ACCORD GENERAL DE COLLABORATION
ACCORD GENERAL DE COLLABORATION
« Pôle de Recherche Signes TOlosan » Réf UPS :
Réf CNRS :
Le CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, Etablissement public à caractère scientifique et technologique, dont le siège est 0 xxx Xxxxxx Xxxx, 00000 Xxxxx Xxxxx 00, n° SIREN : 180 089 013, Code APE : 731 Z, représenté par son Directeur Général, Monsieur Xxxxxx XXXXX, et par délégation, par Madame Xxxxxxx XXXXXXX, Déléguée régionale pour la circonscription Midi-Pyrénées,
ci-après désigné “CNRS”
ET
L’UNIVERSITE XXXX XXXXXXXX, Etablissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, dont le siège est 000 xxxxx xx Xxxxxxxx, 00000 Xxxxxxxx Xxxxx 0, n° SIRET : 193 113 842 000 10, code APE : 803 Z, représentée par son Président, Monsieur le Professeur Jean-Xxxxxxxx XXXXXXXXX,
ci-après désignée « UPS »
ET
L’INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE TOULOUSE, Etablissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, dont le siège est 0 xxxxx Xxxxx Xxxxx, XX 00000, 00000 Xxxxxxxx Xxxxx 0, n° SIRET : 193 113 818 00127, code APE : 803 Z,
représenté par son Président, Monsieur le Professeur Xxxxxxx XXXXXXXXX, ci-après désigné « INPT »
ET
L’UNIVERSITE DES SCIENCES SOCIALES 1, Etablissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, dont le siège est place Xxxxxxx Xxxxxx, 31042 Toulouse Cedex, représentée par son Président, Monsieur Henry ROUSSILLON,
ci-après désignée « UT1 »
ET
L’UNIVERSITE DE TOULOUSE LE MIRAIL – TOULOUSE 2, Etablissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, dont le siège est 0, xxxxx Xxxxxxx Xxxxxxx 00000 Xxxxxxxx xxxxx 0, par son Président, Monsieur Xxxxxx XXXXXXX,
ci-après désignée « UT2 »
Le CNRS, l’INPT, l’UPS, l’UT1 et l’UT2 agissent conjointement au nom et pour le compte de l’Institut de Recherche en Informatique de Toulouse, Unité Mixte de Recherche CNRS n°5505, adresse : 000 xxxxx xx Xxxxxxxx, 00000 Xxxxxxxx Xxxxx 0, dirigé par Monsieur Xxxx XXXXXXX DEL CERRO, ci-après désigné « IRIT »;
L’UT2 agit au nom et pour le compte de l’Équipe d’Accueil Lettres, Langages et Arts (EA 803), ci-après désigné « LLA »;
ET
WEBSOURD, Société Coopérative d’Intérêt Collectif, au capital variable de 159150 €, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Toulouse sous le numéro B 439 192 287, dont le siège est 00, xxxxx x’Xxxxxxx 00000 Xxxxxxxx, représenté par son Président Directeur Général, Monsieur Xxxxxxxx XXXXXXXXX, ci-après désigné
« WebSourd » ; ET
INTERPRETIS, Société Coopérative Ouvrière de Production, au capital variable de 45 201 €, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Toulouse sous le numéro B 425 140 555, dont le siège est 0, xxx Xxxxx Xxxx 00 000 Xxxxxxxx, représenté par son Gérant, Monsieur Xxxxx XXXXX, ci-après désigné « INTERPRETIS» ;
ET
LES IRIS, Association de loi type 1901, dont le siège est 00, xxxxxx Xxxxxxx Xxxxxxxx, 00000 Xxxxxxxxx, représenté par sa Présidente, Madame Martine BRUSQUE, ci-après désignée « Les Iris » ;
Le CNRS, l’UPS, l’INPT, l’UT1, l’UT2 sont ci-après désigné(s), individuellement ou collectivement « ETABLISSEMENT » et/ou « ETABLISSEMENTS ».
WEBSOURD, INTERPRETIS et LES IRIS sont ci-après désigné(s), individuellement ou collectivement « SOCIETE » et/ou « SOCIETES ».
Le CNRS, l’UPS, l’INPT, l’UT1, l’UT2, WebSourd, INTERPRETIS et Les Iris sont ci-après désigné(s), individuellement ou collectivement « la Partie » et/ou « les Parties ».
Les Parties reconnaissent que le présent Accord ne peut en aucun cas être assimilé ou interprété comme constituant un acte de société, l’“Affectio Societatis” étant formellement exclu ainsi que tout partage de résultats économique, pertes ou profits, entre les Parties.
ATTENDU QUE :
Les Parties ont respectivement des compétences de nature différente dans la langue des signes française (LSF), son analyse, son enseignement, la compréhension et l’interprétation d’énoncés en LSF et la communication en LSF ;
L’IRIT est le laboratoire de référence de l’UPS, de l’INPT, de l’UT1, de l’UT2 et du CNRS en Informatique et a déjà mené des recherches en analyse de la LSF avec chacun des partenaires ;
A l’UTM, le laboratoire LLA s’intéresse à la question de la représentation (littéraire et artistique). Il accueille maintenant l’équipe Españ@31 et développe un axe de recherche en traductologie,
WebSourd est une société qui a pour but de favoriser l’accessibilité des personnes sourdes à l’information, à la culture et à la citoyenneté grâce à la LSF et à l’aide des TIC.
INTERPRETIS est un service professionnel d’interprètes en LSF qui intervient en outre dans les formations de l’IUP de traduction de l’UTM.
L’Institut de Recherches sur les Implications de la langue des Signes (ci-après désigné « Ies IRIS ») est un institut géré par une association qui développe une approche pédagogique innovante pour l’éducation des enfants sourds, apportant son expertise à l’éducation nationale, qui propose des formations à la LSF et qui expérimente l’introduction de la LSF dans les dispositifs et services publics afin de permettre leur ouverture aux personnes sourdes. Les IRIS interviennent à l’IUP de traduction et dans la formation LSF de l’UTM.
EN CONSEQUENCE, IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :
ARTICLE PRELIMINAIRE. DEFINITIONS
"Connaissances antérieures": Tous les éléments de savoir-faire, informations
(procédés, connaissances, méthodes, algorithmes, logiciels, spécifications, données…), logiciels, titres et droits de Propriété Intellectuelle appartenant ou acquis par une Partie antérieurement à la date d'entrée en vigueur du présent Accord ou indépendamment de l'exécution du présent Accord et/ou des Accords de Projet.
