Contrat Urbain de Cohésion Sociale (C.U.C.S.) Commune de THIAIS
Contrat Urbain de Cohésion Sociale (C.U.C.S.)
Commune de THIAIS
Entre l’Etat, représenté par le Préfet du Val-de-Marne,
Délégué territorial de l'ACSé et de l'ANRU
et
La commune de THIAIS, représentée par le Maire, Monsieur Richard DELL’AGNOLA, ci-après dénommée «la commune»,
Vu la loi du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine,
Vu la loi du 18 janvier 2005 de programmation de la cohésion sociale,
Vu la loi du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances,
Vu la circulaire du ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement et du ministre délégué à la cohésion sociale et à la parité du 24 mai 2006 relative à l’élaboration des contrats urbains de cohésion sociale,
Il est convenu ce qui suit :
PREAMBULE
La politique de la ville et de cohésion sociale a pour objet de réduire de façon significative les inégalités sociales entre les citoyens et les écarts de développement entre les territoires, notamment en matière d’emploi, de développement économique, de réussite éducative, de santé et de sécurité publique. Elle contribue à l’égalité des chances et à la lutte contre les discriminations. Elle fournit aux secteurs dégradés, des perspectives de développement en les raccrochant aux dynamiques des territoires dans lesquels ils se situent.
Elle accompagne notamment les opérations de rénovation urbaine et les actions de développement économique, social et culturel menées par les communes et les associations. Elle s’inscrit dans la démarche de développement durable.
Elle est déployée dans les quartiers dans lesquels sont réalisées des opérations de rénovation urbaine ou qui sont considérés comme en difficulté par rapport aux autres secteurs géographiques, au regard des écarts constatés dans les domaines précédemment indiqués.
Au regard de la présence sur son territoire d’un quartier présentant une risque d'exclusion, la commune a été retenue par l’Etat pour conclure un contrat urbain de cohésion sociale.
Conformément aux orientations définies par le comité interministériel à la ville (CIV) du 9 mars 2006, ce contrat entend d’une part, acter l’évolution socio-économique des territoires éligibles, qui a conduit à la définition de nouveaux quartiers prioritaires et, d’autre part, concentrer des actions nouvelles éligibles aux aides de l'Etat (politique de la ville) autour des 5 thématiques suivantes : habitat et cadre de vie, développement économique et emploi, citoyenneté et prévention de la délinquance, réussite éducative, santé publique et accès aux soins.
Le contrat définit un projet de territoire, établi à partir du diagnostic socio-économique de la commune, sur la base duquel sont définis un programme d’actions pluriannuelles et un dispositif permettant d’apprécier la pertinence, la cohérence et le niveau de réalisation des objectifs retenus.
Des objectifs de résultats chiffrés par thématique et des indicateurs de suivi et d'évaluation par action sont définis d’un commun accord. L’évaluation aura un caractère au moins annuel. Les indicateurs retenus, en priorité par référence à ceux qui sont mentionnés en annexe à la loi du 1er août 2003, devront refléter la réalité locale et prévoir concrètement des axes de progression.
Le CIV a posé comme principe que les CUCS doivent donner lieu à la mobilisation des crédits de droit commun, c’est-à-dire à celle des interventions financières ordinaires de l’Etat, afin d’en rendre l’utilisation la plus cohérente possible avec les objectifs du projet de territoire et avec l’affectation des crédits spécifiques de la politique de la ville. Ainsi, les moyens consacrés sur les quartiers prioritaires par les services déconcentrés de l’Etat sont, pour une part essentielle, voire intégralement, utilisés en fonction des objectifs des CUCS et comptabilisés dans les moyens mis en œuvre au titre de ceux-ci.
La présente convention a pour objet de fixer le cadre des relations entre l’Etat et la commune pour la mise en œuvre d’un contrat urbain de cohésion sociale. A cet effet, ils décident :
ART 1 : Objet et contenu
Le contrat urbain de cohésion sociale, ci-après dénommé « le contrat », a pour objet de définir le cadre des relations entre l’Etat et la commune pour la conduite et le financement de la politique de la ville et de cohésion sociale, dans les domaines et avec les orientations, moyens et indicateurs convenus d’un commun accord, pour la période du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2009, éventuellement reconductibles pour une nouvelle période de trois années après évaluation et par accord express.
A cet effet, sont définis les principes d’intervention de chaque partenaire et les modalités de leur collaboration.
