CONVENTION CADRE DU CONTRAT DE VILLE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION LAVALLOISE 2015-2020
CONVENTION CADRE DU CONTRAT DE VILLE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION LAVALLOISE 2015-2020
SOMMAIRE
Préambule | Page 3 | ||
I) Présentation générale | Page 4 | ||
A) présentation du territoire B) état des lieux de la politique | de | la | Pages 4-16 Pages 17-28 |
ville de l’agglomération de Laval avant la réforme
II) Organisation Page 29
A) modalités de pilotage
B) l’ingénierie
C) la participation des habitants
Pages 29-32
Pages 33-34
Pages 35-36
III) Définition du cadre stratégique Page 37
A) le diagnostic participatif établi par pilier
B) les orientations stratégiques
C) définition du quartier vécu
Pages 37-49
Pages 50-54
Pages 55-57
IV) Les objectifs opérationnels et leur mise en œuvre | Page 58 | |
A) les objectifs opérationnels B) les conventions d’application | du | Pages 58-108 Page 109 |
contrat de ville
C) l’annexe financière
Page 110
V) Le suivi et l’évaluation Page 111
VI) Signataires Page 112
PREAMBULE
Dans les quartiers de la politique de la ville, une famille sur trois vit dans la pauvreté. Le chômage des jeunes y est deux fois plus élevé que le reste du territoire et la confiance en l’avenir s’en trouve particulièrement altérée.
Face à ces défis, la politique de la ville ne peut se résumer à une politique limitée aux seuls quartiers : elle doit devenir une politique de cohésion urbaine qui traite ensemble les actions en faveur des habitants et les interventions sur le bâti, mobilise d’abord les moyens des politiques de droit commun et agit au niveau intercommunal, pour transformer le cadre de vie, arrimer les quartiers prioritaires aux dynamiques des agglomérations et favoriser les mobilités1 .
Un cadre commun issu de la réflexion collective des acteurs impliqués dans la vie des quartiers a été formalisé en 2007 sous la forme d’une convention cadre constituant la «feuille de route» que se sont donnés les partenaires pour améliorer la vie de ce territoire.
5 thématiques : l’habitat, l’emploi, la santé, l’éducation et la prévention/citoyenneté.
Ainsi le contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) a succédé officiellement au contrat de ville sous la forme d’un contrat unique signé le 1er février 2007 pour 3 ans entre l’Etat, l’agglomération lavalloise, la ville de Laval, mais aussi la CAF, la CPAM, le Conseil Départemental, les bailleurs sociaux, Pôle Emploi, la chambre de commerce et d’industrie et la Chambre des métiers avec une prolongation envisagée après évaluation. Après évaluation, le CUCS a été prolongé jusqu’à fin décembre 2014.
La loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine a fixé les principes de la nouvelle politique de la ville et les contrats de ville 2014-2020 en sont le cadre d’action.
Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèdent en 2015 aux contrats urbains de cohésion sociale, constituent le cadre d’action d’une politique de la ville profondément rénovée.
L’article 6 de la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine définit ce nouveau cadre contractuel.
La circulaire du Premier ministre du 30 juillet 2014 relative à l’élaboration des contrats de ville de nouvelle génération et la circulaire du 15 octobre 2014 relative aux modalités opérationnelles d’élaboration des contrats de ville en rappellent les principes structurants :
- un contrat unique intégrant les dimensions sociale, urbaine et économique ;
- un contrat piloté à l’échelle intercommunale et mobilisant l’ensemble des partenaires concernés
- un contrat mobilisant prioritairement le droit commun de l’Etat et des collectivités territoriales
- un contrat s’inscrivant dans un processus de co-construction avec les habitants.
1 Extrait de la lettre du Premier Ministre du 30 juillet 2014.
I) Présentation générale
A) Présentation du territoire
• Présentation de l’EPCI et des communes ayant des quartiers prioritaires.
Situé à la croisée de trois régions du grand ouest (Pays-de-la-Loire, Bretagne et Normandie) et au cœur de la Mayenne, le territoire de Laval Agglomération réunit 20 communes sur une superficie de 43 152 ha et compte près de 95 600 habitants, soit 31% de la population départementale (mars 2012) fortement concentrés sur Laval et sa première couronne : Laval, chef-lieu de département, compte près de 51 000 habitants et constitue le seul pôle urbain de la Mayenne.
Laval Agglomération est un territoire plutôt jeune, et les projections de l’INSEE prévoient la poursuite de la croissance démographique du territoire dans les prochaines années (+500 habitants en moyenne par an d’ici 2031 à l’échelle SCoT). Cette dynamique est toutefois atténuée par un solde migratoire négatif et un phénomène d'exode des 17-30 ans pour leurs études ou pour la recherche d’emploi de meilleure qualité et mieux rémunéré, ce qui provoque une tendance marquée au vieillissement de la population. Toutefois, si les jeunes de 17 à 30 ans quittent le territoire, les 30-40 ans y reviennent accompagnés de leurs jeunes enfants.
Centre névralgique de la Mayenne, le territoire de Laval Agglomération polarise les activités économiques rayonnantes et l’accueil d’actifs et fait office de pôle de centralité structurant, regroupant administrations, services, équipements et zones commerciales d’envergure départementale voire régionale. Toutefois, le territoire souffre d’un manque de visibilité et d’une attractivité plutôt fragile, du fait notamment de sa position inconfortable à proximité de trois métropoles régionales (Le Mans, Angers, Rennes), qui rend difficile l’émergence d’un positionnement distinctif et qui constitue un facteur de concurrence particulièrement sensible pour une ville de taille moyenne comme Laval.
Laval Agglomération demeure aussi un territoire attractif pour les entreprises : fin 2008, Laval a été élue 1ère ville au palmarès des agglomérations de 70 000 à 100 000 habitants les plus attractives pour les entreprises (palmarès mensuel L’entreprise). L’industrie est très présente dans le tissu économique lavallois (30 % des emplois à Laval contre 22,5% au niveau départemental et 18 % au niveau national), et l’agriculture reste un secteur structurant de l’économie départementale (surtout activités de
transformation agricole et agroalimentaires). Le tissu économique de Laval Agglomération se caractérise essentiellement par des PME/PMI familiales, dynamiques et fortement ancrées localement, évoluant dans des secteurs variés (agroalimentaire, automobile, pharmaceutique, BTP, services aux entreprises et aux personnes).
La population de Laval Agglomération est globalement moins touchée par le chômage que la moyenne nationale, et les revenus des habitants sont en moyenne plus élevés. Toutefois, le taux de chômage (7,7% au 30/03/2013) est plus élevé sur Laval Agglomération que dans le Pays de Loiron et connaît une progression importante ces dernières années. Pour accompagner l’insertion professionnelle, Laval Agglomération s’appuie sur deux outils principalement : le PLIE, dont les actions sont principalement orientées vers l’entreprise, en favorisant toutes les initiatives permettant un accès à l’emploi durable ; la Mission locale, aujourd’hui départementale avec une antenne sur le bassin d’emploi de Laval (structure associative conventionnée par Laval Agglomération).
• Laval et les nouveaux quartiers prioritaires
Avec 44 000 emplois salariés et un faible taux de chômage, Laval et sa première couronne bénéficient de solides atouts économiques. Si des poches de précarité, à l’image des quartiers Est, apparaissent à Laval, les disparités de revenus y sont moindres que dans des villes comparables. La performance de l’agglomération sur le marché de l’emploi explique largement ce phénomène.
Attractive pour les entreprises, Laval peine davantage à attirer ou à retenir ses habitants. L’évasion urbaine est un des facteurs principaux qui pèsent sur sa démographie. Dans un contexte de vieillissement de la population où les migrations constitueraient à l’avenir l’essentiel de la croissance démographique, le renforcement de l’attractivité à l’égard des jeunes familles sera un enjeu majeur pour la ville. Il permettrait d’éviter une baisse trop marquée de la population active, qui pourrait à terme compromettre les opportunités de développement.
Il pourrait également contribuer à renforcer la mixité intergénérationnelle dans les quartiers pavillonnaires et plus globalement à préserver la cohésion sociale, pierre angulaire du modèle lavallois.
Face à ces défis, les politiques de l’habitat, de renouvellement urbain en coeur de ville et d’amélioration de l’offre d’équipements pourraient être quelques-uns des leviers qui permettront à Laval de jouer pleinement son rôle de centralité afin de préserver la dynamique de son agglomération.
extrait de la synthèse urbaine de Laval
Etude préalable à l’élaboration du PLU - INSEE - 2012
• les nouveaux quartiers prioritaires
Le mode de définition des périmètres prioritaires des nouveaux contrats de ville :
- 1 seul critère : revenu des habitants < 60 % du revenu médian national = < 11 250 €/an et par unité de consommation.
- périmètres définis à travers un maillage territorial spécifique (carreaux ou amas de carreaux de 200m sur 200m avec un seuil minimum de 1 000 habitants).
Nouveaux quartiers prioritaires | Revenu médian actualisé | Population Source RFL 2011 |
Kellermann (Z0481) | 6 800 € | 2 080 |
Fourches (Z0480) | 9 100 € | 1 173 |
Pavement-charité-mortier-xxxxx (Z0482) | 10 900 € | 3 030 |
Ensemble des 3 quartiers | 9 100 € | 6 283 habitants |
Légende de la carte :
Z0480 : Fourches
Z0482 : Pavement-Charité-Mortier-Xxxxx Z0481 : Xxxxxxxxxx
Le quartier prioritaire de Xxxxxxxxx : tour d’horizon des enjeux structurants
- Un quartier marqué par une situation sociale particulièrement dégradée à l’échelle de la Ville.
- Un ensemble de 900 logements sociaux propriété de Mayenne Habitat.
- Un territoire globalement enclavé et mal relié à la Ville.
- Sur le plan de l’activité économique : une faible implantation de commerces et d’entreprises
- des activités principalement issues du secteur public.
- Une mixité fonctionnelle à développer.
- Objectif global de résidentialisation, pour diminuer l’impact urbain des grands ensembles
- Un engagement de la ville et de l’agglomération en matière de qualité de la voirie et des espaces publics.
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Résidentialisation, qualité des espaces publics
En 1 : revoir l’aménagement de l’entrée du quartier – hypothèse de transfert de la pharmacie située en 2 sur cet espace.
En 2 : conforter l’équipement du centre social, avec un réaménagement destiné à conforter l’espace emploi en proximité.
En 3 : l’intervention du bailleur Méduane Habitat pour dégager l’espace autour de l’école Xxxxx Xxxxx. La ville assurera un traitement qualitatif des espaces publics libérés. Xxxx doit conforter l’attractivité de l’école (de concert avec l’ambition éducative fixée par la Ville).
En 4 : un engagement de la Ville en matière de qualité d’équipement et de projet sportif et social au centre multi-activités. Une réflexion pour le développement de l’activité économique en partie existante sur le site.
Le quartier prioritaire du Pavement Charité Mortier-Xxxxxx-Xxxxx : tour d’horizon des enjeux structurants
- Des secteurs marqués par des espaces publics désuets, des emprises importantes pour la voiture.
- Faible sentiment d’appropriation dans la proximité des immeubles
- Marquage des domanialités inexistant
- Des ensembles bâtis très hétérogènes
- Un tissu interne diffus, peu lisible et non hiérarchisé
- Très peu d’activité économique sur le territoire
- Objectif global de résidentialisation, pour diminuer l’impact urbain des grands ensembles
- Un engagement de la ville et de l’agglomération en matière de qualité de la voirie et des espaces
En 1 : réhabilitation en cours des 9 et 00 xxx Xxxxxxxxx
En 2 : densification qualitative et réhabilitation des barres rue Mortier
En 3 : réhabilitation des tours rue Mortier
En 4 : démolition de 52 logements de la résidence Galaxie
En 5 : démolition de 8 logements dans la résidence Coconière
En 6 : construction de surfaces économiques
Le quartier prioritaire des Fourches : tour d’horizon des enjeux structurants
- Depuis 2008/2009, des investissements importants ont été réalisés sur le quartier, avec notamment un réaménagement de la place de l’Abbé de l’épée (2009/10), de la rue Xxxxx Xxxxxx (2012) et de la place Pasteur (2013). Ces opérations se sont accompagnées d’opérations significatives de réhabilitation menées par le bailleur.
- Néanmoins, au regard du diagnostic social et urbain, le quartier des Fourches doit bénéficier d’une poursuite de l’opération de rénovation urbaine, notamment en matière de traitement qualitatif et durable des espaces publics (dans la continuité des investissements réalisés sur le parc locatif). Il s’agit de transformer l’essai.
En 1 : revaloriser le parvis de la maison de quartier, afin de valoriser le centre social, son rôle sur le territoire et de disposer d’un espace public de qualité.
En 2 : la place Xxxxxxxx : il s’agit de suivre l’effort réalisé par le bailleur, en matière de réhabilitation thermique, de qualité du bâti, d’accessibilité. Les réseaux doivent être rénovés.
