TITRE I : CONTEXTE et DIAGNOSTIC
Xxxxxxx xx Xxxxx - Xxxxxxxxx Xxxxxxx Xxxxxxxx Xxxxxxxxxxxxx xx Xxxxx Xxx
Ce projet est cofinancé par l’Union Européenne avec le Fonds FEDER/FSE
TITRE I : CONTEXTE et DIAGNOSTIC
Introduction (p. 6 à 8)
PRESENTATION DU TERRITOIRE (p. 8 à 12)
I- LE GRAND DAX ET SA POPULATION : ELEMENTS DE CADRAGE (p. 13 à 14)
1- La démographie du territoire : une Agglomération globalement en croissance mais une ville-centre en recul démographique (p. 13)
2- Les caractéristiques de la démographie du territoire : migration et solde naturel (p. 13) 3- Un territoire globalement plus âgé au regard de la situation départementale (p.13)
4- Une montée en puissance de l’isolement (p. 14)
II- DES ENJEUX CIBLES A L’ECHELLE DE LA VILLE DE DAX (p. 14 à 16)
1- La population dacquoise (p. 14 à 15)
2- La population dacquoise a des caractéristiques socio-économiques contrastées (p.15)
3- Les bénéficiaires de minima sociaux sont sur représentés et il existe un écart important dans le niveau de vie des ménages (p. 15 à 16)
III- UNE SITUATION PLUS SENSIBLE DANS LES QUARTIERS (p.17 à 23)
1- Revenus médians des quartiers et population (p. 17)
2- Une population relativement moins vieillissante (p. 17 à 18) 3- Part de familles monoparentales élevée (p.18 à 19)
4- Part de la population étrangère (p.20) 5- Une importante précarité (p. 20 à 23)
COHESION SOCIALE (p. 24 à 34)
I- Les ressorts de la solidarité et du vivre-ensemble (p. 24 à 27)
1- La situation à Cuyès : une dégradation des liens sociaux et du vivre-ensemble ? (p. 24 à 25)
2- La situation au Gond : un quartier dans lequel le vivre-ensemble semble préservé mais une demande forte d’animation et de médiation sociale (p.25 à 26)
3- La situation au Sablar : un quartier fort d’un esprit d’appartenance mais un lien social fragilisé (p.26 à 27)
II- Approche thématique : éducation, santé, culture et sport (p.28 à 34) 1- Education : une carte scolaire favorisant la mixité (p.28 à 29)
a. Répartition des élèves du quartier Cuyès
b. Répartition des élèves du quartier du Gond
c. Répartition des élèves du quartier du Sablar 2- Santé : état des lieux (p. 30 à 31)
a. A l’échelle de l’Agglomération et de la Ville de Dax : offre de soins et dispositifs de prévention
b. A l’échelle des quartiers : des dispositifs médicaux et paramédicaux existants avec une action spécifique à destination des jeunes et des femmes
3- Culture, sport et animation socio-éducative (p.31 à 32)
a. A Cuyès
b. Au Gond
c. Au Sablar
4- Accès aux droits et recours aux dispositifs de droit commun (p.32 à 34)
CADRE DE VIE ET RENOUVELLEMENT URBAIN (p 35 à 56)
I- Organisation urbaine et consommation foncière (p. 35 à 36) 1- A l’échelle du Xxxxx Xxx (x. 00)
0- Xxx xx Xxxxx xx Xxx : une ville constituée de quartiers aux tissus urbains très divers (p.36)
II- Dynamiques et caractéristiques de la production de logement (p.36 à 42) 1- A l’échelle de l’Agglomération (p. 36 à 41)
2- Le xxxx xx xxxxxxxxx xxx xx Xxxxx xx Xxx : un parc conséquent et en croissance permanente (p. 42)
III- Logement et cadre de vie dans les quartiers (p. 43 à 48) 1- LE QUARTIER CUYES (p. 43 à 45)
a. Quartier le mieux doté en logement locatif social
b. Cadre de vie : un quartier avec des atouts mais qui présente des dysfonctionnements 2- LE QUARTIER DU GOND (p.46)
a. Un quartier dominé par le logement social
b. Cadre de vie : un quartier essentiellement résidentiel, marqué par deux formes urbaines distinctes 3- LE QUARTIER DU SABLAR (p. 47 à 48)
a. Un parc social moins conséquent et l’existence d’un habitat social de fait
b. Cadre de vie : identité du quartier et dysfonctionnements
IV- Des quartiers bien reliés au centre-ville : proximité géographique et réseau de transport en commun (p.48 à 56)
1- Le réseau de transports en commun du Grand Dax : un réseau adapté et une politique tarifaire incitative (p.48 à 50)
2- L’intégration des xxxxxxxxx x xx xxxxx xx xx xxxxxxxxx xx xxxxxx-xxxxx (p. 50 à 56)
a. Cuyès : un quartier situé à proximité immédiate du centre-ville, bien desservi par le réseau de transport en commun
b. Le Gond : un quartier bien pris en compte par le réseau de transports en commun
c. Le Sablar : un quartier situé « de l’autre côté de la rive », particulièrement bien desservi notamment grâce à sa fonction de pôle d’échange
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET EMPLOI (p. 57 à 67)
I- La dynamique globale à l’échelle de l’Agglomération (p. 57 à 59)
1- Le Grand Dax : un pôle économique dynamique, créateur d’emplois (p. 57)
2- Une dynamique économique créatrice d’emplois et d’entreprises, supérieure à celle du département (p. 57) 3- Une économie fondée sur les activités résidentielles (p. 57)
4- Les autres activités sont faiblement représentées sur le territoire (p. 58) 5- Zoom sur le commerce (p.58)
6- Zoom sur le pôle thermalisme (p.58)
7- Un tissu industriel limité, avec cependant 3 secteurs particulièrement représentés (p. 58 à 59)
II- La dynamique économique au sein des quartiers (p. 59 à 61)
1. La présence de commerces et de services à l’intérieur de la cité Cuyès (p. 59 à 60)
2. Des commerces de proximité entre les quartiers de Cuyès et du Gond (p. 60)
3. LE SABLAR : un quartier stratégique pour le commerce et l’implantation d’activités mais des dysfonctionnements (p. 60 à 61)
III- Emploi et formation : une lecture globale à l’échelle des quartiers via l’utilisation des IRIS (p. 61 à 67) 1- Activité et taux d’emploi ((p. 61 à 65)
a- Analyse par genre et par âge de l’activité (Données INSEE 2010) b- Un taux de chômage élevé sur le Gond et le Sablar
c- Typologie de l’activité
2- Scolarité et formation (p. 65 à 67)
ENVIRONNEMENT : UNE QUESTION TRANSVERSALE (p. 68 à 74)
I- Les enjeux à l’échelle de l’Agglomération (p. 68 à 71)
1- Protéger et économiser les ressources naturelles (p. 69 à 70) 2- Valoriser les paysages et les sites de l’agglomération (p. 70)
3- Préserver le cadre de vie en limitant les pollutions et en s’inscrivant dans une démarche écologique responsable (p. 70 à 71)
II- A l’échelle de la ville (p. 72)
III- A l’échelle des quartiers (p. 73 à 74) 1 - CUYES ET LE GOND (p. 73)
2- LE SABLAR (p. 74)
TITRE II : MOYENS MIS EN ŒUVRE ET OBJECTIFS RECHERCHES (p. 75 à 164)
I- MOYENS MIS EN OEUVRE (p. 75 à 84)
A- Moyens financiers (p. 75 à 80)
B - Les moyens humains (p. 80 à 84)
1- Modalités de pilotage et gouvernance (p. 81 à 83) 2- Ingénierie (p. 83 à 84)
II- OBJECTIFS RECHERCHES (p. 84 à 108)
Description du caractère intégré de la stratégie du Grand Dax (p. 86 à 100)
1 - Une stratégie urbaine intégrée construite autour d’un axe privilégié- le développement économique - et d’un quartier, conçu comme catalyseur et moteur de la dynamique (p. 86 à 94)
2 - La stratégie urbaine intégrée : la recherche d’une complémentarité des approches (p. 95 à 98)
3- Une stratégie qui doit répondre aux problématiques spécifiques de chacun des quartiers et de leurs habitants (p. 98 à 100)
Synthèse des constats et des orientations stratégiques (p. 100 à 108)
A - Cohésion sociale : orientations stratégiques communes aux trois quartiers prioritaires (p. 100 à 103)
o quartier CUYES
o quartier GOND
o quartier SABLAR
B- Habitat – cadre de vie – renouvellement urbain : orientations stratégiques communes aux trois quartiers prioritaires (p. 103 à 105)
o quartier CUYES
o quartier GOND
o quartier SABLAR
C- Développement économique – emploi : orientations stratégiques communes aux trois quartiers prioritaires (p. 105 à 108)
o xxxxxxxx XXXXX – XXXX
x xxxxxxxx XXXXXX
XXX- PROGRAMMATION (p.109 à 128)
o Investissements projetés (p. 110 à 111)
o Réaménagement des espaces extérieurs de la Cité Cuyès (p. 112 à 115)
o Etude de définition et réaménagement de l’ilot commercial de la Cité Cuyès (p.116 à 117)
o Centre aquatique (p.118 à 120)
o Jardins solidaires et écologiques du Sablar (p. 121 à 123)
o Tiers lieu du Sablar (p. 124 à 125)
o FabLab ArteFact (p. 126 à 128)
IV- LE SUIVI ET EVALUATION (p. 129 à 130)
V- L’ENGAGEMENT DES DIFFERENTS PARTENAIRES (p.131 à 133)
TITRE III : ANNEXES (p.134 à 164)
Annexe 1 : Découpage IRIS et Quartier vécu (p. 134 à 135)
Annexe 2 : Extrait du SCoT (Approuvé le 12 mars 2014) (p. 136 à 137) Annexe 3 : Extrait du Programme Local de l’Habitat (p. 138)
Annexe 4 : Document de synthèse : Plan Climat Energie Territorial (PCET) (p. 139 à 140) Annexe 5 : Extrait du Plan de Déplacement Urbain (PDU) (p. 141 à 142)
Annexe 6 : Organigrammes (p. 143)
Annexe 7 : Programmation crédits CGET 2015 (via appel à projets) (p. 144 à 154) Annexe 8 : Priorités éducatives et moyens alloués (p. 155 à 156)
Annexe 9 : Synthèse des Conventions Interministérielles (p. 157 à 164)
TITRE I : CONTEXTE et DIAGNOSTIC
Introduction
Xx Xxxxxxxxxx x’Xxxxxxxxxxxxx xx Xxxxx Xxx, avec ses 20 communes et ses 56 079 habitants (population légale en vigueur INSEE au 1er janvier 2014) est compétente en matière de politique de la ville depuis 2007. Aujourd’hui nouvelle entrante dans le dispositif des quartiers prioritaires issu de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 0000, xxxxx xxxxxxxxx xx xx Xxxxx xx Xxx feront l’objet d’un contrat de ville piloté par l’Agglomération, mis en œuvre de manière partenariale et signé par l’Etat et ses établissement publics, la Ville de Dax, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Départemental des Landes, l’Office Public de l’Habitat des Landes XLHabitat et La Caisse des Dépôts et Consignations.
Une stratégie à élaborer sur la base d’un diagnostic et d’un projet de territoire répondant à des enjeux transversaux et multithématiques
Pour répondre aux exigences issues de la loi ville et aux dispositions du Programme Opérationnel du FEDER-FSE 2014- 2020 en Région Aquitaine notamment dans son axe 5 « Assurer le développement intégré des quartiers urbains en difficulté » et au regard de l’approche intégrée du développement territorial, le présent document a pour objectif d’établir la stratégie à adopter sur nos quartiers prioritaires tout en répondant plus largement au projet de territoire pour partie déployé à travers différents documents réglementaires au premier rang desquels se situe le SCoT1. La stratégie urbaine intégrée, définie sur la base d’un diagnostic des trois quartiers que sont Cuyès, le Gond et le Sablar s’attachera à décrire les réponses à apporter aux difficultés repérées. Condition sine qua non de réussite, à l’image des problématiques multiples que connaissent les habitants des quartiers prioritaires, elle devra prendre en compte et traiter de manière globale l’ensemble des aspects pour lesquels la puissance publique dispose des leviers d’actions, à savoir l’ensemble des éléments concernant les questions de cohésion sociale, d’inclusion et d’intégration ; à mettre en lien avec l’environnement et le cadre de vie des habitants : l’habitat, le logement, les espaces publics et extérieurs ou encore le transport, en agissant de manière globale et individuelle en faveur du développement économique et de l’emploi pour les quartiers et leurs habitants.
La démarche adoptée s’inscrit dans le cadre de la stratégie Europe 2020, aussi ses actions viseront à promouvoir une croissance intelligente, soutenable et inclusive ; et répondront aux objectifs de la loi ville. Pour autant cette approche nécessite d’adapter les cadres de la politique de la ville aux spécificités du contexte local. La refonte de la carte des quartiers prioritaires a eu pour conséquence, via l’utilisation du critère unique des revenus, d’intégrer à la politique de la ville des territoires jusqu’à présent non concernés par cette dernière. Politique évolutive définie par la loi - à l’image de la ville -, elle produit et continue de produire des cadres de réflexion, une ingénierie et un réseau profondément ancrés dans nos politiques publiques. La nouveauté réside aujourd’hui dans le fait qu’elle s’adresse non plus à des territoires marqués par un développement urbain producteur de banlieues ou de zones cumulant des problématiques multifactorielles clairement identifiées, mais qu’elle élargit son champ d’action à des territoires marqués par une concentration importante de pauvreté sur un secteur géographique identifié. Véritable opportunité pour le territoire du Grand Dax et ses quartiers prioritaires, cette nouvelle entrée nécessite également un travail d’appropriation : le cadre proposé au niveau national apparaît sous certains aspects peu adapté à la dimension de notre territoire et plus encore de nos quartiers. Alors que nos quartiers sont bien intégrés au tissu urbain, sans phénomène d’enclavement, que la délinquance ne fait pas partie des difficultés connues, il s’agit d’élaborer une réflexion qui soit elle aussi adaptée à nos réalités territoriales sans essayer d’appliquer des cadres - pertinents pour d’autres zones urbaines - qui peuvent s’avérer inopérants sur le territoire.
1 Le SCoT, approuvé le 12 mars 2014
Les quartiers prioritaires et la démarche de diagnostic
Vouloir réaliser un diagnostic des quartiers prioritaires nécessite d’intégrer l’analyse des quartiers à différentes échelles : en tant que parties d’un tout, les quartiers sont à envisager dans les dynamiques globales qui s’opèrent à l’échelle de l’Agglomération et de la Ville.
En effet, les phénomènes de qualification et de déqualification de certains espaces ou zones sont des phénomènes globaux. Les quartiers prioritaires évoluent dans un espace territorial contrasté où les fonctions territoriales tendent à se spécialiser.
En opérant une analyse des quartiers qui ne soit pas uniquement centrée sur les périmètres restreints, définis réglementairement, il est alors possible de les confronter aux dynamiques du territoire : y sont-ils parties prenantes, quel rôle jouent-t-il au sein du territoire ? La situation à l’échelle globale se retrouve-t-elle dans les quartiers ou constate-t-on une situation inverse ? Autant d’éléments que le diagnostic aura pour objectif de mettre en évidence.
Une difficulté au niveau de l’analyse : des données absentes à l’échelle des quartiers
L’aspect qualitatif et non systématique de l’analyse des thèmes peut apparaître comme une lacune, cependant, l’absence de données à l’échelle des périmètres réglementaires des quartiers ne permet pas d’adopter une démarche différente. Aussi de nombreuses données seront utilisées, cette fois à l’échelle des IRIS2 (voir le découpage – annexe 1), dans la mesure où ils offrent une lecture intéressante, bien qu’imparfaite, des quartiers.
Les IRIS (contours bleus) et les quartiers en rouge
Pour le quartier du Sablar bien que l’IRIS 0101 dénommé SABLAR RIVE DROITE soit plus important que le périmètre réglementaire du quartier, l’IRIS est représentatif.
2 Ilots Regroupés pour l'Information Statistique. L’IRIS constitue la brique de base en matière de diffusion de données infra- communales. Il doit respecter des critères géographiques et démographiques. Les communes d'au moins 10 000 habitants sont découpées en IRIS.
Pour les quartiers réglementaires Cuyès et Gond : les deux quartiers sont intégrés au même IRIS, l’IRIS 0104 dénommé GOND.
A noter qu’une partie du quartier réglementaire Cuyès se trouve également sur l’IRIS 0105 dénommé la TORTE-BERRE.
NB : Le découpage3 de ces quartiers ne doit pas aboutir à la stigmatisation de ces derniers et ce à plusieurs titres : d’abord car nos quartiers sont bien intégrés au système urbain, avec une proximité forte au centre-ville ; ensuite car ces périmètres ne correspondent que partiellement à la réalité territoriale : les périmètres réglementaires de Cuyès et du Gond appartiennent à un seul et même quartier : le quartier du Gond ( = IRIS Gond), dans lequel se situent
« Cuyès » non pas au sens règlementaire mais géographique (lorsque l’on parle de Cuyès, cela correspond uniquement à la cité Cuyès) et Séron, situé sur le périmètre réglementaire du Gond. Le périmètre réglementaire de Cuyès, intégré pour partie au quartier du Gond au sens géographique intègre également : pour la partie sud-ouest le quartier Hondelatte (intégré à l’IRIS Torte-Berre, la Torte se situant au sud-est, partie friche sietam sur laquelle se situera le futur centre aquatique et Berre au sud-ouest côté Hondelatte). Enfin le périmètre du Sablar, en tant que quartier, est beaucoup plus large puisqu’il correspond à l’ensemble de l’IRIS Sablar.
XXXXXXXXXXXX XX XXXXXXXXXX
x X’Xxxxxxxxxxxxx xx Xxxxx Xxx : un territoire divisé en trois zones
- Une zone urbaine formée par les villes de Dax et Saint-Paul-lès-Dax. Alors que la majeure partie du territoire de la commune de Dax est occupée par une agglomération continue (« ville constituée »), le territoire de Saint-Paul-lès-Dax est encore largement forestier.
- Une zone périurbaine en première couronne : communes de Saint-Vincent-de-Paul, Yzosse, Narrosse, Seyresse, Oeyreluy). Ces communes ont tout ou partie de leur agglomération bâtie en continuité directe avec la zone urbaine.
- Une zone plus rurale en seconde couronne (communes de Herm, Gourbera, Mées, Angoumé, Rivière-Saas- et-Gourby, Tercis-les-Bains, Siest, Heugas, Saint-Pandelon, Bénesse-lès-Dax, Saugnac-et-Cambran, Candresse et Téthieu).
Des quartiers intégrés au tissu dense de la zone urbaine sur la Ville de Dax
La ville de Dax, Sous-Préfecture, est la 2ème ville du département des Landes. Elle s’étend sur une superficie de 1970 hectares avec une densité de 1030,4 habitants au km². Plus du tiers de cette superficie est actuellement classée en zone inondable dont un Plan de Prévention des Risques Inondations limite l’urbanisation. Avec une population municipale de 20 299 habitants (données INSEE 2011), Dax représente le deuxième point d’ancrage véritablement urbain dans les Landes. La ville concentre 38% de la population de la Communauté d’Agglomération du Grand Dax (données INSEE 2011).
3 La sélection des quartiers prioritaires a été réalisé via un critère unique : celui du seuil de bas revenus = les populations ayant des ressources inférieures à 60 % du revenu fiscal médian de référence. Au niveau national, ce revenu fiscal médian est de 18 750 euros annuels. Le seuil de bas revenus est de 11 250 euros annuels. Afin de prendre en compte les spécificités de chaque territoire, les fractures territoriales et les formes de ségrégation sociale locales, le revenu fiscal médian national est pondéré par le revenu fiscal xxxxxx xx x’xxxxxxxxxxxxx (xxxxxx xxxxxx xxxxxx Xxxxx Xxx = 18 400 €). Le carroyage du territoire national réalisé par l’INSEE a permis de repérer des « poches » de pauvreté (seuil minimal de 1000 habitants) via le critère du seuil de bas revenus : c’est cette méthode qui a permis de définir les périmètres de Cuyès, du Gond et du Sablar.
I- LE GRAND DAX ET SA POPULATION : ELEMENTS DE CADRAGE
1- La démographie du territoire : une Agglomération globalement en croissance mais une ville-centre en recul démographique
La population du Grand Dax est en augmentation depuis 20 ans, avec un regain de dynamisme observé depuis 1999 : la population de l’Agglomération du Grand Dax augmente à un rythme plus important que lors des périodes précédentes : en moyenne 0,9% par an entre 1982 et 1990, 0,6% par an entre 1990 et 1999 et 1,14 % par an entre 1999 et 2010. Entre 1999 et 2010, une augmentation de 1,14 % par an en moyenne, à l’échelle du territoire, ce qui est supérieur à la moyenne nationale et régionale. En 2014, la population légale de la Communauté d’Agglomération du Grand Dax s’élève à 56 079 habitants (correspondant au dernier chiffre officiel fourni par l’INSEE au 1er janvier 2014).
2- Les caractéristiques de la démographie du territoire : migration et solde naturel
Une croissance d’origine migratoire4
Le solde naturel reste positif pour la plupart des communes périphériques de première et seconde couronne et est de plus en plus important au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre. Il représente une baisse de 24% de la population totale de 0000 xx xx xxxxx xxxxxx, une hausse de 9% de la population totale de 1999 de la 1ère couronne et une hausse de 17% de la population totale de 1999 de la 2nde couronne. Cette différence entre centre urbain et communes périphériques traduit clairement une évolution différente des peuplements avec deux tendances schématiques :
Une installation préférentielle des familles en périphérie, engendrant des déplacements réguliers vers le cœur de l’agglomération ;
Un centre urbain concentrant les équipements et les infrastructures mais s’avérant peu attractif pour les familles et marqué par la forte présence de personnes vieillissantes.
3- Un territoire globalement plus âgé au regard de la situation départementale
Au regard de la situation départementale, le Grand Dax apparaît comme un territoire plutôt âgé. En effet, les plus de
75 ans représentent 12% de la population du territoire alors qu’ils ne représentent que 10,8% à l’échelle du département. Ce constat peut avoir des conséquences sur le développement du territoire communautaire :
Le taux d’activité de la population est impacté puisque seuls 37% des 55-64 ans et 1% des plus de 75 ans sont actifs.
La présence de ménages à ressources modestes (retraités) avec des problématiques très différentes selon qu’ils soient :
- propriétaires (a priori sans dépenses obligatoires liées au logement, pour autant, certains peuvent rencontrer des difficultés pour le maintenir en état de salubrité).
- locataires (avec des dépenses liées au logement pouvant représenter une part importante des ressources).
46 % de la population supplémentaire comptabilisée entre 1999 et 2009 sur les villes de Dax et Saint-Paul-lès- Dax est âgée de plus de 75 ans. Xx xxxxxxxxxxxxxx xx xx xxxxxxxxxx, xxxxxxx x x’xxxxxxx xx Xxxxx Xxx paraît moindre sur les communes de première et seconde couronnes.
4 Eléments issus du diagnostic du PLH du Grand Dax adopté le 19 décembre 2013 (Programme Local de l’Habitat)
4- Une montée en puissance de l’isolement
En lien notamment avec le vieillissement observé de la population, on assiste à une forte progression de la part des ménages composés d’une seule personne. Ils représentent 39% des ménages de la Communauté d’Agglomération contre seulement 33% en 1999.
La répartition des ménages selon leur typologie en 2009
51%
40%
34%
37%
14%
17%
23%
19%
60%
40%
20%
0%
Dax St Paul 1ère couronne 2ème couronne
Personnes seules
Couples sans enfants
Autres ménages
Couples avec enfant(s)
Source : Insee
Cette répartition par typologie est à mettre en lien avec l’âge des ménages (sur représentation des plus de 60 ans et, dans une moindre mesure, des 15-29 ans sur Dax et St-Paul-lès-Dax) et à une configuration particulière du parc de logements (davantage de petits logements sur Dax et St-Paul- lès-Dax). Ces personnes seules sont particulièrement représentées sur les communes du pôle urbain (51% des ménages de Dax et 40% de ceux de St-Paul-lès-Dax).
Des familles avec enfants … en périphérie
Le nombre global de ménages augmente de 27% entre 1999 et 2009. On observe cependant une progression moindre des ménages « familles avec enfants » et des « couples avec enfants ». Elle est même négative pour ces derniers sur la ville de Dax. Les ménages avec enfant(s), sont largement sur représentés dans les communes périphériques (45%) : la taille des ménages est d’autant plus importante que l’on s’éloigne du pôle urbain.
II- DES ENJEUX CIBLES A L’ECHELLE DE LA VILLE DE DAX5
1- La population dacquoise
La population stagne (-0,5% entre 2006 et 2011), au profit essentiellement d’autres territoires de la communauté d’agglomération : phénomène de périurbanisation.
La tendance au vieillissement se confirme avec une proportion des plus de 60 ans, par rapport à l'ensemble de la population, en progression, depuis 2006 (31,52% en 2006 et 32,10% en 2011 pour 29,3% sur l’Agglomération du Grand Dax. En outre, entre 2006 et 2011, la part des moins de 20 ans a diminué passant de 18,70% à 17,62%.
Donnée INSEE 2013
31,20% de la population dacquoise a plus de 60 ans – contre 21 % à l’échelle nationale.
5 L’analyse des données à l’échelle de la Ville de Dax révèle une problématique de précarité globalement plus importante qu’à
l’échelle de l’Agglomération. Dans une moindre mesure on retrouve cette situation à l’échelle de l’unité urbaine : les indicateurs y sont plus positifs. (On appelle unité urbaine une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions qui compte au moins 2 000 habitants.)
La population est plus féminine (54,80% de la population). Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à partir de la tranche des 45 ans et plus, avec une sur représentation dans les classes les plus âgées de la population.
La proportion de population de nationalité étrangère est en hausse (5,6% en 2011 contre 4,2 % en 2006). Cette immigration est pour partie ancienne et localisée dans certains quartiers de la ville (les Portugais au Sablar, les Africains du Nord au Gond). La population immigrée représente, en 2011, 8,5% de la population totale de la commune.
La population dacquoise se distingue par un caractère familial peu marqué. Une forte proportion de ménages (52,5% en 2011 et 51,7% en 2006) est composée d’une seule personne majoritairement de femmes (59,3% des ménages) et dont l'âge est supérieur à 60 ans. La Ville de Dax apparaît comme un territoire atypique sur cet
aspect à la fois au regard de la moyenne départementale mais aussi par rapport au reste de l’Agglomération : une sur représentation de personnes isolées et moins de couples avec enfants.
La part des familles monoparentales dans le nombre total de familles est en augmentation depuis 2006 (18,7% en 2006 pour 21,8% en 2011). Il s'agit très majoritairement de femmes seules avec enfants. Les couples sans enfant représentent environ 50% de l'ensemble des familles. Les couples avec enfants 31,5% en 2006 pour 29,2% en 2011.
Des signes de fragilité sociale : les bénéficiaires de minima sociaux y sont sur représentés, avec un pourcentage nettement plus important de bénéficiaires du RSA, d’allocataires bénéficiaires de l’allocation adultes handicapés, d’allocataires CAF à bas revenus, de familles mono parentales, d’allocataires de conditions modestes et enfin nettement plus de bénéficiaires d’allocation logement. (Données CAF 2010-2011-2012)
2- La population dacquoise a des caractéristiques socio-économiques contrastées
En 2011, les catégories socio-professionnelles sont réparties comme suit avec une sur représentation de retraités par rapport à la population totale, sachant que cette même tendance se retrouve au niveau de la Communauté d’Agglomération du Grand Dax (30,5%):
- retraités : 31,1 %
- sans activité professionnelle (dont étudiants par exemple) : 8,2 %
- employés : 14,8 %
- ouvriers : 21 %
- professions intermédiaires : 12,4 %
- cadres/profession intellectuelle supérieure : 7,2 %
- artisans/commerçants/chef d’entreprise : 5%
La part des actifs est stable entre 2006 et 2011 avec un pourcentage de 71,7% sensiblement identique à celui de la Communauté d’Agglomération du Grand Dax : 72%. Les chômeurs représentaient en 2011, 14,5% de ces actifs (11,6% en 2006).
Le taux de chômage est passé sur la même période de 16,2% à 20,3%. Ce taux était supérieur pour les femmes que pour les hommes. L'activité principale de la ville, le thermalisme, n'offre que des emplois saisonniers.
3- Les bénéficiaires de minima sociaux sont sur représentés et il existe un écart important dans le niveau de vie des ménages.
Les principaux risques en matière d’exclusion sociale sont donc liés à :
- une tendance au vieillissement de la population avec une cohabitation intergénérationnelle plus difficile
- une proportion grandissante de la population âgée venant de régions et de villes extérieures au pays dacquois avec ses conséquences : déracinement social, isolement…
- une déconnexion croissante entre le lieu de travail et le lieu du domicile primaire pouvant conduire à une perte d’activité de la ville centre.
La situation ne semble pas particulièrement sensible. Cependant, comme dans d’autres villes, se pose la question de
«l’installation» de situations multi factorielles : emploi, santé, logement et de la paupérisation d’une partie de la population.