"Accord": Le présent document, et ses annexes qui en fait partie intégrante, ainsi que tout avenant qui pourrait y être apporté.
"Accord de projet" : Accords régissant la réalisation des projets de
recherche.
"Informations Confidentielles": Toutes les informations quels qu'en soient l'objet
(technique, industriel, financier, commercial…), la nature (savoir-faire, méthodes, procédés, détails techniques et d'installation…), le support (documents écrits ou imprimés, CD Rom, disquettes informatiques, échantillons, dessins…) et le mode de transmission (écrit, oral, informatique y compris réseaux et/ou messageries électroniques) :
- et si elles sont transmises sur un support, désignées comme "Informations Confidentielles" par l'apposition ou l'adjonction sur ledit support d'un tampon "Confidentiel - société" ou de toute autre mention appropriée compréhensible par les Parties, adaptée au dit support et comportant le nom de la Partie à l'origine de l'Information Confidentielle.
ou
- si elles sont transmises oralement ou visuellement, lorsque le caractère d'"Informations Confidentielles" a été consigné comme tel dans
le compte rendu de réunion au cours de laquelle l'Information a été communiquée ou en cas d'impossibilité, confirmé par écrit dans les vingt
(20) jours de la communication, au plus tard.
"Résultats": Toutes les inventions, tous les documents, tous les logiciels,
tous les matériels et tous les savoir-faire, spécifiques, techniques ou non élaborés ou obtenus pour la première fois par l'une des Parties au cours de l'exécution du présent Accord, à l'exclusion de ceux pouvant être considérés comme faisant partie des Connaissances Antérieures.
« Domaine d’exploitation » Domaines où les sociétés bénéficient d’un droit d’exploitation
préférentiel des Résultats issus de la collaboration par rapport aux ETABLISSEMENTS
"Partenaires": Les entités IRIT, LLA, WebSourd, INTERPRETIS et les Iris, qui
mènent les activités réalisées dans le cadre du présent Accord.
ARTICLE 1. NATURE DES ACTIVITÉS DOMAINE ET PÉRIMÈTRE DE LA COOPÉRATION
Les activités menées dans le cadre du présent Accord « Pôle de Recherche Signes TOlosan » seront des activités de recherche, de technologie et d’expérimentation qui concerneront notamment :
• Veille scientifique et technologique
• Développement de méthodes et d’outils
• Identification et évaluation de modèles, méthodes et de nouvelles technologies
• Réalisation de démonstrations ou démonstrateurs échelle laboratoire
• Diffusion, valorisation et communication scientifique et technique.
Les Parties décident de collaborer dans les thématiques scientifiques suivantes et énumérées ci-dessous. La liste n’est pas exhaustive :
• Ingénierie de la langue des Signes
• Ingénierie de la Communication Visuo-Gestuelle et de la communication en LSF.
• Ingénierie de la formation de ou en LSF
• Sociologie autour la place de la Langue des Signes dans la société
Les Partenaires ont défini, dans l’Annexe 1, un programme de recherche pluriannuel qu’ils souhaitent réaliser dans le cadre Pôle de Recherche Signes TOlosan (ci-après désigné le « Programme de Recherche »).
Si de nouvelles thématiques scientifiques venaient à apparaitre en cours d’exécution du présent Accord, un avenant au présent Accord sera établi et dûment signé entre les Parties.
Le Programme de Recherche sera revu annuellement par le Comité Directeur.
Il est entendu entre les Parties que chaque Partenaire reste libre de mener des activités de recherche et technologie avec d’autres Parties dans le Programme de Recherche en dehors du cadre de la coopération « Pôle de Recherche Signes TOlosan » sous réserve de ne pas divulguer à des tiers les Informations Confidentielles communiquées par les Parties.
ARTICLE 2. ENTREE EN VIGUEUR – DUREE – PROLONGATION
Le présent Accord prend effet à la date de signature par la dernière des Parties et est conclu jusqu’au 31 décembre 2010.
Le Comité Directeur se réunira avant le terme du présent Accord pour convenir d’une éventuelle prolongation de sa durée. La décision de prolongation sera entérinée par voie d’avenant au présent Accord signé par les Parties.
Nonobstant l’expiration ou la résiliation du présent Accord, ses dispositions continueront à régir les Accords de Projet en cours d’exécution à la date d’expiration ou de résiliation du présent Accord.
ARTICLE 3. FONCTIONNEMENT DE LA COOPERATION
3.1 Le Comité Directeur
- 3.1.1 Rôle du Comité Directeur
- Le Comité Directeur est l’instance décisionnelle de la coopération Pôle de Recherche Signes TOlosan. Il a notamment pour mission d’ :
- Approuver le programme de recherche et le plan de financement proposés ;
• Valider le rapport d’activité et l’avancement des projets en cours, sur les plans scientifique et économique ;
• Décider de toute question importante relative au fonctionnement de la Coopération Pôle Signes Tolosan et des termes et conditions du présent Accord ;
• Examiner les perspectives d’évolution de la coopération et impulser les actions nécessaires ;
• Décider des réorientations techniques majeures qui seraient jugées nécessaires pour la bonne exécution du présent Accord ;
• Procéder aux arbitrages techniques et financiers nécessaires dans le cadre de l'exécution du présent Accord ;
• Proposer aux Parties l’ajout ou le retrait d’une Partie au Pôle de Recherche Signes TOlosan ;
• Proposer quelle sera la Partie, coordinatrice d’un projet, au nom du Pôle de Recherche Signes TOlosan lors de réponses à des appels d’offres ;
• Définir et proposer les actions de valorisation appropriées si les recherches aboutissent à un résultat susceptible de faire l’objet d’une protection au titre de la propriété intellectuelle ;
• Etablir un bilan succinct sur les Résultats issus du présent Accord ;
• Proposer aux Parties la prolongation de la durée de l’Accord.
• Piloter la politique de communication du Pôle de Recherche Signes TOlosan vis-à-vis des différents partenaires institutionnels, de la presse, etc.