En 3 : la place du Docteur Xxxxxxx : dans une logique similaire, le traitement des espaces publics est à engager, dans un souci de continuité urbaine avec l’aménagement de la place Xxxxxxxx.
En 4 : assurer un traitement qualitatif de l’entrée du quartier et une liaison douce avec le reste de la ville ; une liaison urbaine améliorée doit être mise en place, notamment pour mieux connecter le quartier avec les équipements publics de proximité : école, ALSH, hôpital....
En 5 : l’enjeu de la passerelle : assurer un traitement qualitatif de la passerelle pour mieux relier le quartier du Bourny et celui des Fourches, dans un double objectif de désenclavement et de mixité sociale.
• Un quartier sortant placé en territoire de veille active : le quartier des Pommeraies
Le quartier des Pommeraies était classé en Zone Urbaine Sensible depuis 1996. Il bénéficiait depuis 2009 d'un programme de rénovation urbaine soutenu par l'ANRU, les collectivités locales, la Caisse des Dépôts et Consignations et le bailleur Méduane Habitat. Ce projet a contribué à redonner de la qualité urbaine et de l’attractivité à ce territoire.
La mise en œuvre sur le terrain de ce projet n’est pas encore arrivée à son terme. Un avenant prenant en compte des évolutions portant sur des points fondamentaux du projet a été signé le 6 novembre 2014. Ce dernier avenant constitue également l’ultime élément contractuel entre la Ville de Laval et l’ANRU pour la sortie du projet.
Les revenus des habitants du quartier ont légèrement progressé et les démolitions réalisées sur le parc social ont réduit le nombre d’habitants. Ces deux éléments combinés ont eu pour conséquence que ce territoire n’a pas été retenu dans les nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la Ville.
Cependant, au regard des difficultés encore présentes sur l’environnement humain de ce territoire, il est indispensable de poursuivre les efforts engagés vers la remise dans le droit commun de ce quartier en étant attentif aux difficultés qui restent prégnantes pour une partie de ses habitants.
• Le projet de territoire de Laval-Agglomération :
UN TERRITOIRE ATTRACTIF
✓ Objectif 1 : Favoriser l'éco-sytème entrepreneurial
✓ Objectif 2 : Faire reconnaître par tous les atouts du territoire
✓ Objectif 3 : l'enseignement supérieur, un moteur pour le territoire
✓ Objectif 4 : Le soutien au développement de la recherche et au transfert technologique, clé de voûte de l'innovation
UN TERRITOIRE DURABLE
✓ Objectif 1 : Mettre en oeuvre une politique ambitieuse des déplacements
✓ Objectif 2 : Habiter mieux : un habitat diversifié, abordable et de qualité tout en limitant l'étalement urbain
✓ Objectif 3 : Faire de Laval agglomération un territoire exemplaire en matière environnementale
UN TERRITOIRE DE VIE
✓ Objectif 1 : Promouvoir les actions de développement sportif
✓ Objectif 2 : Promouvoir les actions de développement culturel et en garantir l'accès sur tout le territoire et pour tous
✓ Objectif 3 : Développer une stratégie touristique valorisant nos atouts
✓ Objectif 4 : Renforcer la qualité de vie et promouvoir l'attractivité
• L’Agenda 21 communautaire : pour une agglomération attractive et solidaire
OBJECTIF 1 : CONSOLIDER LA DIVERSIFICATION DE L'ECONOMIE ET FAVORISER L'ACCES AU MARCHE DU TRAVAIL
LES EMPLOIS ET LES COMPÉTENCES
✓ Axe 1.1 : Renforcer la politique de l'attractivité de l'agglomération lavalloise
✓ Axe 1.2 : Appuyer l'évolution des compétences des salariés
✓ Axe 1.3 : Favoriser le retour à l'emploi des publics durablement exclus du marché du travail
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, LA RECHERCHE ET L'INNOVATION
✓ Axe 1.4 : Renforcer l'offre existante de formation
✓ Axe 1.5 : Renforcer le dynamisme de la recherche
✓ Axe 1.6 : Renforcer le processus d'innovation et de transfert technologique vers les entreprises
✓ Axe 1.7 : Renforcer la qualité de vie étudiante
LES FILIERES DE PRODUCTION ET DE SERVICES
✓ Axe 1.8 : Renforcer et valoriser les activités existantes
✓ Axe 1.9 : Définir une politique destinée à redynamiser et restructurer les zones industrielles anciennes
✓ Axe 1.10 : Soutenir les projets en lien avec l'économie verte
✓ Axe 1.11 : Consolider l'économie sociale et solidaire
OBJECTIF 2 : POURSUIVRE ET RENFORCER LA MUTATION ECOLOGIQUE DU TERRITOIRE
L'HABITANT ET SON LOGEMENT
✓ Axe 2.1 : Renforcer le développement des modèles alternatifs à l'étalement urbain
✓ Axe 2.2 : Réduire les consommations énergétiques et tendre vers une sobriété énergétique du parc de logement
✓ Axe 2.3 : Renforcer la convivialité de l'espace public
LES RESSOURCES ET LES REJETS, LES ENERGIES
✓ Axe 2.4 : Réduire la consommation de l'énergie (et les émissions de gaz à effet de serre)
✓ Axe 2.5 : Produire de l'énergie en valorisant les gisements locaux
✓ Axe 2.6 : Consolider l'agriculture péri-urbaine
✓ Axe 2.7 : Protéger la biodiversité et la ressource en eau
✓ Axe 2.8 : Limiter la production de déchets et en favoriser la valorisation
LES MOBILITES
✓ Axe 2.9 : Développer un espace pour la mobilité non-motorisée
✓ Axe 2.10 : Renforcer la performance de l'offre en transports en commun
✓ Axe 2.11 : Mener une politique de transport collectif de qualité et de mobilité alternative à la voiture
OBJECTIF 3 : MAINTENIR LA QUALITE DES SERVICES A LA POPULATION
LES SERVICES A LA POPULATION ET LA SANTE
✓ Axe 3.1 : Renforcer la politique de la petite enfance, enfance, jeunesse par une offre de proximité et diversifiée
✓ Axe 3.2 : Maintenir un accès aux soins de qualité
LA CULTURE ET LES LOISIRS
✓ Axe 3.3 : Garantir l'accès à la culture pour tous et en tous lieux
✓ Axe 3.4 : Faire de la culture et des loisirs un atout économique et de rayonnement
✓ Axe 3.5 : Améliorer la coordination de l'offre culturelle (pour augmenter sa cohérence et son attractivité)
LE SPORT
✓ Axe 3.6 : Faire du sport un atout social et environnemental
B) Etat des lieux de la politique de la ville de l’agglomération de Laval avant la réforme
A Laval, 4 quartiers (dont 3 ZUS – zone urbaine sensible + un territoire rattaché) ont été identifiés comme prioritaires au titre de la Politique de la ville:
1. St Nicolas (ZUS)
2. Le Pavement (quartier rattaché)
3. Les Fourches ZUS
4. Les Pommeraies ZUS
Les 3 quartiers classés en ZUS abritent 15% de la population lavalloise avec une population jeune : près d'un habitant sur trois a moins de 20 ans. Ces quartiers sont marqués par des indicateurs de précarité préoccupants :
€ un chômage élevé
€ un taux d'activité faible
€ une pauvreté plus intense avec des revenus faibles (2 fois plus de ménages que dans le reste du territoire d'étude)
€ une sur représentation de familles monoparentales
Et c'est surtout l'est de la ville (Pommeraies – Saint-Nicolas) qui est pointé comme le territoire qui concentre ces phénomènes de précarité.
Hormis ces territoires en ZUS, d'autres zones sont mises en évidence à Laval par la concentration de ménages présentant des signes de précarité :
€ le quartier de Sainte Xxxxxxxxx
€ les quartiers de l'Epine et de la Dacterie
€ une poche au cœur de la ville de Laval de part et d'autre de la Mayenne
Dans l'ensemble des quartiers précaires, les habitants sont deux fois plus touchés par le chômage et deux fois plus dépendants des prestations sociales.
L'INSEE pointe par ailleurs que les inégalités spatiales de revenu ont eu tendance à s'accentuer entre 2002 et 2008. Ainsi les revenus médians par unité de consommation augmentent moins vite dans les quartiers déjà précaires que dans le reste de la ville à l'exception des Pommeraies.
Les quartiers de priorité 1 sont ceux ayant les plus faibles revenus. Ainsi, 25% des habitants de l’Xxxx Xxxxxxxxxx ont des revenus annuels s’élevant à 3 664€ contre plus de 15 500€ pour les plus pauvres des habitants des quartiers du Bourny et de Crossardière. Les 25% des habitants les plus pauvres de Laval résident tous dans les quartiers en priorité 1. Ils ont un revenu annuel de 9043€.
L’étude au sein du CUCS est basée sur la construction d’une typologie des quartiers prioritaires pour déterminer les caractéristiques sociales, économiques ou démographiques qui les différencient. Plusieurs profils moyens se sont dessinés qui ont été mis en comparaison avec la moyenne des quartiers prioritaires et celle de l’agglomération. Une série d’indicateurs a été retenue pour mener à bien l’analyse.
Thèmes | Indicateurs de précarité |
1- Population : 9 indicateurs | Familles monoparentales en 2010 Population Etrangers en 2010 Population Immigrés en 2010 Allocataires isolés CAF en 2012 Familles monoparentales CAF en 2012 Couples avec trois enfants ou plus allocataire CAF en 2012 Pop 15 ans ou plus non scol. Sans diplôme en 2010 Population 15 ans ou plus non scol. CEP en 2010 Population 15 ans ou plus non scol. BEPC, brevet collèges en 2010 |
2- Revenu : 14 indicateurs | Revenu médian par unité de consommation en 2009 Ménages non imposables en 2009 Allocataires dont le revenu est constitué à plus de 50 % de prestations sociales en 2012 Allocataires CAF dont le revenu est constitué de 100 % de prestations sociales en 2012 Allocataires CAF percevant une Allocation Logement en 2012 Allocataires CAF percevant une Allocation Personnalisée de Logement en 2012 Allocataires CAF percevant l’Allocation Adulte Handicapé en 2012 Allocataires CAF percevant le Revenu de Solidarité Active en 2012 Allocataires CAF percevant le Revenu de Solidarité Active Socle en 2012 Allocataires CNAM bénéficiaires de la CMUC en 2012 Bénéficiaire de la CMUC, CNAM en 2012 Bénéficiaires de la CMUC moins de 18 ans en 2012 Bénéficiaires de la CMUC de 25 à moins de 50 ans en 2012 Bénéficiaires de la CMUC De 50 à moins de 60 ans en 2012 |
3- Insertion professionnelle : 16 indicateurs | Chômeurs 15-64 ans en 2010 Chômeurs 15-24 ans en 2010 Chômeurs 25-54 ans en 2010 Chômeurs 55-64 ans en 2010 Actifs occ 15 ans ou plus en temps partiel en 2010 Salariés 15 ans ou plus CDD en 2010 Salariés 15 ans ou plus Intérim en 2010 Salariés 15 ans ou plus Emplois aidés en 2010 Actifs 15-64 ans Employés en 2010 Actifs 15-64 ans Ouvriers en 2010 Demandeurs d’emploi en Catégorie A (Pôle emploi) en 2011 Demandeurs d’emploi en Catégorie B (Pôle emploi) en 2011 Demandeurs d’emploi avec une durée du chômage d’un an à moins de deux ans (Pôle emploi) en 2011 Demandeurs d’emploi avec une durée du chômage de plus de deux ans (Pôle emploi) en 2011 Demandeurs d’emploi titulaires du RSA (Pôle emploi) en 2011 Demandeurs d’emploi en Catégorie A (Pôle emploi) en 2011 |
4- Logement : 2 indicateurs | Résidences principales occupées : Locataires en 2010 Résidences principales occupées : HLM en 2010 |
Le choix statistique de l’étude a été de favoriser le calcul de la médiane et non celle de la moyenne. Ce choix se justifie par le fait que l’étude souhaitait objectivement déceler les IRIS les plus en difficulté, sensibles aux facteurs de précarité. La médiane paraît être la méthode la plus opportune. En effet la moyenne est très sensible aux valeurs extrêmes et les données très basses ou très élevées influencent directement le résultat ; ce n’est pas le cas pour la médiane qui elle, reste insensible aux valeurs extrêmes. Elle est « la valeur d’une série statistique qui divise en deux groupes égaux la population étudiée ». 50% des valeurs se trouvent au dessus de la médiane et 50% se situent en dessous.