La Ville de Dax risque d’être confrontée à un problème de cohésion sociale lié à la dualité entre :
- d’une part, les ménages très aisés en capacité de s’offrir le confort de logements moyens et hauts de gamme en ville ;
- d’autre part, les ménages les plus défavorisés qui n’ont guère d’autre choix que le parc social, privé ou public et qui ne peuvent se passer des services offerts par la ville centre.
En outre, ce même problème peut émerger au niveau des générations, les jeunes étant dans l’obligation de se loger en dehors de Dax. Cette conjoncture est d’autant plus cruciale qu’elle fait appel à la mobilisation d’un réseau de travailleurs sociaux qui ne mutualisent et ne coordonnent pas toujours leurs interventions.
Les enjeux à court et moyen termes, en matière de population vont dans le sens :
d'un développement ou d'un renforcement de la cohésion sociale : liens sociaux, d’entraide, de solidarité
de prise en compte de l'environnement et du cadre de vie des quartiers prioritaires
d'une mise en réseau partenarial (CIAS, CCAS, DSD, Centre Social, Pôle Emploi…) notamment pour favoriser l'accès à l'emploi
de promouvoir l'accès aux informations et aux connaissances adaptées à l'évolution économique et sociale
de l'égalité d'accès à l'éducation, la culture, au sport et aux services publics
III- UNE SITUATION PLUS SENSIBLE DANS LES QUARTIERS
1- Revenus médians des quartiers et population
Les données de population et de revenu médian correspondent aux périmètres validés par le CGET et sont fondées sur les données INSEE de 2011. La référence de comparaison est xxxxx xx x’xxxxx xxxxxxx xx Xxx0
Référence (données 2011) | Unité Urbaine de Dax |
Population (en hab.) | 48 820 |
Revenu Médian (en €) | 18 400 |
Quartier | Population (en hab.) | Revenu médian en € | Comparaison avec la valeur de référence « unité urbaine » |
Cuyès | 1 190 | 10 200 | 2,4% de l’unité urbaine en termes de population et un revenu médian qui équivaut à 55% du revenu de référence |
Le Gond | 1 130 | 11 300 | 2,3% de l’unité urbaine en termes de population et un revenu médian qui équivaut à 60% du revenu de référence |
Le Sablar | 1 260 | 11 200 | 2,5 % de l’unité urbaine en termes de population et un revenu médian qui équivaut à 60 % du revenu de référence |
Les enjeux ciblés sur la ville sont donc d'autant plus prégnants dans les quartiers, qui sont notamment caractérisés par
:
un nombre important de logements sociaux :
- 448 à Cuyès
- 340 au Gond
- 214 au Sablar,
une part importante de la population du quartier occupant les logements sociaux :
- 73% pour Cuyès.
- 66% pour le Gond,
- 30% pour le Sablar,
une sur représentation des minima sociaux dans la population ;
une action déjà ciblée de la commune sur ces quartiers en termes de renouvellement urbain et d'accompagnement social.
2- Une population relativement moins vieillissante A CUYES
Le quartier Cuyès, contrairement à la dynamique observée sur le reste du territoire, montre une part importante
d’habitants âgés de 0 à 19 ans : 29 % de la population contre 17,2% de la population de la Ville. A contrario la part des 60 ans et plus ne représente que 17% de la population du quartier alors même qu’elle représente 31,2 % sur la Ville de Dax.
6 La notion d'unité urbaine repose sur la continuité du bâti et le nombre d'habitants. On appelle unité urbaine une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants.
* Ces chiffres, issus des données INSEE 2011 pour ce qui concerne l’Aquitaine, Les Landes et la Ville de Dax sont comparés aux chiffres fournis par l’OPH de Dax pour le quartier de Cuyès. Ils ne correspondent pas complètement au périmètre réglementaire du quartier : ils ne concernent que les habitants occupant un logement social. La représentativité de ces chiffres est tout de même fiable étant donné que 73% de la population du quartier occupe des logements sociaux.
AU GOND ET AU SABLAR Globalement, la population âgée de 18 à 24 ans sur les IRIS du Gond et du Sablar est légèrement supérieure à xx xxxxxxx xx x’xxxxx xxxxxxx xx Xxx, tandis que la tranche d’âge des 40 à 80 ans est légèrement moins représentée.
Population par tranche d'âge fine
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | 0-2 ans | 3-5 ans | 6-10 ans | 11-17 ans | 18-24 ans | 25-39 ans | 40-54 ans | 55-64 ans | 65-79 ans | 80 ans ou plus |
Centre Ville | 3,3 | 1,3 | 2,3 | 4,8 | 14,3 | 16,9 | 15,9 | 11,1 | 18,6 | 11,5 |
Gond | 3,1 | 3,4 | 6,7 | 8,6 | 10,0 | 15,6 | 18,9 | 11,2 | 15,2 | 7,2 |
Haut-Saint-Pierre | 2,4 | 3,2 | 3,9 | 6,1 | 7,5 | 18,6 | 22,1 | 11,2 | 16,9 | 8,0 |
La Torte-Berre | 1,6 | 2,3 | 5,3 | 5,9 | 9,8 | 14,6 | 21,2 | 16,7 | 17,7 | 4,9 |
Sablar-Rive Droite | 4,3 | 3,1 | 5,5 | 5,9 | 8,2 | 22,6 | 20,3 | 12,4 | 13,1 | 4,5 |
Saint-Pierre | 2,8 | 1,5 | 3,2 | 3,2 | 12,3 | 17,5 | 13,7 | 10,5 | 15,9 | 19,3 |
Saint-Vincent | 2,2 | 2,3 | 3,9 | 7,7 | 7,1 | 13,7 | 21,4 | 13,6 | 18,2 | 9,9 |
Saubagnac | 3,5 | 2,2 | 5,2 | 7,6 | 6,2 | 13,5 | 20,4 | 11,9 | 16,9 | 12,5 |
Dax | 2,8 | 2,4 | 4,4 | 6,2 | 9,6 | 16,4 | 19,2 | 12,4 | 16,8 | 9,7 |
Unité Urbaine Dax | 3,0 | 2,9 | 5,1 | 7,3 | 7,8 | 16,4 | 20,5 | 13,4 | 15,8 | 7,8 |
3- Part des familles monoparentales élevée
A CUYES : une part importante de familles monoparentales
Part des familles monoparentales donnée INSEE 2009 (périmètre proposé CGET7) :
- 26% contre 15 % sur l’unité urbaine de Dax
Cuyès paraît être, au regard de ces chiffres, le quartier le moins touché par la question de la monoparentalité, pour autant le taux reste élevé par rapport à xx xxxxxxx xx x’xxxxx xxxxxxx xx Xxx.
AU GOND : un quartier familial, une part importante de familles monoparentales et un taux élevé de familles nombreuses
Part des familles monoparentales donnée INSEE 2009 (périmètre proposé CGET) :
- 33% contre 15% sur l’unité urbaine de Dax
Le Gond apparaît comme un quartier plus familial par rapport à Cuyès ou au Sablar : sur représentation de familles dont notamment de mono parents (et en augmentation continue), et de familles nombreuses par
7 Ce périmètre correspond au périmètre initial défini par le CGET. Il été modifié suite au travail de terrain réalisé avec les services de l’Etat, la Ville de Dax et l’Agglomération. Pour autant ces données restent significatives et révèlent clairement des tendances à analyser.
rapport à la ville (problématique familiale marquée) ; des bénéficiaires d’aide au logement, RSA, et d’allocataires à bas revenus sur représentés par rapport à la ville.
La part des familles monoparentales / La part des familles nombreuses8
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | La part des familles monoparentales | La part des familles nombreuses |
Centre-Ville | 22,6 | 4,7 |
Gond | 30,7 | 14,7 |
Haut-Saint-Pierre | 18,7 | 1,9 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 00,0 | 0,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 27,1 | 3,1 |
Saint-Pierre | 16,8 | 8,2 |
Saint-Vincent | 17,6 | 4,3 |
Saubagnac | 23,7 | 5,6 |
Dax | 21,8 | 5,8 |
Unité Urbaine Dax | 16,4 | 5,4 |
Le quartier du Gond, concentre plus d’allocataires à bas revenus dont notamment de mono parents à bas revenus, et légèrement plus d’allocataires dépendant des prestations Caf.
AU SABLAR : une part de familles monoparentales élevée et un nombre important de personnes isolées
Part des familles monoparentales donnée INSEE 2009 (périmètre proposé CGET) :
- 29% contre 15% sur l’unité urbaine de Dax
Un quartier globalement moins familial que la ville avec un nombre important de personnes isolées. Les bénéficiaires d’aides au logement, de RSA et d’allocataires à bas revenus y sont sur représentés par rapport à la ville. Par rapport au quartier du Gond, le quartier du Sablar comporte moins de familles notamment monoparentales.
Globalement et pour les trois quartiers la problématique des ménages monoparentaux se pose de manière plus importante que sur le reste de l’unité urbaine de Dax, dont la part de ménages monoparentaux se situe à 15% alors que c’est presque le double pour Cuyès et le Sablar et plus du double sur le Gond.
A une échelle supérieure, et bien que, là encore, les périmètres IRIS ne correspondent pas aux périmètres des quartiers, on observe que cette tendance se confirme sur les IRIS contenant les quartiers prioritaires : ils présentent les taux les plus élevés en part de familles monoparentales :
La part des familles monoparentales / La part des familles nombreuses
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | La part des familles monoparentales | La part des familles nombreuses |
Centre-Ville | 22,6 | 4,7 |
Gond | 30,7 | 14,7 |
Haut-Saint-Pierre | 18,7 | 1,9 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 00,0 | 0,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 27,1 | 3,1 |
Saint-Pierre | 16,8 | 8,2 |
Saint-Vincent | 17,6 | 4,3 |
Saubagnac | 23,7 | 5,6 |
Dax | 21,8 | 5,8 |
Unité Urbaine Dax | 16,4 | 5,4 |
8 On entend par familles nombreuses les familles ayant trois enfants ou plus
4- Part de la population étrangère
A CUYES
Part de la population étrangère donnée INSEE 2009 (périmètre proposé CGET) :
- 6% contre 3% sur l’unité urbaine de Dax
AU GOND
Part de la population étrangère donnée INSEE 2009 (périmètre proposé CGET) :
- 8 % contre 3% sur l’unité urbaine de Dax
AU SABLAR
Part de la population étrangère donnée INSEE 2009 (périmètre proposé CGET) :
- 13% contre 3% sur l’unité urbaine de Dax
Globalement à l’échelle des quartiers la part de population étrangère est plus importante que sur l’unité urbaine de Dax, avec une proportion particulièrement élevée sur le quartier du Sablar.
A une échelle supérieure, la situation est assez représentative sur les IRIS GOND (qui englobe le quartier du Gond mais aussi une partie importante du quartier de Cuyès) et SABLAR qui présentent tous les deux les taux les plus importants en termes de part de la population de nationalité étrangère, mais également en ce qui concerne la part de la population immigrée. A l’échelle de l’IRIS le Sablar concentre 14% de population étrangère, ce qui est particulièrement important non seulement par rapport à la moyenne de l’unité urbaine mais également par rapport aux quartiers de Cuyès et du Gond qui présentent une part de population étrangère moins importante que celle du Sablar.
Part de la population immigrée / Part de la population de nationalité étrangère
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | Part de la population immigrée | Part de la population de nationalité étrangère |
Centre-Ville | 5,6 | 4,9 |
Gond | 12,1 | 7,9 |
Haut-Saint-Pierre | 7,3 | 3,3 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 0,0 | 0,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 13,9 | 14,0 |
Saint-Pierre | 8,0 | 5,1 |
Saint-Vincent | 5,1 | 3,8 |
Saubagnac | 5,8 | 3,6 |
Dax | 7,8 | 5,6 |
Unité Urbaine Dax | 6,2 | 4,0 |
5- Une importante précarité
A CUYES
La pauvreté s'aggrave de manière prononcée sur le quartier de Cuyès. Ce phénomène s'explique notamment par les facteurs suivants :
Une dégradation du marché de l'emploi :
- niveau de qualification bas des habitants, amenant une perte d'emploi plus rapide,
- niveau d'étude plus faible pour les jeunes de 16 ans à 25 ans ne permettant pas un accès rapide à une première expérience professionnelle,
- peu de dispositifs spécifiques favorisant l'insertion professionnelle ou un accès aux formations.
Une composition familiale spécifique plus exposée à la pauvreté : l’étude des indicateurs concernés (âge, composition familiale) démontre une présence importante de :
- jeunes âgés de 16 à 25 ans,
- familles composées par les 25/50 ans,
- familles monoparentales ayant à charge un voire plusieurs enfants.
Des indicateurs sociaux et économiques défavorables sur le quartier de Cuyès
Un revenu net médian annuel plus faible :
Un nombre de bénéficiaires de la CMUC (couverture maladie universelle complémentaire) plus élevé :
Un nombre de demandeurs d'emplois plus élevé que celui de la Ville :
Données INSEE 2011 et OPH de Dax
Part des allocataires CNAF bénéficiant du RSA donnée INSEE 2011 (périmètre proposé CGET) = 24% contre 16% sur l’unité urbaine de Dax
Part des allocataires CNAF bénéficiant des APL donnée INSEE 2011 (périmètre proposé CGET) = 45% contre 17% sur l’unité urbaine de Dax
AU GOND
Part des allocataires CNAF bénéficiant du RSA donnée INSEE 2011 (périmètre proposé CGET) = 29 % contre 16% sur l’unité urbaine de Dax
Part des allocataires CNAF bénéficiant des APL donnée INSEE 2011 (périmètre proposé CGET) = 70% contre 17% sur l’unité urbaine de Dax
AU SABLAR
Part des allocataires CNAF bénéficiant du RSA donnée INSEE 2011 (périmètre proposé CGET) = 33% contre 16% sur l’unité urbaine de Dax
Part des allocataires CNAF bénéficiant des APL donnée INSEE 2011 (périmètre proposé CGET) = 29% contre 17% sur l’unité urbaine de Dax
A noter au Sablar : la présence d’une proportion un peu plus importante de bénéficiaires de RSA activité9 par rapport à la ville (problématique de travailleurs pauvres) et une problématique légèrement moins accentuée de bas revenus. L’analyse des données à l’échelle des IRIS concernant les prestations CAF confirme la situation de
précarité des quartiers, dont la population est fortement dépendante des prestations sociales.
9 Eléments transmis par la CAF des Landes
L’ANALYSE A L’ECHELLE DES IRIS DU GOND ET DU SABLAR
L’analyse plus globale sur les trois quartiers grâce aux données IRIS confirme des indicateurs de précarité élevés pour la population des trois quartiers prioritaires. A cet égard les indicateurs présentés sont significatifs. Là encore les IRIS Gond et Sablar Rive-Droite présente les plus forts taux : pour chaque indicateur le taux est quasiment doublé par rapport à l’ensemble de l’unité urbaine de Dax :
Taux de chômage (recensement)
Territoire | Taux de chômage |
Centre-Ville | 20,0 |
Gond | 25,7 |
Haut-Saint-Pierre | 12,8 |
La Torte-Berre | 18,3 |
Sablar-Rive Droite | 28,3 |
Saint-Pierre | 21,5 |
Saint-Vincent | 13,1 |
Saubagnac | 16,8 |
Dax | 19,3 |
Unité Urbaine Dax | 14,6 |
Part des non-diplômés
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | Part des non-diplômés / Total |
Xxxxxx-Xxxxx | 00,0 |
Xxxx | 00,0 |
Xxxx-Xxxxx-Xxxxxx | 18,7 |
La Torte-Berre | 18,9 |
Sablar-Rive Droite | 28,6 |
Saint-Pierre | 16,1 |
Saint-Vincent | 12,7 |
Saubagnac | 15,9 |
Dax | 18,7 |
Unité Urbaine Dax | 15,9 |
Taux de couverture par la CMUC
Caisse Nationale d'assurance maladie 2012
Territoire | Taux de couverture des 25-59 ans par la CMUC | Taux de couverture des moins de 18 ans par la CMUC |
Centre-Ville | 15,6 | 24,7 |
Gond | 21,5 | 42,3 |
Haut-Saint-Pierre | 6,4 | 17,6 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 0,0 | 00,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 20,8 | 35,9 |
Saint-Pierre | 10,3 | 26,4 |
Saint-Vincent | 8,4 | 15,4 |
Saubagnac | 12,4 | 27,0 |
Xxx | 00,0 | 00,0 |
Xxxxx Xxxxxxx Xxx | 10,7 | 21,2 |
Part des allocataires CAF dont le revenu est constitué à plus de 50% par des prestations CAF
Caisse Nationale d'Allocations Familiales 2011
Territoire | Part allocataires CAF-Revenu 50% prestations CAF |
Xxxxxx-Xxxxx | 00,0 |
Xxxx | 00,0 |
Xxxx-Xxxxx-Xxxxxx | 25,4 |
La Torte-Berre | 21,6 |
Sablar-Rive Droite | 39,6 |
Saint-Pierre | 23,9 |
Saint-Vincent | 27,3 |
Saubagnac | 27,1 |
Dax | 30,8 |
Unité Urbaine Dax | 28,9 |
Taux de couverture des allocataires CAF par le RSA socle1011
Caisse Nationale d'Allocations Familiales 2011 Familiales 2011
Territoire | Taux de couverture de la population par le RSA socle |
Xxxxxx-Xxxxx | 00,0 |
Xxxx | 00,0 |
Xxxx-Xxxxx-Xxxxxx | 12,7 |
La Torte-Berre | 12,5 |
Sablar-Rive Droite | 25,7 |
Saint-Pierre | 12,9 |
Saint-Vincent | 17,8 |
Saubagnac | 17,5 |
Dax | 18,7 |
Unité Urbaine Dax | 17,4 |
10 Définition : Le taux de couverture des allocataires CAF par le RSA socle rapporte le nombre d’allocataires bénéficiant du RSA socle au nombre total des allocataires du territoire. On rappelle que l’allocataire désigne le responsable du dossier CAF pour
l’ensemble de la famille.
11 Le RSA pour un foyer sans revenu d'activité correspond au RSA socle : lorsque le foyer ne dispose d’aucun revenu d’activité, le niveau minimum de ressources garanti est un montant forfaitaire variable selon la composition du foyer.
COHESION SOCIALE
I- Les ressorts de la solidarité et du vivre-ensemble
1- La situation à Cuyès : une dégradation des liens sociaux et du vivre-ensemble ?
Présentation d’éléments issus du livre blanc12 : réalisé par le cabinet Place Groupe Reflex dans le cadre de la mise en place des ateliers urbains participatifs pour la rénovation de la cité Cuyès). Ces éléments présentent une vision partielle des problématiques présentes sur le quartier Cuyès, car cette étude porte uniquement sur la Cité Cuyès et non sur l’ensemble du périmètre réglementaire qui comprend également le quartier Hondelatte.
Espace public
L’espace public résidentiel de Cuyés est de moins en moins support de pratiques collectives et tend même à se constituer en lieu de conflits d’usage (voiture/piéton, jeunes/adultes). Sans doute le renouvellement des habitants, l’évolution des modes de vie et le repli sur soi de certains ménages participent à ce désengagement de l’espace public.
Une demande d’animation du quartier
Depuis l’incendie d’un local associatif et la mise en sommeil de l’association locale, la vie du quartier s’est singulièrement atténuée. Les ateliers ont largement fait état du délitement de la vie sociale du quartier et ont souvent fait référence à un « avant » du quartier. Bien que souffrant de longue date d’une image de quartier pauvre et fortement stigmatisé dans l’Agglomération, les habitants ont exprimé une certaine nostalgie vis-à- vis d’une vie de quartier plus dense et plus conviviale. L’association du quartier constituait un moteur important de dynamisation du lien social, en développant des actions fédérant toutes les générations et en organisant des manifestations au sein du quartier.
Une présence des structures d’accompagnement social
Intervention sociale existante sur CUYES :
• Présence du centre social municipal via la médiation sociale de proximité Les actions mises en place par le centre social :
- Café rencontre
- Actions de remobilisation et d'insertion socio professionnelle (permanences emploi, café des entrepreneurs, recrutement chantier clausé, chantier qualification nouvelle chance...)
- Mise en place de jardins partagés
- Fête du quartier
• Le Conseil Départemental agit également par la mise en place d’éducateurs de prévention spécialisés.
Le public-cible privilégié des interventions sociales : les jeunes (15 à 30 ans).
Présence associative Associations présentes sur le quartier :
- Association Cuyès Culture Loisirs (organisation de la fête de quartier)
12 Le livre blanc, réalisé en juin 2010 est consultable en annexe
- MM Just Danse (organisation d'un spectacle de danse à l'occasion de la fête de quartier) : organisation hebdomadaire de deux ateliers danse, l'un pour adultes, l'autre pour enfants et adolescents et d'un atelier couture pour la création de costumes de danse pour la fête du quartier. Association très active sur le quartier.
- Chômeurs Landes Emploi Solidarité (domiciliée à Mont de Marsan mais permanence d'information et conseil au foyer d'animation de Cuyès) Elle aide les personnes en recherche d'emploi.
Permanence sur l'espace du Centre Social et Culturel de Cuyès tous les lundis, mardis et mercredis matin.
- Atlas tourisme et partage
- Humanitaire, amitiés, rencontres et échanges avec le Maroc
Prévention de la délinquance
Les données présentées sont issues de la Direction Départementale de la Sécurité Publique des Landes (chiffres de l’IPS : Intervention Police Secours).
Données statistiques : infractions et type d’interventions
Sur la période du 1er janvier au 30 septembre, la circonscription de sécurité publique de Dax a enregistré 2042 faits constatés (dont 106 faits sur le périmètre du quartier de Cuyès.) Cela correspond à 5,19% de la délinquance constatée pour une part de la population estimée à 3,44% du total de la circonscription.
Les difficultés sont essentiellement concentrées sur la Tour Gascogne, un immeuble de 11 étages qui dénote dans un espace construit plutôt à l’horizontale. Au bas de la tour Gascogne se trouvent quelques locaux commerciaux, un bureau de tabac notamment, qui a fait l’objet, en 2011, 2012 et 2013 de vols avec arme.
En dehors des éléments objectifs précédemment exposés la présence d’un sentiment d’insécurité est à noter : des incivilités avec dégradations aux abords immédiats et sur les devantures des commerces sont constatées. Le regroupement de jeunes et d’adultes sous la tour Gascogne et la séparation de plus en plus marquée entre les différentes communautés du quartier est source d’un sentiment d’insécurité pour les habitants du quartier.
Dans le cadre de la prévention situationnelle une concertation a lieu entre le Directeur de l’Office Public de l’Habitat et ses collaborateurs et le référent-sûreté de la CSP. Il est notamment envisagé de mettre en place un système de vidéo- protection et de recruter un agent de prévention (dans la cité Cuyès), car la population se plaint de d’actes de vandalisme sur la tour Gascogne et de la présence de jeunes gens au comportement intimidant.
Les précisions apportées via la mobilisation du conseil citoyen
La mobilisation du Conseil Citoyen a permis de confirmer le constat du délitement du lien social. Les habitants ont souligné un phénomène de désintéressement général eu égard à la vie du quartier, et confirment le repli sur soi d’une partie des habitants.
2- La situation au Gond : un quartier dans lequel le vivre-ensemble semble préservé mais une demande forte d’animation et de médiation sociale
Le caractère plus familial du quartier du Gond et la présence de communautés qui entretiennent entre elles un véritable esprit de solidarité en fait un quartier moins touché par la problématique de délitement du lien social que l’on retrouve à Cuyès.
A noter la présence historique et constante des structures et acteurs sociaux, avec notamment la présence d’un foyer d'animation du Centre Social et Culturel Municipal très actif sur le quartier.
De nombreuses actions engagées pour maintenir et apporter de la cohésion sociale :
• Aide aux devoirs et à la fonction parentale
• Médiation sociale de proximité
• Mise à disposition de locaux pour les associations
• Médiation scolaire
• Ateliers musiques et danse…
Sur le quartier du GOND : public-cible différent de celui de Cuyès : l’intervention sociale est majoritairement destinée aux familles et à leurs enfants (aide à la parentalité, soutien à l’éducation…). A NOTER : les habitants du quartier du GOND sont demandeurs d’accompagnement social, notamment sur les questions éducatives (éléments
évoqués par les habitants lors du conseil citoyen).
Présence associative
Les associations présentes sur le quartier :
- Amicale du quartier du Gond (organisation des fêtes de quartier et de celle du 1er mai où chaque communauté (Portugais, Marocains, Espagnols...) propose un repas de son pays d’origine. Ce temps festif interculturel est fédérateur et particulièrement apprécié des habitants. L’association propose également des animations pour les habitants du quartier.
- Poterie Céramique du Gond (activités de loisirs pour les habitants du quartier)
- Les petits poly songs (nouvelle association de chant qui bénéficie de la mise à disposition d'un local au Gond pour ses répétitions. Cette association est récente sur le quartier (depuis fin septembre 2014). Elle s'adresse à des enfants de 7 à 12 ans et a pour objectif de créer un spectacle par an type comédie musicale.
Autres associations caritatives ayant leur siège social en dehors du périmètre strict et un ressort territorial sur la ville voire au-delà:
- Atelier Fil (siège social avenue Xxxxxxx Xxxxxx) : cette association agit spécifiquement en faveur des personnes en difficultés sociales, et plus particulièrement à destination des femmes résidantes des quartiers du Gond et de Cuyès, confrontées à des difficultés d’insertion professionnelle.
- Association des Club Services (siège social avenue Xxxxxxx Xxxxxx)
- Secours Catholique (siège social avenue Xxxxxxx Xxxxxx)
Prévention de la délinquance
Données statistiques : infractions et type d’interventions
Sur la période du 1er janvier au 30 septembre, la circonscription de sécurité publique de Dax a enregistré 2042 faits constatés (dont 73 faits sur le périmètre du quartier du Gond.) Cela correspond à 3,58% de la délinquance constatée pour une part de la population estimée à 3,27% du total de la circonscription.
Le quartier du Gond est traversé essentiellement par l’avenue Xxxxxxx Xxxxxx et la rue d’Aspremont. Il renferme une zone pavillonnaire importante. La lecture des chiffres de la délinquance laisse apparaître une forte baisse des vols à la roulotte et des dégradations de véhicules passant au total de 40 faits en 2013 à 14 en 2014, soit une baisse de 70%.
Cependant le nombre de cambriolages y est très élevé, sans toutefois augmenter. Les interventions de Police Secours y sont faibles et concernent essentiellement les différends familiaux.
Les précisions apportées via la mobilisation du conseil citoyen
Les habitants soulignent la cohabitation de deux types de population : une population résidante de manière permanente : sans réels moyens de mobilité (population captive ?), et une population résidante plutôt mobile ne pratiquant pas d’activités dans ou à proximité du quartier : fonction dortoir. Les demandes exprimées vont dans le sens du renforcement et de la création d’un lieu de sociabilité, dans un objectif de réappropriation du quartier, mais aussi d’ouverture à de nouvelles populations.
3- La situation au Sablar : un quartier fort d’un esprit d’appartenance mais un lien social fragilisé
Le quartier du Sablar revendique une identité forte. Pour autant des signes de fragilité sont à noter : la fermeture du bar «Loustalot», au bout de la place Maréchal Xxxxxx, qui était un des lieux d’animation et de rassemblement des habitants lors de soirées thématiques est à cet égard significatif. L’accueil de populations marginalisées est une composante du quartier, proche de la gare. Il héberge notamment le CHRS (voir plus bas) et l’association La Source Landes addiction qui dispose d’un centre d’accueil des toxicomanes.
La vie associative y reste importante et quelques manifestations annuelles viennent animer le quartier ; mais de nombreuses associations présentes sur le quartier ne mènent pas forcément des actions destinées aux habitants du Sablar.
Présence associative
Liste des associations présentes sur le quartier :
- Comité des Fêtes des Tonneliers (organisation des fêtes de quartier)
- Los Barricaires deu Sablar (animations pour les habitants du quartier)
Autres associations ayant leur siège social dans le quartier ou à proximité immédiate mais un ressort territorial sur la ville voire au-delà :
- L'ASPTT (club omnisport domicilié au Sablar)
- Union Cyclotouriste de l'Adour
- Adour Dax basket
- AIDES (Association de prévention sur les questions de santé : VIH, hépatite…)
- L'ADAVEM13 JP 40 (antenne dacquoise domiciliée au Sablar)
- L'Association des Paralysés de France (siège départemental domicilié au Sablar)
- Les Filles du Sablar (groupe de danse s'entraînant au foyer des Jonquilles)
- DEFIS BACPI (association d'insertion domiciliée au Sablar)
- AFPAD14 (loisirs, animations pour les franco-portuguais de l'agglomération, activités au Sablar)
- Pétanque des Tonneliers (club de pétanque domicilié au Sablar)
- La Source Landes Addictions (domiciliée à Mont-de-Marsan mais centre d'accueil des toxicomanes au Sablar)
- La Maison du Logement avec le CHRS15
Prévention de la délinquance
Données statistiques : infractions et type d’interventions
Sur la période du 1er janvier au 30 septembre, la circonscription de sécurité publique de Dax a enregistré 2042 faits constatés (dont 137 faits sur le périmètre du quartier du Gond.) Cela correspond à 6,71% de la délinquance constatée pour une part de la population estimée à 3,64% du total de la circonscription.
