qu’est-‐ce qui devrait changer en termes d’offre de formation continue ? (intégration de compétences nouvelles, etc…) | La formation continue est un réseau inextricable d’organismes délivrant des formations de plus ou moins bonne qualité. Dans un contexte de marché ouvert et concurrentiel, il y aurait lieu d’enclencher une démarche de « Qualité », qui pourrait s’apparenter à une sorte de « label ». |
[42]Investissement financier en orientation | En matière d’orientation : La Région a apporté en 2013-‐2014 à l’UIMM une participation financière de 14 625 € en vue de concrétiser 4 projets : • 5 125 € pour la mise en place de la 4ème édition de la « Semaine de l’Industrie ». Cette dernière propose chaque année un programme d’actions riche et diversifié pour permettre aux participants de mieux appréhender les différentes opportunités que présente le secteur de l’industrie. Les actions se déroulent dans les entreprises du secteur. • 8 375 € pour l’opération « Sensibilisation aux métiers industriels » destinée aux jeunes et aux prescripteurs de l’orientation et de l’emploi. (contrats de partenariat et visites d’entreprises). • 1 125 € pour la « Manifestation Industri’elles » qui compte valoriser les métiers de l’industrie auprès des jeunes-‐filles et des femmes et ainsi favoriser la mixité des emplois dans l’industrie. |
4. Partenariats et commentaires
2eme COT signé le 26 janvier 2009, venu à échéance en janvier 2014. Renouvelé pour 5 ans : 2014 à 2018.
ADEC non renouvelé (s’est terminé fin 2012). Aujourd’hui la démarche majeure est celle de la Charte de l’automobile, ainsi qu’un accord FNE auto.
Un comité industriel au niveau national, décliné en un comité territorial qui devra être maillé avec le futur COT qui prend effet au cours du premier trimestre 2014.
Accord national entre l’UIMM et Pôle emploi.
[43] Dispositifs partenariaux (COT, ADEC, …)
5. les priorités en matière de développement de filières. Formation initiale sous statut scolaire
Une offre satisfaisante en nombre, à renforcer dans la relation entre établissements de formation et entreprises. L’alternance entre les deux lieux de formation (établissement/entreprise), doit être mieux articulée pour plus de cohérence dans le parcours de formation des élèves.
Autre difficulté : en sortie d’une formation dans la métallurgie, seuls 22 % des lycéens rejoignent une entreprise de la métallurgie !
Lien fait par la profession avec les démarches d’orientation : volonté de développer un réel partenariat pour sensibiliser les enseignants et les conseillers à la connaissance de l’évolution des métiers et du fonctionnement des entreprises afin que les orientations soient choisies par les élèves en toute connaissance. Cela implique que la démarche vise en priorité la connaissance des métiers et ensuite les modalités de formation et non l’inverse.
Formation initiale par la voie de l’apprentissage
Volonté de la profession de maintenir les accès à l’apprentissage, modalité majeure de formation des jeunes en leur assurant une adaptation au milieu professionnel. Les taux d’insertion sont bons, notamment dans les CFA qui pratiquent une relation forte avec les entreprises d’accueil.
Formation professionnelle des demandeurs d’emploi
La profession va prolonger la réalisation de Préparations Opérationnelles à l’Emploi, individuelles et collectives.
La profession insiste sur la nécessité de ne proposer que des formations qui répondent aux besoins des entreprises, sachant que ceux-‐ci sont souvent très spécifiques (on ne soude pas de la même manière d’une entreprise à l’autre !). Ainsi, en complément des achats de formation de Pôle emploi, des POE individuelles et collectives, le FIFE (Fonds d’Intervention pour la Formation et l’Emploi) peut-‐il être mobilisé. En outre, les actions du Programme Régional de Formation, conçues pour répondre à des besoins plus transversaux, en préparant les DE à une polyvalence de plus en plus souhaitée, sont également prévues. Il peut s’agir des métiers de base ( soudure, usinage, dont la préparation serait complétée par une sensibilisation à la polyvalence, c’est-‐à-‐dire à une capacité à s’adapter à des postes proches).
Formation professionnelle des salariés.
La profession poursuit le développement des CQPM.
Elle indique la volonté de maintenir son effort auprès des salariés confrontés à des lacunes dans les savoirs de base. Avec le soutien du FPSPP, une action d’ampleur pourrait être conduite avec la Région en 2013-‐2014.
Le soutien de la fonction tutorale
La profession souhaite maintenir la dynamique relative au tutorat ; elle renvoie à une réflexion sur la qualité du recrutement, l’accueil en entreprise et le rôle de l’entreprise formatrice. Il s’agit là d’un sujet important qui fait l’objet d’un partenariat fort avec la Région et qui pourrait davantage rejoindre les actions destinées aux DE.
Les actions d’information et d’orientation.
Les possibilités de recrutement pour les plus jeunes notamment doivent être clairement identifiées.
Certains secteurs de la métallurgie présentent des pyramides des âges qui leur sont particulièrement favorables : construction de matériels de transport, fabrication d’équipements électriques, industrie automobile.
… Des métiers et des entreprises qui gagneraient à être mieux connus pour s’assurer de pouvoir accueillir les compétences dont elles ont besoin :
Un objectif de pédagogie, explication (cf. Opération : 100 métiers demain en Alsace), Un effort d’accueil et d’intégration des candidats dans les entreprises,
Un accompagnement à l’orientation qui prenne en compte les enjeux économiques et l’évolution des compétences (cf. 1 000 xxxx x’engagent pour l’orientation)
Des démarches GPEC pour anticiper les besoins de demain et permettre aux différentes voies de formation de préparer les candidats
Une utilisation optimale des différentes voies de formation et une recherche de complémentarité : besoin de 5 000 à 6 000 nouveaux collaborateurs/an en Alsace entre aujourd’hui et 2020.