■ Quartiers dépassant à plus de 50% le profil des Iris les plus visés
■ Xxxxxxxxx dépassant de 30 à 50% le
profil des Iris les plus visés
■ Quartiers dépassant à plus de 50% le profil médian de Laval
■ Xxxxxxxxx dépassant de 30 à 50% le
profil médian de Laval
Iris les plus visés | IRIS se distinguant de la médiane communale | ||||||
Population | Revenus | Insertion | Population | Revenus | Insertion | Priorité /X | |
Xxxxxxxxxx | 66,7% | 100,0% | 86,7% | 77,8% | 100,0% | 100,0% | Priorité 1 |
Les Fourches | 66,7% | 100,0% | 88,9% | 100,0% | 80,0% | ||
Les Pommeraies | 55,6% | 46,2% | 53,3% | 77,8% | 84,6% | 86,7% | |
Xxxxx-Xxxxxxx | 66,7% | 84,6% | 60,0% | 100,0% | 92,3% | 80,0% | |
Pavement | 88,9% | 100,0% | 73,3% | 100,0% | 100,0% | 86,7% | |
Avesnières | 46,2% | 66,7% | 100,0% | 53,3% | Priorité 0 | ||
Xxx x'Xxxxx-Xxxxxxxx | 77,8% | 84,6% | 53,3% | ||||
Hilard | 44,4% | 100,0% | 66,7% | ||||
Bel-Air-Beauregard | 44,4% | 61,5% | 33,3% | ||||
Xxxxxx Xxxxx Xxxx Xxxxxx | 00,0% | 00,0% | Xxxxxxxx 0 | ||||
Xxxx-Xxxxxxx-Xxxx de Paris | 44,4% | 46,7% | |||||
Grenoux-Ribaudières | 33,3% | 33,3% | 40,0% | ||||
Thévalles-Chartrière | 00,0% | ||||||
Xxxxxx Xxxxx Xxxx Xxxxxx | |||||||
Xxxxxxxxxxxx | |||||||
Xxxxx Xxxxxx-Xxxxx-Xxxxxx | |||||||
Pillerie-Bootz | |||||||
St-Pierre-le-Potier-Bois l'Huisserie | |||||||
ZA Touches-Saint-Melaine |
% de réponses aux critères retenus pour chaque thématique
Ce tableau se lit de la façon suivante : Pour le quartier d’Avesnières et la thématique « revenu », 100% de ses indicateurs se distinguent négativement de la médiane communale. Parmi eux, 46,2% se situent dans la catégorie des IRIS les plus visés.
Pour Xxxxxxxxxx et les Fourches, 100% de leurs indicateurs se distinguent de la médiane communale, et tous, se situent au niveau des IRIS les plus touchés.
A partir de ces données, l’étude a permis un classement des territoires en fonction des priorités d’interventions possibles. Sont présentés ci-après quelques tableaux significatifs des quartiers classés en priorité 1 (les plus sensibles au regard des facteurs de précarité)
1. Synthèse des profils de quartiers
2010 | Quartiers priorité 1 | Quartiers priorité 2 | Quartiers priorité 3 | Autres quartiers | Ville | Profil type d’un quartier lavallois | |||||||||||
nbr | % Quart ier | % Ville | nbr | % Quarti er | % Ville | nbr | % Quarti er | % Ville | nbr autres QT | % Quarti er | % Ville autres QT | nbr | % | nbr | % Quarti er | % Ville | |
Population | 10202 | 20 | 9925 | 19,5 | 13684 | 26,9 | 17129 | 33,6 | 50940 | 2588 | |||||||
Femmes | 5456 | 53,5 | 10,7 | 5317 | 53,6 | 10,4 | 6972 | 51 | 13,7 | 8983 | 52,4 | 17,6 | 26728 | 52,5 | 1367 | 52,8 | 5,1 |
0-19 ans | 3071 | 30,1 | 6 | 2264 | 22,8 | 4,4 | 3373 | 6,6 | 24,6 | 3775 | 22 | 7,4 | 12483 | 24,5 | 616 | 23,8 | 4,9 |
80 ans ou plus | 585 | 5,7 | 1,1 | 799 | 8,1 | 1,6 | 657 | 1,3 | 4,8 | 995 | 5,8 | 2 | 3036 | 6 | 133 | 5,2 | 4,4 |
Etrangers | 1519 | 14,9 | 3 | 322 | 3,2 | 0,6 | 427 | 0,8 | 3,1 | 216 | 1,3 | 0,4 | 2484 | 4,9 | 84 | 3,3 | 3,4 |
Familles monoparent ales | 682 | 29,4 | 1,3 | 478 | 19,6 | 23,6 | 387 | 11,3 | 19,1 | 476 | 10,8 | 23,5 | 2023 | 16,3 | 107 | 17,6 | 3,4 |
Actifs 15-64 ans Employés/o uvriers | 3149 | 73,2 | 13 | 2488 | 53,1 | 10,3 | 3524 | 51,4 | 14,6 | 3987 | 23,3 | 7,8 | 13148 | 54,5 | 625 | 53,1 | 4,8 |
Actifs occ 15 ans ou plus TP | 755 | 7,4 | 1,5 | 675 | 6,8 | 1,3 | 916 | 1,8 | 6,7 | 1312 | 7,7 | 2,6 | 3658 | 7,2 | 160 | 6,2 | 4,4 |
Pop 15 ans ou plus non scol. Sans diplôme | 2173 | 21,3 | 4,3 | 1368 | 13,8 | 2,7 | 1473 | 2,9 | 10,8 | 1625 | 9,5 | 3,2 | 6639 | 13 | 332 | 12,8 | 5 |
Locataires | 3891 | 80,5 | 7,6 | 2933 | 58 | 5,8 | 3677 | 54,4 | 26,9 | 3920 | 45 | 7,7 | 14421 | 56,8 | 664 | 66,4 | 4,6 |
HLM | 2992 | 61,9 | 5,9 | 1499 | 29,6 | 2,9 | 1105 | 16,3 | 8,1 | 777 | 8,9 | 1,5 | 6373 | 25,1 | 282 | 23,9 | 4,4 |
Revenu médian par UC 2009 | 11574 | 17231 | 18743 | 20519 | 18058 | ||||||||||||
Chômeurs 15-64 ans | 1071 | 24,9 | 4,4 | 547 | 11,7 | 2,3 | 650 | 9,5 | 2,7 | 696 | 4,1 | 1,4 | 2964 | 12,3 | 140 | 11,9 | 4,7 |
Chômeurs 15-24 ans | 283 | 37 | 7,4 | 119 | 17,6 | 3,1 | 208 | 18,2 | 5,4 | 202 | 1,2 | 0,4 | 812 | 21,1 | 38 | 24,1 | 4,7 |
XXXX XXXXXXXXXX
Xxxxxxxxxx 2010 | Quartier | Ville | Profil moyen d'un quartier de Laval | Profil moyen du quartier le plus en difficulté sur le critère | |||||||
nbr | % Quartier | % Ville | nbr | % | nbr | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | xxx | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | |
Population | 2721 | 5,3 | 50940 | 2588 | |||||||
Femmes | 1494 | 54,9 | 5,6 | 26728 | 52,5 | 1367 | 52,8 | 5,1 | |||
0-19 ans | 1000 | 36,8 | 8 | 12483 | 24,5 | 616 | 23,8 | 4,9 | 623 | 30,4 | 5,8 |
80 ans ou plus | 52 | 1,9 | 1,7 | 3036 | 6 | 133 | 5,2 | 4,4 | 195 | 7,4 | 6,2 |
Etrangers | 685 | 25,2 | 27,6 | 2484 | 4,9 | 84 | 3,3 | 3,4 | 144 | 8,7 | 5,8 |
Familles monoparentales | 196 | 32,5 | 9,7 | 2023 | 16,3 | 107 | 17,6 | 3,4 | 119 | 25,8 | 5,6 |
Actifs 15-64 ans Employés/ouvriers | 903 | 81,1 | 6,9 | 13148 | 54,5 | 625 | 53,1 | 4,8 | 706 | 60,1 | 5,4 |
Actifs occ 15 ans ou plus TP | 240 | 8,8 | 6,6 | 3658 | 7,2 | 160 | 6,2 | 4,4 | 257 | 8,5 | 6,5 |
Pop 15 ans ou plus non scol. Sans diplôme | 747 | 27,5 | 11,3 | 6639 | 13 | 332 | 12,8 | 5 | 409 | 20 | 6,2 |
Locataires | 1124 | 96,3 | 7,8 | 14421 | 56,8 | 664 | 66,4 | 4,6 | 996 | 66,6 | 6,9 |
HLM | 1111 | 95,2 | 17,4 | 6373 | 25,1 | 282 | 23,9 | 4,4 | 442 | 35,2 | 6,7 |
Revenu médian par UC 2009 | 7769 | 18058 | 15034 | ||||||||
Chômeurs 15-64 ans | 357 | 32,1 | 12,1 | 2964 | 12,3 | 140 | 11,9 | 4,7 | 181 | 20,9 | 6,1 |
Chômeurs 15-24 ans | 60 | 44,5 | 7,4 | 812 | 21,1 | 38 | 24,1 | 4,7 | 59 | 39,6 | 6,4 |
De tous les quartiers lavallois, Xxxxxxxxxx est celui qui s’en détache le plus. Les données qui en ressortent témoignent du fort niveau de précarité qui réside en ce lieu. Il y a :
• 2 fois plus de familles monoparentales par rapport à la part communale.
• 7,5 fois plus de personnes d’origines étrangères par rapport au profil moyen de Laval.
• Plus de 80% d’actifs âgés de 15 à 64 ans appartiennent aux catégories professionnelles d’employés ou d’ouvriers tandis que le profil moyen de Laval est de 53,1%. Xxxxxxxxxx apparaît comme un quartier présentant peu de mixité.
• Plus de 2 fois plus de personnes sans diplôme par rapport à un quartier moyen de Laval, soit
14.5 points d’écart.
• 96,3% des habitants sont locataires contre 66.4% par rapport aux habitants d’un quartier moyen de Laval.
• 95,2 % des logements sont des HLM contre 23.9% pour le profil moyen de Laval
• 10 289€ d’écart entre le revenu médian par UC d’un habitant du quartier Kellermann et celui d’un quartier moyen de Laval.
• Près de 3 fois plus de chômeurs de 15-64 ans face au profil moyen de Laval.
• Près de 2 fois plus de chômeurs âgés entre 15 et 24 ans face au profil moyen de Laval. Ainsi près de la moitié de la population active de 15-24 ans est au chômage.
IRIS PAVEMENT
Pavement 2010 | Quartier | Ville | Profil moyen d'un quartier de Laval | Profil moyen du quartier le plus en difficulté sur le critère | |||||||
nbr | % Quartier | % Ville | nbr | % | nbr | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | xxx | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | |
Population | 1886 | 3,7 | 50940 | 2588 | |||||||
Femmes | 1070 | 56,7 | 4 | 26728 | 52,5 | 1367 | 52,8 | 5,1 | |||
0-19 ans | 586 | 31,1 | 4,7 | 12483 | 24,5 | 616 | 23,8 | 4,9 | 623 | 30,4 | 5,8 |
80 ans ou plus | 189 | 10 | 6,2 | 3036 | 6 | 133 | 5,2 | 4,4 | 195 | 7,4 | 6,2 |
Etrangers | 236 | 12,5 | 9,5 | 2484 | 4,9 | 84 | 3,3 | 3,4 | 144 | 8,7 | 5,8 |
Familles monoparentales | 146 | 32,5 | 7,1 | 2023 | 16,3 | 107 | 17,6 | 3,4 | 119 | 25,8 | 5,6 |
Actifs 15-64 ans Employés/ouvriers | 558 | 71,7 | 4,2 | 13148 | 54,5 | 625 | 53,1 | 4,8 | 706 | 60,1 | 5,4 |
Actifs occ 15 ans ou plus TP | 151 | 8 | 4,1 | 3658 | 7,2 | 160 | 6,2 | 4,4 | 257 | 8,5 | 6,5 |
Pop 15 ans ou plus non scol. Sans diplôme | 380 | 20,2 | 5,7 | 6639 | 13 | 332 | 12,8 | 5 | 409 | 20 | 6,2 |
Locataires | 668 | 86,7 | 4,6 | 14421 | 56,8 | 664 | 66,4 | 4,6 | 996 | 66,6 | 6,9 |
HLM | 605 | 78,6 | 9,5 | 6373 | 25,1 | 282 | 23,9 | 4,4 | 442 | 35,2 | 6,7 |
Revenu médian par UC 2009 | 10014 | 18058 | 15034 | ||||||||
Chômeurs 15-64 ans | 197 | 25,3 | 6,7 | 2964 | 12,3 | 140 | 11,9 | 4,7 | 181 | 20,9 | 6,1 |
Chômeurs 15-24 ans | 52 | 44,5 | 7,4 | 812 | 21,1 | 38 | 24,1 | 4,7 | 59 | 39,6 | 6,4 |
Les données clés distinguant le quartier du Pavement du profil moyen de Laval sont:
• 2 fois plus de familles monoparentales par rapport à la part communale.
• Près de 4 fois plus de personnes d’origines étrangères par rapport au profil moyen de Laval.