Sur le secteur Sablar, les actes de délinquance restent sensiblement les mêmes que l’an passé, cependant les vols à la roulotte ont doublé avec 28 faits sur les 70 dans la circonscription, soit 40% du total. Les interventions de Police Secours n’ont pas connu d’évolution particulière depuis un an, les différends sont en forte baisse mais à noter : de nombreux appels du centre d’accueil de nuit présent sur le quartier pour la prise en charge d’individus alcoolisés qui sèment le trouble : cela représente une hausse de près de 50% des interventions. La cité Lespès constituée par 4 immeubles de 9 étages n’attire pas particulièrement l’attention.
13 Association Départementale d'Aide aux Victimes et de Médiation des Landes. L’ADAVEM JP-40 accompagne les victimes d’infractions pénales dans le ressort des tribunaux de grande instance de Dax et de Mont-de-Marsan. Son objectif est de permettre (gratuitement) à chacun et en particulier aux populations les plus fragilisées économiquement ou socialement, d’avoir connaissance de la loi, de pouvoir l’intégrer dans sa façon de vivre et de voir reconnaître ses droits tout en assumant ses obligations.
14 ’Association Franco-Portugaise de l’Agglomération Dacquoise
15 Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale
II- Approche thématique : éducation, santé, culture et sport
1- Education : une carte scolaire favorisant la mixité
La carte scolaire adoptée par la ville de Dax permet d'éviter la concentration d'enfants issus de milieux défavorisés dans des établissements spécifiques. La mixité sociale est favorisée par cette carte ainsi que par la dimension des écoles.
[Consultation en annexe des éléments détaillés concernant les écoles présentées ci-dessous.]
a- Répartition des élèves du quartier Cuyès :
Les enfants du quartier prioritaire Cuyès sont répartis dans 6 écoles en fonction de leur adresse de résidence :
- Ecoles maternelles GISCHIA, BERRE ET SAINT-VINCENT
- Ecoles élémentaires BERRE, SAINT-VINCENT ET LES PINS
Ecoles maternelles GISCHIA
C’est une maternelle de quartier avec CLAE16 : petite école de 2 classes.
A noter un ratio surface/élève qui est élevé et une tendance à la baisse régulière des effectifs. Accueille notamment les enfants de l’ensemble HLM Cuyès. Fermeture d’une classe en 2011.
BERRE
C’est une petite école de 4 classes qui accueille notamment les enfants résidant dans les logements HLM du quartier et notamment de la cité Hondelatte.
A noter un Ratio surface/élève qui est élevé avec des effectifs également relativement élevés depuis la fermeture d’une classe en 2007.
SAINT-VINCENT
C’est une petite école de 2 classes.
A noter un ratio surface/élève qui est très élevé et une relative stabilisation des effectifs depuis la fermeture d’une classe en 2008.
Ecoles élémentaires BERRE
C’est une école de dimension moyenne de 7 classes ordinaires et une CLIS17. Présence d’un CLAE. L’école accueille les
enfants résidant dans les logements HLM du quartier et notamment de la cité Hondelatte.
A noter un ratio surface/élève qui est très élevé et une tendance à la stabilisation des effectifs.
SAINT-VINCENT
C’est une école de dimension moyenne de 7 classes qui accueille notamment les enfants résidant dans les logements HLM.
16 Centre de Loisirs Associé à l ’Ecole dont les missions sont définies par la circulaire du 7 février 1973.
-Assurer la continuité entre les heures et les jours d’ouverture scolaire et les heures et les jours de loisirs des enfants.
- Développer des activités au niveau du CLAE en ayant le souci de l’inscrire dans la réalité locale (prise en compte des conditions de vie des parents de leur mode de vie, de la vie associative locale).
- Rechercher une cohérence dans l’intervention éducative auprès des différents acteurs en définissant les rôles et les complémentarités de chacun.
- S’appliquer à être complémentaire dans les activités proposées et en recherchant une cohérence dans les rythmes de vie des enfants (ménager des transitions par des ruptures de rythme en fonction de ceux de l’école).
17 Les classes pour l'inclusion scolaire (CLIS)
Les classes pour l'inclusion scolaire (CLIS) permettent l'accueil dans une école primaire ordinaire d'un petit groupe d'enfants (12 au maximum) présentant le même type de handicap.
A noter un ratio surface/élève moyen et des effectifs en baisse régulière depuis 2004 = POINT DE VIGILANCE.
ENCADREMENT SUPPLEMENTAIRE MIS EN PLACE PAR LA VILLE DE DAX : Au regard des problèmes de
violence et d'incivilités constatés durant le temps périscolaire, un animateur a été affecté à l'encadrement durant le temps du repas en complément des agents de restauration. De nombreuses procédures de cahier rouge (règlement intérieur) sont mises en place chaque année. Dans ce cadre, les parents sont convoqués lorsque les actes d'incivilité se multiplient.
LES PINS
C’est une école de dimension moyenne de 6 classes ordinaires et 1 CLIS. Elle accueille notamment les enfants résidant dans les logements HLM du quartier.
- EFFECTIFS : Baisse importante des effectifs depuis 2005 avec 3 fermetures de classes enregistrées.
- ENCADREMENT SUPPLEMENTAIRE MIS EN PLACE PAR LA VILLE DE DAX : Au regard des problèmes de violence et d'incivilités constatés durant le temps périscolaire, un animateur a été affecté à l'encadrement durant le temps du repas en complément des agents de restauration. De nombreuses
procédures de cahier rouge (règlement intérieur) sont mises en place chaque année. Dans ce cadre, les
parents sont convoqués lorsque les actes d'incivilité se multiplient.
Synthèse : proportion des élèves issus du quartier sur effectif total selon les écoles :
- Mat. Gischia : 57,7% des effectifs
- Mat. Berre : 6%
- Mat Saint-Vincent: 10%
- Elém. Berre :10%
- Elem. St Vincent : 21%
- Elem. Pins : 14%
b- Répartition des élèves du quartier du Gond
Les enfants du quartier prioritaire du Gond sont répartis dans 2 écoles en fonction de leur adresse de résidence :
- maternelle les Pins
- élémentaire les Pins
ECOLE MATERNELLE LES PINS C’est une petite école de 4,5 classes, une classe bilingue français-gascon, un ½ poste pour l'accueil des enfants de moins de 3 ans et un Centre de Loisirs associé à l’Ecole (CLAE) qui accueille notamment les enfants résidant dans les logements HLM du quartier. A noter des effectifs en augmentation régulière depuis 2011. ECOLE ELEMENTAIRE LES PINS
Voir paragraphe précédent dans la partie Cuyès.
Synthèse : proportion des élèves issus du quartier sur effectif total selon les écoles :
- Mat. Pins : 41%
- Elem. Pins : 50%
c- Répartition des élèves du quartier du Sablar
Les enfants du quartier prioritaire Sablar sont répartis dans l'école primaire du Sablar (maternelle et élémentaire). A la rentrée scolaire 2013-14, une fusion des écoles maternelle et élémentaire, en une école primaire avec une seule direction, a été réalisée par l'Education Nationale.
C’est une école primaire de 6 classes qui accueille principalement les enfants résidant dans les logements HLM du quartier A noter un ratio surface/élève qui est élevé et une chute importante des effectifs à partir de 2004 qui a conduit à la fusion avec l'élémentaire : POINT DE VIGILANCE.
ENCADREMENT SUPPLÉMENTAIRE MIS EN PLACE PAR LA VILLE DE DAX : Au regard des problèmes d'incivilités constatés durant le temps périscolaire, un animateur a été affecté à l'encadrement durant le temps du repas en complément des agents de restauration.
Synthèse : proportion des élèves issus du quartier sur effectif total selon les écoles :
- Primaire Sablar : 57%
2- Santé : état des lieux
a- A l’échelle de l’Agglomération et de la Ville de Dax : offre de soins et dispositifs de prévention
Offre de soins
La ville de Dax dispose d’un centre hospitalier avec un service d’urgences, d’un organisme d’hospitalisation à domicile, de 2 cliniques, de services de soins infirmiers à domicile et d’établissements thermaux.
Dans le domaine de la santé mentale, Dax dispose d’un Centre Médico Psychologique en lien avec les services de soins psychiatriques du centre hospitalier.
Dax est également inscrit comme Pôle d’Accès à la Santé (PAS). Ce dispositif a pour mission de lier les différents aspects de la santé qu’ils soient somatiques et/ou psychiatriques. Il s’appuie sur le principe « d’aller vers » et a pour but de travailler sur l’adhésion, la prise de conscience des difficultés et la démarche vers les premiers soins. Son objectif est un retour vers le droit commun. Il existe deux Pôles d’Accès à la Santé dans les Landes : le PASUL pour le territoire Sud référencé sur le centre hospitalier de Dax et le PASNEL sur le territoire Nord Est des Landes référencé sur le Centre Hospitalier de Mont de Marsan. Les Equipes Mobiles Psychiatrie Précarité sont également associées à ce dispositif.
Recours aux soins ambulatoires
L’implantation et l’activité des soins de premier recours représente plus d’une quarantaine de médecins généralistes sur Dax : la Ville de Dax connait une bonne densité médicale libérale (44 Médecins Généralistes) mais ces derniers sont âgés (+ de 50% des médecins généralistes ont + de 55 ans).
Une trentaine d’infirmiers libéraux interviennent sur Dax et il existe 15 pharmacies d’officine à Dax.
Prévention
1°) Des programmes de prévention globaux
Les Landes bénéficient du Programme Régional Interinstitutionnel de Prévention (PRIP), piloté par les organismes d’assurance maladie : CARSAT pour le régime général, RSI pour le régime des Indépendants, et la MSA, avec mise en commun des programmes de chacune des institutions et un opérateur unique, le réseau des ASEPT (Association Santé Education Prévention sur les Territoires). Chaque ASEPT propose aux séniors de suivre un parcours de santé dans lequel il leur est possible d’entrer par n’importe quel atelier (Conférences débat, réunions de prévention, ateliers du « bien vieillir, ateliers mémoire, ateliers Nutrition-Santé Séniors, ateliers de prévention des chutes).
2°) La déclinaison de programmes spécifiques nationaux
a) Programme « bouger plus, manger mieux » de l’ARS et du Programme Alimentation de la DRAAF
b) Le plan aquitain de lutte contre les maladies cardio-vasculaires 2010-2015 comporte quatre volets, dont le premier est relatif à la promotion et à l’éducation pour la santé, et le second à l’amélioration de la prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaires. Le renforcement des actions sur les déterminants de santé (programme régional nutrition, actions sur le tabac notamment femme et tabac) est un temps fort de ces volets. La « Maison du Cœur » à Dax propose une évaluation des risques cardio-vasculaires, une détection simple de l’athérosclérose, donne des informations, des conseils adaptés à la situation de chacun, de l’éducation thérapeutique.
c) Actions de prévention du diabète et de toutes les maladies chroniques
Des programmes d’éducation thérapeutique sont autorisés pour les centres hospitaliers de Dax et de Mont-de- Marsan, l’HAD Marsan Adour et Santé Service Dax.
3°) Actions de prévention des addictions.
Les éléments du rapport d’activité de l’association « La Source Landes Addictions » domiciliée à Mont-de-Marsan mais qui dispose d’un centre d’accueil des toxicomanes dans le quartier du Sablar seront à consulter et à intégrer ultérieurement. La mobilisation des conseils citoyens permettra également de compléter de manière qualitative les éléments relatifs aux addictions.
4°) Actions de prévention menées dans le cadre des Contrats Locaux de Santé :
Des actions d’éducation à la sexualité menées à destinations des élèves de collèges et lycées mais également auprès d’établissements accueillant des adultes handicapés. Ces actions sont menées par le Mouvement Français du Planning Familial 40, le RéVIHDAX… ;
b- A l’échelle des quartiers : des dispositifs médicaux et paramédicaux existants avec une action spécifique à destination des jeunes et des femmes
Avec la présence notamment, dans ou à proximité des quartiers :
- Planning familial (5 rue Labadie)
- PMI18 (Protection Maternelle et Infantile), située à proximité des quartiers de Cuyès et du Gond
- Point Accueil Ecoute Jeunes (36 avenue Xxxxxx Xxxx) pour les jeunes en difficulté de 12 à 25 ans avec des actions notamment de prévention (addictologie, toxicomanie, alcoologie).
- Maison des adolescents (avenue Xxxxxx Xxxx)
3- Culture, sport et animation socio-éducative
a. A CUYES
La proximité aux franges du quartier d’équipements rayonnants : Pôle enfance famille Xxxxxx Xxxxxxx (deux crèches, siège social du Centre Social et Culturel municipal avec espace famille et ludothèque, RAMI, guichet unique), Parc du Sarrat (inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et conservatoire botanique)
Un foyer d'animation du Centre Social et Culturel Municipal: Aide aux devoirs, animation socio-éducative de proximité, chantier d'insertion (lors des travaux avec l'OPH), repas partagés, atelier contes (formation de conteuse), fête du quartier, Atelier sculpture/ théâtre (journée de la femme), actions de remobilisation et d'insertion socio professionnelle (permanences emploi, café des entrepreneurs, recrutement chantier avec clause d’insertion, chantier qualification nouvelle chance...), jardins partagés
Un local de prévention spécialisée du Centre Social et Culturel Municipal
b. AU GOND
La proximité aux franges du quartier d’équipements rayonnants : complexe sportif d’Aspremont avec siège social de la JAD, terrains de foot, école municipale de musique et de danse, salle de répétition pour musique amplifiée, une résidence Habitat Jeunes.
Un équipement sportif de proximité installé dans la cité HLM.
Un foyer d'animation du Centre Social et Culturel Municipal: aide aux devoirs, animation socio-éducative de proximité, repas partagés, médiation culturelle , concerts , séances cinéma plein air, médiation sociale de proximité, écrivain publique, médiation scolaire, atelier musique et danse.
Une salle polyvalente placée au centre du quartier : salle Xxxxxx Xxxxxxxxx
18 Dispositif développé par le Conseil Départemental des Landes et qui offre un accès à des équipes pluridisciplinaires : sages- femmes, médecins, psychologues, puéricultrices, animatrices petite enfance, infirmières, conseillères conjugales, dans un objectif d’écoute et de conseil aux futurs parents, aux familles, aux mères, aux enfants et aux jeunes. Les différents actes y sont gratuits.
Studio de répétition de Séron : Le nouveau site de répétition a pour fonction de proposer aux musiciens un espace de répétition, une formation musicale, un bureau d’accueil et d’information pour les groupes. Il s'agit non seulement d'un lieu de répétition, mais aussi, d'un espace de formation pour permettre aux groupes de progresser dans le cadre de stages ou d'ateliers et un espace de diffusion pour donner la possibilité aux groupes de se produire
sur des scènes ouvertes ou lors d'événements. Il a également pour vocation d'accueillir des débats et rencontres autour de pratiques d'expressions artistiques et se veut un espace de pratiques réelles pour l'écriture des textes, la danse.
c. AU SABLAR
La proximité aux franges du quartier d’équipements rayonnants : cinéma Grand Club, zone sportive du Sablar (tennis terre battue, club house), salle de sport de l'ASPTT, une maison de quartier associative,
Un équipement sportif de proximité installé dans la cité Lespès
Un foyer d'animation du Centre Social et Culturel Municipal: actuellement non opérationnel.
4- Accès aux droits et recours aux dispositifs de droit commun
La Ville de Dax : un territoire bien pourvu par les dispositifs développés à destination de l’action sociale
Une offre globale de service Caf déployée sur le territoire dacquois :
- Pour l’accès aux prestations CAF, le suivi des dossiers des allocataires
La CAF dispose depuis de nombreuses années d’une antenne située en centre-ville (rue Chanzy) pour l’accueil et l’accompagnement de ses allocataires ou futurs allocataires. Environ 35 000 visites annuelles pour les démarches administratives CAF. Les professionnels administratifs de la CAF constatent, outre la situation précaire des allocataires, des problèmes d’accès à la langue française qui nécessitent un fort accompagnement aux démarches. Ponctuellement, des problèmes de sécurité avec quelques allocataires agressifs sont à relever. L’antenne est actuellement en cours de travaux pour la mise en place d’une offre de service Caf rénovée début 2015.
- Pour l’accès aux droits sociaux et l’accompagnement social des familles
Les travailleurs sociaux de la CAF informent et accompagnent au besoin les familles volontaires en fragilité familiale ou en difficultés sociales passagères à partir des événements suivants : 1ère grossesse, enfant handicapé, décès d’un conjoint ou d’un enfant, séparation, mono parents RSA avec enfants de moins 6 ans sur délégation du Conseil Départemental, impayés de loyer/de mensualité d’accession à la propriété et indécence du logement en partenariat avec d’autres acteurs. La CAF mobilise au besoin des aides individuelles d’action sociale pour les familles concernées.
- Pour aider les partenaires à offrir localement des services aux familles
Du point de vue de l’action sociale, le territoire dacquois dispose de tous les services pertinents pour mener une politique familiale ambitieuse :
- pour la petite enfance : plusieurs établissements d’accueil du jeune enfant municipales (crèches, haltes garderie),
un lieu d’accueil enfants/parents municipal, l’accès au RAMI (Relais d’Assistantes Maternelles Intercommunal)
- pour les enfants : des accueils de loisirs (périscolaires/extra scolaires), des contrats locaux d’accompagnement à la scolarité (mairie/APFEE19, Amicale Laïque dacquoise)
- pour les jeunes : des espaces jeunes (mairie)
- pour l’accès à l’autonomie des jeunes adultes : un foyer de jeunes travailleurs situé sur le quartier du Gond (gestionnaire : maison du logement)
19 Association Pour Favoriser l'Egalité des chances à l'Ecole
- pour la parentalité : outre le lieu d’accueil enfants parents, les contrats d’accompagnement à la scolarité évoqués ci-dessous, un espace rencontre (association AEM20) pour les parents non gardiens sur décision de justice, des vacations de médiation familiale (association AMCF21).
- pour la vie sociale : un centre social municipal avec un référent familles désigné
Aussi, le territoire dacquois (CCAS, Mairie) est depuis longtemps le territoire des Landes qui bénéficie le plus de fonds d’action sociale de la CAF dans le département (prestations de service + contrat enfance et jeunesse à destination de partenaires).
En revanche si le territoire est bien doté il s’agit d’évaluer quel peut être le degré de non-recours des habitants des quartiers à ces dispositifs :
s’assurer que ces services accueillent effectivement les populations des quartiers prioritaires ;
et dans quelle proportion, afin d’identifier l’éventuel besoin d’actions pour favoriser leur accessibilité.
20 Association Enquêtes et Médiations
21 Accueil Médiation et Conflits Familiaux
SYNTHESE DES CONSTATS ET ENJEUX COMMUNS AUX TROIS QUARTIERS PRIORITAIRES
Constat : une fragilité du lien social
Enjeu : Travailler sur la cohésion sociale des habitants du quartier
• Faciliter la cohésion sociale entre les générations et à l’intérieur de chacune d’elles
• Développer la participation des jeunes et des femmes à la vie du quartier
• Soutenir les activités créatrices de liens sociaux ainsi que l’accès à la pratique sportive, culturelle et de loisirs
Constat : les difficultés sociales des familles peuvent constituer un frein pour l’éducation des enfants et la réussite des jeunes
Enjeu : Soutenir les familles en difficulté dans l’éducation des enfants et permettre la réussite des jeunes
• Favoriser la réussite éducative et le soutien à la parentalité
Prévenir le décrochage scolaire, détecter les familles en difficulté et les accompagner …
• Favoriser la réussite des jeunes, l’accès à la découverte et l’ouverture hors du quartier : Sensibilisation à la création d’entreprise ; visites d’entreprises …
Constat : des difficultés d’accès au droit et de non-recours aux dispositifs existants ? Enjeu : Garantir l’accès aux droits et aux soins et lutter contre le non recours
• Evaluation du non-recours aux droits auprès des habitants du quartier afin d’identifier les freins et de proposer les solutions à apporter
• Mener des actions d’information en matière de dispositifs sociaux existants, structures et personnes ressources
QUARTIER CUYES
Constat : Une attente de tranquillité dans le quartier Enjeu : assurer la tranquillité du quartier
• Favoriser l’encadrement et le suivi des jeunes pour lutter contre la petite délinquance et les phénomènes de privatisation des espaces publics
• Développer / Xxxxxxxxxx les interventions des différents acteurs en milieu scolaire sur la prévention des conduites à risques
QUARTIER GOND
Constat : une demande d’animation du quartier
Enjeu : développer la médiation, l’animation et l’insertion sociale
• Renforcer la mise en place d’actions de proximité favorisant le lien social
• Pérenniser les actions existantes de médiation et d’animation sociale en faveur des jeunes, des enfants et des femmes
QUARTIER SABLAR
Constat : un lien social à conforter et un nombre important de personnes isolées Enjeu : favoriser l’animation du quartier
• Développer des actions dédiées à la lutte contre l’isolement notamment des personnes âgées
CADRE DE VIE ET RENOUVELLEMENT URBAIN
I- Organisation urbaine et consommation foncière 1- A l’échelle du Grand Dax
L’agglomération de Dax, Saint-Paul-lès-Dax et des communes périphériques de la première couronne n’occupe qu’une partie minime du territoire du Grand Dax mais concentre néanmoins les enjeux majeurs de son organisation. Le terme d’agglomération doit être pris ici au sens strict de « tache urbaine », ou encore la masse bâtie en continuité, au sens de l’INSEE. L’agglomération ne se confond donc nullement avec le territoire du Grand Dax, dont la très grande majorité n’est pas agglomérée.
L’urbanisation des communes rurales comporte des risques de désordre : nouvel habitat dispersé sans cohérence avec les villages ou bourgs, implantations d’activités commerciales ou industrielles isolées, infrastructures mal intégrées, etc.
Au cours des dernières années, l’Agglomération a connu un étalement urbain important, facteur de forte consommation foncière. Les formes résidentielles et commerciales mais également les modes de transports ont contribué à la constitution d’une organisation urbaine énergivore et peu économe de la ressource foncière agricole, forestière et naturelle.
L’emprise urbaine actuelle et les formes de la croissance : du cœur historique aux extensions urbaines récentes Depuis son origine, inscrite dans les murs d’un cœur ancien, jusqu’à ses extensions les plus récentes, la ville présente des composantes urbaines très différentes suivant les époques de son développement. Le phénomène le plus marquant de cette évolution est celui de la croissance rapide de l’agglomération au cours de ces dernières décennies (près de 7 500 logements construits depuis le début des années 1990, toujours au profit du centre).
L’analyse des photographies aériennes disponibles permet de mesurer cette extension de l’emprise urbaine : en moins d’un demi-siècle, elle a été multipliée par quatre. Cette consommation d’espace traduit aujourd’hui un fort étalement de la tache urbaine.
L’analyse rétrospective de la ville distingue trois étapes dans l’évolution de son emprise. À ces étapes correspondent trois grands types de formes :
Ces derniers quartiers sont constitués d’un habitat de type pavillonnaire réalisé sous la forme de lotissements de densité variable, mais souvent faible. Ces lotissements touchent aussi bien la périphérie de l’agglomération centrale, que les communes rurales.
Ainsi, on assiste à une évolution historique du modèle de développement urbain, passant d’un modèle concentré et dense, organisé autour de deux centres, à un modèle étalé et passablement chaotique, privilégiant une forme d’habitat pavillonnaire très consommatrice d’espace.
2- Sur la Ville de Dax : une ville constituée de quartiers aux tissus urbains très divers
Le centre ancien
Le centre ancien comporte un rapport globalement équilibré entre espaces publics et formes bâties, notamment dans la partie Nord. Dans la partie Sud, en particulier autour des cours, cet équilibre est fragilisé du fait de certaines nouvelles constructions qui montent en hauteur. Les cours qui délimitent ce centre créent une figure assez nette conférant une forte identité au cœur de ville. Le traitement peu valorisant de ces cours pénalise actuellement le rôle identitaire de ces espaces. Il en va de même pour les deux grandes places, marquant l’arrivée au centre-ville de deux radiales importantes : les places des salines/Saint-Pierre pour l’avenue Xxxxxxx Xxxxxxxxxx ; la place Xxxxxxx Xxxxxx pour la rue Gambetta. La Ville a engagé en 2008, un projet de restructuration du « cœur de ville » avec le réaménagement en cours de la Place de la Fontaine Chaude, lieu emblématique de la cité.
Les quartiers de faubourg
Trois zones de faubourgs entourent le centre ancien : les quartiers de Saint Vincent, de Saint Pierre et du Sablar. Ils ont été structurés à partir de voies radiales, derrière lesquelles plusieurs formes urbaines ont vu le jour : quartier des villas de qualité à Saint Vincent, tissus comportant des activités à Saint-Pierre.
Sur la rive droite, au Sablar, trois cas de figures se distinguent. Le premier : des bâtiments anciens qui créent un ensemble assez harmonieux autour des places des Oies et de Maréchal Xxxxxx, cette dernière étant envahie toutefois par la voiture. Le deuxième est l’Avenue Saint Xxxxxxx xx Xxxx, récemment réaménagée par la commune dans l’objectif de redonner à cette avenue son importance puisqu’elle détient la fonction d’entrée de ville. Le troisième est celui du bas Sablar, un méli-mélo assez enclavé incluant des bâtiments d’activités, des grands équipements, des zones
d’habitat pavillonnaire et collectif dans certains cas insalubre. La Ville a engagé en 2009 une opération de Résorption de l'Habitat Insalubre (RHI) sur 3 ilôts.
Les quartiers mixtes des années 60/70
Le Gond ainsi qu’une bonne partie du Sablar ont été remplis par des opérations d’habitat, des équipements ainsi que des activités réalisées, généralement au coup par coup, sans plan de composition urbaine préalable. Le Gond, le Sablar et Cuyès concentrent le nombre le plus important de logements sociaux, soit sous forme pavillonnaire, soit sous forme de grands ensembles.
Des extensions pavillonnaires à qualité variable
En périphérie de la ville, en particulier au Sud des voies ferrées, divers lotissements pavillonnaires ont vu le jour. Leur qualité varie selon le type d’aménageur: axes et espaces fortement plantés dans le cas de promotions publiques, axes très renfermés et étroits dans les cas des promotions privées.
II- Dynamiques et caractéristiques de la production de logement
1. A l’échelle de l’Agglomération 22
a. Une forte croissance du parc de logements
Entre 1999 et 2009, le parc de logements a augmenté de 22% pour atteindre 32 521 unités, quand la population s’accroît de 13,7% et génère 22,7% de croissance du nombre de ménages. Plus spécifiquement, le parc de logements de Dax progresse de 17,2% pendant que celui de St-Paul-lès-Dax augmente de 40,4%, celui de la première couronne de 35,2% et celui de la seconde couronne de 7,1%. Ces différentiels de rythme alimentent une légère variation de la répartition géographique du parc avec un recentrage de la production sur Saint-Paul-lès-Dax et sur la 1ère couronne, après une phase d’extension qui s’étalait vers la 2nde couronne.
Sur la période 1990-2009, le phénomène de développement du parc de logements sur l’ensemble de l’agglomération se confirme en même temps qu’il prend une force particulière le long des axes diamétraux qui valorisent les liaisons de l’agglomération avec ses territoires voisins.
22 Eléments issus Programme Local de l’Habitat (Adopté en Conseil Communautaire le 19 décembre 2013)
De 1990 à 2009, l’effort de construction durant cette période s’est donc axé sur :
Dax et Saint-Paul-lès-Dax : 66,5% des logements produits sur la Communauté d’Agglomération entre 1990 et 2009, contre 73,1% de 1975 à 1989 et 80,3% de 1949 à 1974.
Saint-Vincent-de-Paul, Mées, Angoumé, Rivière Saas-et-Gourby qui jouxtent la D824 : 12,1% des logements produits entre 1990 et 2009, contre 7,0% de 1975 à 1989 et 5,4% de 1949 à 1974.
Narrosse, Saugnac-et-Cambran traversés par la D947 : 10,2% des logements produits entre 1990 et 2009, contre 8,9% de 1975 à 1989 et 5,7% de 1949 à 1974.
Les autres communes : 11,2% des logements produits entre 1990 et 2009.
31,6% : Moyenne à l’échelle du Grand Dax
60%
50%
40%
30%
20%
10%
Dax
Saint-Paul-lès-Xxx
Xxxx
0%
Part des logements construits entre 1990 et 2009 dans le parc
Narrosse
Oeyreluy
Saint-Pandelon
Saint-Vincent-de-Paul
Seyresse
Tercis-les-Bains
Yzosse
Angoumé
Bénesse-lès-Dax
Candresse
Gourbera
Xxxx
Xxxxxx
Rivière-Saas-et-Gourby
Saugnac-et-Cambran
Siest
Téthieu
b. Une croissance due au collectif, mais une culture centrée sur l’individuel
Si la part du parc collectif est largement majoritaire à Dax (68%), elle ne l’est pas sur Saint-Paul (41%) et demeure presque insignifiante sur les communes périphériques (8%).