Les spécificités de l’automobile.
S’agissant de ce dernier secteur, pointé comme peu favorable en terme de recrutement, il devra cependant opérer sa mutation pour répondre aux grands enjeux de l’automobile de demain.
Les futurs véhicules sont dits « plus sûrs et plus intelligents ». Cela suppose de nouvelles compétences de différents ordres, notamment en électronique et ingénierie.
Mais il faudra également :
-‐ Des nouveaux managers de niveau « chefs d’ateliers »,
-‐ Des ajusteurs et des outilleurs pour les métiers de l’emboutissage,
-‐ Des outilleurs géomètres en tôlerie,
-‐ Des peintres,
-‐ Des monteurs,
-‐ Des responsables de la maintenance, de la qualité de la fabrication,
-‐ Des spécialistes de la fonderie alu,
-‐ Des ouvriers dans les métiers de base : usinage, soudage, mécanique,…
Globalement, les compétences devront être plus transversales pour pouvoir intervenir sur plusieurs postes.
Hors fonctions de la production, les process d’achat (organisation de plateformes d’achats, importance des fonctions de technico-‐commerciaux) et les fonctions administratives évolueront sans augmenter en nombre.
PRIORITES ET ACTIONS 2014-‐ 2018
Le contrat d’objectifs, véritable levier du CPRDFP 2011-‐2014 :
Prévu par xx xxx xx 00 xxxxxxxx 0000, xx Xxxxxxx de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) définit la stratégie et les objectifs en matière de formation professionnelle, toutes voies de formation confondues (formation initiale sous statut scolaire, apprentissage, formation continue).
Le CPRDFP vise particulièrement :
-‐ La sécurisation des parcours à court et moyen terme, et la réduction des inégalités face à l’emploi et la professionnalisation, par la formation professionnelle tout au long de la vie
-‐ Une offre de formation réactive et adaptable aux mutations économiques et aux besoins en compétences d’aujourd’hui et de demain
-‐ Une organisation d’accès à l’orientation et à la formation contribuant à un développement équilibré des territoires
-‐ Un équilibre entre le développement de la responsabilité des personnes pour conduire leur projet de formation et les moyens qui leur sont donnés pour accompagner sa construction
Tous les publics sont concernés, quels que soient leur âge ou leur statut (lycéens, étudiants, apprentis, demandeurs d’emploi, salariés …).
En Alsace, il a été adopté et signé le 24 juin 2011 par le Préfet de la région Alsace, le Recteur et le Directeur Régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt et le Président du Conseil Régional, en présence de la Ministre chargée de l’apprentissage et de la formation professionnelle.
« Permettre à chaque individu de construire et de réaliser son projet professionnel, en cohérence avec ses aspirations personnelles et les réalités de l’économie régionale» est l’ambition du CPRDFP en Alsace.
Ce document s’appuie sur un diagnostic régional et territorial de la situation économique et des besoins en compétences, et prévoit le renforcement d’une démarche de prospective à l’échelle du Rhin Supérieur.
A partir de ce socle, le CPRDFP alsacien a la particularité d’être élaboré en deux parties :
-‐ La première partie définit 3 enjeux transversaux, déclinés en 15 objectifs opérationnels
-‐ La seconde partie détaille les priorités en matière d’orientation, de formation continue des salariés et des demandeurs d’emploi, validation des acquis de l’expérience, et d’emploi pour vingt secteurs-‐clefs de l’économie alsacienne, dont les industries de la Métallurgie.
Véritable levier d’actions pour la mise en œuvre effective du CPRDFP, le contrat d’objectifs des métiers des industries de la Métallurgie a été élaboré en tenant compte à la fois :
-‐ Du diagnostic et de l’état des lieux du secteur (cf. article 1er de ce contrat d’objectifs)
-‐ Des enjeux transversaux et priorités sectorielles du CPRDFP 2011-‐2014.
-‐ Des stratégies nationales de l’UIMM
-‐ Du Plan régional Emploi-‐formation 2013-‐2016, élaboré par l’UIMM Alsace
Les priorités du CPRDFP 2011-‐2014 relatives à la Métallurgie :
Sept priorités spécifiques au secteur sont déterminées dans le CPRDFP 2011 -‐2014 :
1. Renforcer l’attractivité du secteur
2. Consolider les partenariats avec les réseaux se situant en amont de l’entrée dans la métallurgie
3. Maintenir un premier échelon de qualification
4. Accompagner les entreprises dans l’évolution des compétences des salariés
5. Développer les contrats en alternance dans le secteur
6. Renforcer la qualité des périodes de formation en entreprise
7. Viser une meilleure articulation entre les financeurs de formation.
Le Plan régional pour l’emploi et la formation de l’UIMM Alsace (2013-‐2016) est structuré selon les5 axes de l’UIMM national :
Promouvoir et développer la professionnalisation des salariés,
des jeunes et des demandeurs d’emploi
Accompagner la mise en œuvre d’une politique Emploi-‐Formation
de Branche au niveau régional en cohérence avec la politique nationale
Accompagner les entreprises dans l’acquisition, l’adaptation, l’évolution et l’évaluation des compétences
Connaître les métiers et les qualifications industrielles et anticiper leurs évolutions.
Être un acteur reconnu dans le domaine de l’information sur les métiers de l’industrie et de
l’orientation vers ces métiers.
L’enjeu est de permettre aux entreprises industrielles de disposer des compétences dont elles ont besoin afin de mettre en œuvre leur stratégie et améliorer leur compétitivité.