• 71,7% d’actifs âgés de 15 à 64 ans appartiennent aux catégories professionnelles d’employés ou d’ouvriers tandis que le profil moyen de Laval est de 53,1%. Le Pavement apparaît comme un quartier recueillant peu de mixité.
• 7 points de plus de personnes sans diplôme par rapport à un quartier moyen de Laval.
• 86,7% des habitants sont locataires contre 66.4% par rapport aux habitants d’un quartier moyen de Laval.
• 78,6 % des logements sont des HLM contre 23.9% pour le profil moyen de Laval
• 8 044€ d’écart entre le revenu médian par UC d’un habitant du quartier du Pavement et celui d’un quartier moyen de Laval.
• Plus de 2 fois plus de chômeurs de 15-64 ans face au profil moyen de Laval.
• Près de 2 fois plus de chômeurs âgés entre 15 et 24 ans face au profil moyen de Laval. Ainsi près de la moitié de la population active de 15-24 ans est au chômage.
IRIS XXXXX/XXXXXXX
Xxxxx/Xxxxxxx 0000 | Xxxxxxxx | Xxxxx | Profil moyen d'un quartier de Laval | Profil moyen du quartier le plus en difficulté sur le critère | |||||||
nbr | % Quartier | % Ville | nbr | % | nbr | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | xxx | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | |
Population | 1452 | 2,8 | 50940 | 2588 | |||||||
Femmes | 763 | 52,5 | 2,9 | 26728 | 52,5 | 1367 | 52,8 | 5,1 | |||
0-19 ans | 334 | 23 | 2,7 | 12483 | 24,5 | 616 | 23,8 | 4,9 | 623 | 30,4 | 5,8 |
80 ans ou plus | 69 | 4,7 | 2,7 | 3036 | 6 | 133 | 5,2 | 4,4 | 195 | 7,4 | 6,2 |
Etrangers | 134 | 9,2 | 5,4 | 2484 | 4,9 | 84 | 3,3 | 3,4 | 144 | 8,7 | 5,8 |
Familles monoparentales | 105 | 30,2 | 3,6 | 2023 | 16,3 | 107 | 17,6 | 3,4 | 119 | 25,8 | 5,6 |
Actifs 15-64 ans Employés/ouvriers | 580 | 76,6 | 4,4 | 13148 | 54,5 | 625 | 53,1 | 4,8 | 706 | 60,1 | 5,4 |
Actifs occ 15 ans ou plus TP | 73 | 5 | 2 | 3658 | 7,2 | 160 | 6,2 | 4,4 | 257 | 8,5 | 6,5 |
Pop 15 ans ou plus non scol. Sans diplôme | 290 | 20 | 4,4 | 6639 | 13 | 332 | 12,8 | 5 | 409 | 20 | 6,2 |
Locataires | 462 | 57,2 | 3,2 | 14421 | 56,8 | 664 | 66,4 | 4,6 | 996 | 66,6 | 6,9 |
HLM | 288 | 35,7 | 4,5 | 6373 | 25,1 | 282 | 23,9 | 4,4 | 442 | 35,2 | 6,7 |
Revenu médian par UC 2009 | 13757 | 18058 | 15034 | ||||||||
Chômeurs 15-64 ans | 158 | 20,9 | 5,3 | 2964 | 12,3 | 140 | 11,9 | 4,7 | 181 | 20,9 | 6,1 |
Chômeurs 15-24 ans | 52 | 17,5 | 6,4 | 812 | 21,1 | 38 | 24,1 | 4,7 | 59 | 39,6 | 6,4 |
Les données clés distinguant le quartier de Murat/Mortier du profil moyen de Laval sont:
• Près de 2 fois plus de familles monoparentales par rapport à la part communale.
• Près de 3 fois plus de personnes d’origines étrangères par rapport au profil moyen de Laval.
• 76,6% d’actifs âgés de 15 à 64 ans appartiennent aux catégories professionnelles d’employés ou d’ouvriers tandis que le profil moyen de Laval est de 53,1%. Le Pavement apparaît comme un quartier peu mixte.
• 7 points de plus de personnes sans diplôme par rapport à un quartier moyen de Laval.
• 35,7 % des logements sont des HLM contre 23.9% pour le profil moyen de Laval
• 4 301€ d’écart entre le revenu médian par XX x’xx xxxxxxxx xx xxxxxxxx xx Xxxxx/Xxxxxxx et celui d’un quartier moyen de Laval.
• Moins de 2 fois plus de chômeurs de 15-64 ans face au profil moyen de Laval.
IRIS XXX XXXXXXXX
Xxx Xxxxxxxx 0000 | Xxxxxxxx | Xxxxx | Profil moyen d'un quartier de Laval | Profil moyen du quartier le plus en difficulté sur le critère | |||||||
nbr | % Quartier | % Ville | nbr | % | nbr | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | xxx | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | |
Population | 2318 | 4,6 | 50940 | 2588 | |||||||
Femmes | 1263 | 54,5 | 4,7 | 26728 | 52,5 | 1367 | 52,8 | 5,1 | |||
0-19 ans | 543 | 23,4 | 4,3 | 12483 | 24,5 | 616 | 23,8 | 4,9 | 623 | 30,4 | 5,8 |
80 ans ou plus | 187 | 8,1 | 6,2 | 3036 | 6 | 133 | 5,2 | 4,4 | 195 | 7,4 | 6,2 |
Etrangers | 202 | 8,7 | 8,1 | 2484 | 4,9 | 84 | 3,3 | 3,4 | 144 | 8,7 | 5,8 |
Familles monoparentales | 148 | 26,9 | 7,2 | 2023 | 16,3 | 107 | 17,6 | 3,4 | 119 | 25,8 | 5,6 |
Actifs 15-64 ans Employés/ouvriers | 634 | 65,6 | 4,8 | 13148 | 54,5 | 625 | 53,1 | 4,8 | 706 | 60,1 | 5,4 |
Actifs occ 15 ans ou plus TP | 158 | 6,8 | 4,3 | 3658 | 7,2 | 160 | 6,2 | 4,4 | 257 | 8,5 | 6,5 |
Pop 15 ans ou plus non scol. Sans diplôme | 439 | 18,9 | 6,6 | 6639 | 13 | 332 | 12,8 | 5 | 409 | 20 | 6,2 |
Locataires | 916 | 77,3 | 6,4 | 14421 | 56,8 | 664 | 66,4 | 4,6 | 996 | 66,6 | 6,9 |
HLM | 675 | 56,9 | 10,6 | 6373 | 25,1 | 282 | 23,9 | 4,4 | 442 | 35,2 | 6,7 |
Revenu médian par UC 2009 | 12721 | 18058 | 15034 | ||||||||
Chômeurs 15-64 ans | 181 | 18,7 | 6,1 | 2964 | 12,3 | 140 | 11,9 | 4,7 | 181 | 20,9 | 6,1 |
Chômeurs 15-24 ans | 59 | 26,1 | 7,3 | 812 | 21,1 | 38 | 24,1 | 4,7 | 59 | 39,6 | 6,4 |
Les données clés distinguant le quartier des Fourches du profil moyen lavallois sont :
• 10 points de plus de familles monoparentales par rapport au niveau communal.
• 2,5 fois plus de personnes d’origines étrangères par rapport au profil moyen de Laval.
• 65,5% d’actifs âgés de 15 à 64 ans appartiennent aux catégories professionnelles d’employés ou d’ouvriers tandis que le profil moyen de Laval est de 53,1%.
• 6 points de plus de personnes sans diplôme par rapport à un quartier moyen de Laval.
• 77,3% des habitants sont locataires contre 66.4% par rapport aux habitants d’un quartier moyen de Laval.
• 56,9 % des logements sont des HLM contre 23.9% pour le profil moyen de Laval
• 5 337€ d’écart entre le revenu médian par UC d’un habitant du quartier des Fourches et celui d’un quartier moyen de Laval.
• Plus de 1,5 fois plus de chômeurs de 15-64 ans face au profil moyen de Laval.
IRIS XXX XXXXXXXXXX
Xxx Xxxxxxxxxx 0000 | Xxxxxxxx | Xxxxx | Profil moyen d'un quartier de Laval | Profil moyen du quartier le plus en difficulté sur le critère | |||||||
nbr | % Quartier | % Ville | nbr | % | nbr | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | xxx | % Xxxxxxxx | % Xxxxx | |
Population | 1825 | 3,6 | 50940 | 2588 | |||||||
Femmes | 866 | 47,5 | 3,2 | 26728 | 52,5 | 1367 | 52,8 | 5,1 | |||
0-19 ans | 608 | 33,3 | 4,9 | 12483 | 24,5 | 616 | 23,8 | 4,9 | 623 | 30,4 | 5,8 |
80 ans ou plus | 88 | 4,8 | 4,9 | 3036 | 6 | 133 | 5,2 | 4,4 | 195 | 7,4 | 6,2 |
Etrangers | 262 | 14,3 | 10,5 | 2484 | 4,9 | 84 | 3,3 | 3,4 | 144 | 8,7 | 5,8 |
Familles monoparentales | 93 | 25,8 | 4,3 | 2023 | 16,3 | 107 | 17,6 | 3,4 | 119 | 25,8 | 5,6 |
Actifs 15-64 ans Employés/ouvriers | 474 | 69,1 | 3,6 | 13148 | 54,5 | 625 | 53,1 | 4,8 | 706 | 60,1 | 5,4 |
Actifs occ 15 ans ou plus TP | 133 | 7,3 | 3,6 | 3658 | 7,2 | 160 | 6,2 | 4,4 | 257 | 8,5 | 6,5 |
Pop 15 ans ou plus non scol. Sans diplôme | 317 | 17,4 | 5,4 | 6639 | 13 | 332 | 12,8 | 5 | 409 | 20 | 6,2 |
Locataires | 721 | 80,1 | 5 | 14421 | 56,8 | 664 | 66,4 | 4,6 | 996 | 66,6 | 6,9 |
HLM | 313 | 34,8 | 4,9 | 6373 | 25,1 | 282 | 23,9 | 4,4 | 442 | 35,2 | 6,7 |
Revenu médian par UC 2009 | 11574 | 18058 | 15034 | ||||||||
Chômeurs 15-64 ans | 178 | 25,9 | 6 | 2964 | 12,3 | 140 | 11,9 | 4,7 | 181 | 20,9 | 6,1 |
Chômeurs 15-24 ans | 60 | 43,4 | 7,3 | 812 | 21,1 | 38 | 24,1 | 4,7 | 59 | 39,6 | 6,4 |
Les données clés distinguant le quartier des Pommeraies du profil moyen de Laval sont :
• 9 points de plus quant aux familles monoparentales par rapport au niveau communal.
• Plus de 4 fois plus de personnes d’origines étrangères par rapport au profil moyen de Laval.
• 4,6 points de plus de personnes sans diplôme par rapport à un quartier moyen de Laval.
• 69,1% d’actifs âgés de 15 à 64 ans appartiennent aux catégories professionnelles d’employés ou d’ouvriers tandis que le profil moyen de Laval est de 53,1%. Les Pommeraies apparaît comme un quartier peu mixte.
• 35 % des logements sont des HLM contre 23.9% pour le profil moyen de Laval
• 80% des habitants sont locataires contre 66.4% par rapport aux habitants d’un quartier moyen de Laval.
• 6 484€ d’écart entre le revenu médian par XX x’xx xxxxxxxx xx xxxxxxxx xxx Xxxxxxxxxx et celui d’un quartier moyen de Laval.
• Plus de 2 fois plus de chômeurs de 15-64 ans face au profil moyen de Laval.
• Près de 2 fois plus de chômeurs âgés entre 15 et 24 ans face au profil moyen de Laval. Ainsi près de la moitié de la population active de 15-24 ans est au chômage.
Synthèse des quartiers de priorité 1 : données de cadrage en comparaison avec le profil moyen de Laval
Familles monopar entales | Etrangers | Actifs 15- 64 ans Employés /ouvriers | Pop 15 ans ou plus non scol. Sans diplôme | Locataire s | HLM | Revenu médian par UC 2009 : écart avec la médiane communale | Chômeurs 15-64 ans | Chômeurs 15-24 ans | |
Profil moyen | 17,6% | 3 ,3% | 53 ,1% | 12,8% | 66 ,4% | 23,9 % | 18058€ | 11 ,9% | 24 ,1% |
Xxxxxxxxx | Près de | 7,5 fois | Plus de | Plus de 2 | 96,3% | 95,2 | 10 289€ | Près de 3 | Près de 2 |
n | 2 fois | plus | 80% | fois plus | % | fois plus | fois plus | ||
plus | |||||||||
Fourches | 1,5 fois plus | 2,5 fois plus | 65,5% | 6 points de plus | 77,3% | 56,9 % | 5 337€ | Plus de 1,5 fois | Près de 2 fois plus |
Pavement | Près de 2 fois plus | Près de 4 fois plus | 71,7% | 7 points | 86,7% | 78,6 % | 8 044€ | Plus de 2 fois | Près de 2 fois plus |
Pommerai es | 1,5 fois plus | Plus de 4 fois | 69,1% | 4,6 points | 80% | 35 % | 6 484€ | Plus de 2 fois plus | Près de 2 fois plus |
Xxxxx/Mo | Près de | Près de | 76,6% | 7 points | 35,7 | 4 301€ | Moins de 2 | ||
rtier | 2 fois | 3 fois | % | fois plus | |||||
plus |
Les quartiers de priorité 1 sont ceux ayant les plus faibles revenus. Ainsi, 25% des habitants de Kellermann ont des revenus annuels s’élevant à 3 664€ contre plus de 15 500€ pour les plus pauvres des habitants des quartiers du Bourny et de Crossardière. Les 25% des habitants les plus pauvres de Laval résident tous dans les quartiers en priorité 1. Ils ont un revenu annuel de 9043€. On retrouve bien, par la suite, les quartiers de priorité 2, auxquels s’ajoute le Centre-ville rive droite qui se trouve au même niveau (entre 10 692 et 12 148€).