Au contrat sont annexés les documents suivants :
la cartographie du territoire d’intervention prioritaire, dénommé Quartier des Grands Champs
le diagnostic socio-économique de la commune accompagné des éléments servant à la définition du projet urbain de cohésion sociale,
les modalités techniques de suivi et d'évaluation annuelle ainsi que le contenu des indicateurs de suivi retenus.
un programme d’actions pluriannuelles, dont le détail pourra faire l’objet d’un avenant dans le courant de l’année 2007 et, chaque année, après évaluation des réalisations de l'année précédente,
l'annexe financière annuelle.
Le programme d’actions pluriannuelles est organisé en fiches qui, chacune, décrivent les objectifs poursuivis sous forme d’actions, leur financement et les indicateurs qui y sont attachés.
ART 2 : Le diagnostic territorial
2.1 Les besoins
Le territoire du CUCS:
comprend le projet soutenu par l’ANRU
Au terme de l’application de ce contrat il apparaît que :
Le quartier présente les caractéristiques qui entraînent la nécessité de conclure un contrat urbain de cohésion sociale.
Le diagnostic annexé comprend l’ensemble des données précises relatives au territoire.
2.2 Les territoires d’intervention prioritaire
Conformément au diagnostic dont les principales conclusions sont énoncées ci-dessus et aux actions de politique de la ville et de cohésion sociale existant à la date de signature du contrat, notamment l’ opération de rénovation urbaine, l’Etat et la commune conviennent de concentrer leur action dans le territoire suivant :
Quartier des Grands Champs, priorité 2 (cf. carte jointe)
2.3 Les actions contribuant, à l’entrée en vigueur du contrat, à l’atteinte des objectifs de cohésion sociale
La commune est engagée dans la réalisation d’une opération de rénovation urbaine portant sur le site des Grands Champs et définie dans la convention en cours de signature avec l’ANRU
La convention ANRU constitue à ce titre un élément fort du projet urbain de cohésion sociale de la commune. Elle est intégrée à la thématique « Habitat / cadre de vie » du contrat.
La réussite de cette opération est subordonnée à la réalisation de la Charte d'Insertion Sociale et de la convention Gestion Urbaine de Proximité annexées obligatoirement à la convention ANRU.
Le contrat définit les orientations générales de l’action en matière de prévention de la délinquance pour la durée de son application.
La commune est impliquée(s) dans le(s) dispositif(s):
Habitat et cadre de vie:
ANRU
Emploi et développement économique:
Cellule intercommunale pour l’emploi
Mission Locale
Comité de Bassin d'Emploi
Réussite Educative
Volet éducatif
Contrats bleus
- Santé
CILDT
PMI
- Prévention de la délinquance et citoyenneté
ART 3 : Les orientations, moyens et résultats attendus du contrat
Les trois objectifs généraux du contrat sont :
Lutte contre la discrimination et la promotion de l’égalité des chances entre les personnes et entre les territoires,
l’intégration du quartier concerné et de sa population dans la ville et la communauté nationale,
la réalisation concomitante, coordonnée et complémentaire d’actions de rénovation urbaine, de développement économique et social, de réussite éducative, et de prévention de la délinquance.
A l’intérieur des cinq thématiques retenues l’Etat et la commune déterminent des objectifs, des résultats chiffrés à atteindre et les moyens pour y parvenir, ainsi que les modalités de suivi des actions et d'évaluation. attendus au regard du diagnostic territorial. Ces orientations correspondent au projet urbain de cohésion sociale de la commune.
1) Favoriser l’emploi et le développement économique
Dans ce domaine, l’Etat et la commune conviennent d’accorder la priorité :
à l’accès à l’emploi de ceux qui en sont éloignés du fait de leur âge, de leur faible niveau de qualification ou des discriminations dont ils sont victimes
à la revitalisation économique de ces mêmes quartiers, notamment dans le cadre des opérations de rénovation urbaine engagées en partenariat avec l’ANRU et les bailleurs sociaux.