L’objectif du plan Alsace est de présenter la politique de la Branche, consolidée au plan régional, en prenant en compte la réalité des besoins des entreprises industrielles, par bassin d’emploi, et leurs évolutions.
Ainsi en cohérence avec le CPRDFP et le Plan régional Emploi Formation de l’UIMM Alsace, les signataires ont identifié 4 priorités :
Priorité 1 OBSERVER POUR MIEUX CONNAITRE LES EVOLUTIONS DES COMPETENCES, DES METIERS ET DES FORMATIONS
-‐ Mutualiser les informations pour s’assurer d’une connaissance fine et actualisée de la situation et des besoins des entreprises
-‐ Organiser chaque année une rencontre en présence des différents Observatoires (OREF, Observatoire de branche,…) et les acteurs de l‘emploi et de la formation
-‐ Observer pour actualiser le projet « Métiers à la Une » destiné au grand public
Priorité 2 RENFORCER LA CONNAISSANCE DES METIERS ET DES ENTREPRISES DANS LES DEMARCHES D’ORIENTATION TOUT A LONG DE LA VIE
-‐ Développer le partenariat entre la profession et les réseaux de l’orientation pour faire mieux connaître les métiers et les environnements de travail
-‐ Mobiliser des professionnels dans le cadre de l’opération « 1 000 professionnels s’engagent pour l’orientation »
-‐ Dynamiser les démarches de découverte des métiers et de connaissance du marché de l’emploi (Olympiades des métiers, semaine de l’industrie, opération Industri’Elles,…)
Priorité 3 ADAPTER L’OFFRE DE FORMATION AUX BESOINS EN COMPETENCES DU SECTEUR
-‐ Actualiser annuellement les priorités sectorielles à prendre en compte pour adapter l’offre de formation initiale et continue et adopter la convention annuelle d’application.
-‐ Rapprocher les secteurs de l’industrie pour envisager des passerelles et des mobilités
-‐ Valoriser et élargir le réseau des tuteurs en entreprises
Priorité 4 DEVELOPPER EN CONCERTATION LES DISPOSITIFS EMPLOI-‐FORMATION
-‐ Proposer des parcours articulés et adaptés aux demandeurs d’emploi et aux besoins des entreprises
-‐ Renforcer les compétences des salariés en promouvant notamment les CQPM/CQPI et la VAE
-‐ Réaliser des actions adaptées aux publics les plus fragilisés (illettrisme, jeunes éloignés de l’emploi,…)
Priorité 1 Observer pour mieux connaître les évolutions
des compétences, des métiers et des formations
CONSTATS ET ANALYSE DES DEFIS
Identifier très précisément les besoins en compétences des entreprises de la métallurgie en Alsace constitue l’une des priorités que souhaite investir l’organisation professionnelle afin de pouvoir mieux y répondre par la formation.
En contractualisant avec la Région Alsace et l’Etat dans le cadre de ce contrat d’objectifs, l’UIMM Alsace souhaite se positionner comme l’organe de pilotage de la définition des compétences de ce secteur, en lien avec les entreprises implantées en Alsace et en cohérence avec la stratégique nationale en matière d’emploi et de formation professionnelle.
En prévision de cette démarche, l’UIMM Alsace a réalisé son Plan régional Emploi-‐ Formation adossé aux données socio-‐économiques du secteur. Ainsi, à l’occasion de la mise en œuvre de ce COT, 3 actions permettront de renforcer les démarches d’observation, qu’elles soient réalisées par l’OREF, l’Observatoire de la branche ou d’autres acteurs.
Mise en œuvre de la priorité 1 | Pilotes/ partenaires associés | ||||
Action 1 : Mutualiser les informations pour s’assurer d’une connaissance fine et actualisée de la situation et des besoins des entreprises pour répondre aux défis de la profession, adapter l’offre de formation initiale et continue et actualiser annuellement les priorités. Les objectifs : Améliorer l’identification des besoins en compétences et en formations pour mieux adapter les flux et contenus de formations et mieux définir les orientations stratégiques en ressources humaines dans la métallurgie en Alsace. La démarche: 1. Etablir un calendrier de production des données 2. Consolider les données en croisant les travaux existants 3. Elaborer un document de synthèse 4. Communiquer sur les résultats émanant des différents travaux d’observation 5. S’outiller pour anticiper l’évolution des métiers. Les leviers pour agir : -‐ Les travaux menés dans le cadre de l’Observatoire paritaire prospectif et analytique des métiers et des qualifications de la Branche -‐ Les travaux de l’OREF ; -‐ Les données de l’ADEFIM ; -‐ Les travaux de Pôle emploi (enquête BMO, diagnostic de secteur) ; -‐ Les données emploi réalisées par la Banque de France… Eléments d’évaluation : capacité à croiser les données et produire un document de synthèse pertinent et utilisé. | UIMM/ OREF Alsace/ DIRECCTE/ Région Alsace/ CCI/ ADEFIM/ Pôle emploi |
Action 2 : Organiser chaque année une rencontre en présence des différents Observatoires (OREF, Observatoire de branche,…) et les acteurs de l’orientation, de l‘emploi et de la formation Les objectifs : Informer les réseaux de l’information, de l’emploi et de l’orientation sur la situation des entreprises et les besoins en formation et recrutement. La démarche: 1-‐ Communiquer auprès des professionnels de l’emploi, de la formation et de l’orientation pour actualiser leur connaissance du secteur 2-‐ Echanger pour clarifier les données et mobiliser lesdits réseaux 3-‐ Constituer un rendez-‐vous annuel contribuant à un rapprochement entre acteurs et branche professionnelle Les leviers pour agir : - Rencontre régionale d’information et d’échanges en présence des Observatoires et des acteurs de la formation, de l’emploi et de l’orientation. - Le diagnostic emploi-‐formation élaboré par l’OREF Alsace - Les données et analyses de l’Observatoire paritaire prospectif et analytique des métiers et qualifications de la Métallurgie - Les outils de la CCI (Observatoire des besoins en compétences) - Les outils de l’OPCA - Les ressources régionales et nationales de l’ONISEP - Les sites : uimm-‐xxxxxx.xx ; observatoire-‐xxxxxxxxxxx.xx ; adefim-‐xxxxxx.xxx. - Pôle-‐xxxxxx.xxx (publication de l’enquête Besoins de Main d’œuvre, repères et analyses). Eléments d’évaluation : - nombre et diversité de participants à la rencontre annuelle | UIMM/ OREF/Région Alsace/ Rectorat/ CCI/ ADEFIM/ SAIO/ ONISEP/ Missions locales/Pôle emploi |