Répartition des logements individuels / collectifs en 2009
93,6% 6,4%
90,5%
9,5%
57,7%
42,3%
32,2%
67,8%
Deuxième couronne
Première couronne
Saint-Paul-lès-Dax
Dax
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000
Maisons Appartements
Sur la période observable la plus récente (2005-2009), la production de logements se caractérise non seulement par une nette accélération du rythme (de 289 logements par an de 1999 à 2004 à 642 de 2005 à 2009), mais aussi par une importance accrue du logement collectif au sein de cette production.
Répartition de la production de logements entre 1999 -2004 et 2005-2009
A Dax, les logements collectifs représentent 89% de la production sur la période la plus récente contre 73% précédemment. A Saint-Paul-lès-Dax, cette part passe de 60% à 80%.
Sur les communes de première couronne, aucune hausse massive du rythme n’est perceptible. En revanche, la
production en collectif est en hausse passant de 6% à 21% alors que la production en individuel pur diminue de 73% à 58%, témoignant du profil de communes s’urbanisant.
Sur la seconde couronne, le rythme de production passe de 61 logements par an à 87 logements par an avec une part stable (78%) de logements individuels purs et une production en collectif qui perd de l’importance au profit de l’individuel groupé.
La production de logements sur la période, tout en se maintenant sur les « extérieurs » de l’agglomération, s’est donc assez fortement concentrée sur les villes du pôle urbain et le logement collectif, en lien probablement avec la production de logements locatifs privés labélisés « De Robien ».
c. Une approche du logement potentiellement indigne
En 2009, le nombre de résidences principales en état « potentiellement » médiocre (soit les résidences principales de catégories cadastrales 7 et 8) est de 607 (soit 2,5% des résidences principales) alors qu’il était de 823 en 2003, soit une diminution de près d’un quart du stock de 2003 à 2009.
On notera en revanche que plus de 300 logements vacants sont classés dans ces catégories, témoignant d’un fort besoin de réhabilitation des logements pour les remettre sur le marché.
Les logements en catégories cadastrales 7 et 8 en 2009 selon leur statut et leur localisation
55
11
96
59
25
142
197
27
369
2ème couronne
1ère couronne
Dax et St Paul
0 000 000 000 400
logements vacants résidences secondaires résidences principales
Enjeux d’optimisation de la production de logements
L’investissement locatif défiscalisé a marqué de façon significative la production de logements durant la dernière période. Il a généré le développement significatif d’un parc locatif en petites surfaces, pas toujours à des loyers accessibles et localisé essentiellement en cœur de l’agglomération. En dehors de la ville centre, le parc de logements s’est développé au gré des projets déterminés et portés à l’échelle de chacune des communes et le plus souvent, selon des modalités traditionnelles : logements individuels à l’unité ou dans le cadre de lotissements. Concernant le parc existant, l’OPAH RU menée sur la précédente période a tenu ses objectifs, notamment en ce qui concerne les propriétaires occupants. Toutefois, les besoins d’améliorer l’habitat et d’optimiser le parc restent cependant élevés.
BILAN DE L’OPAH-RU : 2008-2013
Depuis le lancement de l’opération, 544 logements ont été réhabilités soit :
- 376 logements de propriétaires occupants;
- 168 logements locatifs conventionnés : propriétaires bailleurs.
Sur les 544 logements réhabilités, quasiment 50%23 des logements l’ont été sur la commune de Dax.
Plus globalement ces réhabilitations ont été réalisées à 70% sur les deux villes les plus importantes de l’Agglomération : Dax et Saint-Paul-lès-Dax.24
La réhabilitation des logements de propriétaires occupants représente 70% des logements réhabilités contre 30% pour ceux des propriétaires bailleurs
23 Le chiffre exact est de 47,79%
24 Au total 270 logements ont été réhabilités sur la ville de Dax, contre 110 sur la Ville de Saint-Paul-lès-Dax.
Les enjeux en terme d'urbanisme et de logement peuvent s'analyser en terme de :
renforcement de la politique de renouvellement urbain : OPAH – Renouvellement urbain, RHI Résorption de l’Habitat Insalubre
poursuite des interventions sur le cadre bâti et les espaces délaissés : PRI, campagne de ravalement des façades
poursuite de la politique d'augmentation du nombre de logements locatifs sociaux
poursuite de la réhabilitation du parc social public et privé existant
gestion économe des réserves foncières
renforcement de l’accession sociale à la propriété
renforcement de l’équilibre générationnel et social de la population en favorisant l’accession sociale à la propriété et en répondant à la demande de logements des publics spécifiques
2. Le xxxx xx xxxxxxxxx xxx xx Xxxxx xx Xxx : un parc conséquent et en croissance permanente
Le nombre de logements est passé de 9 166 en 1982 à 15 409 en 2011. La part de résidences principales a régressé de 82% à 71,8% sur la même période. L'activité thermale de la ville a généré, dans les années 1990, une construction de logements occasionnels. Simultanément, avec les avantages fiscaux associés de nombreuses promotions immobilières ont vu le jour. La part des logements vacants est en hausse (de 7,3% en 2006 à 9,8% en 2011). En effet, les loyers restent élevés au regard des capacités financières des locataires potentiels. Ils sont bien souvent fixés en corrélation avec un équilibre d’opération immobilière et fiscale mais pas forcément en lien avec le marché.
Mathématiquement, le nombre de logements existants devrait être suffisant par rapport à la population. Ce n’est donc pas l’insuffisance de l’offre qui peut expliquer à elle seule, ce que l’on peut constater : la flambée des prix de l’immobilier (sur les dernières années), la surchauffe du marché locatif et les difficultés rencontrées par nombre de personnes pour se loger à Dax.
En outre, la Ville est bien dotée en logements sociaux, répartis dans différents quartiers évitant ainsi le phénomène de concentration et de « ghetto » urbain. Mais, l’offre de logements à loyer modéré (2134) est insuffisante au regard de la demande exprimée. Le parc social public est ancien. L’OPH de Dax a conduit différents programmes de réhabilitation des cités existantes notamment au Sablar, au Gond et plus récemment à Cuyès dont le programme est en cours.
Enjeux de la spécialisation des espaces
La dynamique de développement sur l’Agglomération montre une spécialisation des espaces et notamment des quartiers qui deviennent de plus en plus fortement le lieu de vie des populations les moins intégrées, avec une part importante de familles monoparentales et de personnes isolées en situation de grande précarité.
LES RISQUES :
-Une mixité sociale et une relation entre différentes générations difficile à mettre en œuvre au sein des quartiers
- Un risque d’isolement des quartiers dans le système urbain.
III- Logement et cadre de vie dans les quartiers 1- LE QUARTIER CUYES
a. Quartier le mieux doté en logement locatif social
[En bleu la localisation des logements locatifs sociaux]
- 448 logements sociaux
- 73 % des habitants du quartier occupant des logements sociaux
- Le taux de renouvellement important des habitants résidants en logement social (Cité CUYES) est à noter et témoigne pour partie d’une désaffection vis-à-vis du quartier.
Le détail de la part du logement social sur la cité Cuyès montre la concentration importante du parc social sur la partie Nord du périmètre puisque la cité Cuyès représente à elle seule plus de 75% du parc social, le quartier Hondelatte quant à lui concentre moins de 20% du parc.
Cité Cuyès : nombre de logements (logement social) = 335
Un programme de réfection engagé sur la cité Cuyès
Le lancement du plan de réhabilitation du quartier a permis à ce jour de réhabiliter l’intérieur mais aussi l’extérieur de nombreux logements. Les appartements et les façades des résidences Orthe, Maremne, Marensin, Seignanx, Gabardan, Tursan, Albret et Armagnac ont bénéficié à ce titre d’une réhabilitation d’ampleur. Cette opération, se déroule sur près de 4 ans (2012-2016) pour un montant total de près de 9,7 millions d'euros d'investissements. Au total 335 logements sont concernés par cette opération de requalification urbaine qui va permettre la remise aux normes
sanitaires, sécuritaires et énergétiques de l'ensemble des bâtiments et des appartements. Déjà, 210 appartements sur les 335 ont été rénovés et isolés tandis que les façades des immeubles étaient embellies.
Les derniers immeubles de Cuyès seront réhabilités en 2015 : Résidence Auribat, résidence Born, résidence Chalosse et Tour Gascogne.
b. Cadre de vie : un quartier avec des atouts mais qui présente des dysfonctionnements
Lieu de vie majeur du quartier, la cité Cuyès concentre une partie importante des problématiques du quartier. Construit il y a 50 ans, cet ensemble immobilier social, est bordé par l'Avenue Xxxxxx Xxxx, l'Avenue Xxxxxxx Xxxxxx, la Rue du Sel Gemme et la Rue Voltaire. Bien qu'idéalement situé dans la ville, il souffre d'une mauvaise image et ne répond plus entièrement aux modes de vie et aux attentes des habitants.
Présentation d’éléments issus du livre blanc25 réalisé en Juin 2010 par le cabinet Place Groupe Reflex dans le cadre de la mise en place des ateliers urbains participatifs pour la rénovation du quartier Cuyès. Ces éléments concernent uniquement la partie Nord du périmètre à savoir la Cité Cuyès.
La vision des habitants sur leur environnement de quartier est assez mitigée malgré un attachement affectif fort des habitants à leur quartier : ils en reconnaissent les qualités mais émettent également des critiques vives sur celui-ci.
25 Le livre blanc est consultable en annexe du présent diagnostic
Les quatre atouts du quartier
1 - Une bonne localisation
Proximité immédiate : lycée, école maternelle et primaire, Intermarché contact. Dans un rayon de 750 m : coxxxxx, xxxxx, xxxxxxxxx xx xxxxxx-xxxxx xx xxxxxx Xxx xxxxxx xx x’Xxxxx xont situées à 1 km.
2 - Une forte présence végétale
L’entretien des espaces extérieur est assuré par les services de la ville et par le gardien.
La qualité de cet entretien fait l’unanimité auprès des locataires, qui reconnaissent l’ingratitude de cette tâche et le peu de respect de l’espace public par certains locataires.
3 - Une faible densité du bâti, sans effet de masse
Mis à part la Tour Gascogne (R+11) et l’immeuble Chalosse(R+7), les autres immeubles font 3 étages, voire 4 (Armagnac). De fait certains immeubles sont marginalisés voire stigmatisés (Tour Gascogne, Armagnac).
4 - La présence de commerces et de services à l’intérieur du quartier
Cette diversité fonctionnelle, peu fréquente dans les quartiers d’habitat social, est d’autant plus remarquable qu’il s’agit de commerces de proximité dont le rayonnement dépasse le cadre du quartier en captant une partie du transit avenue Xxxxxx Xxxx.
Mais des dysfonctionnements qui pénalisent le quotidien du quartier
L’aménagement actuel du quartier est celui qui a présidé à sa création dans les années 60 il correspond à une organisation urbaine privilégiant la voiture (ce sont les parkings qui structurent l’organisation du quartier.
Des espaces publics à statuts différenciés mais non revendiqués et faiblement appropriés par leurs habitants
- les espaces fortement investis. C’est surtout les « jardins de Gabardan » qui sont remarquables. Situé sur des
terrains mis à disposition par la ville, cet espace est un témoignage de l’intensité de la vie résidentielle qui a existé à Cuyès et du niveau d’appropriation qu’en avaient les habitants. La gestion de cet espace pose aujourd’hui des difficultés aux riverains qui ont vieilli et qui éprouvent des difficultés pour trouver la relève auprès des nouveaux locataires pour poursuivre l’entretien.
- les espaces « semi résidentialisés », avec une relative appropriation des résidents comme les espaces verts autour des bâtiments Orthe, Seignanx et Maremne. Ces espaces sont utilisés comme lieux de rencontre par les habitants riverains. Ils ne sont que rarement fréquentés par d’autres habitants de Cuyés, qui considèrent que ces espaces sont « réservés ».
- les espaces partagés, qui sont surtout utilisés comme lieu de passage. C’est l’espace compris enxxx x’xxxxx xxxxxxxxxx xx xxx xxxxxxxxx Xxxxxxxx, Xxxxxx Xhalosse et Auribat. Cet espace en cœur de résidence ne remplit pas (plus?) sa fonction initiale de centre de quartier.
- les espaces non affectés, sans statut. Il s’agit des espaces situés entre l’école maternelle et les bâtiments Albret et Gabardan. Leur configuration, leur isolement des vues en font des lieux difficiles à entretenir et très exposés aux dégradations.
Une des conséquences de cet état des lieux se traduit par le faible niveau d’appropriation des espaces extérieurs par les habitants.
2- LE QUARTIER DU GOND
a. un quartier dominé par le logement social
- 340 logements sociaux au Gond
- 66% des habitants du quartier occupant des logements sociaux
- Le GOND, contrairement à CUYÈS, bénéficie d’une certaine stabilité dans l’occupation des logements sociaux : le renouvellement y est moins fréquent.
b. Cadre de vie : un quartier essentiellement résidentiel, marqué par deux formes urbaines distinctes
• Les tours de SERON (145 logements construits à la fin des années 60) : elles constituent la première phase de développement de l’habitat dans le quartier ;
• Les maisons individuelles d’habitat social plus récentes dont la forme correspond à une opération de lotissements, avec un système de circulation peu ouvert.
Des rénovations réalisées sur les logements au cours des années 1990 Des évolutions urbanistiques constantes marquent le quartier :
• Siège de Habitat Landes Océanes = Création de 430 m² de bureau (livraison 2008)
• Construction de la résidence les Cèdres d’Aspremont = 21 logements sociaux (livraison 2010)
• Construction de la Résidence Habitat Jeunes = transfert des 42 places de l’ancien FJT de Dax et création de 21 nouveaux logements soit un total de 63 logements (livraison 2011)
Problématiques évoquées par les habitants dans le cadre du conseil citoyen
Une demande forte concernant la réhabilitation des logements du quartier : le calendrier des rénovations a été décalé à plusieurs reprises, et les habitants sont toujours à ce jour dans l’attente. Les habitants relèvent des problèmes d’assainissement dans les maisons individuelles (garages inondés, des remontées d’eau, odeurs d’humidité à l’intérieur des maisons, inconfort durant la période hivernale).
3- LE QUARTIER DU SABLAR
a. Un parc social moins conséquent et l’existence d’un habitat social de fait
- 214 logements sociaux au Sablar
- 30% des habitants du quartier occupant des logements sociaux.
Deux formes principales d’habitat :
- Les ilôts d’habitations basses, dont une partie fait l’objet d’une procédure de Résorption de l’Habitat Insalubre (RHI)
- Les tours de la cité Lespès, construites à la fin des années 60
- À la fin des années 70 : construction de 50 logements PLR (Programme Loyer Réduit)
Des rénovations récentes
- Cité Lespès = 160 logements rénovés par l’Office Public de l’Habitat de Dax = livraison 2000
- Xxxxxxxxx xx Xxxxxx (1978) = 50 logements rénovés par l’Office Public de l’Habitat de Dax = livraison 2012
• Renforcement à terme du parc de logements sociaux avec le projet de construction de 28 logements au 21 xxxxxx Xxxxx-Xxxxxxx-xx-Xxxx x livraison 2016.
• Programme RHI de Dax :
- Ilôt des Muletiers : projet de création de 30 logements sociaux (livraison 2018)
- Impasse Laulanné : création d’un espace public avec jardins pédagogiques
Problématiques évoquées par les habitants dans le cadre du conseil citoyen
Le conseil citoyen souligne que les logements de la Résidence des Tonneliers restent à rénover.
b. Cadre de vie : identité du quartier et dysfonctionnements
L’esprit du quartier est marqué par une identité particulière, qui s’est construite en se démarquant du centre et du reste de la ville, situés de l’autre côté de la rive.
La vocation du quartier
Le Sablar est marqué par une forte disparité entre les bâtis et une morphologie quelque peu éclatée. Une partie du SABLAR a été remplie par des opérations d’habitat, des équipements ainsi que des activités, sans plan de composition urbain préalable (à partir de 1975 mise en place d’une ZAD : partie nord réservée aux activités économiques ; partie sud à l’habitat). La juxtaposition disparate d’habitations bourgeoises, d’habitat ouvrier, de friches, de pavillonnaire récent, de grands ensembles sociaux, génère un quartier fragmenté dans lequel ne persiste, comme tissu urbain identifiable, que le début de l’avenue Saint Xxxxxxx xx Xxxx, sa partie ouest en montant vers la gare et la place Xxxxxx. Par ailleurs la reconversion d’offres hôtelières liées au thermalisme en habitations classiques n’est pas toujours aisée et le faible marché lié à l’image du quartier entraîne une occupation marginale et une forte vacance. Un exemple marquant est la copropriété des années 70 implanté au sortir du vieux pont dont les 9 niveaux jurent avec le gabarit ambiant(R+3). Composée de T1 et de T2 elle constituait un placement qui devait se rentabiliser sur le thermalisme ; aujourd’hui elle constitue une location en meublés à des occupants marginaux.
Toutefois l’aménagement routier et paysager de l’avenue Saint Xxxxxxx xx Xxxx et la forte implication de l’OPAH-RU dans la lutte contre l’indécence en général et la réhabilitation prioritaire des immeubles d’habitation conservés donnent à ce quartier un nouvel attrait. Les efforts engagés restent cependant à renforcer. Le transfert d’une grande partie des activités industrielles et commerciales vers d’autres sites et la transformation des friches en espace dédié aux services, administrations et loisirs vont profondément modifier la perception de ce quartier.
Le lien avec la ville et l'environnement
Le quxxxxxx xx Xxxxxx, xxxxx xx xx xxxxx xx Xxx xar l’Adour, est depuis sa création une zone de transition entre l’urbain, les faubourgs industriels et le rural. Depuis peu, le pont a été doublé par une passerelle piétonne qui relie confortablement le Sablar au centre-ville commerçant, mais l’absence de traitement au débouché côté Sablar, à l’exception de l’aménagement des quais, en limite l’intérêt pour le quartier. La passerelle aboutit sur la rue puis, par un escalier malaisé, à la place Joffre. L’absence de cheminement aménagé ou de balisage rend cette alternative au pont routier peu usité par les gens du quartier. La relative tranquillité du quartier a favorisé le développement du pavillonnaire et a permis quelques affaires immobilières pour des classes moyennes à la recherche de maisons de ville à moindre coût.
Des stratégies d’évitement
L'inconfort des logements et parfois l'insalubrité d'une partie de l'habitat ont repoussé, vers une offre de meilleure qualité, les familles. La population actuelle, plutôt captive, est constituée en partie par des personnes souvent seules en situation de précarité (célibataires, personnes âgées, familles monoparentales).
Synthèse des problématiques
Un parc ancien et dégradé
Des logements de petite taille et très majoritairement locatifs (73.3% de la population est locataire contre 29.5% dans les Landes)
10% de logements vacants
264 logements HLM (23.37% du parc)
Un PPRI qui contraint toute intervention
Une circulation dense sur l’avenue Saint Xxxxxxx xx Xxxx qui constitue un axe d’accès–entrée et sortie de la ville
IV- Des quartiers bien reliés au centre-ville : proximité géographique et réseau de transport en commun
1- Le réseau de transports en commun du Grand Dax : un réseau adapté et une politique tarifaire incitative
La desserte
Le plan du réseau de transports en communs du Grand Dax26 permet de mettre en évidence la prise en compte spécifique dont bénéficient les quartiers prioritaires, apparaissant comme particulièrement bien desservis.
La politique tarifaire 27
Les tarifs pratiqués sur le réseau sont incitatifs et ne constituent pas un frein à l’utilisation des transports en commun. Par ailleurs une tarification sociale est prévue pour les bénéficiaires des minimas sociaux. A titre indicatif elle est de 2 euros pour un abonnement mensuel et de 20 euros pour un abonnement annuel.
26 Extrait du plan du réseau COURALIN
27 Le détail des tarifs pratiqués sur le réseau est disponible en annexe
2- L’intégration des quxxxxxxx x xx xxxxx xx xx xxxxxxxxx xx xxxxxx-xxxxx
Xx-xxxx xe la desserte des quartiers par les transports en commun, il faut souligner l’intégration importante de ces- derniers au tissu urbain, et leur proximité au centre-ville. Contrairement à d’autres sites nos quartiers prioritaires ne connaissent pas de phénomènes d’enclavement.
a. Cuyès : un quartier situé à proximité immédiate du centre-ville, bien desservi par le réseau de transport en commun
Le quartier Cuyès, à 5 min à pied du centre-ville de Dax, est desservi
- pour la partie Nord « Cité Cuyès » via l’arrêt « Borda-Cuyès »
- pour la partie Sud constituée notamment à l’Ouest par le quartier d’habitat social Hondelatte via l’arrêt
« Hondelatte »
- pour la partie Sud à l’Est via l’arrêt « Place de la Torte »
Le détail du réseau de navette gratuites Vitenville : arrêt « Place de la Torte » notamment :
b. Le Gond : un quartier bien pris en compte par le réseau de transports en commun
Par rapport au quartier Cuyès, le Gond se situe moins à proximité immédiate du centre mais il est particulièrement bien desservi par le réseau Couralin avec :
- Dans le périmètre réglementaire du quartier et du Nord au Sud les principaux arrêts « Les Pins », « Place Gond » et « Aspremont »
- Au Nord du quartier, au-dessus de l’arrêt « Les Pins », l’arrêt « La Hire » Le détail de la desserte ci-dessous :
c. Le Sablar : un quartier situé « de l’autre côté de la rive », particulièrement bien desservi notamment grâce à sa fonction de pôle d’échange
Une coupure géographique apportée par le fleuve qui constitue de moins en moins une barrière et un quartier qui bénéficie de flux importants
La situation du Sablar apparaît donc, eu égard aux deux autres quartiers, sensiblement différente : la coupure géographique naturelle constituée par le fleuve est à la fois historique mais toujours actuelle, bien que le fleuve tende de moins en moins à constituer un obstacle.
Pour autant l’esprit du quartier est marqué par cette identité particulière, qui s’est construite en se démarquant du centre et du reste de la ville situés de l’autre côté de la rive. Cette réalité, loin de faire exception, puisqu‘elle existe dans de nombreuses villes présentant le même cas de figure, constitue un élément clé de lecture pour le quartier du Sablar.
Aujourd’hui le Sablar, via notamment la réhabilitation de l’avenue Saint-Vincent-de-Paul et la mise en place d’une passerelle piétonne, mais également grâce aux activités et aux flux générés par la présence de la gare sncf et du Pôle d’Echanges Multimodal, en font un quartier pleinement intégré, dans la continuité du centre- ville.
La passerelle piétonne du Sablar
Un quartier bien desservi par le réseau de transport
Le Sablar est à la fois bien desservi sur sa partie proche de la gare, avec l’ensemble des correspondances et des lignes présentes à l’arrêt « Pôle d’Echanges Multimodal » ; mais également dans sa partie intérieure qui rassemble les
« habitants politique de la ville ».
Cette desserte intérieure, formée par un rectangle clairement identifiable sur les plans, comprend quatre arrêt :
- St-Vincent-de-Paul
- Ecole Sablar
- HLM Lespès (desserte directe des quatre tours HLM du quartier)
- Cinéma
SYNTHESE DES CONSTATS ET ENJEUX COMMUNS AUX TROIS QUARTIERS PRIORITAIRES
Constat : un travail à conforter sur le parc social public et à développer sur le parc privé Enjeu : proposer une offre de logement adaptée
• Accentuer/ développer les actions en faveur de la requalification du parc social existant
• Poursuivre les efforts engagés dans le cadre de l’OPAH-RU via la mise en place de la nouvelle OPAH
• Accentuer les efforts en matière d’adaptation du bâti et de lutte contre la précarité énergétique
QUARTIER CUYES
Constat : des espaces extérieurs et des logements à requalifier Enjeu : proposer un cadre de vie renouvelé et agir sur le logement
• Engager la requalification et le réaménagement des espaces extérieurs de la cité CUYÈS
• Développer les pôles d’activités sportives sur le quartier via notamment le projet de centre aquatique
• Engager la phase de réhabilitation des résidences Gascogne, Xxxxxxxx, Auribat et Born au sein de la cité CUYÈS
• Permettre la rénovation de logements sociaux sur la résidence HONDELATTE
Constat : une image à revaloriser
Enjeu: communiquer sur les atouts du quartier pour lutter contre sa mauvaise image
• Redonner de la valeur « locative » au quartier pour attirer de nouveaux arrivants par choix et non pas par défaut en communiquant sur sa proximité au centre-ville et utiliser le contrat de ville comme l’initiation d’un nouveau projet de quartier…
• Valoriser les habitants et les initiatives locales pour les rendre fiers de leur quartier. Travailler sur l’identification de démarches exemplaires et leur valorisation sociale.
QUARTIER GOND
Constat : des logements nécessitant une intervention Enjeu : permettre la réhabilitation de la résidence SERON
• Rénovation de 56 logements sociaux de la résidence
QUARTIER SABLAR
Constat : des situations urbaines hétérogènes
Enjeu : agir en faveur du renouvellement urbain du quartier
• Mobiliser les dispositifs permettant un traitement global des problématiques urbaines
Constat : une offre immobilière caractérisée par un habitat privé jouant un rôle de parc social de fait Enjeu : accentuer et développer les actions en faveur de la requalification du parc existant
• Poursuivre les démarches engagées dans le cadre de la RHI pour être en capacité de traiter les situations d’habitat dégradé privé sur le quartier
• Développer une offre d’habitat attractive
Poursuivre les efforts engagés dans le cadre de l’OPAH-RU vix xx xxxx xx xxxxx xx xx xxxxxxxx XXXX
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET EMPLOI
I- La dynamique globale à l’échelle de l’Agglomération28
La position géographique de l’Agglomération du Grand Dax au centre du triangle Bayonne, Pau, Mont-de-Marsan, ainsi que la réputation des thermes de Dax et Saint-Paul-lès-Dax lui confèrent une place économique stratégique.
Au sein de l’agglomération, Dax est le second pôle d’emploi du département derrière Mont-de-Marsan. L’économie du territoire se concentre essentiellement dans son cœur urbain, constitué par Dax xx Xxxxx-Xxxx-xxx-Xxx.
0- Xx Xxxxx Xxx : un pôle économique dynamique, créateur d’emplois
Un pôle d’emploi conséquent
Avec 25 000 emplois, la Communauté d’Agglomération concentre 17% des emplois landais ; avec 24 000 actifs sur son territoire en 2009 : il offre plus d’emplois qu’il ne compte d’actifs. Les établissements y sont globalement de plus grande taille sur le Grand Dax que sur le département (63 % des établissements n’ont aucun salarié sur l’agglomération, contre 71 % sur le département)
2- Une dynamique économique créatrice d’emplois et d’entreprises, supérieure à celle du département
- + 18% d’emplois entre 1999 et 2009 (largement supérieure à la tendance du département + 9% et à la tendance nationale de +7% sur cette période)
- 465 créations d’entreprise en 2011 (source INSEE), soit 15% des créations d’entreprise des Landes (détail en annexe 1, page n°73)
Une dynamique fortement ralentie depuis la crise de 2008, avec des diminutions d’effectifs dans de nombreux établissements, des fermetures de sites… Absence de données statistiques permettant d’estimer précisément l’évolution de l’emploi depuis 2009.
Entre 2009 et le 31 décembre 2011, on observe une stagnation de l’emploi à l’échelle du département : on peut estimer que l’emploi à l’échelle de la Communauté d’Agglomération a au mieux suivi cette tendance à la hausse du nombre de chômeurs (9 300 chômeurs en aout 2013, soit 8,4% de plus qu’un an avant – même hausse à l’échelle des Landes).
3- Une économie fondée sur les activités résidentielles
Plus de 80% des emplois sont liés aux activités résidentielles29 (contre 70% dans les Landes), avec 3 spécificités majeures :
Le poids important de l’emploi public (environ 7 000 emplois publics hors secteur santé / social et notamment hors hôpital)
- Statut de sous-préfecture qui favorise la concentration de nombreux services et antennes de services départementaux
- Poids de l’EALAT (École de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre)
La prépondérance des activités santé / social : près de 4 800 emplois sur le Grand Dax
- Présence du centre hospitalier de Dax qui représente à lui seul plus de la moitié des emplois du secteur santé social
- De nombreux emplois médicaux et paramédicaux induits par la forte activité thermale
Le secteur commerce / artisanat, particulièrement dynamique sur le Grand Dax.
28 Les éléments présentés concernant la situation économique à l’échelle de l’Agglomération sont issus du diagnostic du schéma directeur de développement économique du Grand Dax.
29 L’économie résidentielle se base sur les « revenus entrant sans lien avec la production et du fait de l’offre résidentielle locale : actifs-navetteurs, pensions de retraite, dépenses de tourisme… » (définition X. XXXXXXXX)
A ces activités, nous pouvons également ajouter 8% d’emplois dans le secteur de la construction, dont l’activité est également fortement dépendante de la dynamique résidentielle.