- 3.1.2 Composition du Comité Directeur
Le Comité Directeur est constitué de cinq (5) membres, à savoir :
Le Directeur ou son représentant (1) de l’IRIT, le Directeur ou son représentant (1) de LLA, le Président Directeur Général ou son représentant (1) de WebSourd, le Gérant ou son représentant d’INTERPRETIS (1) et la Présidente ou son représentant (1) de l’Association les IRIS.
Les cinq (5) membres sont ci-après désignés les "Membres du Comité Directeur".
Chaque Membre du Comité Directeur peut se faire représenter par une personne de son choix dûment mandatée à cet effet.
- 3.1.3 Réunion - Quorum - Unanimité
Le Comité Directeur se réunira deux (2) fois par an et/ou sur demande de l'un de ses Membres et ce, dans un délai maximum de trente (30) jours ouvrables à compter de la réception de la demande par l’un des Membres.
L'ordre du jour sera défini conjointement par les Membres.
Le lieu de réunion et les convocations seront alternativement à la charge de l’un des Partenaires, ou à la charge du Partenaire qui en est demandeur.
La Présidence du Comité Directeur est assurée à tour de rôle par périodes égales par chacune des Parties figurantes au présent Accord. Le Premier Président du Comité Directeur est le Directeur de l’IRIT ou son représentant
Le Président du Comité Directeur est chargé d’organiser la réunion.
Les décisions du Comité Directeur sont prises à la majorité simple, chaque Membre du Comité Directeur ou son représentant disposant d'une voix.
Les réunions du Comité Directeur n'auront lieu que dans l’hypothèse où les cinq (5) Membres du Comité Directeur sont présents ou représentés.
Un procès-verbal des décisions prises sera établi et contresigné, en séance, par les Membres du Comité Directeur présents ou représentés.
Ce procès-verbal sera réputé approuvé définitivement par les Partenaires si aucune observation n'a été formulée par écrit, dans les quinze (15) jours ouvrables qui suivent la réunion.
Aucun Membre du Comité Directeur ne pourra engager un autre Partenaire vis-à-vis des tiers.
Le Président convoque et préside le Comité.
3.2 Le Comité Scientifique
3.2.1 Rôle
Le comité scientifique a pour mission de piloter sur le plan scientifique la collaboration, objet du présent Accord, et des Accords de projet en découlant. Il en évalue le résultat et rédige annuellement un rapport adressé à chacune des Parties indiquant l’avancée des recherches.
Il émet un avis en vue de l’arbitrage qui sera procédé par le Comité directeur sur la programmation et la répartition des moyens.
Il est saisi de tout litige intervenant sur le plan scientifique intervenant durant la présente collaboration ou des Accords de projet. En cas de non résolution d’un litige scientifique soulevé, le Comité directeur tranche en dernier ressort.
Il est saisi à la demande de tout membre du Comité directeur ou d’un comité de projet défini à l’article 4..
3.2.2 Composition
Le comité scientifique est composé des représentants scientifiques de chaque Partenaire. Chaque Partenaire désigne en son sein un seul et unique représentant. Le Président du comité est désigné parmi les représentants du comité pour la durée de la présente collaboration.
3.3.3 Réunion – Quorum – Unanimité
Le comité scientifique se réunit une fois par an ou autant que de besoin sur demande d’un des membres d’un comité de projet ou du Comité directeur.
Les décisions du Comité Scientifique sont valables si et seulement si la totalité des membres du comité scientifique sont présents ou représentés. Le Président du comité scientifique est chargé d’organiser la réunion. Le Secrétariat de chacune des réunions est assuré à tour de rôle par chacun des représentants. Un procès-verbal des décisions sera contresigné, en séance, par les membres du comité scientifiques présents ou représentés. Ce procès-verbal sera réputé approuvé définitivement par les Partenaires si aucune observation n’a été formulée par écrit, dans les quinze (15) jours qui suivent la réunion.
Aucun membre du comité scientifique ne pourra engager un autre Partenaire vis-à-vis de tiers.
ARTICLE 4. MISE EN ŒUVRE DE LA COOPERATION
4.1 Accords de Projet
Le Programme de Recherche est constitué de Projets de Recherche.
La réalisation de chaque Projet de Recherche fera l’objet d’un accord intitulé « Accord de Projet ».
Chaque Accord de Projet sera signé par les seules Parties impliquées dans le Projet de Recherche concerné.
- Chaque Projet de Recherche sera sous la responsabilité d’un comité constitué d’un responsable scientifique/technique de chaque Partenaire impliqué dans le projet, et ci-après désigné « Comité de Projet ».
-
- Le rôle du Comité de Projet est de :
- préparer aux plans technique et financier le Projet de Recherche dont le lancement effectif sera soumis à la décision du Comité Directeur,
- suivre les travaux, objets de l’Accord de Projet,
- rassembler les rapports, préparer un dossier de synthèse des Résultats du Projet pour transmission au Comité Directeur,
- répondre à toutes les demandes émanant du Comité Directeur et concernant le Projet,
- prévenir le Comité Directeur de tout changement significatif, de toute nature, qui pourrait intervenir dans le déroulement du Projet.
-
4.2. Principes de financement des travaux de recherche
Les travaux de recherche, objets des Accords de Projet pourront être soit, financés en totalité par une ou plusieurs des Parties, soit à financement partagé avec un tiers.
4.3. Mentions obligatoires de l’Accord de Projet
Chaque Accord de Projet devra mentionner :
- l’objet technique et scientifique du Projet,
- les règles applicables à l’Accord de Projet, à savoir les dispositions du présent Accord ainsi que l’ensemble des règles de propriété intellectuelle (propriété, protection, utilisation, exploitation) conformément à l’article 7 du présent accord,
- les clauses de confidentialité, selon les principes de l'article 5, la durée de confidentialité de toutes données, Connaissances, documents et tout Savoir- Faire préexistant, si cette durée déroge à celle mentionnée à l’article 5 du présent Accord,
- le nom des responsables scientifiques formant le Comité de Projet,
- les modalités de la collaboration (réunions, rapports),
- une annexe technique incluant le descriptif détaillé des travaux ainsi qu’un calendrier d’exécution des travaux.
- une annexe financière détaillée.