Action 3 : Observer pour actualiser le projet « métiers à la Une » destiné au grand public Les objectifs : Faire connaître au grand public les métiers dans leur dynamique économique et leurs enjeux professionnels régionaux. L’OREF conduit un projet innovant visant à faire connaître les métiers « porteurs » et « portés » en les présentant de manière vivante et utile dans une démarche d’orientation tout au long de la vie. La démarche: 1. Repérer les métiers susceptibles d’entrer dans la démarche « Métiers à la Une » 2. Fournir les données conformément à la trame de présentation 3. Participer à la communication sur ces informations réalistes et dynamiques Les leviers pour agir : - Site « Métiers à la Une » Eléments d’évaluation : - Nombre de métiers et de connexions au site, évaluation qualitative auprès des réseaux d’orientation. | OREF/ UIMM/ Région Alsace/ ONISEP |
PRIORITE 2
RENFORCER LA CONNAISSANCE DES METIERS ET DES
ENTREPRISES DANS LES DEMARCHES D’ORIENTATION TOUT AU LONG DE LA VIE
CONSTATS ET ANALYSE DES DEFIS:
Le secteur de la métallurgie est le 1er employeur industriel régional, mais il souffre d’un déficit d’image.
Le manque d’attractivité et le déficit d’image de la filière entraînent des difficultés à recruter pour les entreprises sur certains postes alors que de nombreux sont à renouveler dans les 5 années à venir, notamment dans les métiers du montage-‐assemblage, de la conduite d’équipement d’usinage, de l’installation et la maintenance d’équipements industriels et d’exploitation, de l’ajustement et du montage de fabrication, de la chaudronnerie-‐tôlerie et du soudage. Sans compter les métiers émergents qui sont ceux de responsable d’équipe autonome de production et de peintres.
Trois actions ciblent la thématique de l’orientation, en s’adressant soit au relais d’information soit au public directement concerné, quels que soient l’âge et le statut.
Mise en œuvre de la priorité 2
Pilotes/ partenaires associé
Action 4 : Développer le partenariat entre la profession et les réseaux de l’orientation pour faire mieux connaître les métiers et les environnements de travail
Les objectifs : Les acteurs locaux de l’Accueil, l'Information, l'Orientation et l'Accompagnement (AIOA) veillent à l’accompagnement et au conseil personnalisés dans les démarches d’orientation ou de reconversion professionnelle.
Des formations et actions d’informations seront proposées à ces professionnels pour renforcer leur connaissance des métiers et carrières dans ce secteur, afin qu’ils puissent transmettre une information complète et objective sur les métiers, les formations, les certifications, les débouchés, les possibilités de carrières…
L’UIMM s’est organisée pour être porteur d’une offre globale et son organisation récente favorise une réponse régionale.
La démarche:
1-‐ Sensibiliser, par la formation, les prescripteurs, relais d’information et professionnels de l’orientation et de l’insertion (dont professionnels IAE et prestataires Agefiph) aux opportunités et réalités de ces métiers : faire évoluer les représentations, leur apporter des informations concrètes et pragmatiques sur l’accès aux métiers et carrières, leur permettre d’identifier des acteurs clés en Alsace et de se créer un réseau.
2-‐ Faire intervenir des professionnels du secteur dans le cadre de ces formations et les organiser sur des sites de production
3-‐ Mener une réflexion quant à la manière d’informer, de former et de sensibiliser les professeurs principaux, qui sont impliqués dans les démarches d’orientation.
Les leviers pour agir :
- Le programme COMMODE : formation des conseillers d’orientation psychologues
- Possibilités de « stages » en entreprises pour les conseillers d’orientation
- Mise en place de « kits pédagogiques » intégrés dans les Boites à outils des enseignants
- Participation des entreprises au Comités Locaux Ecole Entreprises (CLEE)
- Mise en application de l’Accord national avec le Pôle emploi régional
UIMM/ Région Alsace/ Rectorat/ ONISEP/ DRAAF/ CCI/ Pôle emploi/ missions locales
- Visites d’entreprises pour les conseillers des CIO et des missions locales
- Le programme de « Développement de la connaissance des acteurs de l’Accueil Information Orientation Accompagnement sur les secteurs d’activités couverts par les C.O.T. en Alsace » : formations destinées aux prescripteurs et professionnels de l’orientation, financées par la Région Alsace, et dispensées par le CRAPT (Centre de Ressources et d’Appui Pédagogique et Technique)
- Le réseau Cap emploi et les prestataires de l’AGEFIPH
- Les Ateliers de développement des connaissances des secteurs assurés par Pôle emploi, avec l’appui d’intervenants du secteur, pour les animateurs d’équipes et conseillers
- Lise à disposition d’informations et de ressources via le webclasseur orientation, piloté par le service de l’ONISEP Alsace.