COMPARATIF DES REVENUS MEDIANS SUR L’ENSEMBLE DES XXXX XXXXXXXXX (données INSEE 2009)
cf diagnostic territorial réalisé en 2013 (50 % de la population gagne moins de ce revenu médian)
LES 20 IRIS INSEE DE LAVAL | REVENU MEDIAN PAR UNITE DE |
Xxxxxxxxxx : | ▪ 7 769 € |
Pavement : | ▪ 10 014 € |
Pommeraies : | ▪ 11 574 € |
Fourches : | ▪ 12 721 € |
Xxxxx/Mortier : | ▪ 13 757 € |
Hilard : | ▪ 16 310 € |
Gué d’Orger/Dacterie : | ▪ 16 867 € |
Avesnières : | ▪ 17 595 € |
ZA touches St Melaine : | ▪ 17 972 € |
Bel air/Beauregard : | ▪ 18 050 € |
Grenoux/Ribaudières : | ▪ 18 081 € |
Gare Senelle/Pont de Paris : | ▪ 18 554 € |
Centre ville Rive droite : | ▪ 18 935 € |
Thévalles/Chartrière : | ▪ 19 474 € |
Centre Ville Rive gauche : | ▪ 19 781 € |
St Pierre le Potier/bois huisserie : | ▪ 19 835 € |
Le Bourny : | ▪ 20 519 € |
Hte Follis/Saint Martin : | ▪ 20 779 € |
Pillerie/Bootz : | ▪ 21 685 € |
Crossardière : | ▪ 22 404 € |
IRIS | revenu par UC: premier quartile (2009) 25% les plus pauvres | IRIS | revenu par UC: dernier quartile (2009) 25% les plus riches |
XX XXXXXX | 00000 | XXXXXXXXXXXX | 32041 |
CROSSARDIERE | 00000 | XXXXXXXX-XXXXX | 00000 |
XXXXXXXX-XXXXX | 15463 | XXXXXX XXXXX XXXX XXXXXX | 00000 |
XXXXX XXXXXX-XXXXX-XXXXXX | 15235 | HAUTE FOLLIS-SAINT-MARTIN | 00000 |
XX-XXXXXX-XX-XXXXXX-XXXX L'HUISSERIE | 14540 | XXXXXX XXXXX XXXX XXXXXX | 00000 |
XXXXXXXXX-XXXXXXXXXX | 00000 | XX XXXXXX | 27048 |
XX XXXXXXX-XXXXX-XXXXXXX | 00000 | XX-XXXXXX-XX-XXXXXX-XXXX L'HUISSERIE | 25901 |
XXXXXX XXXXX XXXX XXXXXX | 00000 | XXXXXXXXX-XXXXXXXXXX | 00000 |
XXXX-XXXXXXX-XXXX DE XXXXX | 00000 | AVESNIERES | 00000 |
XXXXXXX-XXXXXXXXXXX | 00000 | XXX-XXX-XXXXXXXXXX | 25485 |
Mediane Xxxxx | 00000 | Mediane Xxxxx | 00000 |
XXXXXX XXXXX XXXX XXXXXX | 00000 | XXXX-XXXXXXX-XXXX XX XXXXX | 00000 |
XXX-XXX-XXXXXXXXXX | 11931 | XXXXXXX-XXXXXXXXXXX | 00000 |
GUE D'ORGER-DACTERIE | 11370 | XX XXXXXXX-XXXXX-XXXXXXX | 00000 |
XXXXXXXXXX | 10803 | GUE X'XXXXX-XXXXXXXX | 00000 |
HILARD | 10692 | HILARD | 22663 |
Médiane iris les plus bas | 9043 | Médiane iris les plus bas | 00000 |
XXXXX-XXXXXXX | 7395 | LES FOURCHES | 18929 |
LES FOURCHES | 6743 | XXXXX-XXXXXXX | 00000 |
XXX XXXXXXXXXX | 6211 | LES XXXXXXXXXX | 00000 |
PAVEMENT | 5427 | PAVEMENT | 00000 |
XXXXXXXXXX | 3664 | XXXXXXXXXX | 00000 |
DIAGNOSTIC : SYNTHESE DES DIFFICULTES RENCONTREES DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES
Population | Revenu | Insertion | ||
Priorité 1 | ||||
Kellermann | - Une grande part de familles monoparentales -Une surreprésentation des employés et des ouvriers - Une très forte présence d’habitants de nationalité étrangère -Une représentation nette de personnes peu et non-diplômées -Presque la totalité des habitants est locataire et vit en HLM | -Des revenus très faibles - Une concentration plus forte d’allocataires dont le revenu est constitué pour moitié de prestations sociales - Une surreprésentation des bénéficiaires de la CMU-C et notamment de jeunes âgés de moins de 18 ans - Une très grande part d’allocataires bénéficiant des APL, du RSA dont le RSA socle | -Un chômage important des 15- 64 ans et notamment des moins de 25 ans -Une plus forte représentation de demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RSA - Un cumul important des emplois précaires parmi les actifs (CDD, temps partiel, intérim) - Une très forte représentation d’ouvriers | |
Pavement | -Un grande part de familles monoparentales -Une surreprésentation des employés et des ouvriers - Une forte présence d’habitants de nationalité étrangère -Une présence importante de personnes peu et non-diplômées -Une part extrêmement importante de locataires et vivant en HLM Une part importante d’allocataires isolés | -Des revenus très faibles - Une concentration plus forte d’allocataires dont le revenu est constitué pour moitié de prestations sociales - Une forte présence de bénéficiaires de la CMU-C et notamment de jeunes âgés de moins de 18 ans - Une très grande part d’allocataires bénéficiant des APL, du RSA dont le RSA socle | -Un chômage important des 15- 64 ans et notamment des moins de 25 ans -Une plus forte représentation de demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RSA - Une très forte représentation d’ouvriers et d’employés | |
Xxxxx- Mortier | -Une grande part de familles monoparentales -Une surreprésentation des employés et des ouvriers - Une forte présence d’habitants de nationalité étrangère -Une présence importante de personnes peu et non-diplômées | -Des revenus plutôt faibles - Une concentration assez importante d’allocataires dont le revenu est constitué pour moitié de prestations sociales - Une forte présence de bénéficiaires de la CMU-C - Une part importante d’allocataires bénéficiant des APL | -Un chômage important des 15- 64 ans - Une plus forte représentation de demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RSA - Une très forte représentation d’ouvriers, d’employés | |
Fourches | -Grande part de familles monoparentales -Une forte représentation des employés et des ouvriers - Une forte présence d’habitants de nationalité étrangère -Une présence importante de personnes peu et non-diplômées -Une part extrêmement forte de locataires, vivant pour plus de la moitié en HLM Une part importante d’allocataires isolés | -Des revenus faibles - Une concentration forte d’allocataires dont le revenu est constitué pour moitié ou de 100% de prestations sociales - Une forte présence de bénéficiaires de la CMU-C , de l’AAH, du RSA. | -Un chômage important des 15- 64 ans et notamment des moins de 25 ans - Une représentation significative de demandeurs d’emploi de longue durée | |
Des atouts identifiés dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville
• Le développement d’une politique publique dédiée : la politique de la Ville (CUCS, PRU, PRE)
• Un bon niveau d’équipements de proximité (services publics, tissu associatif)
• Une bonne desserte par les transports en commun
• Une diversité culturelle
• Une population jeune
• Une mise en réseau des acteurs pour la prise en compte croisées des problématiques sociales
Des faiblesses et des manques clairement identifiés
• Un déficit de maîtrise de la langue (posé comme frein majeur dans tous les aspects de la vie quotidienne)
• Un sentiment de découragement des personnes en recherche d’emploi
• Une méconnaissance des métiers et du contexte économique local
• Un taux de chômage important, notamment chez les moins de 25 ans
• Un faible niveau de qualification à la sortie de l’école
• Un chômage de longue durée
• Un phénomène d’évitement des services publics notamment chez les jeunes
• Des problèmes de communication et d’entente entre les communautés
• Des familles monoparentales précaires
• Une moindre mixité des catégories socioprofessionnelles
• Une dépendance aux prestations sociales et une faiblesse des revenus
II)Organisation
A) Modalités de pilotage
L’équipe interministérielle (composition, rôle, rythme des réunions)
Le préfet de la Mayenne est chargé de la négociation du contrat de ville avec les élus de la communauté d’agglomération de Laval, de la mobilisation des crédits de droit commun de l’Etat et de l’affectation des crédits spécifiques de l’Etat sur les territoires concernés.
La secrétaire générale de la préfecture est désignée en sa qualité de sous-préfète pour assurer auprès du préfet la coordination des services de l’Etat dans le domaine de la politique de la ville.
Pour cette mission, l’organisation suivante a été mise en place au niveau départemental :
La secrétaire générale s’appuie sur une équipe projet composée du bureau des affaires économiques et interministérielles (incluant la politique de la ville) de la Préfecture, du service sécurité et éducation routière, bâtiment et habitat de la Direction Départementale des Territoires, du pôle cohésion sociale de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations, de l’unité territoriale de la DIRECCTE.
Le bureau des affaires économiques et interministérielles est chargé de la coordination opérationnelle des services de l’Etat dans la mise en œuvre de la politique de la ville.
L’équipe interne aux collectivités (Agglomération lavalloise et Ville de Laval)
AGGLOMERATION LAVALLOISE | VILLE DE LAVAL | |
ELUS | ● X. Xxxxxxxx Xxxxxxxxx Président de Laval-agglomération, Sénateur-Maire ● Xxx Xxxxx Xxxxxxxx-Xxxxxxxx : Vice-Présidente de la commission Economie, Emploi, Cohésion Sociale et 1ère adjointe au Maire chargée de l’emploi, du développement économique, du commerce, de la jeunesse, de la démocratie et transparence. | |
DIRECTION | ● X. Xxxxxx XXXXXX – Directeur Général des Services | |
INSTANCES DE DECISION | Commission Economie-Emploi- Cohésion Sociale Bureau communautaire Conseil communautaire. | Bureau municipal Commission vie quotidienne Conseil municipal. |
SERVICES | Service Emploi et PLIE Direction du développement durable (transport, déchets, habitat) | Direction générale des services techniques, Chargée de mission santé en charge du CLS Direction générale adjointe au secrétariat général et aux prestations administratives pour le CLSPD Direction générale adjointe animation et démocratie locale Centre communal d’action sociale (CCAS) |
EQUIPE opérationnelle | Pilier 1 « Cohésion sociale » : Xxxxxxxxx XXXXXX Xxxxxx 2 « Cadre de vie/renouvellement urbain » : Xxxxxxxxx XXXXXXX Pilier 3 « Développement de l’activité économique de l’emploi » : Xxxxxxxx XXXXXXX |
Gouvernance politique
A terme, les Conseils citoyens
Comité de pilotage
1- examen et validation des orientations du contrat de ville et des priorités d’intervention
2- validation des programmes d’actions
3- suivi du contrat de ville
Préfet
Président de Laval- Agglomération et Maire de Laval
Ensemble des signataires du contrat de ville
Services de l’Etat
Equipe pilote des services de l’Etat, et de Laval Agglomération
Secrétaire générale de la préfecture
Vice-Présidente de Laval- Agglomération et 1ère adjointe au Maire de Laval
Equipe pilote des services de l’Etat, et de Laval Agglomération
Représentant des signataires du Contrat de Ville
Comité technique
1- instruction et suivi technique du contrat
2- animation et synthèse des travaux des groupes de travail
3- lancement des appels à projet
4- suivi des porteurs et des fiches actions
Groupes thématiques
Le Comité de pilotage présidence Préfet/Président de l’agglomération
Il comprend les responsables des services de l’Etat, des collectivités territoriales et organismes associés. Il examine et arrête les grandes orientations et les priorités d’interventions, valide les programmes d’actions et opère le suivi du Contrat de Ville
€ Monsieur le Préfet
€ Monsieur le Président de la communauté d’agglomération lavalloise, Maire de Laval
€ Ensemble des responsables institutionnels signataires du contrat de ville (Conseil Régional, Conseil Départemental, Caisse d’Allocations Familiales, Caisse Primaire d’Assurance Maladie, Caisse des Dépôts et Consignations, Pôle Emploi, Mission Locale, Chambre des Métiers et de l’Artisanat Départementale, Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale, Méduane Habitat, Mayenne Habitat,)
€ Services de l’Etat
€ Agence Régionale de Santé
€ Education Nationale
€ Equipe pilote du Contrat de Ville (services de l’Etat et de Laval-Agglomération)
€ A terme, les représentants du conseil citoyen
Le Comité Technique présidé par la secrétaire générale de la préfecture et de l’élu de l’agglomération en charge de la politique de la ville.