ARTICLE 5. CONFIDENTIALITE
• Chaque Accord de Projet comprend des clauses de confidentialité. Les Parties conviennent que ces clauses doivent reprendre les principes suivants :
• Chacune des Parties s'engage à garder strictement confidentielle toute Information Confidentielle, ne pas la publier, ne pas la divulguer à des tiers et ne pas l'utiliser à des fins personnelles et/ou à d'autres fins que celles de l'exécution de l’Accord et des Accords de Projet.
• Chacune des Parties s'engage à protéger et traiter les Informations Confidentielles avec le maximum de diligence et notamment à mettre en œuvre toutes les précautions propres à garantir la conservation de la confidentialité. Elle s'engage notamment à ne pas effectuer de reproduction non nécessaire à l'exécution de l’Accord de Projet et/ou à l'exploitation prévue dans l’Accord de Projet et à ne pas les rendre accessibles à ses préposés qui n'auraient pas besoin de les connaître. Chacune des Parties déclare à cet égard avoir pris ou s'engager à prendre toutes les mesures nécessaires auprès des personnes pouvant avoir accès aux Informations Confidentielles pour lui permettre de respecter les engagements pris au titre de l’Accord.
• Chacune des Parties s’engage à ne pas altérer, modifier ou supprimer les marquages et autres éléments d’identification apposés par toute autre Partie sur les supports d'Informations Confidentielles.
• L'obligation de confidentialité demeurera tant que :
- les Informations Confidentielles ne seront pas dans le domaine public
- la Partie à l'origine de l'Information Confidentielle n'aura pas donné son accord préalable et écrit à la divulgation.
• Elle se poursuivra après l'expiration ou la résiliation du présent Accord pendant une durée de dix (10) ans à compter de la date d'expiration ou de résiliation du présent Accord.
• Le terme ou la résiliation du présent Accord n'aura pas pour effet de dégager les Parties de leur obligation de respecter les dispositions concernant l'utilisation et la protection des informations restées confidentielles au sens du présent article.
• Dans le cas où une des Parties supposerait ou aurait connaissance de la divulgation d'Informations Confidentielles, elle prendra toutes les dispositions nécessaires pour limiter les conséquences d'une telle divulgation et préviendra promptement les autres Parties, en les informant des mesures qu'elle a prises, afin que celles-ci puissent avoir l'opportunité de prendre les mesures nécessaires à la protection de leurs intérêts. La Partie à l’origine de la divulgation d’Informations Confidentielles engage sa responsabilité contractuelle et délictuelle.
• Dans le cas où, en exécution d'une obligation légale, d'une injonction gouvernementale ou judiciaire, une des Parties devrait communiquer à un tiers une Information Confidentielle, cette communication ne constituera pas un manquement à son engagement de confidentialité.
• Toutefois, avant de communiquer la dite Information Confidentielle, elle préviendrait promptement les autres Parties afin que celles-ci puissent avoir l'opportunité de contester la dite communication ou d'obtenir une protection particulière de leurs intérêts.
ARTICLE 6. PUBLICATION / COMMUNICATION
Chacune des Parties sera libre d'effectuer toute publication et/ou communication de son choix relative aux Résultats dont elle est seule propriétaire.
Dans tous les autres cas, la Partie souhaitant effectuer une publication ou une communication devra obtenir préalablement l'autorisation des autres Parties qui pourront la différer ou demander des modifications relatives au contenu de la publication et/ou communication, sans porter atteinte à son contenu scientifique.
Nominalement, cette autorisation devra être demandée au moins six (6) semaines avant la date de publication prévue. A défaut de réponse dans un délai de un (1) mois après réception de la demande d'autorisation accompagnée du texte de la publication, cette autorisation sera réputée avoir été obtenue. De plus, les autres Parties pourront retarder la publication ou la communication d’une période maximale de 18 mois à compter de la demande, notamment si des informations contenues dans la publication ou dans la communication doivent faire l’objet d’une protection au titre de la propriété industrielle. Ces publications et communication devront mentionner le concours apporté par chacune des Parties à l’obtention des Résultats publiés.
Cependant, en cas d’urgence par rapport à des impératifs imprévus qui concernent une ou plusieurs parties, un accord du comité directeur sur une publication pourra être sollicité par l’un des partenaires dans un délai plus bref, une formalisation écrite de cet accord sera nécessaire
Les stipulations ci-dessus mentionnées ne pourront toutefois faire obstacle :
- ni à l'obligation qui incombe à chacune des personnes participant à l’exécution de l’Accord ou d’un Accord de Projet de produire un rapport d'activité à l'organisme dont elle relève, dans la mesure où cette communication ne constitue pas une divulgation au sens des lois sur la propriété intellectuelle ;
- ni à la soutenance de thèse des chercheurs dont l'activité scientifique est en relation avec l'exécution des Accords de Projet, cette soutenance devant être organisée chaque fois que nécessaire de façon à garantir, tout en respectant la réglementation universitaire en vigueur, la confidentialité de certains résultats des travaux réalisés dans le cadre des Accords de Projet.
ARTICLE 7 - PROPRIETE DES RESULTATS AUTRES QUE LOGICIELS
7.1 – Connaissances non issues de l’étude
Les résultats obtenus par les Parties antérieurement à l’exécution du présent Accord restent leurs propriétés respectives.
Les résultats, même portant sur le Programme de Recherche mais non issus directement des travaux exécutés dans le cadre du présent Accord ou des Accords de Projets, appartiennent à la Partie qui les a obtenus.
L'autre Partie ne reçoit sur les brevets et le savoir-faire correspondant aucun droit du fait du présent contrat.
7.2 – Résultats issus de l’étude
Les Résultats issus du présent Accord appartiennent aux Parties qui les ont obtenus. La répartition des parts de copropriété sera évaluée en tenant compte des apports intellectuels et financiers des Parties impliqués dans l’obtention des Résultats.
L’annexe 2 précise les règles relatives aux Brevets issus de l’exécution du présent Accord.
ARTICLE 8 - EXPLOITATION DES RESULTATS AUTRES QUE LOGICIELS
Le Domaine d’exploitation pour le présent contrat est pour :
INTERPRETIS : l’interprétation et traduction Langue des Signes – Français et la pédagogie autour de l'interprétation et la traduction Langue des Signes – Français ;
WebSourd : la conception des systèmes de génération d’énoncés en Langue des signes et des des systèmes d’accessibilité pour personnes sourdes ;
Les Iris : l’enseignement de la langue des signes, le développement d'activités en langue des signes et l’expertise et évaluation de professionnels ou de dispositifs en langue des signes.