4- Les autres activités sont faiblement représentées sur le territoire
Faible représentation de l’industrie dans un département pourtant marqué par une activité industrielle importante (un peu moins de 2 000 emplois industriels) =
- 8 % des emplois du Grand Dax (source INSEE, 2009) contre 15% sur xx xxxxxxxxxxx
- 0 % xxx xxxxxxxxxxxxxx xx Xxxxx Xxx (source : INSEE, 2011) contre 6% sur le département
5- Zoom sur le commerce
Le nombre d’entreprises commerciales a augmenté de + 19 % entre 2005 et 2010 dans le secteur commercial (source : INSEE)
Des activités globalement bien réparties sur le territoire (développement d’une offre commerciale dans la plupart des communes) bien que particulièrement concentrées sur Dax et Saint-Paul-lès-Dax. Cependant, un secteur qui reste très concurrentiel et un marché qui pourrait être saturé à moyen terme : une offre commerciale d’ores et déjà importante sur le territoire (notamment en grandes surfaces)
6- Zoom sur le pôle thermalisme
Le pôle santé du Grand Dax est principalement lié à deux activités :
- Centre hospitalier de Dax
- Emplois médicaux et paramédicaux en partie liés au thermalisme
Une filière thermale qui s’est structurée récemment : Mise en place du cluster « AQUI O Thermes » depuis 2009 : Une démarche qui répond à xx xxxxxxx x’xxxxxxx xxx xxxxxxxxxxxxxx xx Xxxxx Xxx.
Actions prioritaires menées par le cluster :
- Promotion de l’image thermale du Grand Dax
- Mutualisation des ressources, et notamment des formations
- Développement de la recherche et de l’innovation
Point de vigilance : le développement de la filière pourrait être limité à long terme par
- Le déremboursement des cures thermales
- La concurrence d’autres villes thermales qui développent une véritable marque autour du thermalisme : Vichy, La Roche-Posay, etc.
7- Un tissu industriel limité, avec cependant 3 secteurs particulièrement représentés L’agroalimentaire (à relativiser) – 23% des emplois industriels30 :
Parmi les établissements les plus importants :
- Champiland (70 salariés)
- La compagnie générale des eaux de source (35 salariés)
L’emballage, dont l’essentiel de l’activité se concentre dans les entreprises suivantes :
- Gascogne Laminates (280 emplois)
- Alcan Packaging Food (150 emplois)
30 Attention cependant ce secteur d’activité est surreprésenté du fait de l’intégration des activités de type boulangerie, boucherie, charcuterie dans cette catégorie dans la nomenclature INSEE
POINT DE VIGILANCE SUR LES REVENUS Un niveau de revenu inférieur au niveau de revenu national (revenu fiscal de référence moyen de 21 400 € sur le Grand Dax pour les revenus 2010 contre 23 735 en France) ; une légère augmentation ces dernières années (identique à la tendance nationale, mais un risque de décrochage (question du niveau des retraites…)
DES OPPORTUNITES A DEVELOPPER XXXXXX xx xxxxx xxxxxx x’xxxxxxxxxx xx Xxxxx Xxx PULSEO, SITUE AU CŒUR DU QUARTIER DU SABLAR
Pulseo est un centre d’innovation dédié aux hautes technologies accueillant les jeunes pousses comme les entreprises confirmées afin de les accompagner dans leur développement. Le parcours résidentiel proposé s’adapte aux besoins des entrepreneurs : couveuse, incubateur, pépinière, hôtel d’entreprises, zones d’activités. Pulseo propose des services adaptés et mutualisés, il permet de structurer des partenariats techniques et financiers, en donnant accès à un tissu économique et institutionnel indispensable à toute croissance rapide.
Situé au sein d’un quartier d’affaires et d’un pôle d’échanges multimodal, dans un loft industriel de 2000 m² pensé pour faciliter la vie des entreprises : datacenter, open-space télétravail, salles de réunion, ateliers et hall technologique, bureaux équipés et modulables sont proposés à des tarifs très compétitifs. Cette offre répond à un objectif de création et stimulation de l’excellence : développement de projets à forte valeur ajoutée dans les domaines stratégiques du GNSS (Global Navigation Satellite System) : le spatial défense, l’agriculture de précision, les transports intelligents, la santé digitale, les TIC, l’environnement.
Pulseo est essentiellement un site dédié à l’appui, au conseil, à la formation dans lequel l’échange de bonnes pratiques et l’information sont favorisées. Aujourd’hui Pulseo accueille un nouveau résidant : Le Fab Lab ART3FACT qui détient un potentiel de développement important dont l’effet de levier considérable devra être un support de développement et d’innovation pour les trois quartiers, mis au service des habitants de Cuyès, du Gond et du Sablar.
II- La dynamique économique au sein des quartiers
1- La présence de commerces et de services à l’intérieur de la cité Cuyès
Cette diversité fonctionnelle, peu fréquente dans les quartiers d’habitat social, est d’autant plus remarquable qu’il s’agit de commerces de proximité dont le rayonnement dépasse le cadre du quartier en captant une partie du transit avenue Xxxxxx Xxxx. Les commerces du secteur, qui compte un millier d'habitants, maillent et structurent l'activité commerciale comme peut l'être celle d'un bourg-centre. La densité de population justifie le maintien et le développement de ces commerces de proximité qui participent au lien social dans le quartier.
Les 2 commerces en pied d'immeuble :
- le tabac-presse
- le salon de coiffure
L’exploitant du Tabac-Presse a sollicité un transfert de son activité. En 2013, sa demande de transfert n'a pas été acceptée par l'administration des Douanes (transfert souhaité dans un local commercial au bas de l'avenue Xxxxxx Xxxx)
A noter un commerce de proximité essentiel à la vie du quartier : l’Intermarché Contact, et appartenant au même propriétaire, une cellule commerciale importante en superficie reste encore disponible.
2- Des commerces de proximité entre les quartiers de Cuyès et du Gond
Comme rappelé dans l’introduction le quartier Cuyès et Gond font partie en réalité d’un seul et même quartier, plus grand, le Gond (qui correspond à l’IRIS GOND)
Sur le site, jouxtant la « Sietam » - friche industrielle destinée à accueillir le Centre Aquatique du Grand Dax,- un commerce indépendant primeur est présent. En dehors de son activité sur les marchés de plein vent, ce chef d'entreprise souhaitait élargir son activité dans un local commercial. Ce « pôle » qui regroupe plusieurs activités connait un turn-over assez fréquent.
D’autres commerces de proximité sont présents sur la rue Xxxxxx xx Xxxxxxx qui relie le centre-ville à Intermarché Porte Sud commercialement parlant, en particulier des commerces de bouche. Rénovés et/ou récents, les 3 commerces boulangerie, boucherie, café « structurent » l'offre des quartiers et affichent des devantures attractives.
A noter également, une entreprise au rayonnement national, le comptoir du zinc dans le secteur de l'industrie- artisanat d'art (très peu de sociétés en France réalisent des comptoirs en zinc pour les professionnels et les particuliers). Construction ex-nihilo d'un bâtiment à l'architecture qualitative.
Au total 48 commerces et entreprises sont présents sur ou à proximité des quartiers Cuyès et Gond.
3- LE SABLAR : un quartier stratégique pour le commerce et l’implantation d’activités mais des dysfonctionnements
Les dysfonctionnements
Le Sablar est marqué par des dysfonctionnements contribuant à une fermeture progressive des commerces de proximité.
- D’importantes zones en déshérence
La disparition des industries et le départ progressif des activités commerciales qui leur ont succédé, ont laissé d’importantes friches, terrains pour partie du projet du quartier de la gare. Cette situation participe à une image dégradée du secteur.
- La dégradation commerciale
En dehors des activités commerciales voraces en surfaces sur le départ, le quartier dispose d’une infrastructure commerciale importante très présente le long de l’avenue Saint Xxxxxxx xx Xxxx. Quartier de vie et axe de transit, il propose des commerces journaliers de proximité (boulangerie, boucherie, presse, tabac….) qui assurent un rôle important pour la population du quartier, quelques points de restauration ainsi que pharmacie, petit électroménager et informatique. Mais la dépréciation du quartier s’accompagne d’une dépréciation de l’image des commerces qui, eux aussi, connaissent des difficultés. Les devantures, vitrines et enseignes sont anciennes, pas toujours entretenues, parfois anarchiques et manquent d’unité. La densité de logements, relativement faible, malgré les nouveaux programmes de réhabilitation, ne peut à l'heure actuelle créer de moteur suffisant pour l'implantation de commerces de bouche et plus globalement de commerces de proximité dits de quartier.
123 commerces et entreprises sont présents sur le quartier.
ZOOM sur l’avenue Saint-Vincent-de-Paul
- Un secteur fragile
Les travaux de l'avenue d'une durée de 18 mois, puis les travaux du Pôle d’Echanges sur le haut de l'avenue, ont perturbé et limité le flux de véhicules et ont notamment engendré une baisse de fréquentation pour certains commerçants (alimentaire et services). L'organisation, par phase aboutie, des travaux avec planification de l'ouverture de portions routières, une information au quotidien sur le terrain, l'accompagnement des commerçants durant les travaux (campagnes de communication, relais auprès des administrations pour l'étalement des paiements de charges), avaient été pensés et mis en place pour limiter les effets négatifs de ces indispensables travaux sur l'activité économique.
- Une problématique de locaux commerciaux vacants
En mai 2014, le recensement des locaux vacants fait apparaître une augmentation du nombre de cellules commerciales vides, soit une grosse vingtaine. Une douzaine de locaux vacants recensés en 2010, le double à mai 2014. Sur l'ensemble du quartier 34 locaux vacants recensés à la même date.
Certaines activités telles que la vente de matériaux de construction, vente de chalets bois n'avaient pas objectivement lieu de se maintenir sur un boulevard urbain. Mais les activités de restauration et de boulangerie qui ont disparu de la portion au pied du vieux pont sont dommageables pour la commercialité du site. Des services, en particulier des agences d'intérim se sont installées. Il manquerait toutefois une agence bancaire (aucune dans le secteur) et un pôle médical pour structurer l'artère commerciale et créer du flux.
La mutation de l'avenue, en lien avec la tertiarisation du quartier de la gare qui accueille la pépinière d'entreprises Pulseo, est en cours. Mais, le contexte économique tendu ne favorise pas les implantations a fortiori sur ce secteur ; xx xxx xx x'xxxxxx xx xxxx xx xxxxx xxxx xx Xxx accuse une vacance importante sur une portion de part et d'autre.
Plus globalement, les contraintes du PPRI limitent parfois aussi la faisabilité de certaines implantations.
- Une difficile mobilisation des commerçants
Malgré l’existence d'une association de commerçants et d'artisans (AACORD : Association des Artisans et Commerçants de la Rive Droite), la mobilisation est difficile : cette association de commerçants se trouve actuellement en quête de légitimité et de renouveau, avec :
Des secteurs d'activités différents qui ont du mal à trouver des points de convergence.
Un nouveau bureau et président élus au printemps dans une perspective plus constructive.
III- Emploi et formation : une lecture globale à l’échelle des quartiers via l’utilisation des IRIS 1- Activité et taux d’emploi
a. Analyse par genre et par âge de l’activité (Données INSEE 2010)
Les tableaux ci-dessous font référence à la notion d’actif : l’activité se définit comme regroupant les personnes actuellement en emploi et celles se déclarant au chômage. Les personnes dites inactives sont composées notamment des élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés, des retraités ou préretraités des femmes ou hommes au foyer. Les données ci-dessous permettent de détailler le taux d’activité31 par sexe.
31 Le taux d’emploi par sexe des 15-64 ans rapporte la population féminine (ou masculine) active âgée de 15 à 64 ans qui occupe un emploi à l'ensemble de la population féminine (ou masculine) de 15-64 ans. Nombre de femmes (ou d’hommes) de 15 à 64 ans en emploi / Ensemble de la population de femmes (ou d’hommes) de 15 à 64 ans* (ou x) 100.
Actifs 15-64 ans | ||
Territoire | Taux d'activité 15-64 ans / Homme | Taux d'activité 15-64 ans / Femme |
Xxxxxx Xxxxx | 00,0 | 00,0 |
Xxxx | 00,0 | 00,0 |
Xxxx-Xxxxx-Xxxxxx | 80,9 | 77,8 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 00,0 | 00,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 74,5 | 73,9 |
Saint-Pierre | 77,0 | 66,8 |
Saint-Vincent | 74,3 | 69,6 |
Saubagnac | 73,8 | 68,1 |
Xxx | 00,0 | 00,0 |
Xxxxx Xxxxxxx Xxx | 74,2 | 68,9 |
En 2010, 74,8 % des hommes de la commune, âgés de 15 à 64 ans étaient actifs, c'est-à-dire occupaient un emploi ou étaient au chômage. Chez les femmes ce taux atteignait 69,0 %.
Cette inégalité femme/homme se confirme à l’échelle des quartiers, avec une différence importante de 8 points pour l’IRIS Gond, soit un écart plus important qu’à l’échelle de la ville, aux alentours de 6 points.
L’XXXX Xxxxxx quant à lui présente un écart très faible femme/homme de 0,6 point seulement.
L’analyse globale sans différenciation des genres et des tranches d’âges montre par ailleurs :
- Une part d’actifs plus faible sur l’IRIS Gond, xx xxxxxx xx xx xxxxx (0,0 xxxxxx x’xxxxx)
- Une part plus importante d’actifs sur l’IRIS Sablar : 2,4 points de plus qu’à l’échelle de la ville
Actifs 15-64 ans | |
Territoire | Taux d'activité 15-64 ans / Total |
Xxxxxx-Xxxxx | 00,0 |
Xxxx | 00,0 |
Xxxx-Xxxxx-Xxxxxx | 79,3 |
La Torte-Berre | 70,5 |
Sablar-Rive Droite | 74,2 |
Saint-Pierre | 71,9 |
Saint-Vincent | 71,9 |
Saubagnac | 70,6 |
Dax | 71,8 |
Unité Urbaine Dax | 71,5 |
Actifs 15-24 ans | |||
Territoire | Taux d'activité 15-24 ans / Homme | Taux d'activité 15-24 ans / Femme | Taux d'activité 15-24 ans / Total |
Centre-Ville | 63,7 | 51,4 | 57,6 |
Gond | 60,7 | 35,1 | 46,6 |
Haut-Saint-Pierre | 66,6 | 71,5 | 68,7 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 00,0 | 00,0 | 00,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 51,9 | 59,6 | 54,8 |
Saint-Pierre | 60,8 | 49,8 | 55,0 |
Saint-Vincent | 46,2 | 42,3 | 44,3 |
Saubagnac | 55,5 | 45,4 | 50,9 |
Xxx | 00,0 | 00,0 | 00,0 |
Xxxxx Xxxxxxx Xxx | 51,9 | 44,7 | 48,5 |
L’XXXX Xxxx présente une différence très importante du taux d’activité femme/homme : plus de 25 points d’écart. Plus globalement le taux d’activité des femmes de 15 à 24 ans est inférieur de 12,8 points par rapport xx xxxx x’xxxxxxxx xxx xxxxxx xxx xx xxxxx.
L’IRIS Sablar présente une situation inverse : le taux d’activité des femmes de 15 à 24 ans y est plus important (+7,7 points) que celui des hommes sur l’Iris. Comparativement au taux d’activité des femmes de 15 à 24 ans sur la commune : +11,7 points.
Le taux d’activité des hommes de 15 à 24 ans sur l’IRIS Sablar est également inférieur au taux d’activité des hommes de 15 à 24 ans à l’échelle de la commune (- 6,9 points). A noter que ce taux est similaire à celui de l’unité urbain
L’activité des 55-64 ans
A contrario l’activité des 55-64 ans est légèrement supérieure sur les IRIS Gond et Sablar à la fois par rapport à la ville et à l’unité urbaine (signe d’une certaine précarité à mettre en corrélation avec la catégorie d’emploi occupé ?).
Actifs 55-64 ans
Territoire | Taux d'activité 55-64 ans / Homme | Taux d'activité 55-64 ans / Femme | Taux d'activité 55-64 ans / Total |
Centre-Ville | 45,5 | 35,4 | 39,4 |
Gond | 41,3 | 42,9 | 42,1 |
Haut-Saint-Pierre | 40,5 | 48,3 | 44,7 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 00,0 | 00,0 | 00,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 41,9 | 44,8 | 43,7 |
Saint-Pierre | 39,7 | 44,3 | 42,6 |
Saint-Vincent | 45,3 | 40,1 | 42,6 |
Saubagnac | 37,2 | 39,6 | 38,5 |
Xxx | 00,0 | 00,0 | 00,0 |
Xxxxx Xxxxxxx Xxx | 40,7 | 38,5 | 39,5 |
b. Un taux de chômage élevé sur le Gond et le Sablar
Les résultats précédents doivent être mis en lien avec le taux de chômage qui plus important sur les IRIS Gond et Sablar :
- + 11,1 points pour le Gond par rapport à l’unité urbaine de Dax
- + 13,7 points pour le Sablar par rapport à l’unité urbaine de Dax
Taux de chômage (recensement)
Territoire | Taux de chômage |
Centre-Ville | 20,0 |
Gond | 25,7 |
Haut-Saint-Pierre | 12,8 |
La Torte-Berre | 18,3 |
Sablar-Rive Droite | 28,3 |
Saint-Pierre | 21,5 |
Saint-Vincent | 13,1 |
Saubagnac | 16,8 |
Dax | 19,3 |
Unité Urbaine Dax | 14,6 |
c- Typologie de l’activité
Part ouvriers- employés / cadres - professions supérieures
Part des actifs occupés ouvriers/employés
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | Part des actifs occupés ouvriers- employés | Part des cadres et professions intellectuelles supérieures |
Centre-Ville | 50,7 | 16,3 |
Gond | 58,7 | 11,0 |
Haut-Saint-Pierre | 59,8 | 6,7 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 00,0 | 00,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 72,8 | 4,7 |
Saint-Pierre | 61,1 | 11,0 |
Saint-Vincent | 42,4 | 18,6 |
Saubagnac | 64,2 | 9,4 |
Dax | 57,7 | 11,7 |
Unité Urbaine Dax | 56,1 | 11,6 |
Les données présentées pour l’XXXX Xxxxxx
- Faible part des habitants actifs occupés dans la catégorie cadres et professions intellectuelles supérieures =
- 7 points par rapport à la moyenne sur Dax
- Part des actifs occupés ouvriers-employés supérieure par rapport à la ville = + 15,1 points par rapport à la Ville.
A contrario sur l’IRIS Gond : Situation similaire à la Ville et son unité urbaine
Part des salariés à temps partiel
Part des salariés occupant en emploi à temps partiel
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | Part des salariés occupant un emploi à temps partiel / Homme | Part des salariés occupant un emploi à temps partiel / Femme | Part des salariés occupant un emploi à temps partiel / Total |
Centre-Ville | 6,1 | 31,4 | 18,2 |
Gond | 11,4 | 46,0 | 30,2 |
Haut-Saint-Pierre | 4,1 | 16,4 | 10,4 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 0,0 | 00,0 | 00,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 4,7 | 47,2 | 24,7 |
Saint-Pierre | 5,6 | 29,1 | 17,3 |
Saint-Vincent | 14,7 | 25,9 | 20,4 |
Saubagnac | 7,8 | 30,8 | 20,2 |
Xxx | 0,0 | 00,0 | 00,0 |
Xxxxx Xxxxxxx Xxx | 6,8 | 28,8 | 17,9 |
D’une manière générale les femmes présente un taux d’activité à temps partiel largement supérieur à celui des hommes. Le taux est cependant bien supérieur sur les IRIS Sablar et Gond par rapport à celui de la Ville.
- + 15,6 points pour le Gond
- + 16,8 points pour le Sablar
La part des salariés à temps partiel est également supérieure à la moyenne de la Ville pour les hommes sur l’IRIS Gond (+3,4 points) ; ce qui n’est pas le cas sur l’IRIS Sablar : part des salariés hommes en emploi à temps partiel moins importante que sur la Ville.
2- Scolarité et formation
Part des 15-17 ans non scolarisés
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | Part des 15-17 ans non scolarisés |
Xxxxxx-Xxxxx | 00,0 |
Xxxx | 0,0 |
Xxxx-Xxxxx-Xxxxxx | 0,0 |
Xx Xxxxx-Xxxxx | 00,0 |
Xxxxxx-Xxxx Droite | 12,6 |
Saint-Pierre | 0,0 |
Saint-Vincent | 0,9 |
Saubagnac | 8,8 |
Dax | 6,9 |
Unité Urbaine Dax | 5,1 |
L’IRIS Sablar présente un taux particulièrement élevé de jeunes de 15 à 17 ans non scolarisés soit 6 points de plus qu’à l’échelle de la ville et 7,5 points de plus par rapport à l’unité urbaine de Dax.
Part des non-diplômés
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | Part des non-diplômés / Total |
Xxxxxx-Xxxxx | 00,0 |
Xxxx | 00,0 |
Xxxx-Xxxxx-Xxxxxx | 18,7 |
La Torte-Berre | 18,9 |
Sablar-Rive Droite | 28,6 |
Saint-Pierre | 16,1 |
Saint-Vincent | 12,7 |
Saubagnac | 15,9 |
Dax | 18,7 |
Unité Urbaine Dax | 15,9 |
Sur les IRIS Gond et Sablar, la part des non-diplômés est élevée :
= + 9,9 points pour le Gond par rapport à l’unité urbaine de Dax
= + 12,6 points pour le Sablar
Part des hauts niveaux de formation
INSEE 2010 - Iris, INSEE 2010 - Commune, INSEE 2010 - Unités urbaines
Territoire | Part des hauts niveaux de formation / Total |
Xxxxxx-Xxxxx | 00,0 |
Xxxx | 00,0 |
Xxxx-Xxxxx-Xxxxxx | 16,9 |
La Torte-Berre | 18,4 |
Sablar-Rive Droite | 13,6 |
Saint-Pierre | 17,7 |
Saint-Vincent | 29,6 |
Saubagnac | 28,8 |
Dax | 21,2 |
Unité Urbaine Dax | 21,8 |
Sur les IRIS Gond et Sablar, la part des hauts niveaux de formation est plus faible :
= - 4,4 points pour le Gond par rapport à l’unité urbaine de Dax
= - 8,2 points pour le Sablar
SYNTHESE DES CONSTATS ET ENJEUX COMMUNS AUX TROIS QUARTIERS PRIORITAIRES
Constat : une population à l’employabilité limitée Enjeu : favoriser l’insertion professionnelle
• Renforcer la mobilisation des partenaires et des dispositifs institutionnels du Service Public de l'Emploi (SPE) : mieux faire connaitre aux publics les ressources et services proposés par le SPE; renforcer la coordination des acteurs et assurer le suivi des parcours des demandeurs d'emploi…
• Adapter les pratiques et les réponses aux besoins des quartiers Réaliser un diagnostic spécifique à vocation économique, permettant :
- d'identifier et de lever les freins à l'emploi (garde d'enfant, difficultés avec la langue, problématiques lourdes de santé, de logement...)
- mieux connaitre les besoins des personnes vis-à-vis de leur emploi (qualification/ formation, problèmes de mobilité, de santé, de logement, temporalité liée au travail saisonnier …)
• Favoriser l’employabilité des jeunes et des habitants du quartier Traitement global des problématiques et logique de suivi individualisé
Participer au développement d’une offre de formation professionnelle de proximité attractive pour les jeunes
• Développer une politique d’ouverture hors du quartier et de soutien à l’autonomie en faveur des jeunes et des femmes notamment
Promouvoir les échanges de jeunes et les séjours à l’étranger grâce aux programmes européens, soutien à l’obtention du permis de conduire, participation à la réalisation d’actions d’intérêt général…
QUARTIER CUYES
Constat : une activité économique qui nécessite d’être renforcée
Enjeu : soutenir et développer l’activité commerciale existante sur le quartier et à proximité
• Réhabiliter l’ilot commercial en pieds d’immeuble (Cité CUYÈS)
• Dynamiser le tissu commercial et favoriser l’installation d’activités
QUARTIER SABLAR
Constat : un tissu commercial confronté à un bâti vieillissant
Enjeu : redynamiser et développer la fonction commerciale du quartier
• Poursuivre les réalisations et les efforts engagés : restructuration et valorisation des bâtiments commerciaux sur l’avenue Saint-Vincent-de-Paul
• Développer l’implantation de nouveaux commerces
• Poursuivre la valorisation de l’entrée de ville
Constat : des atouts économiques existants
Enjeu : poursuivre les efforts engagés pour faire du quartier un moteur économique porteur d’innovation dans tous les domaines
• Engager le projet d’aménagement urbain à vocation tertiaire « xxxxxxxx xx xx xxxx »
• Xxxxxxxx x’xxxxx aux dispositifs d’aide à la création d’entreprise (couveuse, incubateur, pépinière, hôtel d’entreprise)
• Etudier la faisabilité de création de tiers-lieux propices à l’échange, ouvert et porteur d’innovation
• Engager la mise en place d’une maison de projet : rôle d’expertise, de conseil et d’appui aux démarches en même temps que lieu de diffusion des initiatives et des bonnes pratiques
• Assurer le partage d’information, le travail en réseau et la coordination de ces différents acteurs du développement économique
Constat : un quartier dont l’image est à valoriser
Enjeu : communiquer sur les atouts du quartier pour lutter contre sa désaffection
• Redonner de la valeur au quartier en communiquant sur sa proximité au centre-ville et sa fonction de pôle d’échanges et de services
• Poursuivre le renforcement des liens du quartier avec le centre-ville
ENVIRONNEMENT : UNE QUESTION TRANSVERSALE
I- LES ENJEUX A L’ECHELLE DE L’AGGLOMERATION
Le diagnostic environnemental du territoire est réalisé dans le cadre du SCoT et consultable dans son intégralité dans le rapport de présentation de ce dernier au chapitre « Etat initial de l’environnement ». La prise en compte des enjeux environnementaux à l’échelle du territoire se traduit dans le modèle de développement synthétisé dans le schéma ci- contre :
Les enjeux environnementaux pour le territoire sont identifiés à l’échelle du SCoT, réalisé à l’échelle de l’Agglomération et synthétisé dans le présent schéma :
1- Protéger et économiser les ressources naturelles
Il est nécessaire d’assurer le maintien de la biodiversité et des corridors écologiques : le territoire possède de grandes richesses écologiques, essentiellement des zones humides, dont l’Adour, le Luy et les barthes32. Les sites d’intérêts communautaire sont d’ores et déjà inscrits dans des inventaires ou font l’objet de protections (espaces naturels sensibles, ZNIEFF, Natura 2000…) et il est nécessaire de poursuivre les actions en faveur de leur protection, notamment en limitant l’urbanisation aux abords des sites et en maitrisant la fréquentation et les différents usages. C’est dans le cadre du Scot que cet engagement se réalise.
Les milieux naturels ne se limitent pas aux espaces naturels remarquables, et ils doivent être connectés entre eux pour répondre aux besoins des espèces. Ces connexions sont assurées par des boisements, des haies et, des cours d’eau, des zones humides. Elles permettent les échanges entre les milieux, favorisent le maintien des berges et le déplacement des espèces, sont des zones d’habitats et de pontes pour de nombreuses espèces et améliorent la qualité des eaux. La préservation de ces continuums permet d’assurer une continuité écologique et paysagère tout en participant au maintien de la diversité biologique du territoire.
Les enjeux sont de limiter les coupures (infrastructures routières, urbanisation diffuse…), de préserver et d’augmenter le nombre de haies, de préserver les zones tampons et les couloirs paysagers et hydrauliques. L’Adour et le Luy constituent les éléments principaux de la trame bleue, que viendront compléter les cours d’eau secondaires. La trame
32 Les barthes, élément emblématique du territoire du Grand Dax, considéré, d’après le Profil environnemental des Landes, est
l’un des milieux les plus riches d’Aquitaine. Vouées initialement à l’élevage extensif de bovins, les barthes accueillent également des espèces végétales rares, et constituent un important lieu de gagnage pour les anatidés et une zone de frai intéressante pour les poissons. La régression de l’activité agricole traditionnelle (l’élevage de bovins a diminué de 50 % entre 1988 et 2003) a pour conséquences de fermer les milieux et d’arrêter l’entretien des canaux. Le SCoT s’engage donc à soutenir et encourager les éleveurs à exploiter les barthes afin de les préserver.
verte prend en compte le massif forestier landais du Nord de l’agglomération ainsi que les espaces agricoles et naturels situés au Sud de l’Adour.
Par ailleurs sur le territoire de l’Agglomération il s’agit d’économiser et de gérer durablement les ressources en eau.
2- Valoriser les paysages et les sites de l’agglomération
Le Grand Dax se distingue en quatre entités paysagères dont la qualité est garante de l’identité du territoire et du cadre de vie. Le Nord est constitué d’un massif forestier, symbole du département des Landes. Le Sud du territoire offre des panoramas de coteaux : les collines de Chalosse. Au centre, les vallées de l’Adour et du Luy, et enfin les espaces bâtis dont le cœur d’agglomération, et les villages ruraux, dont le patrimoine architectural fonde en partie l’identité du Grand Dax.
Le Cahier d’identité patrimoniale et paysagère du Pays Adour Landes Océane propose, afin de redonner une ambiance thermale au cœur de l’agglomération de rechercher une architecture thermale ou de villégiature, d’aménager les espaces publics pour la promenade et la détente, de mettre en scène l’eau (fontaines) pour affirmer le caractère de « ville d’eau » et poursuivre la mise en valeur des berges.
Il s’agit à la fois de veiller à préserver l’identité locale en favorisant l’intégration paysagère des opérations d’aménagement, notamment les entrées de ville et de préserver et valoriser le patrimoine et l’identité locale.