- Utilisation du site : les-‐industries-‐xxxxxxxxxxxxxx.xx
Eléments d’évaluation :
- Nombre de professionnels de l’orientation formés ou sensibilisés chaque année,
- Enquête de satisfaction auprès de ces réseaux
- Nombre de professionnels des entreprises participant à ces opérations
Action 5 : Mobiliser des professionnels dans le cadre de l’opération
« 1 000 professionnels s’engagent pour l’orientation »
Les objectifs : Les occasions d’échanges avec des professionnels ou de visualisation des métiers dans leur environnement, constituent des temps très forts pour aider au choix d’un métier. Un véritable réseau de professionnels volontaires pour participer à l’orientation sera constitué : ces professionnels seront mobilisés pour témoigner sur le métier exercé, leur parcours professionnel, leur entreprise… dans le cadre de différentes actions d’information (portes ouvertes, salons, forums, …) et pour permettre à chacun de découvrir l’exercice du métier dans son environnement.
Ils contribueront à l’amélioration de l’accueil des scolaires, des jeunes et adultes en recherche d’emploi lors des périodes de stages ou parcours de découvertes des métiers et des formations
La démarche:
1-‐ Sensibiliser les employeurs à l’importance de la séquence de découverte dans le cadre du processus d’orientation
2-‐ Constituer un réseau d’interlocuteurs « entreprises » sensibilisés, voire formés, à la communication envers le public en orientation.
3-‐ Intégrer les professionnels volontaires au réseau des « 1000 professionnels s’engagent pour l’orientation ».
4-‐ Mettre en relation les professionnels et les acteurs de l’orientation, la formation et l’emploi : l’UIMM fera la mise en relation entre son réseau et les acteurs de l’orientation, de l’emploi et de la formation qui la solliciteront.
5-‐ Faire également intervenir des professionnels lors de manifestations d’informations organisées pour les parents et les élèves, via notamment les associations de parents d’élèves.
Les leviers pour agir :
- Le réseau d’entreprises de l’UIMM
-‐ Les Comités Locaux Ecole Entreprise (CLEE)
- Les délégués aux entreprises des lycées
- Les outils institutionnels de l’orientation
- Les événements de l’orientation et de l’information sur les métiers, dont la semaine de l’industrie, les nuits de l’orientation…
- …
Eléments d’évaluation :
- Nombre de professionnels des entreprises participant à l’orientation
- Mobilisation avérée desdits professionnels
- Emergence de nouvelles actions favorisant le rapprochement entre monde économique et monde éducatif
UIMM/ Région Alsace/ Rectorat/ ONISEP/
Action 6 : Dynamiser les démarches de découverte des métiers et de connaissance du marché de l’emploi Les objectifs : Les outils et événements contribuant à l’orientation sont nombreux. Les signataires du COT souhaitent mutualiser les moyens pour renforcer l’information sur les métiers, valoriser les outils existants et favoriser leur visibilité, les enrichir d’informations (sur les grandes tendances du secteur par exemple), les adapter pour les rendre plus lisibles, y apporter une dimension régionale dès que c’est possible et pertinent, établir des liens entre les sites d’information et se concerter lors de l’élaboration d’outils nouveaux. | UIMM/Région Alsace/ Rectorat/ Pôle emploi/ ONISEP/ AGEFIPH/ CCI/ le réseau AIOA |
La démarche: 1-‐ Mobiliser, articuler et rendre lisible les outils existants: Les outils d’information sur les métiers et les carrières sont nombreux : sites internet, guides, fiches métiers, témoignages de parcours, forums et salons, portes ouvertes, stages, ateliers d’orientation, , …Il s’agit d’identifier ceux qui sont les plus utiles, de privilégier ceux qui permettent de diffuser une information objective et complète sur toutes les voies de formation, et de les diffuser de manière lisible et visible. 2-‐ Anticiper la planification des manifestations (visites, forums etc …) pour qu’à la fois les professionnels et les établissements scolaires puissent s’y inscrire de façon optimale ; 3-‐ Informer différemment sur la réalité des métiers : promouvoir le savoir-‐faire et la technicité, valoriser le panel des métiers de la métallurgie, la transférabilité des compétences, les bonnes pratiques en matière de conditions de travail, les possibilités de carrières, les parcours de progression (par témoignages d’expériences réussies, par exemple) ; 4-‐ Rendre lisible la réalité des métiers : dans les fiches métiers, certains intitulés de métiers ou de diplômes ne sont pas toujours « parlant » pour les jeunes et adultes ; 5-‐ Apporter une meilleure visibilité des métiers de la Métallurgie dans les salons, forums et lors de la semaine de l’industrie 6-‐ Aborder la place des femmes dans le secteur, de manière transversale et permanente. | |
Les leviers pour agir : -‐ Les outils du Rectorat et de l’ONISEP : parcours d’information et d’orientation, webclasseur orientation, portes ouvertes des établissements scolaires, guides et site web de l’ONISEP (fiches métiers, ONISEP TV…), … -‐ Les dispositifs des missions locales et de Pôle emploi : périodes d’immersion, ateliers d’orientation, Evaluations en Milieu de Travail, (les fiches ROME qui peuvent être actualisées régulièrement sur sollicitation des organisations professionnelles à faire remonter à la Direction régionale de Pôle emploi)… -‐ Le réseau des professionnels de l’Accueil, l'Information, l'Orientation et l'Accompagnement (AIOA) en Alsace -‐ L’opération « Métiers à la Une », le Programme Régional d’Information et d’Orientation |
-‐ Actions dans les universités pour sensibiliser les étudiants
« décrocheurs ».