8.1 - Utilisation aux fins de recherche
Chaque Partie peut utiliser librement et gratuitement les Résultats issus de la présente collaboration pour ses besoins propres de recherche.
8.2 - Exploitation dans le Domaine
- 8.2.1 Dans le Domaine d’exploitation, et sous les réserves définies au présent article, les SOCIETES jouissent d’un droit d’exploitation exclusif des Brevets communs. Elles peuvent utiliser les savoir faire issus de l’étude nécessaires à l’exploitation des Brevets communs.
- 8.2.2 Les SOCIETES s'engagent à faire diligence pour exploiter à des fins commerciales, directement ou indirectement, les Résultats issus de l’étude.
- Que l’exploitation soit directe ou indirecte, les SOCIETES s’engagent à verser aux ETABLISSEMENTS une rémunération dont la nature et le mode de calcul seront définis en fonction de l’apport intellectuel et financier des Parties aux Résultats issus de l’étude.
- Pour les Brevets communs, il sera en outre tenu compte de la contribution de chaque Partie aux frais de dépôt, d’entretien et d’extension.
- Avant tout acte d’exploitation directe ou issus de l’étude, une convention précisant notamment ces modalités financières sera signée entre les Parties.
- 8.2.3 Annuellement, les SOCIETES adressent aux ETABLISSEMENTS le bilan exhaustif de la valorisation des Résultats issus de l’étude. Ce bilan fait apparaître tout élément relatif à l’exploitation, qu’elle soit directe ou indirecte. Dans ce dernier cas, elle comporte notamment la liste des licences concédées et des sommes de toute nature perçues à ce titre.
- 8.2.4 Si les SOCIETES n’exploitent pas ou ne font pas exploiter des Résultats issus de l’étude ou n'entreprennent pas ou ne font pas entreprendre des travaux de développement en vue de leur exploitation dans les [18 mois] qui suivent leur obtention, elles perdent l’exclusivité des droits d’exploitation de ces Résultats. Les ETABLISSEMENTS obtiennent de ce fait le droit d’octroyer des licences non exclusives à des tiers de son choix, après information de ses partenaires. Ces derniers ne peuvent s’y opposer qu’en cas de risque de préjudice, industriel ou commercial, dûment justifié ; ils versent alors aux ETABLISSEMENTS une indemnité forfaitaire, évaluée conjointement, couvrant le manque à gagner.
Les ETABLISSEMENTS peuvent cependant accorder un délai supplémentaire aux SOCIETES si elles justifient de préparatifs effectifs et sérieux en vue de l'exploitation des Résultats issus de l’étude.
Les ETABLISSEMENTS versent aux SOCIETES une part des redevances perçues au titre de l’exploitation, selon les mêmes modalités que celles définies à l’article 8.2.2..
- 8.2.5 Dans le cas où les SOCIETES décident de rétrocéder sa quote-part de copropriété des Résultats issus de l’étude, les ETABLISSEMENTS deviennent les exploitants exclusifs de ces Résultats. Les conditions financières sont alors évaluées au cas par cas.
8.3 - Exploitation hors du Domaine
Hors du Domaine, les ETABLISSEMENTS ont l'exclusivité des droits d'exploitation des Résultats issus de l’étude, et peuvent négocier librement avec des tiers tout contrat de licence d'exploitation portant sur ces Résultats.
Les ETABLISSEMENTS versent aux SOCIETES une part des redevances perçues au titre de l’exploitation, selon les mêmes modalités que celles définies à l’article 8.2.2 ci-dessus.
8.4 - Utilisation des connaissances antérieures
Si l'exploitation des Résultats issus de l’étude par l’un des partenaires nécessite l'utilisation du savoir-faire ou de brevets antérieurs détenus pour partie ou en totalité par l’autre, celle-ci s'efforce, sous réserve des droits consentis à des tiers, de favoriser cette exploitation. Les conditions d’utilisation des droits antérieurs sont alors fixées contractuellement au cas par cas.
ARTICLE 9 – LOGICIELS
9.1 - Définitions
Logiciel de base : logiciel appartenant à une partie avant l’entrée en vigueur du présent contrat.
Logiciel dérivé : logiciel réalisé à partir d’un logiciel de base dans le cadre du présent contrat. On distingue deux catégories de logiciels dérivés : les adaptations et les extensions.
Une Adaptation est un logiciel dérivé utilisant les mêmes algorithmes que le logiciel de base dont il dérive et / ou réécrit dans un autre langage.
Une Extension est un logiciel dérivé permettant d’accéder à des fonctions ou à des performances nouvelles comparativement au logiciel de base dont il dérive.
Logiciel commun: logiciel créé dans le cadre du présent contrat.
9.2 - Propriété
Les logiciels de base restent la propriété de la partie bénéficiaire de l’antériorité.
Sont la propriété de la partie titulaire du logiciel de base, les Adaptations réalisées, quel qu’en soit l’auteur, dans le cadre du présent contrat.
Chaque partie est propriétaire des Extensions réalisées par elle même dans le cadre du contrat.
Sont la propriété commune des parties les Extensions réalisées en commun par les parties, quelle que soit la partie initialement propriétaire des logiciels de base dont ces extensions dérivent.
Les logiciels communs sont la copropriété des parties.
9.3 - Utilisation à des fins de recherche
Les stipulations du présent paragraphe ne concernent que l’utilisation des logiciels pour les besoins propres de recherche de la partie utilisatrice, à l’exclusion de toute activité commerciale directe ou indirecte.
En ce qui concerne les logiciels de base et les logiciels dérivés, les parties conviennent que :
- pendant la durée du présent accord, la partie propriétaire de logiciels nécessaires à une autre partie pour l’exécution de celui-ci, concède à cette dernière le droit non exclusif et gratuit de les utiliser, ceci exclusivement pour les besoins dudit accord et donc pendant sa période de validité ;
- au delà du terme, les modalités d’utilisation des logiciels énoncés ci-dessus, font l’objet d’une convention particulière négociée au cas par cas et fixant le cas échéant la rémunération due par la partie utilisatrice.
Chacune des Parties pourra librement et gratuitement utiliser les logiciels communs.