3- Préserver le cadre de vie en limitant les pollutions et en s’inscrivant dans une démarche écologique responsable
Il s’agit de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
Les déplacements motorisés sont l’une des principales sources d’émission de GES, devant le secteur résidentiel, aussi l’agglomération affirme la volonté de réduire l’usage de la voiture individuelle en privilégiant les modes de déplacements doux, des formes urbaines plus denses et en articulant au mieux les équipements, l’urbanisation et la
desserte en transport en commun. La mise en place du Plan de Déplacements Urbains de l’agglomération en est la traduction.
Ce Plan de Déplacements Urbains, dont la synthèse est jointe en annexe, comprend 6 axes :
Axe 1 : Rendre les transports en commun plus attractifs
Axe 2 : Développer l’intermodalité entre les modes de transports
Axe 3 : Adapter le stationnement et définir une politique de déplacements apaisés
Axe 4 : Maîtriser et organiser les flux de véhicules pour libérer l’espace nécessaire aux modes de transports collectifs et actifs
Axe 5 : Créer un schéma cyclable qui privilégie la continuité et la sécurité
Axe 6 : Définir une politique de sensibilisation pour faire évoluer les comportements de mobilité
L’agglomération s’engage également dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre par la mise en œuvre du Plan Climat Energie Territorial (PCET) dont le plan d’actions a été adopté en 2012 (voir annexes)
ZOOM sur le dispositif Cyclenville, mis en place en juin 2015
Le projet de vélos partagés Cyclenville est le résultat d’un choix politique fort de l’agglomération en termes de politique environnementale, de politique de déplacement et également en termes de tourisme. Cette action figure dans le Plan de Déplacements Urbains et le Plan Climat Energie Territorial.
Le service de vélos partagés est une alternative au vélo urbain en libre-service développé dans les grandes métropoles, où les vélos sont à retirer auprès d’une borne avec remise d’un code ou d’une clé et paiement par carte bancaire.
Les vélos partagés sont mis à disposition gratuitement dans des stations dispersées sur le territoire. A chaque station, une personne accueille l’intéressé et lui remet la clé du vélo en échange d’une pièce d’identité.
Ce dispositif permettra de :
offrir un tout nouveau service public aux grands dacquois, touristes, curistes…
réduire la voiture en ville et son utilisation et ainsi limiter les émissions de gaz à effet de serre.
valoriser l’image du territoire.
faciliter le changement de comportements parallèlement au maillage du territoire en pistes/bandes cyclables.
multiplier le nombre d’abonnés à la carte Passerelle et indirectement augmenter la fréquentation des transports en commun.
développer un service touristique sur la première agglomération thermale de France
Grâce à Cyclenville, touristes, curistes, habitants, familles, peuvent ainsi louer gratuitement un vélo à la journée, pour faire des courses, pratiquer une activité physique ou tout simplement se promener et découvrir l’agglomération, tout en contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
L’originalité du projet réside dans l’engagement volontaire de commerçants, artisans et pouvoirs publics à devenir un point de retrait. Ainsi, ces volontaires ont décidé de répondre à un enjeu écologique favorisant les déplacements doux contribuant également à tisser du lien social.
C’est également un projet fédérateur qui créé une synergie entre acteurs publics et privés.
Il est à noter que 2 des 11 stations mettant à disposition les vélos se trouvent dans le quartier du Sablar, sur le pôle d’échanges et avenue Saint-Vincent-de-Paul.
Une douzième station devrait voir le jour prochainement sur le quartier du Gond.
II- A L’ECHELLE DE LA VILLE
Au niveau des enjeux climatiques et environnementaux, la Ville de Dax, comme partie du territoire Grand Dacquois, fait face aux mêmes défis.
La Ville de Dax constituant la majeure partie de la zone urbanisée du territoire de l’Agglomération, c’est la question de la nature en ville qui est le principal enjeu de développement.
La nature en ville
La commune met en œuvre une politique favorable à la protection et au développement de la nature en ville (orientations de l’agenda 21 notamment) en s’engageant dans des projets respectueux de l’environnement et du patrimoine. La Ville de Dax adhère à l'association Plante&Cité, plateforme et centre technique national traitant des problématiques liées aux espaces verts et mettant en œuvre des expérimentations appliquées.
La Ville contribue ainsi à l'innovation favorable au développement durable.
Lors des travaux, les intervenants sont fortement sensibilisés aux sujets liés à l’environnement et les opérations s’inscrivent dans une politique globale de développement durable et de préservation de ressources naturelles.
A l’échelle de la commune on recense de nombreux espaces verts et promenades vertes :
- Le Parc du Sarrat : Parc public situé en plein cœur de la cité, il est classé « Jardin remarquable » par le Ministère de la Culture)
- Le Bois de Boulogne : les Barthes du Bois de Boulogne, toutes proches du centre-ville constituent un ensemble riche de prairies humides et de bois, un véritable atout sur le plan économique, social et environnemental. Quatre parcours thématiques permettent désormais de découvrir la richesse de ce site naturel exceptionnel, à deux pas du cœur de ville.
- La Maison de la Barthe
Cette ancienne ferme transformée en lieu d'information et de préservation accueille les visiteurs, propose des animations tout au long de l'année et une exposition permanente sur la barthe (chasse, pêche, agriculture...) et ses espèces protégées.
- Les Berges de l'Adour le long du fleuve sont le lien entre le centre-ville et le Bois de Boulogne.
- Le Jardin de la Potinière
- Les Baignots
- Parc Xxxxxxxx Xxxxx
- Square Xxx Xxxxx
III- A L’ECHELLE DES QUARTIERS 1 - CUYES ET LE GOND
C’est à proximité du quartier Cuyès et Gond que se situe le parc du Sarrat, parc botanique classé jardin remarquable
qui joue un rôle de conservatoire naturel et de préservation de la biodiversité aussi les plantes y sont protégées. Depuis 1990 le site est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques avec la maison inspirée du style de l’architecte américain X. Xxxxxx.
Les jardins solidaires et écologiques : dans le prolongement du Parc du Sarrat
Afin de favoriser les liens entre les habitants et de leur proposer des espaces pour cultiver un potager, douze jardins familiaux ont été créés dans le quartier de Cuyès dans le cadre d’une démarche globale de développement social, urbain et écologique du secteur, ces jardins ont plusieurs missions :
- Deux jardins collectifs d’insertion sociale de 80 mètres carrés chacun permettent à des publics en difficulté, de s’inscrire, selon un projet personnel et accompagné, dans l’apprentissage de la gestion écologique et du développement durable. Deux autres jardins pédagogiques de la même superficie sont un lieu pour développer avec les enfants des expériences éducatives tout en les sensibilisant à une approche raisonnée de la nature.
- Les douze jardins familiaux : lieux de convivialité et de production des légumes à moindre coût.
Les « jardins de Gabardan » : des jardins emblématiques de la cité Cuyès
Situé sur des terrains mis à disposition par la ville, cet espace est un témoignage de l’intensité de la vie résidentielle qui a existé à Cuyès et du niveau d’appropriation qu’en avaient les habitants (voir précedemment pilier cadre de vie et renouvellement urbain). Concernant l’usage tertiaire du site, le PPRI précise dans son règlement qu’en :
2- LE SABLAR
Sur la rive droite du fleuve, le végétal occupe une place assez limitée aujourd’hui, longuement restreinte aux espaces des places du Maréchal Xxxxxx et des Barthes.
Les nouveaux aménagements de l’avenue Saint Xxxxxxx xx Xxxx offrent aujourd’hui davantage de végétal et le pôle d’échanges multimodal comporte un espace largement végétalisé, la présence végétale reste toutefois à conforter.
L’un des atouts du quartier se trouve dans le fleuve et ses berges inondables, espace public partagé par excellence, encore à valoriser aujourd’hui.
Le quartier du Sablar est fortement soumis au risque d’inondation.
Carte PPRI
- Zones quadrillées noires : le développement est strictement interdit ;
- Zones oranges : les habitations nouvelles sont interdites. En revanche les activités économiques sont autorisées à condition de ne pas réaliser de sous-sol, de réduire la vulnérabilité des biens (mesures de protections des équipements sensibles) et de prévoir un plan de secours ;
- Zones bleues : les habitations, les équipements et aménagements sont autorisés sous réserves de précautions (pas de réalisation de sous-sol, pas de stockage de matière dangereuse sous la côte de référence). Là aussi les équipements sensibles doivent être protégés et un plan de secours mis en place.
TITRE II : MOYENS MIS EN ŒUVRE et OBJECTIFS RECHERCHES
I- Moyens mis en œuvre
A- Moyens financiers
Les moyens mobilisables en droit commun
La mobilisation des crédits publics de droit commun en faveur des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville est l'un des principes de la loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine.
Ce principe a vocation à être concrétisé à plusieurs niveaux :
Les Préfets de Région responsable de budget opérationnel de programme (RBOP) sont invités à cibler une partie des financements de droit commun de l'État sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
La déclinaison locale des conventions interministérielles pour la politique de la Ville doit permettre de consacrer les crédits de droit commun nécessaires à la réalisation des objectifs fixés dans les conventions. La synthèse de ces conventions est disponible à l’annexe 9 du présent document.
Les contrats de ville doivent inviter leurs différents signataires à indiquer dans quelle mesure leurs compétences légales ou politiques choisies peuvent contribuer au financement des actions utiles à l'atteinte des objectifs du contrat de ville. Les moyens identifiés correspondent aux missions constituant les cœurs de métiers des différents services de l’État et des collectivités.
Toutefois, il est difficile pour chaque service d’identifier ces moyens et notamment de les mettre en liaison avec la ou les références du programme budgétaire correspondant, dans la mesure où il n’existe généralement pas de paramètre «quartier politique de la ville» permettant d’affecter géographiquement les dépenses. Par ailleurs, il existe des répartitions budgétaires différentes d’un service à l’autre : répartition départementale, cantonale, communale, voire infra locale correspondant à un découpage spécifique inhérent aux actions conduites, et actions le plus souvent non superposables.
Il apparaît cependant que, en dehors des crédits spécifiques, les politiques publiques mobilisées et mobilisables en faveur des quartiers sont nombreuses. Aussi il s’agira de rendre lisible l'ensemble des moyens publics disponibles et de les flécher sur les actions qui sont retenues au titre de la mise en œuvre des objectifs stratégiques et opérationnels.
Agglomération du Grand Dax
crédits de droit commun géographiquement dédiés aux quartiers
Avant l’intervention de la loi de programmation pour la ville, l’intérêt communautaire de la compétence politique de la Ville avait été défini de la manière suivante :
Sont reconnus d’intérêt communautaire les outils de réflexion et les dispositifs suivants :
- Au titre des dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale d’intérêt communautaire :
Le financement des services à domicile rendus par le Centre Intercommunal d’Action Sociale et l’intervention
en direction des populations fragilisées,
L’action enfance/jeunesse visant à développer et améliorer l’offre éducative (lutter contre les discriminations tarifaires,…),
Le soutien aux organismes œuvrant dans le secteur de l’économie solidaire (Soutien à l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique,…),
La mise en œuvre de la politique d’équilibre social de l’habitat : le concours au développement et à l’amélioration de l’offre en logement social, le soutien financier et matériel à l’association « Maison du Logement », la MOUS Gens du Voyage, le volet urbain et habitat social du PLH,
PRINCIPALES ACTIONS 2014
- Passeport Accession
- Règlement d’intervention en faveur de la rénovation énergétique du parc public
- Lancement d’une nouvelle OPAH
En 2014, le Grand Dax a confirmé son soutien financier :
en faveur de la réhabilitation de la Cité Cuyès : 670 000 € accordés pour la réhabilitation des 335 000 logements.
Le Grand Dax accompagne les communes en menant des actions foncières au titre de la mixité sociale :
sur le quartier du Sablar : Achat à l’EPFL par le Grand Dax du terrain « Xxxxx xx x’Xxxxxx » x Xxx : 144 135 € (Création 30 logements sociaux menée par XL Habitat )
Autres chiffres 2014 de la politique communautaire de l’Habitat :
20 268 € de subventions pour l’ADIL et la Confédération Syndicale des Familles 215 563 € de subvention pour la Maison du Logement
194 198 € fonds de concours RHI Dax
Le développement et l’amélioration de l’offre de transports
La lutte contre la fracture numérique : mise en œuvre du schéma de développement numérique.
- Au titre des dispositifs locaux, d’intérêt communautaire, de prévention de la délinquance :
- La création et la coordination du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance du Grand Dax.
- Au titre des opérations de développement urbain :
La mise en œuvre de la rénovation urbaine de quartiers dans le cadre de l’Opération d’Amélioration de l’Habitat et de renouvellement urbain.
Par ailleurs, la quantification des différents budgets bénéficiant aux quartiers prioritaires est complexe, mais en dehors de son budget politique de la ville, l’Agglomération intervient financièrement dans les quartiers et/ou au bénéfice de leurs habitants via ses compétences développement économique, transport (réseau couralin), équilibre social de l’habitat, protection et mise en valeur de l’environnement (la création d’une recyclerie : atelier fil), action sociale (le relais assistantes maternelles intercommunal, la crèche familiale intercommunale, les actions enfance jeunesse, les services d’aide et d’accompagnement à domicile (saad) gérés par le centre intercommunal d’action sociale), aménagement numérique du territoire.
Les moyens spécifiques mobilisables
Etat
Les crédits d'intervention du BOP 147, selon l'annualité budgétaire (164 312 € en 2015), géré par le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires,
Les postes adultes-relais destinés à assurer la médiation au sein des quartiers : 3 postes pour la Ville de Dax, soit 18 823,09 € par an et par poste, soit un total annuel de 56 469,27 €,
La mobilisation des emplois aidés spécifiques CAE politique de la ville (11 pour 2015 à l'échelle départementale),
Les différentes mesures fiscales liées aux quartiers prioritaires (loi de finances pour 2015 du 29 décembre 2014 et la loi de finances rectificative pour 2014 du 29 décembre 2014) :
« L'extension de la TVA à 5,5% pour l’accession sociale à la propriété (loi de finances, article 17). Cette mesure s'applique dès 2015 dans les 1 500 nouveaux quartiers prioritaires, avec la prise en compte d’une bande de 300 mètres autour du périmètre des quartiers.
L’application d’un abattement de 30 % sur la base d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour certains logements sociaux situés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville est prorogé jusqu’en 2020 (loi de finances, article 62).
Le soutien aux commerces de proximité par une exonération d’impôts locaux – taxe foncière sur les
propriétés bâties (TFPB) et cotisation foncière des entreprises (CFE) – pour les commerces dans l’ensemble des 1 500 quartiers prioritaires. »
Agglomération du Grand Dax
Un budget spécifique politique de la ville doté de 50 000 € a été créé en fonctionnement pour l’année 2015. En dehors de ce budget spécifique, les crédits bénéficiant aux quartiers « politique de la ville » sont intégrés à l’action menée par l’Agglomération et donc répartis sur l’ensemble des services, via les compétences de l’Agglomération : ce sont principalement les lignes concernant : le développement économique, l’habitat (logement social notamment) l’aménagement du territoire et le transport notamment.
Ville de Dax
La Ville de Dax mobilise depuis de nombreuses années des crédits spécifiques sur les quartiers d'habitat social, depuis la mise en place, dans les années quatre-vingt-dix, d'animateurs sociaux intervenant dans ces quartiers. Avec l'agrément Centre Social octroyé par la CAF, la vocation du service municipal a été confortée comme lieu de coordination et de concertation du développement social urbain, notamment sur les quartiers devenus prioritaires au titre de la politique de la ville. En outre, la Ville s'est engagée dès la rentrée 2014-2015 dans des actions particulières visant la réussite éducative mais également l'accès à la culture et aux sports pour tous les habitants et notamment ceux qui en sont éloignés du fait de leur situation sociale. Ces actions ont été présentées dans le cadre de l'appel à projet du CGET.
Conseil Régional d’Aquitaine – Europe (Le Conseil Régional d’Aquitaine étant autorité de gestion du Programme Opérationnel FEDER/FSE 2014-2020)
Les crédits spécifiques d’intervention en quartier prioritaire du Conseil Régional d’Aquitaine
Les crédits spécifiques d’intervention des FESI et plus particulièrement les crédits du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et du Fonds Social Européen (FSE) : crédits dédiés aux quartiers prioritaires du PO FEDER-FSE 2014-2020 de la Région Aquitaine au titre de l’axe urbain (axe 5) et des réserves de crédits effectuées au titre des autres axes du PO FEDER-FSE.
Conseil Départemental des Landes
Le tableau ci-après synthétise les crédits dédiés aux quartiers prioritaires, concernant l’action du Conseil Départemental,
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE FORMATION INSERTION
Structures/Associations | Territoire d'intervention | Missions | SUBVENTION ACCORDEE |
AIREL | Département | Accompagnement de proximité pour la recherche d'emploi, préparation aux entretiens de sélection emploi, formation ou chantier de qualification. Evaluation professionnelle pour l'orientation vers la MLPH. Le public est orienté par les travailleurs sociaux du Conseil départemental, les référents RSA, nos partenaires (CCAS, CAF, LISA etc…). 59 personnes accompagnées sur le territoire de Dax. | 90 000 € |
AVIADA | Département | Accompagnement des personnes bénéficiaires du RSA ayant une reconnaissance travailleur handicapé (25 personnes accompagnées sur le territoire de Dax) | 60 000 € |
INSUP | Dax | Atelier de redynamisation et d'accompagnement vers l'emploi de bénéficiaires du RSA orientés par le pôle social | 13 500 € |
GEIQ BTP | Département | Mise en place de contrat de professionnalisation dans les métiers du BTP, surtout en direction des jeunes. Public orienté par les travailleurs sociaux RSA, et nos partenaires. | 80 000 € |
BGE TEC GE COOP | Département | Evalue, soutien, accompagne les travailleurs indépendants dans le cadre du RSA. 35 personnes reçues (1 en création, 9 en évaluation du projet et 25 personnes qui sont suivies dans le cadre de la création. | 90 000 € |
DEFIS -BAC | Dax | Mise à disposition à titre onéreux de personnes auprès de particuliers, associations, collectivités, entreprises. En 2014 383 personnes ont eu un contrat de travail. Cette association fonctionne avec 17 postes de salariés permanents. | 13 500 € |
CHANTIER DE QUALIFICATION | Dax | Le Conseil départemental a une politique de soutien au chantier de qualification qui permet de former, par chantier, une douzaine de personnes. Sur chaque chantier proposé le Conseil départemental abonde à hauteur de 15 000 €. | 15 000 € |
FIL | Dax | Favoriser l’insertion sociale et professionnelle des femmes en difficulté, par le travail | 24 000 € |
CIDFF | Département | Accompagnement de femmes bénéficiaires de minima sociaux pour la mise en place d'un projet d'insertion. En 2014 19 femmes ont bénéficié de cet accompagnement. | 20 000 € |
Structures/Associations | Territoire d'intervention | Missions | SUBVENTION ACCORDEE |
CONSEIL DEPARTEMENTAL | Dax | 2 référents RSA dédiés à l'accompagnement des bénéficiaires dans leur recherche d'emploi, d'établir du lien avec Pôle emploi, mission locale et nos partenaires pouvant concourir à l'insertion socio-professionnelle. | 60 000 € |
CONSEIL DEPARTEMENTAL | Dax | Financement des postes en CUI et CDDI (Centre hospitalier de Dax, atelier FIL). Une grande majorité des personnes embauchées sont issues des quartiers prioritaires. | 2014 : 5 712,07 € € |
MOBILITE
Structures/Associations | Territoire d'intervention | Missions | SUBVENTION ACCORDEE |
ALPCD | Département | Permet l'accès au permis de conduire à petit prix (cf bilan d'activité réalisé pour la subvention politique de la ville) | 94 000 € (Service transport) + 4 500 € (PDI) |
CONSEIL DEPARTEMENTAL | Département | Afin de faciliter la mise en place d'un projet professionnel, après évaluation faite par un travailleur social, possibilité d'examiner des demandes pour une aide à la mobilité (permis de conduire, réparation véhicule etc.) ou une aide dans le cadre d'un co- financement à la formation. | 15 000 € |
QUOTIDIENNETE ET PROXIMITE
Structures/Associations | Territoire d'intervention | Missions | SUBVENTION ACCORDEE |
CDAD | Dax | Faciliter l'accès aux droits. | 20 000 € |
CULTURE DU CŒUR | Département | Faciliter l'accès à la culture pour des personnes à revenus modestes. Fort partenariat avec les référents RSA, la culture contribuant à l'insertion sociale et de ce fait à la construction de l'insertion professionnelle. | 9 000 € |
CONSEIL DEPARTEMENTAL | Dax | Soutien financier aux clubs sportifs de Dax |
HABITAT ET CADRE DE VIE
Structures/Associations | Territoire d'intervention | Missions | SUBVENTION ACCORDEE |
CONSEIL DEPARTEMENTAL | Dax | Intervention sociales sur tout le quartier politique de la ville (lutter contre la précarité, réduire les inégalités, Actions de prévention spécialisée auprès des jeunes, Accompagnement du public bénéficiaire du RSA | 8 postes d’Assistantes Sociales en polyvalence de secteur 2 postes de référents RSA 3 postes d'éducateur prévention 2 conseillères en économie sociale et familiale 4 postes de secrétaires (accueil du public) |
SANTE
Structures/Associations | Territoire d'intervention | Missions | SUBVENTION ACCORDEE |
CONSEIL DEPARTEMENTAL : PMI | Dax | Suivi des grossesses par 2 sages-femmes en VAD ou RDV. Suivi médical des enfants de 0 à 3 ans par un médecin PMI. 4 puéricultrices | |
Service d'animation du conseil départemental en direction des personnes âgées | Offres d'animation sportives culturelles |
EDUCATION PARENTALITE
Structures/Associations | Territoire d'intervention | Missions | SUBVENTION ACCORDEE |
CONSEIL DEPARTEMENTAL | Dax | Le personnel du Pôle social est chargé d'accueillir et accompagner tout public, dans une approche globale, dans le cadre des 5 domaines de compétences de la DSD : les personnes handicapées, les majeurs vulnérables, l'enfance, les personnes âgées, les personnes en situation de précarité. | 8 Assistantes Sociales et 3 éducateurs de prévention spécialisée |
Prise en charge éducative d'enfants par le service du pôle protection de l'enfance | 10 éducateurs PPE et 2 psychologues | ||
Interventions financières dans le cadre du Fond départemental d'aide financière (prise en charge cantine, centre de loisirs, colo…) |
Le pacte financier et fiscal de solidarité intercommunale
Xx Xxxxxxxxxx x’Xxxxxxxxxxxxx xx Xxxxx Xxx s’engage à élaborer, suite à la signature du contrat, un pacte financier et fiscal qui définira les objectifs de péréquation et de renforcement des solidarités financière et fiscale entre ses communes membres, sur la durée du contrat de ville.
Il convient de mettre à profit un environnement financier qui impacte toutes les collectivités du territoire pour dépasser le cadre désormais trop étroit de chaque structure, communes et communauté.
Pour des raisons évidentes de cohérence dans les décisions fiscales à venir mais aussi de solidarité communautaire il est désormais nécessaire et indispensable de raisonner à l’échelle du territoire dans son ensemble. Cette logique nouvelle, c’est celle du Pacte Financier et fiscal dont une des principales conséquences est de renforcer l’intégration territoriale.
Ce sera un des chantiers essentiels du mandat avec le schéma de mutualisation dont il constitue un des instruments avec le Plan Pluri Annuel d’Investissement (PPI) communautaire.
Ce pacte tiendra compte des efforts de mutualisation des recettes et des charges déjà engagés ou envisagés à l'occasion des transferts de compétences, des règles d'évolution des attributions de compensation, des politiques communautaires poursuivies au moyen des fonds de concours ou de la dotation de solidarité communautaire ainsi que des critères retenus par le Conseil Communautaire pour répartir, le cas échéant, les prélèvements ou reversements au titre du Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales.
B - Les moyens humains
1- Modalités de pilotage et gouvernance
Les modalités de pilotage s’organisent autour de différentes instances :
Un comité de pilotage
Le comité de pilotage fixe les orientations générales, arbitre les propositions issues de la concertation et valide chaque grande étape de la démarche.
Il est co-présidé par l’État et l’Agglomération et mobilise les principaux acteurs:
Conseil régional, Conseil Départemental, Organisme HLM : XLHabitat, Caisse des Dépôts et Consignations, Caisse d’Allocations Familiales, Pôle emploi, Agence Régionale de Santé, Education Nationale, le Procureur de la République, et les représentants du Conseil citoyen.
Le comité de pilotage se réunit au moins deux fois par an.
Un comité technique
Le comité technique est chargé du suivi de la démarche, de son animation et du respect du calendrier. Il propose des éléments au comité de pilotage. Cette cellule a pour objet d’articuler les travaux des groupes thématiques entre eux selon les orientations retenues par le comité de pilotage. Il est co-animé par l’État et l’Agglomération et regroupe les techniciens des différentes composantes du comité de pilotage afin de préparer les décisions du comité de pilotage et le suivi des décisions de celui-ci.
Le comité technique se réunit au moins deux fois par an.
Un groupe projet réunissant l’Etat, l’Agglomération et la Ville
Pour l’Etat : Mme Xxxxxx Xx Xxxxx, Déléguée du Préfet, et un représentant de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations, Mission insertion logement
Pour l’Agglomération : Xxx Xxxxxxx Xxxxxx, Directrice Générale Xxxxxxxx et Xxx Xxxxxx Xxxxxx, Chargée de mission politique de la ville
Pour la Ville : Xxx Xxxxx XXXXX, Directrice Générale Adjointe
Ce groupe projet a pour mission d’assurer la mise en œuvre du projet dans ses différentes étapes, en élaborant des propositions et solutions techniques et en réalisant le travail préalable à la réunion des différentes instances. Le groupe projet se réunit autant de fois que la mise en œuvre du projet le nécessite.
Des groupes de travail organisés autour de chacun des piliers du contrat de ville :
cohésion sociale
cadre de vie et renouvellement urbain
développement économique et emploi
Ces groupes de travail ont vocation à alimenter les réflexions et à assurer la transversalité dans les projets et actions mises en œuvre. Outre les partenaires institutionnels qui sont membres de ces groupes de travail chacun dans les thématiques qui les concernent, sont pleinement associés les associations ou autres acteurs en fonction des sujets abordés. Ces groupes de travail peuvent se constituer en groupe restreint sur des thématiques spécifiques.
Ils sont composés de représentants associatifs, institutionnels et économiques travaillant de près ou de loin sur les quartiers. Ces groupes seront réunis tout au long de la durée du contrat. Ils assureront au fil du contrat l'animation des thématiques, piliers, quartiers ou territoires.
Un Conseil Citoyen
Dans le cadre de la gouvernance mise en place le Conseil Citoyen assure la participation et la représentation des habitants, associations et acteurs locaux des trois quartiers. Il est organisé en une instance unique commune aux trois quartiers de la Ville dans sa formation plénière. Les trois quartiers bénéficient d’un nombre égal de représentants que ce soit au titre du collège des habitants ou au titre du collège des associations et acteurs locaux. Les
30 membres sont répartis équitablement sur les deux collèges « habitants » et « associations et acteurs socio-
économiques ».
Officiellement institué par arrêté du 11 février 2015, il s’est réuni dès le mois de janvier : trois réunions ont été réalisées dans le cadre de l'élaboration du contrat de ville et de l'appel à projet annuel pour la mise en place des futures actions du contrat de ville. A la demande du Conseil Citoyen une réunion spécifique dédiée aux problématiques de logement s’est tenue en présence de l’Office Public de l’Habitat des Landes XLHabitat.
Ses représentants sont également associés au comité de pilotage.
Volet européen du contrat de ville
Mise en place d’un Organisme Intermédiaire pour l’accession aux fonds dédiés dans l’axe urbain
Afin de pouvoir mobiliser des fonds Européens sur l'axe "urbain" (axe 5) du Programme Opérationnel FEDER-FSE 2014- 2020, l'agglomération se constituera en Organisme Intermédiaire (OI). Les modalités de mise en place de l’OI seront déterminées dans le cadre d’une convention entre l’Autorité de gestion des fonds européens à savoir le Conseil Régional d’Aquitaine, et l’Agglomération. Une délibération de l’Agglomération sera annexée au présent contrat concernant les modalités de mise en œuvre.
Articulation FEDER/FEADER – SUI / LEADER
Le Pays Adour Landes Océanes qui regroupe 5 EPCI (Communauté d’agglomération du Grand Dax ; Communauté de communes Macs ; Communauté de communes du Seignanx ; Communauté de communes du Pays d’Orthe ; Communauté de communes de Pouillon) a déposé un dossier de candidature LEADER, actuellement en cours d’instruction. Créé en 2002, le Pays a pour vocation d’être un outil de développement local fondé sur une méthodologie et une approche innovante du développement local. La particularité transversale du Pays est une étroite association entre les acteurs du territoire et les élus. L’objectif du Pays est de créer des logiques partenariales afin de porter des actions innovantes. Le second principe est une logique de mutualisation entre les acteurs. En dernier lieu, le Pays a pour vocation de travailler sur des problématiques données en les mettant en perspectives par rapport à un contexte territorial plus général.