-‐ Participation de la profession aux tables rondes et débats sur l’orientation
-‐ Page Facebook pour sensibiliser les jeunes de 16 à 25 ans
-‐ Nouveaux outils de communication, type vidéo sur les métiers
-‐ Les forums d’information et d’orientation (dont la nuit de l’orientation), salons, portes ouvertes,…
-‐ Les ateliers d’information sur le secteur, à destination des demandeurs d’emploi
-‐ La semaine de l’industrie et le train de l’industrie
-‐ Les Olympiades des Métiers,
-‐ La contractualisation avec l’Académie pour le Parcours d’Information, d’Orientation et de découverte du monde économique et professionnelle.
-‐ Sensibilisation à la mixité des emplois grâce notamment à l’opération Industri’Elles.
PRIORITE 3
ADAPTER L’OFFRE DE FORMATION AUX BESOINS EN
COMPETENCES DU SECTEUR
CONSTATS ET ANALYSE DES DEFIS:
Les signataires du présent COT conviennent qu’un de ses enjeux majeurs porte sur la pertinence et l’adaptation de l’offre de formation, quelle que soit la voie de formation. En effet, cette contractualisation constitue une modalité unique de concertation pour identifier les priorités d’évolution des filières de formation en les adaptant aux besoins en compétences des entreprises, à court et moyen terme.
Trois actions contribuent à l’adaptation de l’offre de formation, la première prévoyant de formaliser les besoins et les réponses dans une « convention annuelle d’application », la deuxième visant à permettre des passerelles et des mobilités professionnelles « inter-‐secteurs », la troisième rappelant le rôle que jouent les tuteurs dans l’entreprise formatrice.
Mise en œuvre de la priorité 3 | Pilotes/ partenaires associé UIMM/ Région Alsace/ Rectorat/ Pôle emploi | ||
Action 7 : Actualiser annuellement les priorités sectorielles à prendre en compte pour adapter l’offre de formation initiale et continue et adopter la « convention annuelle d’application ». Les objectifs : Le pilotage de l’offre de formation vise notamment à la faire évoluer pour l’adapter aux besoins des entreprises, à court, moyen, voire plus long terme. La Branche rappelle différentes priorités ; s’agissant de la formation initiale, elle indique que la carte des formations doit maintenir des métiers et compétences attendus par les entreprises industrielles. Elle confirme son attachement à l’apprentissage tout en se positionnant pour développer la professionnalisation au bénéfice de jeunes qui ne disposeraient pas du niveau attendu à l’issue de leur formation. La formation continue doit permettre l’élévation des compétences nécessaire à la compétitivité des entreprises et à la sécurisation des parcours professionnels. Les formations qualifiantes proposées aux demandeurs d’emploi doivent correspondre aux besoins en recrutement. Les contrats de professionnalisation seront ciblés sur les métiers en tension. Les signataires veilleront à la cohérence et la complémentarité entre les voies de formation, notamment à l’équilibre entre voie scolaire et apprentissage. L’organisation de passerelles et la mutualisation des moyens entre les formations professionnelles initiale et continue seront poursuivies. |
La démarche est composée de 4 phases :
Octobre à décembre N-‐1 : préparation et consolidation des données = bilan des formations réalisées dans le secteur, en FI et FPC, réalisation d’un document
« support » à la négociation avec la Branche et les autres financeurs de formation.
Janvier à mars : élaboration des priorités régionales et adoption de la convention d’application dont la structure est la suivante : point d’actualité sur le secteur, priorités en matière d’offre de formation, tableau récapitulatif des éléments physico-‐financiers, plan d’actions annuel du COT. Ainsi, chaque signataire s’engage à contribuer concrètement à la mise en œuvre et au financement de formations, en s’assurant de la complémentarité des dispositifs.
Avril à juin : définition des commandes et adoption des priorités par le Conseil Régional
Juillet à septembre : lancement du plan d’action FPC et de la démarche « carte des formations en apprentissage ».
Les leviers pour agir :
-‐ Documents réalisés par l’OREF, dont les analyses sectorielles :
« éléments d’une réflexion sur… »,
-‐ Cartographie de l’offre de formation
-‐ Plan régional Emploi-‐formation 2013-‐2016 de l’UIMM Alsace
-‐ Diagnostics territoriaux réalisés par les responsables Territoriaux de l’offre de Formation (RTOF)
Eléments d’évaluation :
-‐ Attractivité des formations
-‐ Taux d’insertion suite aux différentes formations.
Action 8 : Rapprocher les secteurs de l’industrie pour envisager des passerelles et des mobilités. Les objectifs : Les parcours professionnels individuels tendent à se diversifier et conduisent à différents types de mobilités ; d’une entreprise à une autre, d’un secteur professionnel à un autre, … . Les passerelles organisées facilitent ces mobilités qui permettent également de « réguler » des flux de formation en fonction des besoins en recrutement. Une attention particulière sera portée à la mobilité vers les « emplois verdissants » dans le cadre d’une expérimentation nationale qui concerne notamment l’Alsace (transition écologique, transitions professionnelles) | UIMM/ représentants d’autres secteurs professionnels/ Région Alsace/ Rectorat/ Pôle emploi/ |
La démarche: Les représentants de différents secteurs professionnels, en particulier de l’industrie, se rencontreront annuellement pour organiser les possibilités de passerelles. A titre d’illustration, les entreprises du secteur agro-‐alimentaire, peinent à recruter et sont intéressées par des compétences qui peuvent ne plus correspondre aux besoins d’autres secteurs. Des actions spécifiques pourront être conduites, qui concerneraient un groupe de candidats identifiés. | |
Les leviers pour agir : | |
-‐ Cartes de toutes les formations professionnelles (FPC, initiales) -‐ Analyse des enquêtes d’Insertion dans la Vie Active -‐ PRF et autres dispositifs de formation professionnelle continue. | |
Eléments d’évaluation : | |
-‐ Nombre de personnes utilisant des passerelles -‐ Taux d’insertion |
Action 9 : Valoriser et élargir le réseau des tuteurs en entreprises
Les objectifs : L’alternance revêt des formes diverses : dans le cadre d’un contrat de travail, à l’occasion d’une formation lors d’une immersion, comme séquence de formation sous statut scolaire,… .