Nonobstant les dispositions de l’article 5 “SECRET – PUBLICATION”, la partie utilisatrice d’un logiciel appartenant à une autre partie, qu’il soit de base ou dérivé, ou utilisatrice d’un logiciel commun, s’engage à conserver l’état de secret concernant ce logiciel. S’il était établi qu’un tel logiciel a été divulgué en raison du manquement de la partie utilisatrice, celle-ci s'obligerait à indemniser la partie propriétaire en tenant compte du préjudice subi.
9.4 - Exploitation à des fins commerciales
Dans le domaine, les SOCIETES bénéficient de tous les droits d’exploitation des logiciels communs et/ou des logiciels dérivés appartenant aux ETABLISSEMENTS, moyennant, sous réserve des droits d’éventuels tiers, le versement aux ETABLISSEMENTS d’une rémunération tenant compte des apports intellectuels et financiers de chacune des parties.
En dehors du domaine, si l’une des parties désire exploiter, directement ou indirectement, à des fins commerciales ou de production, un logiciel dérivé appartenant à l’autre partie, et / ou un logiciel commun, les parties définissent, sous réserve de droits d’éventuels tiers, les conditions de cette exploitation. Le contrat déterminant les modalités d’exploitation de ces logiciels précise notamment, la nature, l’objet et l’étendue du droit concédé. Il précise
également les conditions financières du droit concédé au regard des apports intellectuels et financiers de chaque partie à la réalisation du logiciel en cause.
9.5 - Tout logiciel commun pris en tant qu’élément d’un procédé permettant d’aboutir nécessairement à un résultat technique, qui serait inséré au descriptif de la méthode d’obtention d’une invention brevetée sera alors, protégé en tant qu’élément constitutif de l’invention et sera exploité selon les conditions visées à l’article 7.
De même dans un pays où les logiciels sont brevetables les dispositions des articles 6 et 7 s’appliqueront.
ARTICLE 10. SOUS -TRAITANCE
Les Parties ne pourront pas sous-traiter à un tiers tout ou partie des travaux définis dans l’Accord de Projet sans l’accord préalable et écrit des autres Parties concernées.
Dans l’hypothèse où la sous-traitance est autorisée, elle se fera sous l’entière responsabilité de la Partie qui sous-traite et cette même Partie s’engage à faire respecter les termes du présent Accord à ses éventuels sous-traitants.
ARTICLE 11. RESPONSABILITE
Les matériels et équipements mis par une Partie à la disposition d'une autre Partie ou financés par cette Partie dans le cadre d’un Accord de Projet, restent la propriété de celle-ci. En conséquence, chaque Partenaire supportera la charges des dommages subis par elle- même dans le cadre de la réalisation de l’Accord de Projet par les matériels, installations et outillages dont elle est propriétaire, y compris les matériels confiés à tout autre Partenaire et les matériels en essais, même si l’autre Partie est responsable du dommage, sauf faute lourde ou intentionnelle de cette dernière.
Dans le cadre d’un Accord de Projet, des agents de l’une des Parties restant sous l’autorité et rémunérés par leur employeur peuvent être amenés à travailler dans les locaux d'une autre Partie. Le personnel doit se conformer au règlement intérieur de l’établissement dans lequel il travaille. Toutes instructions utiles lui sont données à ce sujet au moment de son affectation.
Chaque Partie continue toutefois d’assumer, à l’égard du personnel qu’elle rémunère, toutes les obligations sociales et fiscales de l’employeur et d’exercer envers lui toutes les prérogatives administratives de gestion (notation, avancement, discipline…). Toutes les
indications utiles et notamment les éléments d’appréciation indispensables sont fournis par l’établissement qui utilise effectivement les services du personnel.
Chaque Partie déclare assurer la couverture de ses agents respectifs en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles sans préjudice d’éventuels recours contre les tiers responsables.
ARTICLE 12. RESILIATION
12.1 Résiliation pour faute
En cas de non-respect ou d’inexécution partielle ou totale par l’une des Parties de l’une quelconque de ses obligations au titre d’un Accord de Projet non imputable à un événement de Force Majeure (ci-après désignée la « Partie Défaillante »), tout autre Partie participant au Projet pourra, après mise en demeure par lettre recommandée avec avis de réception, non suivie d’effet dans un délai de trente (30) jours calendaires, résilier de plein droit, aux torts de la Partie Défaillante, tout ou partie de l’Accord de Projet en cours d’exécution, sans préjudice des dommages et intérêts qui pourraient lui être réclamés par toute autre Partie au Projet en réparation du préjudice subi.
La Partie Défaillante s’engage à remettre aux autres Parties au Projet tous les dossiers, informations ou autres données pour permettre aux autres Parties au Projet de reprendre à leur compte les travaux objet de l’Accord de Projet résilié.
La résiliation d’un Accord de Projet pour faute n’affectera pas les obligations de confidentialité et de propriété intellectuelle prévues dans le présent Accord et/ou dans l’Accord de Projet résilié.
12.2 Résiliation pour force majeure
Au cas où l’une des Parties, victime d’un événement de force majeure, n’aurait pas pu reprendre la bonne exécution de ses obligations dans un délai d’un (1) mois à compter de la date de notification de la force majeure, le ou les Accords de Projet en cours d’exécution pourront être résiliés de plein droit pour tout ou partie, par lettre recommandée avec accusé
de réception, par toute autre Partie au Projet. La lettre de notification de la résiliation en précisera la date d’effet.
Cette résiliation ne donnera pas droit à versement de dommages et intérêts à la Partie ne pouvant exécuter l’Accord de Projet.
Seuls les travaux réalisés avant la survenance de l’évènement de force majeure pourront être facturés.
La résiliation d’un Accord de Projet pour force majeure n’affectera pas les obligations de confidentialité et de propriété intellectuelle prévues dans le présent Accord et/ou dans l’Accord de Projet résilié.
12.3 Résiliation conventionnelle
A tout moment, les Parties pourront décider conjointement de mettre fin conventionnellement à la coopération et par conséquent au présent Accord.
La résiliation conventionnelle de l’Accord n’affectera pas :
- les obligations de confidentialité et de propriété intellectuelle prévus ci-dessus,
- les Accords de Projets en cours d’exécution.