Si l’on prend une clef d’entrée thématique, le Pays travaille sur les problématiques suivantes : Tourisme ; Forêt ; Pêche ; Natura 2000 ; Contrat Local de Santé
Synthèse de la stratégie LEADER
Le territoire doit être en capacité de répondre aux attentes sociales des habitants, en termes de production de services à la personne, de logements, d’équipements et d’infrastructures et de qualité de vie. Ceci implique d’être en mesure de mobiliser des ressources financières, culturelles et humaines.
Le territoire a construit son développement sur des ressources naturelles, comme le montre le développement du thermalisme, du tourisme, de la sylviculture, de la filière liège, de l’agriculture, de la pêche et plus récemment le développement de la filière surf.
La pression démographique peut remettre en cause cette dynamique. Accueillir de nouvelles populations induit la production de logements, d’équipements et d’infrastructures qui vont conduire à une artificialisation des sols et donc générer une pression sur ces ressources. Elle peut être aussi facteur de conflits d’usages.
La stratégie du territoire consiste à passer d’une attractivité subie à une attractivité choisie en confortant les dynamiques, mais également en corrigeant les fragilités induites par l’absence de maîtrise de celle-ci.
Ainsi, la compétitivité, notamment de l’agriculture, sera soutenue par la structuration et le développement des circuits
courts, puisque ceci permettra d’apporter une réelle plus-value aux productions agricoles, et contribuera à ce que le territoire bénéficie des retombées économiques de cette économie de proximité.
De plus, l’accès à l’emploi, l’accès à la culture pour tous et l’innovation dans les formes de logement ou les actions d’entraide pourront concourir à faciliter l’inclusion sociale.
La stratégie se décline en deux objectifs stratégiques :
- Faire des résidents de véritables acteurs du territoire
- Repenser les services et les activités dans un objectif d’accompagnement des mutations
Le périmètre de la candidature est celui de l’ensemble du territoire du Pays Adour Landes Océanes y compris la commune de Dax. En effet, si LEADER est une démarche au service du développement rural, la stratégie proposée ne peut être réellement cohérente qu’en prenant en compte l’ensemble du bassin de vie. La problématique générale fixée de conforter les dynamiques et corriger les fragilités induites par une attractivité non maîtrisée est commune à l’ensemble du Pays. En effet, l’attractivité est générale sur l’ensemble du territoire et ses conséquences également.
Si l’un des objectifs de la stratégie est de contribuer à réduire les inégalités de développement liées à l’attractivité, à rééquilibrer le territoire, il serait contradictoire d’exclure l’un de ces secteurs. Cette question ne peut être résolue qu’en abordant le territoire dans sa globalité. D’autre part, les dynamiques sociales, économiques et spatiales du territoire sont influencées par la ville centre, Dax. Cette relation participe ainsi de l’efficacité de la stratégie.
Certains projets accompagnés par LEADER (rénovation des halles de Dax par exemple) pourront se révéler structurants et moteurs pour les communes et populations rurales alentour. Réciproquement, les actions financées dans le cadre de la politique de la Ville (Tiers Lieu au Sablar) pourraient à terme essaimer sur le reste du territoire.
La Direction Générale Adjointe Prospective et Aménagement est en charge de l’ensemble des politiques contractuelles et veillera à ce titre à la cohérence des demandes de financements sur les deux programmations.
2- Ingénierie
L’équipe projet intercommunale se compose comme suit :
- Un poste de chargée de mission politique de la ville
- 20 % d’un poste de Directrice Générale Adjointe
Elle a pour mission d’assurer le pilotage du contrat de ville à l’échelle intercommunale et la mise en œuvre de ce dernier dans l’ensemble de ses dimensions. Le Directeur du Développement économique est étroitement associé à la démarche.
Elle s’articule avec l’équipe communale dédiée au contrat de ville:
- Une Directrice Générale Adjointe des Services, référente pour la politique de la Ville, chargée de la coordination et de l’animation du contrat de ville dans le champ de compétences de la commune
- Le Centre Social et Culturel Municipal dont le futur contrat de projet 2016-2020 sera recentré sur les quartiers prioritaires politique de la ville et qui sera le pivot de cette politique
- Pour l'élaboration et la mise en œuvre des actions du volet cohésion sociale, la mobilisation des autres services municipaux de l'Education, des sports et de la Culture.
Les moyens humains et l’organisation mobilisés par l’État pour l’élaboration et le suivi des contrats de ville :
L'organisation de l’État s'articule autour de :
- d'un rôle de pilotage assuré par Mme le Préfet, M. le Sous-Préfet et M. le Directeur de la DDCSPP
- d'un rôle de mise en œuvre : Mme Xxxxxx XX XXXXX, Déléguée du Préfet, la DDCSPP/MIL et des référents- dédiés dans chaque service de l’État
Les référents des différents services et agences :
DDCSPP, Mission Insertion Logement : Xxxxx-Xxxxxx XXXXXX
DDSP : Xxxxxxx XXXXXXXXXX
DDCSPP, Jeunesse et Sports : Xxxxxxxx Xxxxxx et Xxxxxxx XXXXXXXXXXX
DDCSPP, Déléguée aux droits des femmes : Xxxx Xxxx
DDTM : Xxxxx-Xxxxxx XXXXXXXX
DT ARS : Xxxxxx XXXXXX
Éducation Nationale : Xxxxxx XXXXXX
M. le Procureur de la République : XXXX-XXX XXXX
DRAC : XXXXXX XXXXXXXXX
UT DIRECCTE : Xxxxxxxx XXXXXXXX
Liste nominative des référents « contrat de ville » au sein des structures signataires : Etat : Xxxxxx DI ROLLO, Déléguée du Préfet et Xxxxx-Xxxxxx XXXXXX, DDCSPP/MIL
Agglomération : Xxxxxxx XXXXXX, Directrice Générale Adjointe des services ; Xxxxxx XXXXXX, Chargée de mission
Politique de la Ville
Ville : Xxxxx XXXXX, Directrice Générale Adjointe des services
Conseil Régional : Xxxxxxxx Xxxxxx, Chargée de mission Politique de la Ville
Conseil Départemental : Xxxxxx XXXXXXX, Responsable Pôle prévention spécialisé et politiques jeunesses en difficulté Coordonnateur IEJ et Xxx Xxxxxx XXXXXX, Responsable du Pôle Social au sein de la Direction de la Solidarité Départementale
Caisse des Dépôts et Consignations : Xxxxxx XXXXXXX, Chargé de développement territorial, Direction Régionale Aquitaine
Caisse d’Allocations Familiales des Landes : Xxxxxxx XXXXX, Directeur de la Caisse d’Allocations Familiales des Landes
Office Public de l’Habitat, XLHabitat : Xxxxxxxx XXXXXXXX, Directrice de l’Office Public de l’Habitat des Landes
II - Les objectifs recherchés
Le contrat de ville doit répondre aux objectifs fixés par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, tout en opérant une adaptation au regard des spécificités territoriales et des enjeux propres à la population qui y réside : « …en tenant compte de la diversité des territoires et de leurs ressources (les objectifs sont) :
1° Lutter contre les inégalités de tous ordres, les concentrations de pauvreté et les fractures économiques, sociales, numériques et territoriales ;
2° Garantir aux habitants des quartiers défavorisés l’égalité réelle d’accès aux droits, à l’éducation, à la culture, aux
services et aux équipements publics ;
3° Agir pour le développement économique, la création d’entreprises et l’accès à l’emploi par les politiques de formation
et d’insertion professionnelles ;
4° Agir pour l’amélioration de l’habitat ;
5° Développer la prévention, promouvoir l’éducation à la santé et favoriser l’accès aux soins ;
6° Garantir la tranquillité des habitants par les politiques de sécurité et de prévention de la délinquance ;
7° Favoriser la pleine intégration des quartiers dans leur unité urbaine, en accentuant notamment leur accessibilité en transports en commun, leur mixité fonctionnelle et urbaine et la mixité de leur composition sociale ; elle veille à ce titre à la revitalisation et la diversification de l’offre commerciale dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ;
8° Promouvoir le développement équilibré des territoires, la ville durable, le droit à un environnement sain et de qualité et la lutte contre la précarité énergétique ;
9° Reconnaître et à valoriser l’histoire, le patrimoine et la mémoire des quartiers ;
10° Concourir à l’égalité entre les femmes et les hommes, à la politique d’intégration et à la lutte contre les discriminations dont sont victimes les habitants des quartiers défavorisés, notamment celles liées au lieu de résidence et à l’origine réelle ou supposée. » (article 1 de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février
2014).
Dans le cadre de la stratégie urbaine intégrée, l’Agglomération du Grand Dax devra participer spécifiquement aux objectifs européens et régionaux :
OBJECTIFS COMMUNAUTAIRES | OBJECTIFS REGIONAUX |
Développer la recherche et développement (R&D) | Accroître la création ainsi que la pérennité des entreprises et favoriser l’entreprenariat des jeunes et des femmes |
Réduire le taux de pauvreté de 25% | Favoriser l’accès à l’emploi |
Remonter le taux d’emploi à au moins 75% | |
Réduire le taux d’abandon scolaire et augmenter la proportion des diplômés de l’enseignement supérieur | Développer les qualifications et la formation professionnelle |
Réduire les émissions de carbone | Améliorer l’efficacité énergétique du logement social |
La stratégie urbaine intégrée a pour objectif général d’assurer le développement intégré des trois quartiers prioritaires de l’Agglomération. Ce développement, pour être assuré, devra répondre aux objectifs suivants:
Objectifs principaux :
1- La réduction des écarts de taux d’emploi entre les quartiers prioritaires et le reste de l’Agglomération
2- La création d’activités économiques au sein des quartiers prioritaires et/ou par les habitants des quartiers prioritaires
Ce qui passe notamment par l’accompagnement vers l’emploi des demandeurs d’emploi et des inactifs, le soutien aux mobilités professionnelles et le développement de l’entrepreneuriat
3- L’amélioration des conditions de vie des quartiers par leur réhabilitation physique 4- La lutte contre la pauvreté et la promotion de l’inclusion
D’une manière générale la stratégie urbaine intégrée s’attachera à la structuration et la diffusion d’une connaissance renouvelée des trois quartiers prioritaires, et recherchera la mise en réseau des acteurs de la politique de la ville. Dans cette perspective, et à plus long terme, la démarche aura également pour objectif de diffuser et de mettre à disposition son ingénierie et ses outils, à destination de l’ensemble des populations en difficulté de l’Agglomération.
La stratégie urbaine veillera à la prise en compte des principes suivants : l’égalité des chances et la non- discrimination ; l’égalité entre les hommes et les femmes et enfin le développement durable.
Description du caractère intégré de la stratégie du Grand Dax
Si les enjeux de forme et de présentation du présent document abordent la situation des quartiers autour de trois thèmes majeurs traités séparément, la démarche portée par le Grand Dax s’inscrit dans une recherche de complémentarité et de mise en réseau, sans laquelle l’objectif de développement intégré des quartiers ne saurait être assuré.
La présente stratégie - pour en être – assurera la coordination des différentes actions et acteurs impliqués dans la conduite de projets au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Elle s’attachera à décrire de manière générale les entrées et orientations privilégiées qui détermineront les types d’opérations à soutenir. Les opérations prévisionnelles déjà connues à ce stade s’inscriront dans ce cadre et feront l’objet d’une description à part entière pour chacun des quartiers.
Au regard de la recherche d’intégration et des spécificités de notre territoire, dans lequel les quartiers sont bien intégrés au système urbain, la présentation par quartier ne doit pas aboutir à les envisager comme enclavés vis- à-vis du reste de la Ville et de l’Agglomération.
D’autre part, ce découpage ne doit pas avoir pour conséquence de les stigmatiser, d’autant plus que ces périmètres ne correspondent pas forcément à une réalité territoriale vécue.
Gage de réussite, c’est l’initiation d’un nouveau projet pour ces quartiers qui sera recherchée, par et pour les habitants, en valorisant leurs atouts et leur spécificités propres mais aussi en renouvelant leur rôle et leur fonction à l’intérieur de la ville. Condition nécessaire de renouvellement, c’est l’ouverture à l’intérieur et en dehors du quartier qu’il
faudra développer : aussi les flux et les échanges entre les différentes parties devront être systématiquement favorisés.
L’analyse quartier par quartier est pour autant nécessaire car le projet doit répondre aux problématiques et besoins spécifiques de chacun des quartiers - problématiques repérées comme plus prégnantes dans ces périmètres - bien que la Ville de Dax dans son ensemble présente les signes d’une précarité qui ne touche pas uniquement les périmètres concernés.
1. Une stratégie urbaine intégrée construite autour d’un axe privilégié- le développement économique - et d’un quartier, conçu comme catalyseur et moteur de la dynamique
Le quartier du Sablar occupe une fonction d’entrée de territoire à la fois en termes d’accès routier et d’accès ferroviaire.
Accueillant le Pôle d’échanges multimodal, Pulseo, le Fablab, la couveuse Envoléa, la Mission Locale, l’EMA, Pôle emploi, ce site, au regard de son positionnement stratégique sur le territoire de l’Agglomération, est amené à jouer un rôle de moteur de développement social, économique et urbain. Le Grand Dax souhaite s’appuyer sur le Sablar, comme catalyseur du projet de territoire dans sa dynamique urbaine. A ce titre il constitue la clé d’entrée de la stratégie pour les quartiers.
La difficulté, pour la stratégie urbaine, réside dans la capacité à articuler les différentes échelles pour aboutir à un projet intégré constituant une stratégie valable pour l’ensemble des quartiers en même temps qu’elle doit prendre en compte les problématiques spécifiques à chacun des quartiers qui détiennent une identité, un fonctionnement et des caractéristiques propres.
Si le Sablar est identifié comme entrée territoriale de la présente stratégie, le développement économique en constitue l’entrée thématique privilégiée, en faveur des habitants des quartiers. Il s’agira de s’appuyer sur les atouts existants et les efforts déjà engagés sur ce quartier pour en faire un moteur économique porteur d’innovation dans tous les domaines ; considérant que l’activité économique est le premier moteur d’insertion et d’intégration sociale.
La stratégie urbaine intégrée (qui s’intègre dans une stratégie de développement économique beaucoup plus large) synthétisée ci-après en quelques objectifs phares, permettra de répondre à une partie de ces enjeux, de faire évoluer le niveau d’emploi du territoire et de répondre aux besoins des quartiers prioritaires, par la prise en compte des problématiques propres à leurs habitants.
Objectif 1 : Anticiper les évolutions en matière de besoins d’emplois et de compétences des entreprises pour apporter des solutions adaptées en matière de formation des jeunes et des salariés
Les professionnels de l’emploi constatent des difficultés de recrutement sur certains profils, alors que parallèlement le niveau de chômage du territoire s'est accru ces dernières années. Il s'agit donc de s'assurer que dans un contexte d'évolution économique important les entreprises puissent trouver du personnel qualifié, les salariés construire un parcours professionnel pérenne et favoriser l'emploi local.
Par ailleurs, l'offre de formation sur le territoire est relativement faible sur certains axes. Il s'agira, à partir d’une analyse prospective des besoins, de mettre en place / développer les formations ou les structures de formation adaptées.
La première déclinaison opérationnelle consiste en la réalisation d’une étude de gestion territoriale des emplois et des compétences portant diagnostic global de l’offre et de la demande d’emplois et de formations, prolongée par une analyse par filières locales avec la volonté de hiérarchiser ces filières à enjeux et d’y porter des actions structurantes.
Une attention particulière sera portée à l’ingénierie dédiée à l’économie, l’emploi et l’insertion ; en faveur des
problématiques des habitants du Grand Dax et spécifiquement à destination des habitants des quartiers prioritaires qui représentent en partie la cible privilégiée de ces actions.
Un regard particulier aura lieu sur la filière thermale qui propose des emplois saisonniers à basse qualification. Sur la station du Grand Dax, beaucoup d’agents thermaux sont issus des Quartiers prioritaires et sont soumis à la précarité de la saisonnalité. Les possibilités de passerelles entre formation permettraient aux employés de bénéficier d’une amélioration de leurs conditions de travail, en réduisant la précarité liée à la saisonnalité du métier d’agent thermal.
La seconde déclinaison opérationnelle de cet objectif consiste à faire évoluer la carte de formation du territoire.
La diversification territoriale vers le numérique : un enjeu de territoire
Pulseo occupe un rôle d’accélérateur de la diversification du territoire vers le numérique, marché sur lequel une forte croissance est attendue en France dans les années à venir (25% de la croissance économique).
Pulseo accueille les premières entreprises dans ce domaine : Héliléo, l’expert en géolocalisation par satellite, Nigiloc (internet de l’objet), Altispot (services par drones), Okina (transports intelligents), EOS Partners (conseil en usine numérique), Surfetud (aéronautique), Sysnove (cloud computing), Art3Fact. Depuis sa création il y a deux ans, l’incubateur pulseo a porté la création de 12 sociétés innovantes pour 40 emplois dont de nombreux jeunes ingénieurs recrutés (30 projets sont actuellement suivis). Ces entreprises « vitrine du développement innovant du territoire » misent sur un développement d’activité important et reposant sur l’intégration de compétences nouvelles. Le numérique (application satellitaires, la production numérique ou laser, les outils d’infomobilité, la 3D, les nanotechnologies, les drones…) va permettre à des filières landaises de se renouveler et de se repositionner avec davantage d’atouts concurrentiels.
Par ailleurs de nouveaux métiers émergent dans le domaine, sur le volet conseil/services en premier lieu : concepteur
web, développeur web, infogérance web, marketing et commerce via le net (e-commerce et e-tourisme par exemple), design et ergonomie web … D’autres métiers se développent sur la gestion des réseaux optiques.
Le Grand Dax fera le lien entre les besoins de formation des entreprises et le réseau local de la formation et des écoles. Notre territoire présente en effet des atouts infrastructurels uniques en Aquitaine pour accueillir des formations autour du numérique, chaînon actuellement manquant sur le territoire :
Les piliers technologiques et politiques de la nouvelle donne locale reposent sur :
Un réseau d’initiative publique, Numéridax, (Ftth/Ftto) de 30 000 prises optiques permettant le développement de services numériques aux particuliers et aux professionnels ; un délégataire du service public, Grand Dax THD, qui, pendant 25 années pilotera les travaux et les interventions de ses entreprises sous-traitantes sur le réseau public (fibre optique et cuivre, équipements divers – projet évalué à 60M d’euros de travaux et retombées sur la durée du contrat) ; Un data center tier III public permettant de sécuriser les données des entreprises et collectivités dans des conditions optimales, mais aussi de développer de nouveaux services
Deux laboratoires numériques situés dans le xxxxxx x’xxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxx xx Xxxxx Xxx, pulseo :
- un Fabélec (doté d’un parc de 110k€ d’équipements) : cette unité de fabrication de cartes électroniques permet d’implémenter de l’intelligence embarquée dans les objets connectés (pour les particuliers) ou machines et véhicules (pour les professionnels) ;
- un Fablab , voir fiche Programmation Fab Lab
Le Fab Lab Art3fact : outil d’innovation technologique et sociale (ESS)
Afin d’accélérer la capacité territoriale à transformer les usages des particuliers, des collectivités et entreprises avec un objectif d’intégration de masse des outils numériques, le Grand Dax a renforcé ses équipements d’un Fablab, laboratoire de prototypage rapide à partir de machines numériques et centre d’expertise et de pédagogie sur les enjeux du numérique. Le Fablab constitue un outil de diffusion de l’innovation dont la connaissance et la substance devront être portés dans les quartiers, à destination de leurs habitants.
Ce FabLab vise à être, dans le tissu économique régional, un « opérateur agile », dont l’objectif est de favoriser l’émergence
de savoirs, de technologies et de produits innovants. Il consiste à concevoir et animer un atelier collaboratif de prototypage rapide pourvu de machines de fabrication numérique et centré sur la recherche et le développement de technologies innovantes, en particulier dans les domaines de l’électronique embarquée et des TIC. La mission de ce lieu de création sera à la fois d’apporter une expertise forte sur l’élaboration d’objets mais aussi sur la transmission et la diffusion du savoir. Selon le modèle global des FabLab, Art3fact devra avoir un positionnement de détecteur des tendances, des talents et des innovations, avec une approche open source globale.
Un Fab Lab est une plate-forme ouverte de création et de prototypage d’objets physiques, "intelligents" ou non. Il s’adresse
aux entrepreneurs qui veulent passer plus vite du concept au prototype ; aux designers et aux artistes ; aux étudiants désireux d’expérimenter et d’enrichir leurs connaissances pratiques en électronique, en CFAO, en design ; aux bricoleurs du XXIe siècle…
Xxx Xxxxx, en charge du Fab Lab Art3Fact, mène déjà des actions pédagogiques, de création et de découverte aves des établissements scolaires de la Ville, notamment ceux des quartiers prioritaires.
Les actions à mener
Le Grand Dax œuvre actuellement à l’ouverture d’une nouvelle section autour du numérique sur le lycée de Borda, plus grand lycée d’Aquitaine en nombre d’élèves, et situé en bordure immédiate du quxxxxxx xxxxxxxxx xx xx xxxxx xx Xxxxx.
x Xx Xxxxx Xxx x’investit actuellement dans la recherche et la rencontre de partenaires autours d’écoles et de formations innovantes autour du numérique avec la volonté d’implanter ces thématiques dans un immobilier disponible en 2016 sur le quartier du Sablar.
L’espace identifié au Sablar possède la configuration adaptée pour accueillir ce centre de formation aux métiers du
numérique, qui devra notamment être ouvert aux personnes sans qualification, répondant ainsi en partie aux besoins des habitants des trois quartiers prioritaires. L’Agglomération, afin de rendre effective l’ouverture de cette filière au public jeune, sans qualification, et notamment féminin, recherchera la contribution des acteurs reconnus dans ce domaine tels que la Web@cadémie de l’EPITECH, R2K, CEFIM ou encore XXXXXXX.XX ainsi que celles des acteurs associatifs présents sur les quartiers.
Voir fiche Programmation Tiers lieu
Objectif 2 : Offrir aux entreprises des conditions d'accueil et de développement adaptées, à vocation numérique, au cœur d’un quartier Politique de la Ville, le Sablar
Des actions d'aménagement ont déjà été engagées ces dernières années et constituent des leviers à valoriser pour la dynamique économique de demain :
L’arrivée de la LGV et la restructuration du site de la Gare
L'arrivée de la LGV va permettre un accès plus rapide de Dax à Bordeaux, puis Paris d'une part et à Biarritz d'autre part. Le développement d'un pôle multimodal et d'une offre tertiaire à proximité de la gare participeront à la diversification du tissu économique en favorisant l'implantation de nouvelles activités.
Les aménagements réalisés au cours des dernières années modifient progressivement l’image du quartier, longtemps laissé à l’abandon.
Rétrospective sur une partie des investissements effectués :
Pour permettre le développement économique, pour faire émerger un nouveau quartier et un nouveau paysage urbain, il était nécessaire que les collectivités investissent et portent un projet urbain.
2010 Requalification de l'avenue saint-Vincent-de-Paul (5 M€,
maîtrise d'ouvrage Ville de Dax).
2012 Implantation du nouveau siège du Grand Dax, permettant la construction d'un imxxxxxx xx 0 xxxxxx xx x'xxxxxxx xx xxxxxxxxx xntreprises (3 M€ de financement du Grand Dax).
Pulseo (3,8 M€) .
L’ancien centre de tri postal
2012-2013 : La xxxxxxxxxx x’xxxxxxxxxxxxx xx Xxxxx Xxx xait l’acquisition de l’ancien centre de tri postal pour y réaliser une pépinière d’entreprises dédiée aux hautes technologies
Le centre d’innovation pulseo (couveuse, incubateur, pépinière)
2013 Réaménagement complet des abords de la gare et transformation du site en pôle d’échanges multimodal.
Avant les travaux
Après les travaux
À noter que ces investissements ont été, le plus souvent, réalisés avec le concours financier des partenaires du Grand Dax : Conseil départemental des Landes, Conseil régional d'Aquitaine, État, Europe ou RFF/SNCF.
Contribution au chantier de la LGV Tours-
Bordeaux (8 M€).
Il s’agit désormais de favoriser l'implantation d'activités économiques innovantes, et la création d'emplois qui en découle.
Afin que les efforts et l’investissement de la collectivité concernant PULSEO puissent être capitalisés, il conviendra de
définir et réserver sur le territoire un pôle, des locaux dédiés, permettant d’accueillir les entreprises en sortie de pépinière ainsi que des entreprises à forte dimension innovante et/ou technologique.
PULSEO devra participer à l’aménagement du pôle technopolitain, à la mise en place de différents services mutualisés, à la prospection et dans la mesure du possible, à l’implantation de partenaires clés (laboratoires, écoles d’ingénieurs,
…).
Le Grand Dax vient de lancer un appel à projet en vue de la cession de 2 hectares de foncier, entre la parcelle dites des Douanes, avenue de la gare, et la parcelle actuellement occupée par le Parking communautaire, avenue St- Vincent-de-Paul.
Cette cession est conditionnée à la réalisation d'un projet immobilier à dominante tertiaire sur la parcelle des douanes et d'un projet immobilier mixte, intégrant du tertiaire mais également du commerce et de l'habitat dont une part de logements sociaux, sur l'emprise du parking communautaire.
Une enveloppe de 100 places de stationnement sera néanmoins conservée sous la maitrise du Grand Dax afin de préserver les besoins liés au Pôle d'Echanges Multimodal.
Cet appel à projet vise à constituer un effet levier afin de relancer la dynamique immobilière dans ce quartier qui souffre, malgré son fort potentiel, d'un cadre bâti dégradé.
Le potentiel permettrait la réalisation de 20 000 m² de surfaces tertiaire qui pourront accueillir les entreprises en sortie de Pulseo.
Afin de renforcer le caractère tertiaire et numérique du quartier, il est par ailleurs envisagé :
La création d’immobilier économique type tiers lieu, avec deux fonctions principales
Une partie projet, ouvert à l'imagination des habitants et acteurs locaux pour qu'ils y définissent un lieu propre à leurs besoins, mais facilitant l’insertion par l’activité économique, la recherche et l’accès à l’emploi.
un espace de co-working en offrant, en dehors des outils et des équipements mis à disposition, un cadre favorable à des opportunités d’échanges et de coopérations porteuses d’innovations sociales et technologiques : maintien et création d’emplois, projets partagés, nouvelles activités via la mise en place d’un espace de travail partagé mais aussi par la venue d’un réseau de travailleurs encourageant l'échange et l'ouverture.
Ce tiers-lieu devra développer l’entreprenariat des habitants des trois quartiers. Les habitants des quartiers prioritaires devront bénéficier de cette offre, notamment les jeunes (public-cible privilégié). La démarche de sensibilisation et de découverte de cette filière professionnelle pourra s’appuyer sur les actions portées par le Fab Lab, au regard de sa capacité à sensibiliser les jeunes, via son aspect ludique et sa fonction pédagogique.
C’est ce même espace qui pourrait aussi recevoir une école autour du numérique et ou du business développement, projet préalablement décrit.
Voir fiche Tiers-lieux
La création d’une auberge espagnole (loft d’accueil de stagiaires des entreprises publiques et privés) quartier de la gare avenue st Xxxxxxx xx Xxxx.
Cet espace permettra de loger à prix modique les stagiaires sur le quartier du Sablar, tout en renforçant la convivialité et l’échange des savoirs et des pratiques. Des synergies seront recherchées avec le tiers-lieu du Sablar.
Ainsi, l'arrivée de la LGV, les infrastructures implantées sur le site de la gare (sièges sociaux publics et privés, cluster, centre d’innovation pulseo, siège du délégataire de la fibre optique et du gestionnaire du data center, Fablab ; salles de séminaire, couveuse, incubateur pépinière, hôtel d’entreprises), le développement engagé d'une offre de locaux tertiaires, et en parallèle, à 1h15 de TER, la volonté régionale de développer l'économie numérique part le projet Euratlantique implanté sur la gare de Bordeaux et son pôle digital, le développement très important du marché de l'économie numérique ... constituent autant d'atouts favorisant la création d'un pôle numérique d’agglomération sur le quartier du Sablar.
Objectif 3 : soutenir l'entreprenariat sur les quartiers
L'objectif n'est pas tant d'avoir plus de créations d'entreprises sur le territoire, mais de s'assurer de leur pérennité dans le temps en leur offrant les conditions d'accueil et d'accompagnement adaptés. En effet, les études montrent que l'accompagnement des porteurs de projet par un professionnel spécialisé permet de passer d'un niveau de pérennité à 5 ans d'environ 50% à un niveau atteignant 80 à 90 %, avec des entreprises qui se développent de manière durable sur les territoires d’incubation.
Il s’agira tout d’abord de communiquer sur l’esprit entrepreneurial, auprès de la population des jeunes en particuliers (avec une forte volonté de les mobiliser pour restaurer une meilleure mixité générationnelle), des femmes (pas assez mobilisées selon les études européennes sur la démarche de création d’entreprise), les plus de cinquante ans (dont le retour à l’emploi est long mais qui sont en capacité, avec leur expérience, de créer leur entreprise).