Il prépare les décisions du comité de pilotage et se charge notamment de lui soumettre la programmation annuelle des moyens mobilisés dans le cadre du contrat. Egalement lieu d'instruction financière des projets, il donne un avis sur les actions. Il associe les techniciens des institutions signataires ou financeurs.
Composition : des techniciens représentants des différentes composantes du comité de pilotage
€ Secrétaire générale de la Préfecture de la Mayenne
€ Elue en charge du Contrat de ville pour la ville et de l’agglomération lavalloise
€ Directeur de la cohésion sociale de la protection des populations
€ Directrice académique des Services de l'Education Nationale de la Mayenne
€ Directeur départemental de la sécurité publique
€ Directeur départemental des territoires
€ Directeur de l'unité territoriale de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi
€ Chef du service territorial de l'architecture et du patrimoine de la Mayenne
€ Directrice inter-régionale de la protection judiciaire de la jeunesse Grand Ouest
€ Directrice du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) justice
€ Délégué territorial de la Mayenne de l'agence régionale de santé
€ Directeur général des services de la Ville et de l’agglomération lavalloise
€ Directeur du Pôle emploi
€ Directeur de la Mission Locale
€ Représentant de la chambre de commerce et d'industrie territoriale
€ Représentant de la chambre des métiers et de l'artisanat de la Mayenne
€ Directeur régional de la caisse des dépôts et consignations
€ Directrice de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de la Mayenne
€ Directeur de la caisse d'allocations familiales de la Mayenne
€ Directeur du Conseil Départemental
€ Directeur général de Méduane Habitat
€ Directeur général de Mayenne Habitat
€ Equipe pilote du Contrat de Ville (services de l’Etat et de Laval-Agglomération)
Les groupes de travail thématique par pilier
Composés de techniciens, ils complètent l’organisation pour définir plus précisément la stratégie à conduire dans chaque domaine d’intervention. Des groupes restreints de travail pourront être définis en fonction des sujets à traiter.
Thématique | Pilote | Groupe de travail |
1) cohésion sociale | DDCSPP + Agglomération | Education nationale, DDCSPP, DDFE, DDSP, DDPJJ, SPIP Justice, Conseil régional, DRAC, ARS, CAF, CPAM, bailleurs sociaux Conseil départemental, préfecture, Ville et Agglomération |
2) cadre de vie et renouvellement urbain | DDT + Agglomération | DDT, DDCSPP, Bailleurs sociaux, préfecture, Conseil Départemental, Ville et Agglomération |
3) développement de l'activité économique et de l'emploi | UT Direccte + Agglomération | UT Direccte, Pôle emploi, Mission locale, Chambres consulaires, Conseil Régional, Conseil départemental, Caisse des dépôts et consignations, préfecture, Ville et Agglomération |
B) L’ingénierie
L’équipe opérationnelle du Contrat de Ville est constituée :
€ du référent politique de la ville et rénovation urbaine chargé du pilier cadre de vie
€ du chef de projet également chargé du pilier cohésion sociale
€ une secrétaire
€ un agent d’accueil
Par ailleurs, trois professionnelles mènent en interne des actions dans le cadre du Contrat de Ville.
o Une infirmière chargée du volet santé en partenariat avec le Contrat Local de Santé (sous-groupe du pilier cohésion sociale) qui assure l’accompagnement individualisé des personnes isolées et en rupture de soins
o Une juriste à mi-temps chargée du volet citoyenneté auprès des établissements scolaires et sur des permanences d’accès au droit
o Une animatrice chargée du dispositif Argent de poche à l’échelle de l’agglomération
€ Du directeur du service emploi et PLIE de l’agglomération lavalloise) pour le pilier développement de l’activité et de l’emploi, :
Concernant le Contrat Local de Santé :
Un Comité de pilotage (gouvernance et expertise partagées évolution des dynamiques territoriales suivi et évaluation du CLS) composé de deux collèges :
€ Un collège décisionnel composé des signataires actuels
o Ville de Laval
o Agence régionale de santé Pays de la Loire
o Préfet de la Mayenne
€ Un collège d'expertise en santé publique
o Conseil départemental
o Centre hospitalier
o Centre d'examen de santé (IRSA)
o Education nationale
o Centre communal d'action sociale
o Laval-agglomération (Contrat de ville)
€ Partenaire privilégié
o Caisse primaire d'assurance maladie
Concernant la Prévention de la délinquance, l’organisation s’inscrit dans le cadre du Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD)
4 commissions :
Groupe 1) : Jeunes exposés à la délinquance : Xxxxxxxxx XXXXXXX – référent PV et R Urbaine Groupe 2) : Violences intra-familiales : Xxxxxxxxx XXXXX XXXXXXX – Directrice du CCAS
Groupe 3) : Incivilités : Xxxxxxx XXXXXX – DGA Ville de Laval (secrétariat général et prestations administratives)
Groupe 4) : Addictions : Xxxxxxx XXXXXX – DGA Ville de Laval (animation et démocratie locale)
Le partenariat s’inscrit autour des collectivités, des services déconcentrés de l’Etat compétents sur ces questions ainsi que des associations oeuvrant dans ces différents domaines.
(documents en annexe)
C) La participation des habitants
La ville de Laval s’est engagée à placer les habitants au cœur de l’action publique et veut les inciter à devenir un maillon essentiel de la vie locale, remobiliser les citoyens autour des valeurs républicaines et citoyennes.
Elle souhaite développer les dispositifs de démocratie de proximité avec les jeudis citoyens, le conseil de jeunes, les ateliers de la cité et à terme la mise en place des conseils citoyens dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Les ateliers de la cité ont pour objectif de faire émerger un projet collaboratif de quartier en recueillant la parole et les propositions des habitants, des associations et des acteurs socio- économiques de chaque secteur référencé.
Au-delà des actions déjà engagées (formation des responsables de maisons de quartier par ATD quart- monde en 2014 dans le cadre du précédent CUCS), l’organisation une fois par mois d’un jeudi citoyen, les projets collaboratifs émanant des ateliers de la cité menés dans chaque quartier), la Ville envisage comme le prévoit la loi de mettre en place les "Conseils citoyens" dans les quartiers prioritaires.
o Une première réunion a eu lieu le 22 septembre 2014 pour présenter aux élus et aux responsables de la démocratie locale le cadre de référence proposé par l'Etat et relatif à l'élaboration de conseils de citoyens dans les 0 xxxxxxxxx (Xx Xxxxxxx, Xxxxxxxx, Xxxxxxxx) dans le cadre de la réforme de la Politique de la Ville.
o deux réunions de travail en mairie sur les conseils de citoyens (18 décembre et 13 janvier) : pour élaborer des pistes de travail quant à leur mise en oeuvre.
o un "jeudi citoyen" le 29 janvier 2015 sur l'action de la ville dans les quartiers, et en particulier la politique de la ville, dans les quartiers prioritaires ;
o deux réunions publiques de concertation, organisées les 13 et 14 mars 2015 dans chaque quartier prioritaire (Fourches / Saint-Nicolas Pavement), principalement consacrées au cadre de vie et à la participation des habitants via la mise en oeuvre de conseils de citoyens.
Pour poursuivre la mobilisation des habitants, il est proposé de s'appuyer sur les structures et dispositifs existants (conseils de maisons des centres sociaux, ateliers de la cité, projets collaboratifs) en vue de développer ces conseils citoyens.
1- Les conseils de maison seront ouverts à tous, pour devenir conseils citoyens (ce qui n'empêchera pas la réunion de professionnels pour des questions plus restreintes au fonctionnement de la structure centre social). Il est proposé que, dans chaque quartier, trois conseils se tiennent sur un an à compter de septembre 2015. Chaque conseil sera axé autour d'une thématique (un pilier évoqué par conseil – recherche d'un angle concret pour susciter la participation citoyenne) ;
2- Les professionnels des maisons de quartier seront invités à s'appuyer sur des relais citoyens déjà identifiés (associations, commerçants, citoyen mobilisé...) dans le quartier, afin qu'ils participent au conseil citoyen et qu'ils élargissent le public, dans une logique de recrutement de face à face ;
3- En amont des conseils citoyens, des animations de rue (théâtre de rue, interventions dans les TUL) pourraient être proposées pour inciter les habitants à participer à cette instance
4- Une communication institutionnelle (Laval la Ville, site web, flyer disponible en MQ...) appuiera également cette évolution ;
5- Les citoyens ayant participé aux conseils, et volontaires pour s'investir davantage pourront s'intégrer dans un parcours de formation pour mieux connaître la politique de la ville ou les sujets techniques (urbanisme, éducation, emploi...) ; de même, ils pourront être réunis en inter quartier avant les comités de suivi du contrat de ville, pour émettre un avis (et y participer, le cas échéant) ;
6- A l'issue d'une évaluation des premiers conseils citoyens (d'ici à fin 2015), ceux-ci pourront être élargis en recourant au tirage au sort.
Il est à noter que l'ouverture des conseils de maison vers un format "conseils citoyen" pourra être proposée pour l'ensemble des centres sociaux (et pas uniquement sur les quartiers prioritaires, même si ceux-ci peuvent jouer le rôle de territoires d'expérimentation de la nouvelle formule).
III) Définition du cadre stratégique
A) Le diagnostic participatif établi par pilier
Cohésion sociale Santé
Dans un contexte de grande précarité économique et de décomposition des liens sociaux et familiaux, la souffrance psychosociale peut être silencieuse et se traduire uniquement par des difficultés à s’inscrire dans un projet de vie, mais elle peut également se traduire par des prises de risque, des conduites addictives et des violences multiformes.
L’objectif poursuivi est d’accompagner le retour ou l’accès aux soins des personnes isolées et en grande souffrance tout en développant des pratiques de prévention santé, à savoir :
- soutenir l’accompagnement individualisé des personnes isolées en rupture de soins en partenariat étroit avec les partenaires santé par le CUCS,
Le choix a été fait de positionner l'infirmière (IDE) du CUCS sur la mission d’accompagnement et de maillage des professionnels "repérants" sur le territoire.
Parallèlement, le CUCS finance aussi un accompagnement par les TISF (technicienne en intervention sociale et familiale) de l'association d' AID'ADOM. L'appel aux TISF est fait quand il y a adhésion de la personne sur des objectifs précis d'accompagnement vers les soins et sur sa motivation à la gestion du quotidien dans son logement. Il est également vérifié que les différentes prises en charge ne sont pas possibles au titre du droit commun (au titre du RSA, de l'aide sociale ou par ex dans l'attente de l'instruction d'un dossier MDPH ).
- accompagner et stabiliser la reprise de soins, travailler sur l’insertion sociale et consolider à terme le maintien dans les soins par Aid’A Dom.
Intervention de travailleuses sociales au domicile pour accompagner et stabiliser la reprise de soins, travailler sur l’insertion sociale et consolider à terme le maintien dans les soins en partenariat avec la mission de l’infirmière du CUCS. En 2013, ce sont 31 personnes des quartiers prioritaires qui ont été accompagnées par l’association dans l’accès et le suivi aux soins dont 19 hommes et 12 femmes. (12 de 26 à 49 ans, 15 de 50 à 64 ans, 4 de plus de 65 ans. De plus en plus de personnes accompagnées souffrent d’addictions (alcool, drogue). Le volume d’intervention de l’association est fixé à 1000 heures d’intervention. Les pathologies liées à la consommation effective d’alcool apparaissent un peu plus fréquentes dans la population lavalloise qu’au plan national. La mortalité par maladies directement liées à la consommation excessive d’alcool est supérieure d’environ 10 à 20 % à la moyenne française.
Points positifs
Fin 2011, les partenaires institutionnels du volet santé du CUCS se sont engagés dans un diagnostic action pour la structuration d’un réseau opérationnel autour des situations individuelles complexes pour produire une réponse adéquate aux attentes des acteurs de terrain afin d’améliorer la capacité opérationnelle des professionnels mais aussi développer une culture commune (exemple : rencontres, formations, communication sur les ressources et l'organisation locale) pour avoir un effet catalyseur de projets. Le RIAM dans le cadre d’un financement au titre de la MILDT a été le porteur de cette étude action avec le CEAS comme prestataire. Cette étude a mis en avant les difficultés liées aux addictions mais également aux problématiques de santé mentale. Elle a débouché sur des préconisations concrètes dont l’élaboration d’un conseil local en santé mentale comme réponse.