Au développement, dans le quartier, d’un partenariat favorisant l’accès à l’emploi
Les objectifs retenus sont (pour tout ou partie) les suivants :
favoriser l’accès aux services chargés de l’emploi (ANPE, ASSEDIC, Mission locale, service emploi de la commune …) et favoriser l’implantation de prestataires ou de prestations.
renforcer l’accompagnement individuel des demandeurs d’emploi en développant une offre de service adaptée : coaching, parrainage, accès aux outils informatique de recherche d’emploi, accompagnement post-embauche et offrir des propositions d’emploi aux personnes en relogement dans les opérations de rénovation urbaine;
mobiliser, au bénéfice des habitants du quartier, et en particulier des jeunes et des « seniors », les mesures pour l’emploi (contrats aidés marchands et non marchands, Service civil volontaire, contrats en alternance, PACTE…) ;
développer le recours à la clause d’insertion dans les marchés publics et activer la charte d’insertion dans les chantiers ANRU, au bénéfice des publics des quartiers prioritaires ;
contribuer à lever les freins à l’emploi (garde d’enfants, transport) et renforcer la lutte contre les discriminations sur le marché du travail et adopter une logique de valorisation des ressources humaines du territoire auprès des employeurs ; les méthodes de recrutement non-discriminatoires (Méthode de recrutement par simulation) que de nombreuses entreprises proposent dans le cadre du projet Thais Village – qui jouxte le quartier – permettront l’accès aux emplois aux publics des Grands Champs.
soutenir les dispositifs d’insertion par l’activité économique (développement des structures existantes, création) et développer des chantiers d’insertion ou chantiers école ;
mobiliser, dans le cadre d’une stratégie territoriale, des formations et des accompagnements adaptés :
actions de rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi, notamment dans le cadre du développement des zones industrielles, commerciales ou artisanales
actions préparatoires au recrutement
formations aux savoirs de base
validation des acquis de l’expérience
- appuyer le maintien ou la création d’activités ainsi que la mixité fonctionnelle des quartiers (mobilisation des moyens du FISAC, dispositifs d’aide à la création d’entreprise, pôles d’activités économiques, amélioration de la signalétique, de l’environnement, des services disponibles).
- favoriser le recours, par les habitants des quartiers, aux services d’accompagnement et d’appui à la création d’activité (boutique de gestion, Chambre de métiers, Chambre de Commerce, couveuse, pépinière…)
2) Améliorer l’habitat et le cadre de vie
Les opérations qui relèvent spécifiquement de l’investissement dans les infrastructures, les équipements, les aménagements et le logement sont traitées dans le cadre d’accords particuliers régis par les dispositions propres aux interventions de droit commun de l’Etat mais il convient de les rappeler brièvement pour appréhender la cohérence d'ensemble.
Les objectifs retenus sont (pour tout ou partie) les suivants :
réaliser l’ opération de rénovation urbaine en partenariat avec l’ANRU et soutenir les opérations d’urbanisme ayant pour objet la diversification de l’habitat et la mixité sociale ;
les inscrire dans les politiques urbaines
promouvoir le développement de la mobilité sous ses différents aspects
( mobilité quotidienne: accès aux transports, mobilité résidentielle...) ;
développer des actions de gestion urbaine de proximité notamment en définissant l'espace privé et public avec ses usages ;
impliquer les habitants et mobiliser leur expertise pour renforcer l'offre, la qualité des services qui leur sont rendus et pérenniser les investissements réalisés ;
soutenir les initiatives des habitants en la matière ;
améliorer et coordonner les attributions de logements ;
- identifier les besoins d'accompagnement social de certaines familles.
3) Assurer la réussite éducative des enfants et des jeunes
Les objectifs retenus sont ( pour tout ou partie) les suivants :
En recherchant une continuité et une complémentarité de l’action éducative entre les temps familiaux, scolaires et de loisirs :
mettre en place dès le plus jeune âge des moyens et un suivi spécifiques pour les enfants les plus en difficulté ;
associer le plus souvent et aussi largement que possible les parents aux actions entreprises et les aider le cas échéant dans l’exercice de leur fonction parentale ;
assurer la prise en charge des jeunes en échecs scolaires notamment dans le cadre du volet éducatif;
assurer la mobilité des enfants et des jeunes avec notamment un objectif de mixité sociale ;
assurer l’égalité des chances des jeunes scolarisés dans les établissements de l’éducation prioritaire et les accompagner vers l’accès à l’enseignement supérieur (tutorat entre autres) ;
renforcer la formation des intervenants locaux et développer l’évaluation des projets éducatifs.
Ces objectifs prioritaires seront à atteindre par la mise la mise en cohérence des différents dispositifs existants sur le territoire concerné.