Ces modalités pédagogiques supposent la participation de tuteurs, professionnels des entreprises. Les signataires du COT sont convaincus de l’importance du rôle joué par ces personnels et souhaitent les valoriser et augmenter le nombre de celles et ceux qui s’investissent ainsi dans l’entreprise
« formatrice ».
Les leviers pour agir :
-‐ Formation des tuteurs soutenue par l’ADEFIM
-‐ Trophée des tuteurs et des maîtres d’apprentissage soutenu par la Région
-‐ Valorisation des parcours et motivation des tuteurs par l’UIMM
Eléments d’évaluation :
-‐ Nombre de tuteurs formés chaque année
-‐ Nombre de tuteurs du secteur primés dans le cadre du Trophée des tuteurs et Maitres d’apprentissage.
UIMM/Région Alsace/ Rectorat/CCI
PRIORITE 4
DEVELOPPER EN CONCERTATION LES DISPOSITIFS
EMPLOI-‐FORMATION
CONSTATS ET ANALYSE DES DEFIS:
Les dispositifs de formation relèvent de financements et de logiques divers. L’enjeu consiste à créer des parcours pertinents et intégrés, dont l’accès est facilité pour les apprenants, quel que soit leur statut, scolaire, salarié ou demandeur d’emploi.
Trois actions ciblent cet enjeu : la première concerne les formations proposées aux demandeurs d’emploi. Les financements se sont multipliés avec la contribution du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels et le Compte Personnel de Formation (CPF).
La deuxième action souhaite promouvoir les titres professionnels de la branche, particulièrement adaptés aux besoins des entreprises, en permettant leur acquisition, y compris par la VAE.
Enfin, des actions seront conduites pour les personnes les plus fragilisés, qu’il s’agisse de jeunes éloignées de l’emploi et des références du monde du travail, ou d’individus confrontés à l’illettrisme.
Mise en œuvre de la priorité 4 | Pilotes/ partenaires associé UIMM/ Région Alsace/ Rectorat/ Pôle emploi | ||
Action 10 : Proposer des parcours articulés et adaptés aux demandeurs d’emploi et aux besoins des entreprises Les objectifs : Le COT permet d’élaborer des parcours destinés aux demandeurs d’emploi, qui intègrent les différents dispositifs de formation. La Région et Pôle emploi poursuivent leur articulation pour offrir une palette de formations complémentaires et non concurrentes. La Branche de la métallurgie souhaite prolonger la réalisation de POE individuelles et collectives. Ces POE seront préférentiellement suivies d’un contrat de professionnalisation permettant d’obtenir une qualification. Les signataires proposent de s’entendre sur la structuration de ces parcours et leur maillage territorial, tout en renforçant leur mise en visibilité. |
La démarche :
1-‐ Elaborer, en fonction des besoins en compétences identifiés par la profession, un plan d’action annuel partagé sous pilotage régional définissant les interventions des acteurs de la formation pour demandeurs d’emploi (Région, Pôle Emploi, OPCA …) et articuler les outils, dispositifs et les moyens.
2-‐ Proposer un parcours d’intégration et de formation pour les premiers niveaux de qualifications ; valoriser les expériences positives menées dans ce secteur et capitaliser les bonnes pratiques
3-‐ Mobiliser et articuler les dispositifs d’évaluation des compétences et d’habiletés en amont des recrutements, voire, le cas échéant, les adapter ou en créer en s’appuyant sur l’expertise « compétences » des professionnels du secteur.
Les leviers pour agir :
-‐ la convention annuelle d’application (maquette physico-‐financière), qui déterminera les priorités en matière de formation professionnelle du secteur et l’articulation des dispositifs et des moyens pour répondre aux besoins en compétences préalablement identifiés,
-‐ les outils d’identification des compétences et habiletés de Pôle emploi (Méthodes de Recrutements par Simulation, Evaluations en Milieu de Travail,…), des missions locales (périodes d’immersion, …),
-‐ L’expertise « compétences » de professionnels du secteur
-‐ Les dispositifs de formation continue de l’ensemble des acteurs de la formation
-‐ Les dispositifs de droit commun de formation des salariés ou des entreprises
-‐ Les dispositifs d’accompagnement VAE,
-‐ Les outils de gestion de compétences de la loi du 24 novembre 2009
-‐ La convention Région Alsace – Pôle emploi pour l’articulation des moyens
-‐ …
Eléments d’évaluation :
-‐ Elaboration et mise à disposition de parcours cohérents
-‐ Nombre de DE les utilisant
-‐ Taux d’insertion
Action 11 : renforcer les compétences des salariés en promouvant les CQPM/CQPI et la VAE.
Les objectifs :
Cette action vise à valoriser et développer les compétences des actifs et faciliter leurs évolutions professionnelles ;
Elle permet également de fidéliser les salariés, de répondre aux exigences du marché et d’anticiper les évolutions des compétences face aux mutations économiques.
Elle permet de faire mieux connaître et favoriser le recours aux CQPM/CQPI qui mènent à l’insertion, au maintien dans l’emploi ou à la reconversion.
Il est attendu également que ces certifications soient un moyen pour consolider la mixité des emplois en invitant les femmes à y recourir.