Piste de progrès
Les réflexions sur l’accessibilité aux soins, la démographie médicale et l’accès aux droits ont abouti à des propositions d’actions dans le cadre du Contrat Local de Santé signé entre la Ville, l’ARS et la Préfecture le 21 juillet 2014.
Ainsi, tout d’abord au regard des différents éléments de diagnostic (diagnostic local de santé 2013 par l’ORS notamment) :
€ une fragilité en matière de santé mentale avec une situation lavalloise défavorable et une mortalité par suicide qui reste nettement supérieure à la moyenne départementale et nationale depuis plusieurs décennies (+44%).
€ une mortalité précoce (avant 65 ans) dans les quartiers plus importante que dans le reste de la ville (-22 % à + 45 % d’écart avec la moyenne lavalloise à structure d’âge identique)
En second lieu, au regard du travail mené depuis 2007 par le groupe santé du CUCS, et du fait de l'absence d'équipe mobile en précarité/psychiatrie sur le territoire, un projet de conseil local de santé mentale a été inscrit dans le CLS pour permettre entre autres un travail de concertation entre les différents acteurs autour de situations très problématiques (pouvant parfois nécessiter des hospitalisations sous contraintes).
Réussite éducative
L’objectif est de donner à chaque élève, quelles que soient ses origines sociales et culturelles, la possibilité d’acquérir un capital social et culturel.
Les interventions du CUCS s’inscrivent ainsi dans des actions d’accompagnement des jeunes qui nécessitent la recherche d’une continuité et d’une complémentarité de l’action éducative entre les temps familiaux, scolaires et de loisirs en vue d’une meilleure insertion sociale des jeunes (interventions collectives ou individuelles), tout en veillant à ne pas se substituer au droit commun (accompagnement éducatif et aide personnalisée de l’Education Nationale).
Les actions ont également contribué à soutenir les parents dans leur rôle éducatif auprès de Leurs enfants en veillant à leur égal accès aux différents dispositifs existant sur leur territoire.
Sont menées des actions destinées à prendre en compte les difficultés récurrentes des enfants et des familles dans le cadre de l’égalité des chances et en s’appuyant sur le programme de réussite éducative pour ce qui concerne l’accompagnement individualisé.
Les objectifs principaux
- développer une prévention primaire prenant en compte les difficultés dès le plus jeune âge et notamment sur l’axe acquisition de la langue pour améliorer la réussite scolaire : actions pédagogiques individualisées menées par des professionnels, en concertation avec le ministère de l’Éducation Nationale, visant les enfants et les adolescents ayant des difficultés quant à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture (stimulation de l’envie de lire et d’écrire des enfants et des jeunes, ateliers autour du conte, de la pratique du théâtre, etc).
- Soutenir les parents dans l’éducation de leurs enfants.
- Développer les activités hors temps scolaire : favoriser le rapprochement à l’offre et à l’équipement culturel en l’adaptant à travers un contenu, une pédagogie et des tarifs adaptés, en vue de développer des activités de découverte culturelle et d’expression artistique. Il s’agit de poursuivre l'accès à la culture pour tous en s'appuyant sur l'offre de service et l'élaboration d'un véritable parcours des arts en partenariat avec les services de la Ville de Laval (culture, jeunesse, sport, vie citoyenne et enseignement)
- Soutenir les propositions de vacances en partenariat fort avec les associations, institutions et collectivités qui accompagnent les publics tout au long de l’année (travailleurs sociaux CCAS, Conseil Départemental, Épicerie Sociale, maisons de quartiers, etc.) et dans le cadre du dispositif Ville Vie Vacances à l’attention des jeunes les plus en risque et au titre de la prévention de la délinquance,
- Développer l’animation de proximité sur les quartiers prioritaires en favorisant le lien parents/enfants notamment pendant les périodes de vacances.
4.1 le contrat local d’accompagnement à la scolarité (CLAS)
Chaque année, la Ville de Laval organise des ateliers d’accompagnement à la scolarité dans les quatre quartiers prioritaires et dans deux autres quartiers (Hilard et Avesnières) dont des difficultés éducatives ont été identifiées.
- 6 écoles / 3 collèges ;
- environ 100 élèves du primaire (6 écoles) et 40 collégiens (3 collèges)
- des élèves en situations difficiles et/ou allophones) ; ne bénéficiant pas de conditions sociales ou culturelles leur permettant de réussir leur scolarité et ayant besoin d’un accompagnement spécifique.
Objectifs
- Proposer des temps d’appui et de ressources nécessaires à la réussite scolaire des enfants et des jeunes par des temps d’aide aux devoirs, d’apports méthodologiques, d’activités culturelles :
o en utilisant des pédagogies de détour pour redonner confiance et estime de soi
o en valorisant leurs compétences afin de les rendre acteurs de leur scolarité
- Permettre aux familles d’y trouver un accueil, des conseils, un accompagnement dans leur rôle de parents.
- Travailler en collaboration avec l’ensemble des acteurs du monde éducatif enseignants, accompagnateurs, parents).
Points positifs
Un partenariat avec les enseignants et les accompagnateurs permettant une acculturation de l’accompagnement à la scolarité de part et d’autres et un ciblage cohérent des enfants entre les divers dispositifs proposés par la Ville.
Piste de progrès
Sur les priorités, nécessité de travailler précisément sur l’amélioration de la maîtrise de la langue pour éviter le décrochage précoce. Sur cet axe acquisition de la langue, on rejoint les actions type ateliers lecture, contes, mais également les projets culturels menés sur les quartiers, etc.
4.2 le programme de réussite éducative donne satisfaction aux professionnels des institutions partenaires mais également aux parents.
Depuis sa mise en place effective en 2007, ce dispositif novateur a permis d'accompagner individuellement, dans le cadre de parcours personnalisés, 279 enfants de 2 à 16 ans – et autant de familles - en grandes difficultés scolaires, sociales et familiales. L'objectif est de prendre en compte la globalité de l’environnement de l’enfant ou du jeune pour adapter au mieux les réponses éducatives nécessaires à sa réussite et à son épanouissement. Il propose ainsi un parcours individualisé des enfants et de leurs familles dans un cadre multipartenarial et pluridisciplinaire.
Piloté depuis 2007 par l’État et le CCAS de Laval qui a recruté un coordinateur pour en assurer l’animation et le suivi, son organisation repose sur 3 équipes pluridisciplinaires et un groupe de saisine qui valide l’entrée dans le programme. Un comité de pilotage réunit l’ensemble des partenaires de ce programme.
3 Zones Urbaines Sensibles, territoires prioritaires d'interventions :
Répartition des parcours par quartier
50,00%
45,00%
40,00%
35,00%
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
Saint Nicolas
Les Fourches Les Pommeraies
Hors ZUS
Une équipe qui se structure au fil du temps…
1 coordonnateur (1 ETP), 1 référent de parcours (0,25 ETP), 1 psychologue scolaire (1 ETP), 1
psychologue clinicienne (0,2 ETP), 1 agent administratif (0,2 ETP), des accompagnateurs scolaires (1,6 ETP) A cela s'ajoutent les intervenants plus ponctuels : 1 psychologue dans le cadre de l'animation des cafés parents ; une art-thérapeute dans le cadre des ateliers d'expression artistique ; deux orthophonistes ayant conventionné pour assurer des bilans…
…qui mobilise et travaille étroitement avec les partenaires de terrain
Assistants de services sociaux, éducateurs de prévention, enseignants/directeurs d'école, animateurs/directeurs de centre de loisirs, animateurs référents familles/directeurs de MQ, professionnels de services médico-sociaux…sont mobilisés dans les parcours de réussite éducative des enfants qu'ils sont amenés à côtoyer au sein de leur structure.
Des parcours et des actions personnalisées
279 parcours mis en place depuis 2007, soit autant de familles et de fratries qui bénéficient indirectement du parcours de l'enfant. (une centaine d’accompagnement à l’année).
Des actions adaptées aux besoins de l'enfant : accompagnement scolaire individualisé, suivi par la psychologue scolaire, suivi par la psychologue clinicienne, bilan/suivi orthophonique, aide à l'accès aux soins, accompagnement vers des activités extra-scolaires…
Éléments qualitatifs
Le PRE permet de travailler sur la confiance en soi, sur la découverte de son environnement, sur l'amélioration du rapport aux autres, sur le mieux-être, sur la capacité à être autonome…
Une enquête menée auprès de 32 familles à l'été 2013 a montré l'implication des parents au sein des équipes pluridisciplinaires. Cela témoigne de l'intérêt que les parents portent au parcours de leur enfant et du sens qu'ils y mettent. Les PRE offrant la possibilité aux parents d'intervenir au sein de l'équipe pluridisciplinaire de leur enfant sont encore très minoritaires. Le PRE lavallois a initié cette démarche dès 2011 : être dans une logique de "parent partenaire" plutôt que de "parent bénéficiaire". Il faut souligner son importance, reconnue aujourd'hui tant par les professionnels que par les familles elles-mêmes.
Vu par certains partenaires comme un énième nouveau dispositif lors de sa mise en place, le PRE est désormais identifié comme un dispositif clé sur le territoire. Il a permis de décloisonner les interventions auprès des enfants et d'apporter des réponses que le droit commun n'offre pas.
Points positifs et avancées
Mobilisation croissante au fur et à mesure des années et aujourd'hui clairement instituée.
La place des parents dans le parcours de leur enfant : leur adhésion tout au long du parcours de leur enfant, leur participation aux EPRE… Le PRE travaille sur leurs besoins mais surtout s'attache à valoriser leurs compétences.
A travers l'intervention des partenaires, des approches et des compétences qui ne se substituent pas mais se complètent. Une réflexion commune, des regards croisés pour une réponse éducative cohérente et adaptée
La personnalisation de l'accompagnement : sur mesure, cas par cas
Mobilisation croissante, au-delà des services municipaux, des partenaires de terrain et institutionnels :
- la CAF : le soutien à la parentalité est une priorité dans le cadre du REAAP avec un concours financier pour la mise en œuvre de cafés parents depuis la mise en place du PRE. Depuis 2013, elle soutient également la fonction de la référente famille au sein du PRE (15 000 € en 2013 et 13 500 € en 2014.).
- l'Éducation Nationale : la mise à disposition de la psychologue scolaire à temps plein sur le PRE pour accompagner l’enfant dans sa scolarité et travailler la jonction cm2/6ème. Il faut d'autant plus souligner ce choix que des postes de psychologues scolaires ne sont pas pourvus sur le département
- le Conseil Départemental : assure son partenariat de terrain avec la présence de ses assistants sociaux aux équipes pluridisciplinaires et d’une responsable d’action sociale au sein de l’équipe de saisine.
Pistes de progrès
- La précarité du dispositif qui induit un turn-over régulier des équipes et intervenants alors que les familles accompagnées ont besoin d'un minimum de repères et de continuité.
- La mobilisation croissante du droit commun mais qui reste encore insuffisante
Il faut retenir l’importance de l’individualisation des parcours, permettant un accompagnement réellement adapté aux besoins de l’enfant et de la famille. Le nombre croissant de saisines, notamment de la part de l’Éducation Nationale, s'explique par la reconnaissance grandissante du dispositif et de ses effets positifs.
4.3 L’accès à la culture
Le soutien à l’accès à la culture au titre de l’égalité des chances : dans le cadre de la mise en œuvre du projet national d'éducation artistique et culturelle, la DRAC et le CUCS accompagnent, depuis 2013 et pour une durée de trois ans, la mise en œuvre de parcours d'éducation artistique et culturelle sur la ville de Laval (quartier Saint-Nicolas) intitulé « quartiers en scène ».
Ce projet de "parcours d'éducation artistique et culturelle" s'intègre dans la réflexion menée par la ville de Laval autour d'une politique globale d'éducation artistique et culturelle, dépassant une simple logique d'offres en direction des écoles.
Les enjeux de l'expérimentation sont ainsi multiples et de diverses natures :
- sur le terrain, mettre en cohérence et en synergie les actions des différents acteurs (culturels, sociaux, éducatifs) de la ville et de ce quartier tout en s'appuyant sur elles (favoriser une démarche de co-construction des projets avec les médiateurs culturels des différents services plutôt que la "consommation d'activités")
- appréhender l'enfant dans son cadre de vie global, à l'école mais également hors de l'école donc viser les différents temps de l'enfant et la continuité des apprentissages
- apporter une démarche complémentaire des apprentissages scolaires traditionnels pour que l’élève y trouve un motif d’épanouissement personnel et de confiance en soi (favoriser le croisement des approches de l'éducation formelle et non formelle)
- corriger les effets d’inégalité sociale et économique sur la réussite scolaire dans les écoles et les établissements les plus défavorisés
- créer du lien entre les structures éducatives, socioculturelles et les parents (maison de quartier, ALSH, établissements scolaires).