4) Mieux prévenir la délinquance, soutenir la citoyenneté et promouvoir les valeurs républicaines
Les orientations du contrat local de sécurité sont partie intégrante du contrat. Le contrat local de sécurité constitue une annexe au contrat .
Les objectifs retenus sont ( pour tout ou partie) les suivants :
encourager la constitution et l’action des réseaux d’aide à la parentalité ;
prévenir les violences intrafamiliales ;
prévenir les violences au sein ou à proximité de l’école Buffon
développer la prévention situationnelle, formalisée notamment dans le cadre des conventions de gestion urbaine de proximité et des conventions police-bailleurs ;
développer l’accès aux droits et l’aide aux victimes (correspondants du parquet, point d’accès au droit,…) ;
développer les mesures alternatives aux poursuites et à l’incarcération (réparations pénales et travaux d’intérêt généraux –TIG-) en liaison avec les services de la protection judiciaires de la jeunesse ;
développer les stages citoyens ;
développer les actions Ville-Vie-Vacances en portant une attention particulière à la mixité des publics et la qualité des intervenants.
5) Améliorer l’accès aux soins
L’Etat, et la commune conviennent de promouvoir, chacun en fonction des compétences qui lui sont dévolues et de ses dispositifs propres, les actions favorisant la santé publique et l’accès aux soins des habitants.
Les objectifs retenus sont (pour tout ou partie) les suivants :
faciliter l’accès aux soins ;
prévenir les conduites à risque ;
développer des actions de santé publique ;
- organiser des actions de sensibilisation thématiques en partenariat avec les professionnels de la santé ;
Il sera tout particulièrement tenu compte de la situation de vulnérabilité des personnes du fait de l’âge ou du handicap (enfant, personne âgée, personne handicapée) ou du fait de leur situation financière ou sociale.
ART 4 : Engagement des partenaires
L’Etat et la commune conviennent de retenir les principes d’action suivants :
la coordination de leurs interventions dans les domaines définis par la loi du 1er août 2003, ainsi que dans le domaine de prévention de la délinquance, de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations ;
une contribution financière définie selon les règles d’attribution propres à chaque financeur;
un co-pilotage du contrat qui permette le suivi stratégique des orientations définies et une adaptation annuelle des moyens au regard des résultats obtenus.
ART. 5 : Les principes de financement
5.1 Dispositions générales :
L’Etat et la commune apportent au contrat des financements correspondant aux orientations définies d’un commun accord, assorties d’indicateurs d’activité. Les uns et les autres définissent séparément le niveau et le montant des participations financières qu’ils accordent, ainsi que leur affectation, selon leurs différents dispositifs.
Les participations s’appliquent à des projets définis précisément, portés par une personne morale de droit public ou privé. Chaque projet fait l’objet d’une présentation sous forme de fiche action. Les objectifs de l’action sont assortis de la définition des résultats attendus et des indicateurs spécifiques d’activité définis d’un commun accord avec le porteur du projet, en cohérence avec les objectifs du contrat.
Les partenaires favorisent l’intervention de leurs dispositifs respectifs de droit commun.
L’Etat et la commune peuvent financer séparément des actions répondant aux objectifs du contrat.
5.2 Dotation de Solidarité Urbaine :
L’intervention financière de la commune, telle qu’elle résulte du contrat, doit représenter au moins l’équivalent de la dotation de solidarité urbaine perçue par la commune l’année précédant celle au cours de laquelle le contrat est signé. Son montant s’élève à 100 000 € en 2006.
5.3 Financement du contrat et conventions pluriannuelles:
Les financements de l’Etat sont déterminés chaque année en fonction des crédits rendus disponibles par la loi de finances et du résultat de l’évaluation annuelle de l’utilisation des crédits.
L’Etat et la commune peuvent convenir de négocier et établir une convention pluriannuelle avec une personne morale de droit public ou privé. Cette convention, qui a pour objet la réalisation d’une ou plusieurs des orientations du contrat et ne peut dès lors être d’une durée supérieure à trois ans, peut comporter l’engagement de l’Etat et de la commune d’apporter un financement sur une durée supérieure à l’année. Pour l’Etat, la convention comprend obligatoirement une clause par laquelle il est rappelé que les crédits prévus ne sont disponibles qu’à partir du moment où ils sont inscrits en loi de finances.
Elle peut prévoir le versement d’acomptes ou d’avances, notamment en début d’exercice, dans les limites permises par la réglementation des finances publiques.