Il s’agit tout autant de communiquer que d’identifier plus de créateurs et repreneurs :
- Sensibilisation à la création d’entreprises (visites d’entreprises…)
- poursuivre la dynamique du concours Puls’innov ;
- lancer des AMI territoriaux ;
- réfléchir à des compétitions créatives (battles) ;
- mais aussi par la mise en œuvre d’applications téléchargeables, d’outils du web (web TV, e-journalisme), et l’extension du community management.
Le partenariat mis en place au sein de l’Agglomération avec BGE Landes Tec Ge COOP permet de s’appuyer sur cet acteur de l’accompagnement à la création d’entreprise : il mettra en place des actions visant la sensibilisation à la création d’entreprise dans les quartiers. Ces actions seront notamment menées en partenariat avec l’ADIE acteur important sur la diffusion du micro-crédit auprès des mono-entrepreneurs.
Seront par ailleurs mis en œuvre des outils de communication vers les primo-créateurs et les entrepreneurs permettant une identification globale et simple de l’offre d’accueil économique. Dans ce cadre, des innovations comme une application web peuvent être développés à l’échelle du territoire pour mieux communiquer vers les primo-créateurs et créer un sentiment d ‘appartenance territoriale renforcée pour les entrepreneurs locaux. Cette action sera particulièrement porteuse envers les créateurs issus des quartiers prioritaires de la politique de la
ville (QPV).
En lien avec ces actions il s’agit de valoriser et de mettre au service des habitants des quartiers l’offre proposée par la couveuse d’entreprise Envolea qui par sa structure et son mode de fonctionnement, répond aux besoins des habitants en matière de création d’entreprise : par l’accompagnement proposé et la possibilité de construire et tester son projet dans des conditions réelles tout en évoluant dans un cadre stable permettant de minimiser les risques liés à la création d’une activité. Envolea qui accueille 70% de créatrices d’activités, poursuivra la recherche de profils féminins à accompagner, par une écoute attentive des volontés créatrices détectées dans les quartiers.
Objectif 4 : œuvrer à une meilleure employabilité des habitants des Quartiers
La présentation de ce qui précède prouve que le quartier du Sablar se définit comme nouvelle centralité – au-delà de sa fonction d’entrée territoriale - car il a vocation à occuper un rôle de centre de ressources à destination de tous les habitants des quartiers prioritaires. L’ensemble des mesures préalablement décrites participent au « rapprochement journalier entre chefs d’entreprises et demandeurs d ‘emplois ».
Pour autant, si les conditions d’un développement économique peuvent être créées via ces actions, il faut veiller à une meilleure insertion professionnelle des habitants des quartiers.
Cela passe notamment par une mobilisation et un partenariat renforcé des structures et institutions du Service Public de l'Emploi Local (SPEL) :
mieux faire connaitre, notamment aux publics en difficulté et éloignés de l’emploi, les ressources et services proposés par le SPEL
renforcer la coordination des acteurs et assurer le suivi des parcours des demandeurs d'emploi
adapter les pratiques et les réponses aux besoins des quartiers
ZOOM sur LES ACTIONS ENGAGEES en 2015 par le SPEL (Service Public de l’Emploi de l’arrondissement de DAX), en lien étroit avec les collectivités territoriales :
- Diagnostic social, permanences des partenaires emploi dans les quartiers, promotion des demandeurs issus des quartiers sur les dispositifs de contrats aidés et chantiers clausés ;
- Mise en œuvre des politiques publiques sur les contrats aidés (aides à l’embauche, CAE, CIE emplois d’Avenir) : forte mobilisation des acteurs locaux et des collectivités territoriales pour favoriser le retour à l’emploi des demandeurs de + de 12 mois ;
- Travail sur la situation des femmes et les transitions professionnelles : mise en place des prestations spécialisées de travail sur le transfert de compétences. Conventionnement avec la Maison de l’Enfance pour l’accès rapide à un mode de garde d’enfant en cas de reprise d’emploi ou d’entretien d’embauche ;
- L’orientation en évolution : politique de l’emploi très tournée vers le conseil en évolution professionnelle (nécessité de travailler la mobilité géographique et professionnelle, transfert et rechargement des compétences, mise en œuvre du Compte Personnel de Formation…) ;
- La mobilité : élaboration du premier guide mobilité départemental (en cours) ;
- Développement de l’accessibilité à l’offre d’emploi via le numérique : E-forum à venir et services en ligne.
Aussi et afin que la prise en compte des habitants de Cuyès, du Gond et du Sablar soit effective, la stratégie urbaine intégrée devra réaliser un diagnostic spécifique à vocation économique, permettant :
- d'identifier et de lever les freins à l'emploi (garde d'enfant, difficultés avec la langue, problématiques lourdes de santé, de logement...)
- mieux connaitre les besoins des personnes vis-à-vis de leur emploi (qualification/ formation, problèmes de mobilité, de santé, de logement, temporalité liée au travail saisonnier …)
Globalement il s’agira de favoriser l’employabilité des habitants des quartiers, en portant une attention particulière aux jeunes et aux femmes, via le traitement global des problématiques et la logique de suivi individualisé – garante de l’apport des réponses adaptées.
La réponse institutionnelle doit également s’accompagner de la mobilisation des acteurs associatifs, capables de travailler en prise directe avec les habitants dans un cadre souple et adaptable en proposant des solutions innovantes.
Cet aspect sera notamment développé via le partenariat engagé avec la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) qui
assurera également un rôle de relais et d’intermédiaire entre le service public de l’emploi et les habitants des quartiers au regard de leur situation individuelle (conventions avec la Mission Locale, Pôle Emploi…).
FACE met également en place des échanges avec les acteurs de terrain afin de toucher les personnes hors droit commun.
Le partenariat avec FACE permettra aussi d’intégrer les entreprises à la démarche par la mobilisation des collaborateurs d'entreprises en tant que marraines, parrains, formateurs, animateurs pour les habitants des quartiers, en contribuera ainsi à développer leur employabilité.
Dans ce cadre, l’Espace Métiers Aquitain, qui vient d’ouvrir, sera valorisé. Situé à côté de pôle emploi et de la mission locale, au Sablar, il est le premier guichet pour les chefs d’entreprises cherchant à recruter et les demandeurs d’emplois en recherche d’un travail, l’ensemble des acteurs du réseau de l’emploi, du développement économique y proposent toute l’année de l’information sur le territoire économique et des ateliers.
Le 1er espace métiers aquitain (EMA) des Landes sur le quartier du Sablar
L’EMA, le concept,
Dans le cadre du service régional de l’orientation, Aquitaine Cap Métiers (réseau de 23 EMA en Aquitaine, organisme financé par le conseil régional d’Aquitaine, en charge du schéma régional des EMA comme de leur agrément) a agréé la mission locale des Landes pour l’ouverture du premier EMA des Landes sur le Grand Dax.
Ce lieu est :
Un espace consacré à toutes les questions autour de la vie professionnelle ;
Un espace d’accès libre, gratuit et sans rendez-vous pour tous publics (particuliers et professionnels) ;
Un espace comprenant des ressources d’informations et proposant du conseil.
L’EMA se déploie sur 7 axes : choisir un métier ; se former ; rechercher un emploi ; connaitre ses droits ; explorer en ligne pour mieux s’orienter ; créer son activité ; lire la presse et se documenter.
L’EMA constituera un guichet unique du premier accueil pour tous les parcours vers l’emploi.
Il favorise le rapprochement de l’offre d’emploi des entrepreneurs locaux avec la demande d’emploi des sans-emplois d’un territoire, en valorisant les opportunités locales. Il sera un EMA principal, à partir duquel des EMA relais peuvent être mis en place, que ce soit de manière permanente ou temporaire.
L’EMA intervient sur le bassin « emploi-formation » constaté par la région Aquitaine
Les premières sont : la conception de sa partie ouverte au public et numérique, la mise en œuvre d’ateliers (emploi, recrutement, apprentissage,…), des expositions pour la découverte des métiers, l’information sur les nouveaux dispositifs d’accès à l’emploi, la permanence des partenaires intervenant dans la chaine locale de l’accès à l’emploi, la visite d’entreprises, la découverte de l’innovation… Dans ce cadre, l’EMA apparait comme l’outil central adapté, constituant une véritable innovation sur le territoire qui est dépourvu à ce jour d’un tel outil. Il contribue à une action de promotion forte des offres locales (recherche d’emploi, recherche de formation, connaissance du tissu d’emploi des entreprises) dans un cadre ou le chômage augmente et alors que des offres d’emplois ne sont pas pourvues.
Synergie possible entre l’Espace Métiers en Aquitaine et le Fab Lab Art3fact : venir à la rencontre des quartiers, en menant des actions éducatives et de découvertes (ex : sensibilisation aux méthodes de prototypages, travail autour de l’impression en trois dimensions …) et étudier d’allier cette action avec un outil mobile type mini-bus qui aura pour objectif de venir à l’intérieur des quartiers pour favoriser la diffusion des informations disponibles à l’EMA sur les métiers, les parcours… à destination des habitants, et notamment des jeunes.
Il s’agira également de travailler spécifiquement sur la question de l’Insertion par l’Activité Economique (IAE33) en s’appuyant sur les associations présentes qui œuvrent déjà auprès des habitants des quartiers (Atelier Fil, Défis, Amicale Laïque...).
Les acteurs de l’IAE doivent faire l’objet d’un soutien car ce réseau, à développer, gagnerait en lisibilité par une meilleure structuration qui pourrait conduire au développement d’une filière dynamique de l’économie sociale et solidaire (ESS34) sur le territoire.
33
Au sens de l’article L5132-1 du Code du Travail
L'insertion par l'activité économique a pour objet de permettre à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier de contrats de travail en vue de faciliter leur insertion professionnelle. Elle met en œuvre des modalités spécifiques d'accueil et d'accompagnement. L'insertion par l'activité économique, notamment par la création d'activités économiques, contribue également au développement des territoires.
34 LOI n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire
Article 1
I. - L'économie sociale et solidaire est un mode d'entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l'activité humaine auquel adhèrent des personnes morales de droit privé qui remplissent les conditions cumulatives suivantes :
1° Un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices ;
2° Une gouvernance démocratique, définie et organisée par les statuts, prévoyant l'information et la participation, dont l'expression n'est pas seulement liée à leur apport en capital ou au montant de leur contribution financière, des associés, des salariés et des parties prenantes aux réalisations de l'entreprise […]
Article 2
Sont considérées comme poursuivant une utilité sociale au sens de la présente loi les entreprises dont l'objet social satisfait à titre principal à l'une au moins des trois conditions suivantes :
1° Elles ont pour objectif d'apporter, à travers leur activité, un soutien à des personnes en situation de fragilité soit du fait de leur situation économique ou sociale, soit du fait de leur situation personnelle et particulièrement de leur état de santé ou de leurs besoins en matière d'accompagnement social ou médico- social. Ces personnes peuvent être des salariés, des usagers, des clients, des membres ou des bénéficiaires de cette entreprise ;
2 - La stratégie urbaine intégrée : la recherche d’une complémentarité des approches
Les actions mises en œuvre sur le volet cadre de vie, habitat, renouvellement urbain doivent prendre en compte la situation des habitants des quartiers prioritaires en les intégrant à la démarche de la stratégie urbaine intégrée : répondre à l’objectif d’insertion par l’activité économique.
Les démarches collectives visant le cadre de vie, les opérations de renouvellement urbain et le développement économique devront s’articuler aux démarches et actions que l’on pourrait qualifier d’individualisées : elles concernent essentiellement les actions favorisant la cohésion et l’inclusion sociale. Le caractère intégré de la stratégie du Grand Dax réside pour partie dans cette articulation. L’ensemble des actions devront concourir à améliorer les conditions de vie des habitants du quartier.
Les dynamiques et opérations de développement, réhabilitation, construction, innovation menées dans les quartiers, devront bénéficier en premier lieu aux habitants de ces quartiers.
Le fil conducteur de la démarche territoriale, axé sur les questions du développement économique et de l’emploi, ne doit pas aboutir à séparer les différentes dimensions qu’elle cherche à concilier, et nécessitera donc de développer la prise en charge individualisée de situations multifactorielles dans quelque domaine que ce soit.
Pour répondre aux différents enjeux et constats réalisés, il s’agira de travailler en amont sur la question de la dynamique sociale : en favorisant la cohésion sociale entre les générations et à l’intérieur de chacune d’elles ; en développant la participation des jeunes et des femmes à la vie du quartier et en soutenant plus généralement les activités créatrices de liens sociaux ainsi que l’accès à la pratique sportive, culturelle et de loisirs, l’objectif est de créer des conditions favorables à l’employabilité des personnes.
Agir sur le levier de la cohésion sociale au sein des quartiers (repérer et accompagner les habitants en difficulté, agir sur les problématiques familiales et éducatives, les situations de rupture et d’isolement …) constitue la condition sine qua non d’intégration des individus que ce soit socialement et/ou professionnellement. Cela passera notamment par la mise en place de médiateurs dans les quartiers (adulte-relais
par exemple). La stratégie devra également favoriser l’ouverture hors du quartier pour tous les publics, afin de
participer à l’intégration des individus d’une manière générale.
La part importante de familles monoparentales nécessite de renforcer le soutien à la parentalité. Par ailleurs, la précarité qui touche de manière plus importante les femmes justifiera de la mise en place d’actions spécifiques à destination des habitantes des quartiers prioritaires. Plus spécifiquement le soutien aux familles en difficulté, en
concourant à la résolution de problématiques propres aux parents, aura pour objectif de concourir à la réussite des
enfants et des jeunes, car les difficultés sociales des familles constituent un handicap souvent majeur à cette réussite.
Aussi, la réussite éducative apparaît comme un enjeu fondamental, que ce soit en termes d’épanouissement personnel et/ou professionnel. L’accompagnement mené devra avoir pour objectif de favoriser l’épanouissement de l’enfant, le soutenir dans sa scolarité et mettre à sa disposition les apports culturels nécessaires à sa réussite éducative. L’objectif sera de développer l’action en cohérence et complémentarité avec l’Ecole sans oublier d’accompagner et conseiller les familles dans leurs fonctions parentales et dans leur dialogue avec l’Ecole. Il s’agira de répondre également aux problématiques de décrochage scolaire, via un accompagnement éducatif adapté. Plus largement mais de manière tout aussi fondamentale l’accès à la découverte et l’ouverture hors du quartier (ex : actions
2° Elles ont pour objectif de contribuer à la lutte contre les exclusions et les inégalités sanitaires, sociales, économiques et culturelles, à l'éducation à la citoyenneté, notamment par l'éducation populaire, à la préservation et au développement du lien social ou au maintien et au renforcement de la cohésion territoriale ;
3° Elles concourent au développement durable dans ses dimensions économique, sociale, environnementale et participative, à la transition énergétique ou à la solidarité internationale, sous réserve que leur activité soit liée à l'un des objectifs mentionnés aux 1° et 2°.
de sensibilisation à la création d’entreprise ; visites d’entreprises, accès à une pratique artistique …) s’inscrit dans cette démarche avec pour objectif spécifique d’agir auprès des jeunes, en nourrissant leurs ambitions actuelles et futures : en adoptant une démarche visant à aller vers et à limiter les pratiques et comportements d’autocensure quant aux choix professionnels (parfois induits par l’habitus35).
La culture comme levier de développement et d’épanouissement personnel : accompagner la pratique sportive, culturelle et de loisirs
Il s’agira notamment de :
- Favoriser la diffusion des musiques actuelles en identifiant au sein des quartiers prioritaires des jeunes souhaitant pratiquer la musique; permettre aux jeunes musiciens de pouvoir répéter dans les locaux adaptés et les accompagner au travers de différentes actions
- Offrir aux jeunes des espaces pour s'exprimer en public.
- Faire découvrir aux jeunes des quartiers prioritaires, dans des conditions adaptées une pratique artistique (photographie, danse moderne, arts plastiques). L’objectif est de mettre le public ciblé en situation d'être acteur d'une pratique artistique qu'il ne connait pas ou peu et ainsi de faire évoluer sa perception et sa représentation d'une pratique artistique.
- Créer du lien social et partager un temps en famille autour d'une offre culturelle ou sportive conviviale (cinéma en plein air, parcours d'orientation, aquagym...)
- Créer des passerelles pour amener la culture vers les publics et les publics vers les lieux culturels (concerts découverte).
- Sensibiliser les enseignants des classes de maternelles et élémentaires à la pratique artistique en leur proposant des ateliers chorégraphiques transmissibles.
Afin que l’ensemble des solutions à apporter soient mobilisées, il s’agira enfin de travailler sur la question du non-recours aux droits (réel ou supposé d’une partie des habitants des quartiers comme mis en évidence dans le diagnostic) ; car ce non-recours (dispositifs sociaux, soins …) peut constituer un frein à l’intégration, et plus largement au développement d’un réseau social. Il s’agira de s’appuyer sur les dispositifs et personnes ressources existants pour l’accès aux droits, notamment en matière de santé.
Les démarches menées en faveur de la cohésion sociale, au regard des types de problématiques traitées, s’appuieront sur la mobilisation de l’ingénierie sociale existante. La structuration, la coordination et la communication entre
les différents acteurs de l’action sociale devra être recherchée (Centre social municipal, Pôle enfance famille Xxxxxx Xxxxxxx, Centre communal d’action sociale, Action sociale du Conseil Départemental des Landes, actions sociales portées par le tissu associatif…).
La dimension sociale de la stratégie urbaine du Grand Dax, œuvrant à l’échelle de l’individu, vise à assurer le développement intégré de nos quartiers prioritaires. Ce développement doit également assurer la mise en place d’opérations collectives concourant à l’amélioration du cadre de vie des habitants, qu’il soit privé (le logement) ou public (l’environnement physique du quartier).
35 Extrait de Xxxxxx XXXXXXXX, Le sens pratique, Paris, Éditions de Minuit, 1980.
« Les conditionnements associés à une classe particulière de conditions d'existence produisent des habitus, systèmes de dispositions durables et transposables, structures structurées prédisposées à fonctionner comme structures structurantes, c'est- à-dire en tant que principes générateurs et organisateurs de pratiques et de représentations qui peuvent être objectivement adaptées à leur but sans supposer la visée consciente de fins et la maîtrise expresse des opérations nécessaires pour les atteindre, objectivement «réglées» et «régulières» sans être en rien le produit de l'obéissance à des règles, et, étant tout cela, collectivement orchestrées sans être le produit de l'action organisatrice d'un chef d'orchestre. […]Bref, étant le produit d'une classe déterminée de régularités objectives, l'habitus tend à engendrer toutes les conduites «raisonnables», de «sens commun», qui sont possibles dans les limites de ces régularités, et celles-là seulement, et qui ont toutes les chances d'être positivement sanctionnées parce qu'elles sont objectivement ajustées à la logique caractéristique d'un champ déterminé, dont elles anticipent l'avenir objectif ; il tend du même coup à exclure «sans violence, sans art, sans argument», toutes les «folies» («ce n'est pas pour nous»), c'est-à-dire toutes les conduites vouées à être négativement sanctionnées parce qu'incompatibles avec les conditions objectives. »
L’articulation des deux dimensions sera recherchée, notamment via :
- le recours aux marchés intégrant des clauses sociales (l’Agglomération intègre dans ses marchés les objectifs du développement durable, la Ville de Dax et le CCAS imposent de manière systématique des clauses d’insertion dans leurs marchés publics de travaux),
- le recours aux entreprises d’insertion et la mobilisation du réseau d’acteurs sociaux et associations, en lien avec les habitants des quartiers, qui peuvent constituer un relais d’information et de diffusion sur le terrain
- l’accompagnement des chantiers de réhabilitation par des dispositifs destinés à favoriser l’emploi, l’insertion et la formation pour les habitants du quartier en difficulté ex : permanences emploi rénovation – accompagnement parcours d'insertion, mise en place de chantier formation qualification).
La politique des investissements publics de croissance portée par le Grand Dax devra bénéficier par ce biais aux habitants des quartiers prioritaires (ex: construction du futur centre aquatique sur Cuyès).
D’une manière générale l’espace « extérieur » des quartiers fera l’objet d’un traitement visant l’amélioration de l’environnement physique, avec des actions spécifiques déclinées selon chaque quartier au regard de ses problématiques propres. La démarche territoriale adoptée cherchera à renforcer les liens des quartiers avec le centre- ville (fréquentation renforcée des équipements et services offerts par la ville-centre qu’ils soient sociaux, culturels, de loisirs etc…) ; mais aussi à préserver voire renforcer leur identité en valorisant les projets portés par les habitants dans leur quartier. Une place importante devra être accordée à la gestion urbaine de proximité, via la mobilisation du conseil citoyen notamment, et plus largement de l’ensemble des habitants du quartier.
Pour les trois quartiers, les actions en faveur de l’amélioration du logement seront soutenues, à la fois sur le parc social et le parc privé en conformité avec les orientations du PLH36 avec notamment pour objectif spécifique d’accroître l’efficacité énergétique des logements (réduction de la consommation d’énergie des logements). Il s’agira de proposer une offre de logement adaptée en accentuant les efforts engagés pour la requalification du parc social existant ; en poursuivant les efforts engagés sur le parc privé dans le cadre de l’OPAH-RU xxx xx xxxx xx xxxxx xx xx xxxxxxxx OPAH ; et en accentuant les efforts d’adaptation du bâti et de lutte contre la précarité énergétique.
D’une manière générale pour les opérations de construction, le développement durable (voir annexe PCET)37 sera pris
en compte, notamment via l’application de la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) lors de la construction de nouveaux bâtiments, et conformément à nos documents de planification.
36 Extrait en annexes du Programme Local de l’Habitat – Actions 2 et 13 du PLH : 2 : Accompagner la réhabilitation du parc social existant – 13 : Améliorer la performance énergétique du parc privé
37 Afin de rassembler toutes les actions responsables portées par le Grand Dax, de les développer et d’y associer des mesures complémentaires, dans une stratégie globale de lutte contre le changement climatique, les élus communautaires ont engagé un Plan Climat Énergie Territorial, fin 2009.Le Grand Dax anticipe ainsi la loi du 12 juillet 2010 portant Engagement National pour
l’Environnement (ENE), qui rend obligatoire la mise en place d’un PCET dans les collectivités de plus de 50 000 habitants, d’ici 2012.
Zoom sur l’action en faveur d’un habitat durable
Economies d’énergie au sein du parc de logements sociaux
Depuis 2010, les aides forfaitaires accordées par le Grand Dax aux opérateurs de logements sociaux (construction et rénovation) sont soumises à éco-conditionnalités. Prêt de 600 logements sociaux ont été réhabilités ou sont en passe de l’être. Suite à la parution de la Règlementation Thermique 2012, les exigences en matière de construction sont devenues règlementaires. Cependant, il est apparu nécessaire de modifier le règlement « Rénovation », pour le rendre plus ambitieux et volontariste.
Economies d’énergie au sein du parc de logements privés
L’OPAH 2015-2018 devra s’inscrire dans la continuité de la précédente opération et du PLH en permettant :
-La production de logements conventionnés sociaux par la résorption de la vacance
-L’amélioration énergétique des logements
-L’adaptation des logements pour les PMR (Personne à Mobilité Réduite)
-La mise aux normes électriques des logements
L’opération tend à viser une performance énergétique de nature à réduire les charges du logement incombant aux propriétaires occupants ou aux locataires (chauffage, isolation…). Il s’agira de conforter les efforts entrepris dans le cadre de la précédente OPAH RU (2008-2013) par un repérage et un ciblage plus performants ; notamment grâce à une implication forte de l’ensemble des acteurs et à une communication large. L’OPAH RU menée sur la précédente période a dépassé ses objectifs, notamment en ce qui concerne les propriétaires occupants. La cible des propriétaires bailleurs semble plus difficile à atteindre.
3- Une stratégie qui doit répondre aux problématiques spécifiques de chacun des quartiers et de leurs habitants
L’analyse des enjeux quartier par quartier est nécessaire car la stratégie développer doit répondre aux problématiques et besoins spécifiques de chacun des quartiers - problématiques repérées comme plus prégnantes dans ces périmètres - bien que la Ville de Dax dans son ensemble présente les signes d’une précarité qui ne touche pas uniquement les périmètres concernés.
La synthèse des enjeux et des orientations est reprise, de façon formelle, dans la partie suivante, par enjeux communs et dans une déclinaison quartier par quartier… Certaines actions sont ensuite déclinées par fiches.
Il s’agira sur Cuyès de répondre au constat général du délitement du lien social, mais aussi à la question de la présence d’un sentiment d’insécurité dont témoigne une partie des habitants du quartier.
La stratégie sur ce quartier consiste à agir sur l’environnement physique du quartier au regard de la dégradation des espaces extérieurs mais aussi des logements.
Economiquement la réhabilitation de l’ilôt commercial constitue une priorité (cellules situées en pied d’immeuble), face au constat d’une activité existante en perte de vitesse ; activité économique de proximité pourtant essentielle au maintien du lien social.
La stratégie devra passer par une communication sur les atouts du quartier : lutter contre sa mauvaise image en lui redonnant de la valeur « locative » pour attirer de nouveaux arrivants par choix et non pas par défaut, mettre en valeur sa proximité au centre-ville et utiliser la démarche précédemment définie comme l’initiation d’un nouveau projet de quartier ; cela passe également par la valorisation des actions et initiatives des habitants pour les rendre fiers de leur quartier. Dans cet esprit, la création du centre aquatique permettra le renouvèlement du quartier et son intégration dans la ville.
Pour le quartier du Gond, il s’agira de développer la médiation, l’animation et l’insertion sociale via la mise en place de nouvelles actions de proximité favorisant le lien social mais aussi en pérennisant les actions existantes de médiation et d’animation sociale en faveur des jeunes et des enfants (Centre social notamment).
Le soutien à la parentalité, les actions dédiées à la réussite éducative, devront faire l’objet d’une action renforcée. Les problématiques de mobilité, constituant un frein à l’emploi, feront également l’objet d’une attention particulière car repérées comme particulièrement importante pour les habitants du quartier.
Par ailleurs le parc social nécessite une intervention à la fois sur la résidence SERON (56 logements sociaux) mais aussi sur les habitations basses individuelles : lors du Conseil Citoyen les habitants ont souligné les problèmes liés à l’assainissement (remontées d’eau).
Enfin , l’un des axes de développement du quartier sera de mieux valoriser les atouts disponibles en termes de pratique artistique : présence du conservatoire de musique et de danse, studio de musique up your sound38 notamment. Par ailleurs les échanges intergénérationnels devront être favorisés dans ce domaine, en s’appuyant notamment sur la résidence Habitat Jeune et l’EHPAD Xxxxxx Xxxxxxx (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).
Pour le quartier du Sablar, au-delà de sa fonction de nouvelle centralité, moteur de développement et centre de ressources, il s’agira de répondre aux problématiques propres, urbaines et sociales, du quartier et de ses habitants.
Les outils dont ils disposent actuellement, qui devront être mis au service des habitants des quartiers, ne peuvent répondre complètement aux difficultés mises en évidence précédemment.
Aussi le constat de la fragilisation du lien social dans le quartier du Sablar et le nombre important de personnes isolées nécessite de favoriser l’animation du quartier mais également de développer des actions spécifiques dédiées à la lutte contre l’isolement, notamment des personnes âgées.
Le projet de création des jardins solidaires du Sablar, conçus comme véritable équipement de cohésion sociale entre les générations, participera également à répondre à des enjeux environnementaux, éducatifs et pédagogiques. Ces jardins solidaires, vecteur de lien social sur un site dégradé qui a fait l’objet d’une opération de résorption de l’habitat insalubre et qui accueillera de nouveaux logements sociaux, participeront à l’amélioration de l’environnement physique du quartier.
Plus globalement les opérations de renouvellement urbain au sens large devront être favorisées sur le quartier du Sablar qui présente une situation urbaine dégradée. Le quartier du Sablar est également celui des trois quartiers qui accueille la part la moins importante de logements sociaux. Par ailleurs sur le quartier l’offre immobilière est caractérisée par un habitat privé jouant un rôle de parc social de fait. Face à cette situation il s’agira de poursuivre et développer les actions en faveur de la requalification du parc existant (social et privé)
Enfin, la redynamisation du quartier s’articulera notamment autour de sa fonction commerciale : le tissu commercial existant souffre d’une dégradation, pourtant les commerces de proximité occupent une fonction primordiale pour la vie du quartier et l’entretien du lien social. Aussi la stratégie s’attachera à poursuivre les réalisations et les efforts engagés en termes de restructuration et valorisation des bâtiments commerciaux sur l’avenue Saint-Vincent-de-Paul mais également de développer l’implantation de nouveaux commerces (projet xxxxxxxx xx xx xxxx) xx xx xxxxxxxxxx xx xxxxxxxxxxxx xx x’xxxxxx xx xxxxx.
38 Studio de répétition de Séron : UP Your sound. Le nouveau site de répétition a pour fonction de proposer aux musiciens un espace de répétition, une formation musicale, un bureau d’accueil et d’information pour les groupes. Il s'agit non seulement d'un lieu de répétition, mais aussi, d'un espace de formation pour permettre aux groupes de progresser dans le cadre de stages ou d'ateliers et un espace de diffusion pour donner la possibilité aux groupes de se produire sur des scènes ouvertes ou lors d'événements. Il a également pour vocation d'accueillir des débats et rencontres autour de pratiques d'expressions artistiques et se veut un espace de pratiques réelles pour l'écriture des textes, la danse.