ARTICLE 13 RETRAIT D’UN PARTENAIRE
Toute Partenaire qui souhaite se retirer du présent Accord devra en informer préalablement le Comité Directeur, par lettre recommandée avec avis de réception en motivant son retrait . Son retrait ne prendra effet qu’à l’issu d’un préavis de trois (3) mois qui court à compter de la réception de la lettre recommandée avec avis de réception par le Comité Directeur.
Le retrait de la Partie n’affectera pas :
- les obligations de confidentialité,
- les Accords de Projets en cours d’exécution.
ARTICLE 14 NULLITE
Si une juridiction compétente déclare nulle l’une des présentes clauses du présent Accord ou si ces dernière sont déclarées non-valides en vertu d’un règlement ou d’une loi en vigueur, les autres clauses du présent Accord demeurent valables sauf si l’équilibre entre les Parties qui a précédé à la conclusion du Présent Accord s’en trouvait profondément modifié.
Dans cette hypothèse, le comité Directeur prendra toutes les mesures qui s’imposent pour remédier à cette difficulté et mettra tout en œuvre pour rendre le présent Accord ou les Accords de Projet subséquents conforme aux dispositions légales en vigueur ou à la décision de justice prononcée.
ARTICLE 15. CESSION
Le présent Accord ne pourra pas être cédé à un tiers par l’une des Parties, sans l’accord préalable des autres Parties.
ARTICLE 16. REGLEMENT DES LITIGES
En cas de contestation résultant de l’interprétation, de l’exécution, de la résiliation ou de la rupture du présent Accord et/ou de(s) Accord(s) de Projet, les Parties feront leur possible afin de régler le différent à l’amiable en saisissant le Comité Directeur, le cas échéant les représentants des Parties.
Tout litige que les Parties n’auront pu résoudre à l’amiable dans un délai de soixante (60) jours de calendrier à compter de sa survenance sera du ressort des Tribunaux compétents.
Le présent Accord et les Accords de Projets subséquents sont soumis à la loi française.
L’Accord est établi en huit (8) exemplaires originaux et il est signé par le(s) représentant(s) habilité(s) de chacune des Parties.
A Toulouse, le Pour le CNRS
Xxxxxxx XXXXXXX Déléguée régionale
A Toulouse, le Pour l’UPS
Le Professeur Jean-Xxxxxxxx XXXXXXXXX Président
A Toulouse, le Pour l’INPT
Xxxxxxx XXXXXXXXX Président
A Toulouse, le Pour l’UT1
Henry ROUSSILLON
Président
A Toulouse, le Pour l’UT2
Xxxxxx XXXXXXX Président
A Toulouse, le Pour WebSourd
Xxxxxxxx XXXXXXXXX Président Directeur Général
Toulouse, le Pour INTERPRETIS
Xxxxx XXXXX Gérant
A Colomiers, le Pour Les Xxxx
Xxxxxxx BRUSQUE Présidente
ANNEXE 1
Le programme de recherche pour la période 2007-2010 comporte trois axes :
- l’analyse de la langue des signes,
- synthèse de la langue des signes,
- technologies vidéos optimisées pour le « traitement » de la langue des signes,
- la relation LSF – français (traduction, génération d’énoncé en LSF)
- l’apprentissage de la LSF (acquisition et formation)
- l’expression culturelle en Langue des signes.
1. Analyse de la LSF
1.1 Analyse de personnage signant – Etudes de méthodes d’analyse de corpus
1.1.1 Détection et suivi des composants corporels
1.1.2 Caractérisation des gestes et des mouvements
1.1.3 Modélisation et reconnaissance de signatures gestuelles
1.1.4 Description et reconnaissance des expressions du visage
1.2 Modélisation de la langue des signes
1.2.1 Description, modélisation et représentation de la LSF et en particulier de ce qui fait sa spécificité :
1.2.1.1 Utilisation de l’espace comme élément structurant du discours
1.2.1.2 Iconicité et processus de transfert
1.2.1.3 Utilisation simultanée et synchronisée de différents composants corporels
1.2.1.4 Articulation de la forme et du sens à tous les niveaux
1.2.2 Etudes de formes graphiques de la LSF et de formalismes d’annotation
1.3 Développement d’environnements informatiques de manipulation et de présentation de la LSF
1.3.1 Présentation - illustration de la LSF, Visualisation de l’espace de signation
1.3.2 Outils d’annotation et d’analyse de la LSF (éditeur en partition)
1.3.3 Implémentation informatique de formes graphiques de la LSF et outils de manipulation (éditeurs, …)
2. LSF - Français
2.1. Didactique : articulation des programmes de français et LSF
2.2 Traduction français -> LSF
2.3 Génération assistée d’énoncés en LSF par avatars signants
3 . Apprentissage et usages de la LSF
3.1 Acquisition de la LSF par un enfant sourd dans une famille entendante
3.2 Didactique de la LSF dans le cadre d’une scolarité bilingue
3.3 Enseignement de la LSF 2ème langue vivante
3.4 Environnement d’enseignement de la LSF , enseignement à distance
3.5 Outils pédagogiques
3.5.1 Notation de vidéos de production en LSF
3.5.2 Visualisation des structures de la LSF
3.6 Formations aux métiers utilisant la LSF (interprétation, enseignement, …)
3.7 Etudes sociologiques et sociolinguistiques liées aux usages de la langue des signes dans la société
ANNEXE 2
Brevets issus des résultats communs
A - PRINCIPES GENERAUX
La présente annexe s'applique à toutes les demandes de brevets issues des Résultats ainsi qu'à leur maintien et éventuelles extensions à l’étranger.
Sauf cas de renonciation de l'une des Parties comme prévu ci-dessous, les brevets communs sont déposés, en France et à l’étranger, aux noms conjoints des Parties impliquées dans l’obtention de Résultats.
La gestion et le suivi des Brevets communs, depuis la date de dépôt de la première demande de brevet jusqu'à leur mise dans le domaine public, sont confiés à l'Organisme Gestionnaire de la Copropriété.
A ce titre, l'Organisme Gestionnaire de la Copropriété a seul qualité pour agir au nom de la copropriété, pour tous les actes mentionnés ci-après, dans le respect des procédures d'information et d'avis prévu ci-dessous. Il évalue l’opportunité de se faire assister d'un mandataire pour l’accomplissement de ces fonctions.