ART. 6 : Pilotage
6.1 Rencontre annuelle de pilotage :
L’Etat et la commune conviennent d’organiser ensemble au moins une rencontre annuelle de pilotage au cours de laquelle sont examinés :
les points forts et les difficultés en matière d’organisation, de portage des projets, etc. ;
les points forts et les difficultés dans l’action, au regard des objectifs du contrat ;
les améliorations à apporter pour assurer la bonne fin des objectifs du contrat.
Cette rencontre couvre l’ensemble des champs du contrat et tous les dispositifs qui y sont inclus. Elle n’est pas exclusive de réunions techniques ou de comités de pilotage propres à certains dispositifs.
La rencontre annuelle de pilotage réunit le préfet ou son représentant, le maire ou son représentant, lechefde projet ville et les services concernés. Elle est précédée de réunions techniques périodiques, au moins trimestrielles.
La date doit être arrêtée en accord avec le préfet et le maire.
Cette rencontre est organisée en parallèle à la revue de projet annuelle des opérations de rénovation urbaine ANRU. L’une et l’autre formations comprennent, dans la mesure du possible, les mêmes membres.
6.2 Relations avec les porteurs de projet :
La commune lance chaque année un appel à projet qui a pour objet de recueillir les propositions des organismes candidats pour l’organisation d’actions dans le cadre des orientations du contrat.
L’appel à projet est affecté d’une date de dépôt des dossiers dans les services de l’Etat et de la de commune chargés de leur instruction.
ART. 7 : Evaluation
L’évaluation du contrat est obligatoire. Elle est conduite par la commune avec le soutien de l’Etat sur la durée du contrat, chaque année sur la base des objectifs de résultats chiffrés et au bout des trois premières années sur la base de l’ensemble des objectifs et des indicateurs. Elle est adaptée, dans son rythme et son contenu, à chaque projet ou groupe de projets.
La rencontre annuelle de pilotage entend le rapport des personnes chargées de l’évaluation et examine, à la demande de l’Etat ou de la commune, les mesures à prendre pour remédier, avec le porteur du projet, à des insuffisances ou des défauts.
L’avenant annuel prévu à l’article 5 .1 ne peut être conclu s’il n’est pas précédé de l’évaluation des actions financées dans le cadre de la programmation des crédits de l’année civile écoulée.
L’évaluation des trois premières années est engagée dans un délai et une forme adaptés pour que ses résultats soient pris en compte dans la discussion concernant la reconduction éventuelle du contrat.
Afin d’obtenir un dispositif cohérent et comparable, l’évaluation menée sur chaque projet ou groupe de projets s’appuie sur un support d’analyse commun mis à disposition par l’Etat.
ART. 8 : Adhésion d’autres partenaires
La présente convention est ouverte à la signature des collectivités territoriales et autres personnes morales de droit public ou privé qui décident d’apporter un financement à des actions conformes aux orientations du contrat et, pour ce faire, adhèrent à l’ensemble de celles-ci ainsi qu’aux autres dispositions du contrat.
Cette adhésion doit être acceptée par les signataires. Elle donne lieu à modification du contrat, soumise sous forme d’avenant à l’approbation de l’Etat et de la commune.
ART. 9 : Avenants
Le présent contrat peut faire l’objet de modifications dans les conditions suivantes :
les dispositions de la présente convention sont modifiées par voie d’avenant(s) donnant lieu à accord express entre les signataires ;
les dispositions des documents annexés sont modifiées par accord exprimé sous forme d’échange de lettres entre le préfet et le maire ;
sauf si elles contiennent des dispositions de portée financière ou nécessitant une autre procédure, les modifications ou compléments apportés aux fiches-actions constituant le programme d’actions pluriannuelles sont convenues par accord exprimé sous forme d’échange de lettres entre le préfet et le maire.
L’affectation des financements de l’Etat fait l’objet de l’avenant prévu à l’article 5.1. Cet avenant est conclu après la rencontre annuelle de pilotage et l’instruction des nouvelles demandes de subventions adressées à l’Etat et à la commune à la suite de l’appel à projet.
Fait en quatre exemplaires à Thiais le
Monsieur Xxxxxxx XXXXXXXX Monsieur Richard DELL’AGNOLA
Préfet du Val de Marne Maire de Thiais
Délégué territorial de l’ACSé et de l’ANRU Xxxxxx xx Xxx xx Xxxxx
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