La démarche:
1-‐ Repérage des besoins en compétences et détermination des certifications idoines,
2-‐ Elaboration des parcours par l’UIMM, le GEIQ « indus » et l’ADEFIM ; 3-‐ Réalisation des formations ;
4-‐ Valorisation des formations ; il s’agira de faire connaître les parcours et les personnes qui les ont suivis pour enclencher un « cercle vertueux » en positivant l’image de ces formations par leur réussite et les suites qu’elles ont permises.
Les leviers pour agir :
-‐ Les CQPM/CQPI mobilisables
-‐ Les dispositifs d’accompagnement VAE,
-‐ Les dispositifs de l’ADEFIM
-‐ Les politiques contractuelles de la DIRECCTE
-‐ …
UIMM/ADEFIM/
Action 12 : Réaliser des actions adaptées aux publics les plus fragilisés (situation d’illettrisme, jeunes éloignés de l’emploi,…)
Les objectifs : Qu’il s’agisse de jeunes sans qualification, suivis en missions locales ou d’adultes confrontés à une situation d’illettrisme ou de handicap, les signataires du COT s’engagent à proposer des actions de formation et d’accompagnement adaptées aux publics « fragilisés ». Parmi eux, les seniors et salariés de faible niveau de qualification seront sensibilisés à l’intérêt, voire à la nécessité de rejoindre une formation.
La démarche :
-‐ Identification des besoins des entreprises,
-‐ Maquettage d’un parcours conçu et soutenu en partenariat,
-‐ Préparation des candidats
-‐ Réalisation et évaluation des actions
-‐ Communication des résultats
Les leviers pour agir
-‐ Dispositifs ADEFIM
-‐ Mobilisation des entreprises
-‐ Contrats aidés (dont contrat de génération)
-‐ Fondation UIMM
-‐ Plan régional d’Accès aux savoirs de base
-‐ Services, prestations et aides de l’AGEFIPH
-‐
Eléments d’évaluation :
-‐ Nombre et résultats produits par les actions conçues de manière spécifique,
-‐ Mobilisation d’entreprises
UIMM /Région Alsace/ADEFIM/DIRECCTE
ARTICLE 3 : MISE EN ŒUVRE ET SUIVI
1. Comité de pilotage et de suivi
Un comité de pilotage du contrat d'objectifs est institué pour assurer le suivi de la mise en œuvre du présent contrat.
Il est composé :
§ des parties signataires du présent contrat :
-‐ | Etat | M. le Préfet de la Région Alsace ou son représentant. |
M. le Recteur de l'Académie de Strasbourg ou son représentant | ||
-‐ | Région | M. le Président du Conseil Régional d'Alsace ou son représentant |
-‐ | Profession | Mr le Président de l’UIMM ou son représentant |
§ des partenaires associés aux travaux menés dans le cadre du contrat d’objectifs:
-‐ | ONISEP | M. le Délégué Régional ou son représentant |
-‐ | Pôle emploi | M. Le Directeur Régional ou son représentant |
-‐ | DIRECCTE Alsace | M. Le Directeur ou son représentant |
-‐ | CCI de région Alsace | M. le Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie Alsace ou son |
-‐ | AGEFIPH | représentant M. le Délégué Régional Lorraine Alsace ou son représentant |
Ce comité de pilotage sera présidé par M. le Président du Conseil Régional ou son représentant. La Région invite les participants au comité de suivi et assure l’organisation de ces réunions.
Il se réunira une fois par an pour, au vu des évolutions survenues et des données actualisées du secteur, pour:
-‐ dresser le bilan des actions réalisées dans l'année à partir d’indicateurs pertinents,
-‐ capitaliser les bonnes pratiques et identifier les axes d’amélioration,
-‐ définir un nouveau plan d'actions à mettre en œuvre pour l'année suivante
2. Plan d’actions annuel et convention d’application
Chaque année, dans le cadre de la réunion du Comité de pilotage de ce contrat d’objectifs, les membres s’accorderont sur des actions à mener prioritairement pour l’année à venir en définissant les pilotes et partenaires associés aux travaux.
Par ailleurs, au cours du 1er trimestre de chaque année, les acteurs de la formation professionnelle et les représentants de la profession de ce comité de pilotage s’accorderont sur une maquette physico-‐ financière qui déterminera les priorités et engagements en matière d’offre de formation professionnelle initiale et continue.
Ainsi, ladite convention comportera à la fois les projets à conduire au cours de l’année et les engagements des différents financeurs de formation professionnelle ; elle sera à cet égard, élargie à l’ensemble des financeurs de la formation professionnelle et constituera le socle de l’actualisation de l’offre de formation pilotée par la Région (FPC et apprentissage).
3. Les groupes de travail techniques et thématiques
Ils mettent en œuvre, suivent et évaluent les actions prioritaires retenues chaque année par le Comité de pilotage, et sont pilotés par au moins un représentant du Comité de pilotage.
En fonction des thématiques, ces groupes de travail associeront des partenaires de l’orientation, de l’emploi et de la formation.
4. Durée et renouvellement du contrat
Le présent contrat est conclu pour une durée de cinq ans à compter de sa date de signature.
L’Union des Industries et des métiers de la Métallurgie d’Alsace informera les entreprises du secteur du contenu du contrat d'objectifs.
Crédits photo : Xxxxxxx / Région Alsace
Région Alsace
1, place Xxxxxx Xxxxxx
B.P. 91006 - 00000 XXXXXXXXXX Xxxxx Tél. : 00 00 00 00 00 - Fax : 00 00 00 00 00 e-mail : xxxxxxx@xxxxxx-xxxxxx.xx