Les Parties impliqués dans l’obtention de résultat susceptibles d’être brevetés désignent une des Parties impliquées dans l’obtention des résultats comme Organisme Gestionnaire de la Copropriété.
Les Parties s'engagent :
- à se communiquer toutes les pièces techniques ou administratives nécessaires au dépôt et à l'obtention des Brevets communs ;
- à ce que les noms des inventeurs soient mentionnés en accord avec les dispositions légales en vigueur, dans les demandes de brevet ;
- à ce que leurs personnels, cités comme inventeurs, donnent toutes les signatures et accomplissent toutes formalités nécessaires au dépôt, à l’obtention, au maintien en vigueur et à la défense des Brevets communs, en particulier qu’ils signent la cession de droits liés à la procédure américaine.
B - FRAIS
Principe: L'Organisme Gestionnaire de la Copropriété prend en charge tous les frais afférents au dépôt, à la procédure de délivrance, au maintien en vigueur des Brevets communs, ainsi que ceux engendrés par leur éventuelle extension à l'étranger.
La Partie exploitante tiendra compte, lors du calcul des rémunérations dues à la Partie non exploitante, des frais engagés pour la protection des Brevets communs. Des conventions particulières fixeront au cas par cas les modalités pratiques d'imputation de ces frais sur les rémunérations.
Il est entendu que les Parties font leur affaire de l’intéressement des inventeurs, conformément à la législation en vigueur.
C - PROCEDURES DE DEPOT, DE MAINTIEN ET D’EXTENSION DES BREVETS COMMUNS
Dépôt et maintien des Brevets Communs
L'Organisme Gestionnaire évalue l'opportunité de déposer des Brevets Communs, et en informe les Parties par écrit dans les meilleurs délais. Il leur communique pour avis, le texte des demandes des Brevets Communs.
Si l'Organisme Gestionnaire ou les Parties impliquées dans l’obtention de Résultats ne désirent pas protéger par un Brevet Commun les Résultats, ils s'en avisent réciproquement dans les meilleurs délais de façon à ce que la Partie intéressée puisse procéder au dépôt à ses seul nom et profit.
Si l'Organisme Gestionnaire ou une Partie impliquée dans l’obtention de Résultats ne souhaitent pas maintenir en vigueur un Brevet Commun, ils s'en avisent réciproquement dans les meilleurs délais de façon à ce que la Partie intéressée au maintien puisse poursuivre, en ses seul nom et profit, les procédures. Dans cette hypothèse, la Partie qui renonce cède à l’autre Partie impliquée dans l’obtention de Résultats, sans contrepartie sa quote-part de copropriété.
Extension des Brevets Communs
L'Organisme Gestionnaire communique aux Parties impliquées dans l’obtetion de Résultats, dans les meilleurs délais, son intention de procéder aux extensions du ou des Brevets Communs.
Si ces dernières ne souhaitent pas participer aux extensions décidées par l'Organisme Gestionnaire, elles l'en informent par écrit et dans les meilleurs délais, afin qu'il puisse étendre en leurs seuls nom et profit.
Si l'Organisme Gestionnaire renonce à étendre les Brevets Communs, il en avise les autres Parties impliquées dans l’obtention de résultats, qui peut alors effectuer les, procédures nécessaires à ses seuls nom et profit.
La Partie qui renonce aux extensions cède sans contrepartie et de façon exclusive à l'autre Partie ses droits sur les demandes de brevets correspondants.
D – CESSION
A tout moment, et dans les conditions définies ci-après, chaque Partie peut céder sa quote-part de copropriété sur les Brevets Communs ou demandes de brevets.
La Partie qui souhaite céder sa quote-part de copropriété à un tiers, notifie son intention par lettre recommandée avec accusé de réception à l'autre copropriétaire, en précisant notamment le nom du tiers cessionnaire ainsi que les conditions financières de la cession.
Dans les deux mois qui suivent cette notification, le copropriétaire bénéficie d'un droit de préemption à des conditions financières au moins égales à celles consenties au tiers. Le copropriétaire manifeste par écrit son intention au cédant. A l'expiration du délai sus visé, le cédant bénéficie de plein droit de l'autorisation de cession si le copropriétaire ne lui a pas fait part de sa volonté de faire jouer son droit de préemption.
Dans l'acte de cession, le cédant porte à la connaissance du cessionnaire, qui les accepte, les droits et obligations qui sont dans le présent contrat, ainsi que le ou les conventions relatives à l'intéressement en cas d'exploitation. Le cessionnaire est subrogé dans les droits et obligations du cédant. Une copie de l'acte de cession est communiquée à l'autre copropriétaire initial.
E - ACTIONS EN JUSTICE
Les copropriétaires s'informent réciproquement dans les plus brefs délais :
- de tout cas de contrefaçon par des tiers dont ils auraient connaissance,
- de toute réclamation ou action en contrefaçon qui les viserait,
- ou de toute autre action en justice relative à la propriété des Brevets Communs.
Ils se concertent sur les différentes actions à mener et se fournissent tous les éléments dont ils disposent permettant d'apprécier la nature et l'ampleur de celle-ci. Ils échangent en outre tous documents, pouvoirs et signatures utiles à une mise en œuvre des actions décrites ci après.
Si les Parties décident, d'un commun accord, qu'il y a lieu d'engager des poursuites contre un tiers, elles déterminent si de telles poursuites doivent être menées de façon conjointe. Le cas échéant l'Organisme Gestionnaire prend toutes les mesures pour engager toute procédure et faire cesser cette contrefaçon ou cette atteinte, en son nom et au nom des autres Parties impliquées dans l’obtention de Résultats qui lui donneront spécifiquement mandat à cet effet.
Si l'une des Parties souhaite engager des poursuites et que l'autre Partie ne le souhaite pas, elle peut alors poursuivre de sa seule initiative et à son seul nom. Les frais de procès sont à sa charge et les indemnités, y inclus les éventuels dommages intérêts, lui sont intégralement acquis.
Dans le cas où une action en contrefaçon serait intentée par un tiers contre l'une des Parties et/ou ses licenciés et/ou clients, le paiement des redevances par l'une des Parties à l'autre sera suspendu et versé sur un compte séquestre à compter de la date de notification de l'action et jusqu'à une décision de justice définitive ou transaction avec ce tiers.