Le projet Quartiers en scène s’inscrit bien dans les orientations et priorités du CUCS à savoir :
- la continuité et complémentarité de l’action sur les différents temps de vie des jeunes
- le soutien des parents dans leur rôle éducatif
- l’égalité d’accès pour tous à l’offre culturelle de la ville (parcours des arts en partenariat avec les services de la ville)
- la maîtrise de la langue et du socle commun de compétences par l’expression artistique sous toutes ses formes
Par ailleurs, des dispositifs spécifiques en partenariat avec l'ACSE comme les Portes du Temps font l'objet de projets soutenus par la DRAC et mis en œuvre à destination du jeune public notamment des quartiers « politique de la ville ».
4.4 Les vacances en famille
Sur les trois quartiers prioritaires, les centres sociaux organisent chaque année un départ en vacances en famille dans le cadre du premier ou second départ. Les participants sont associés très en amont à l’organisation de ces vacances (préparation du séjour – choix des activités – réalisation des démarches administratives, du budget, etc.) avec le soutien des travailleurs sociaux du Conseil Départemental, les référents familles ou les animateurs au sein des maisons de quartier. Ce sont des moments privilégiés pour permettre à certaines familles (monoparentales notamment) de « souffler un peu » et de pouvoir renforcer les liens avec leurs enfants et avec d’autres familles. Pour les professionnels, c’est l’occasion de nouer des relations pour travailler d’autres problématiques tout au long de l’année.
- En 2013, 25 ménages soit 30 adultes et 46 enfants du quartier Saint Nicolas sont partis avec l’association AGIR à St Nicolas, avec un investissement bénévole très important sur cette action, soit 500 heures.
- Sur les Fourches, 8 familles soit 28 personnes dont 8 adultes et 20 enfants en ont bénéficié avec un accompagnement au titre de VACAF et avec le soutien de travailleurs sociaux.
- Enfin sur Laval-Nord, 5 familles (dont 4 monoparentales) et 9 enfants sont partis en gîte avec un accompagnateur de la maison de quartier.
Piste de progrès
Organiser l’offre de service éducative dans le sens d’une articulation et d’une complémentarité des dispositifs (offre de service municipale proposée après l’école par la ville de Laval, maintien des ateliers CLAS, liens avec le programme de réussite éducative, activités sportives et culturelles, parcours vacances à l’échelle de la Ville, etc.), afin de rendre plus lisibles les actions aux partenaires comme aux familles.
Prévention de la délinquance et la citoyenneté
La prévention de la délinquance est une problématique transversale: médiation dans le cadre du volet habitat, insertion professionnelle, réussite éducative, égalité des chances et parentalité mais aussi via la santé puisque nombre de situations liées à des problématiques de santé mentale ou d’addictions impactent la notion du vivre ensemble et la tranquillité publique.
Depuis 2013, les actions dites de prévention de la délinquance ne sont plus financées par l’ACSE au titre des CUCS mais dans le cadre du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) sur les priorités d’intervention définies par la nouvelle stratégie nationale de prévention de la délinquance adoptée pour la période 2013-2017.
Priorité n° 1 : Programme d’actions à l’intention des jeunes exposés à la délinquance
Priorité n°2 : Programme d’actions pour améliorer la prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales et l’aide aux victimes
Priorité n° 3 : Programme d’actions pour améliorer la tranquillité publique
Dans ce cadre, le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) a été installé le 11 février 2014 en mairie de Laval.
Il a vocation à décliner le nouveau plan départemental de prévention de la délinquance aux spécificités lavalloises à savoir :
- prévention à destination des jeunes exposés à la délinquance
- lutte contre les violences intra-familiales et l'aide aux victimes
- rédaction d'un schéma local de tranquillité publique sur la base d'un diagnostic partagé. Il vise également à :
- mieux coordonner les actions de prévention et de sécurité
- apporter des solutions concrètes et partenariales à des problèmes réellement identifiés dans le cadre d'un plan d'action recentré, resserré et soumis à l'évaluation
- accompagner la dynamique en s'appuyant sur des compétences techniques
- évaluer l'efficacité des actions entreprises.
Par ailleurs, des dispositifs et des actions en direction des jeunes les plus exposés aux risques de délinquance sont déployés. Le dispositif ville vie vacances et le FIPD fléchés majoritairement vers les quartiers soutiennent des actions pour ce public. Le volet prévention au titre du CUCS s’inscrit donc plus particulièrement dans l’accès aux droits et l’éducation à la citoyenneté. La promotion de la citoyenneté est un élément indispensable des actions de la prévention de la délinquance avec l’objectif de limiter la marginalisation sociale et civique dans laquelle se trouvent certains quartiers.
Points positifs
La lutte contre toutes les formes de discriminations a constitué une préoccupation du CUCS. Un travail partenarial avec la mission Lutte contre les discriminations de la Ville a permis la mise en œuvre depuis 2011 d'une formation ethno psychiatrique avec pour objectifs de permettre aux acteurs éducatifs et sociaux de terrain, intervenant auprès de publics migrants, de mieux comprendre les difficultés liées à la déculturation pour élaborer les réponses les mieux adaptées aux difficultés rencontrées.
Cette mission est depuis deux ans reprise et organisée par le CRIDES qui a parallèlement constitué un réseau de professionnels (travailleurs sociaux, éducateurs, animateurs, associations, etc.) sur ces questions. Le CUCS soutient ces formations pluridisciplinaires et participe à son organisation afin de permettre l’accès aux divers professionnels intéressés.
Piste de progrès
La lutte contre toutes formes de discriminations restant une préoccupation transversale à toute la programmation, les actions doivent donc être ciblées sur les publics à risque en intégrant cette dimension pour favoriser l’inter culturalité et la mixité.
Habitat et cadre de vie
Rappel des objectifs
• améliorer l’insertion en habitat collectif et développer le lien social entre les habitants pour améliorer le cadre de vie
• soutenir la fonction de médiation sociale dans les quartiers (poste adulte-relais)
• améliorer la qualité de vie dans les quartiers en développant des initiatives citoyennes.
Points positifs
• Continuité de la mission de médiation/prévention par l’adulte relais au CCAS pour des publics en situation d’isolement dans le cadre d’une commission spécifique au sein du CCAS et en partenariat avec le volet santé du CUCS.
• Le GLEAM intervient dans le cadre de l’intégration et l’appropriation du logement par les nouveaux locataires de Mayenne-habitat sur le quartier des Fourches. Il planifie des temps distincts de présence sur le quartier des Fourches pour leur rendre visite à raison de 3 à 4 temps distincts par semaine, une réelle démarche d’accompagnement, peut s’établir sur plusieurs axes :
- Accompagnement vers la Conseillère ESF du bailleur social si une difficulté sociale ou financière apparaît très gênante,
- solliciter le référent-famille de la ville de Laval, intégré à la maison de quartier, pour des problématiques liées à la parentalité, à l’intégration sociale dans le quartier, ou à la mise en place de projets collectifs.
Ainsi, en 2013, sur 227 familles arrivées sur les Fourches et Saint Xxxxxxx, 74 familles ont bénéficié d’une visite à domicile d’agent de médiation soit 33% de familles rencontrées.
• Dans le cadre du Programme local pour l’habitat (PLH) de Laval-Agglomération, mission d’accompagnement des familles dans l’habitat collectif avec gestion du processus d’intégration et d’adaptation au logement collectif avec France Terre d’Asile. Ce projet avait été soutenu en 2011 sur des fonds CUCS dans le cadre d'une aide au démarrage. Depuis 2012, l'action se poursuit avec une prise en charge financière de l'agglomération et de Méduane Habitat.
Piste de progrès
• Améliorer la qualité de vie dans les quartiers en optimisant leur entretien et la propreté dans les espaces publics et privés (Gestion Urbaine de Proximité) en étendant les activités de la régie de quartier sur le quartier St Nicolas.
Point spécifique sur le quartier Saint Nicolas
L’analyse de l’habitat montre que Xxxxxxxxxx est le quartier le plus en difficulté des 3 secteurs de par le nombre, la concentration et la typologie des logements concernés (899 logements sociaux), la construction sous forme de barres et tours et l’absence totale de mixité contribuent à la stigmatisation de l’ensemble. La qualité des logements est en revanche à l’identique sur l’ensemble des secteurs avec des classes énergétiques se situant entre les niveaux C et D.
La diversification de l’habitat est nulle sur Xxxxxxxxxx et très faible sur le Pavement malgré la présence d’une poche d’habitat privé à proximité qui n’apporte pas une réelle mixité à l’ensemble. Sur Xxxxx- Xxxxxxx la répartition entre le parc public et le parc privé est plus équilibrée, mais avec une typologie d’immeubles semblables pour les 2 parcs, répartie en tours et barres. La diversification fonctionnelle existe sur Kellermann avec la présence de quelques services. Elle est plus développée sur la zone Murat-Mortier avec la proximité des administrations et services variés qui apportent une grande perméabilité au quartier. Elle est absente sur le Pavement.
Les espaces publics sont dans l’ensemble de médiocre qualité avec des aménagements désuets et de mauvaise qualité, des emprises importantes de parkings et de zones mal éclairées. L’espace public a néanmoins des atouts sur le secteur du Pavement mais il y est très fragmenté, ce qui rend difficile son appropriation et crée à certains endroits des zones d’insécurité. Aux franges de ces quartiers la plaine d’aventure constitue un poumon vert sans doute insuffisamment exploité au sein des quartiers.
La mutabilité de l’espace ne serait a priori possible que sur le secteur du Pavement du fait de la présence d’une réserve foncière d’importance appartenant à l’EPHAD Xxxxxx Xxxxx (hôpital de Laval). L’absence de résidentialisation sur l’ensemble des 3 quartiers ne permet pas une bonne appropriation de l’espace par les résidents et les services d’entretien et n’encourage pas au respect de cet espace.
Le quartier du Pavement est le plus enclavé des 3 quartiers, isolé même du reste de la ville, contraint par les grands axes le ceinturant. Les 5 îlots d’habitat public sont eux-mêmes isolés les uns des autres, fonctionnant quasiment en vase clos et ne communiquant pas ou peu entre eux. Cela se confirme par le mode de gestion du bailleur en îlots séparés. Le maillage viaire interne est quasi inexistant et participe au sentiment de labyrinthe. Aucune artère d’importance ne traverse le quartier car aucun équipement d’envergure ne s’y trouve. Les transports en commun n’y circulent pas ; par contre les arrêts de bus sont présents à proximité sur les boulevards le jouxtant. L’offre d’équipements et de services peu présents sur Xxxxxxxxxx et un peu plus sur Xxxxx-Xxxxxxx crée des flux entrants ou traversants sur les quartiers ; le maillage viaire interne sur Kellermann mis à part l’axe traversant est cependant de piètre qualité.
Evaluation du PRU du quartier des Pommeraies
La mise en œuvre sur le terrain du projet de rénovation urbaine des Pommeraies n’est pas encore arrivée à son terme.
Toutefois, si quelques opérations sont en cours de réalisation et si d’autres restent à engager, un certain nombre d’opérations sont terminées et ont déjà apporté des effets positifs sur le quartier.
La question du désenclavement du quartier n’est pas résolue. Restent à réaliser, hors PRU, la passerelle gare, la voie vers le quartier de la Pillerie, le lien avec la zone des Touches. Cependant les aménagements de résidentialisation autour des barres et des tours le long de l’avenue de Mayenne et surtout la démolition des 2 tours à l’entrée Est du quartier ont ouvert le quartier vers l’extérieur contribuant au moins à l’impression de désenclavement et invitant à entrer dans ce quartier ou à le traverser. Par ailleurs, les constructions devant prendre place le long de la voie nouvelle et déjà amorcées côté avenue Xxxxxx xx Xxxxxxxxx laissent percevoir l’atténuation qu’elles produiront par rapport aux installations sportives imposantes au nord.
La sécurité routière sur le quartier n’a jusqu’alors que très localement été améliorée. L’amélioration ne sera effective qu’au travers des aménagements programmés rue des Grands carrés et avenue Xxxxxx xx Xxxxxxxxx (notamment plateaux traversants aux endroits sensibles).
La qualité des logements a été particulièrement améliorée. L’ensemble des logements locatifs sociaux a été réhabilité avec un effort financier particulier du bailleur sur le groupe des Pommeraies situé le long de l’avenue de Mayenne. L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite y a été améliorée. Les 68 logements des 2 tours restantes et les 14 logements en rez-de-chaussée des 2 barres sont maintenant accessibles ainsi que tous les logements neufs déjà construits ou à venir.
Les abords de ces logements ont été bien améliorés par les aménagements de résidentialisation, le traitement avec une image privative des parkings et des abords des immeubles, la création de nouveaux espaces de jeux et la réhabilitation d’espaces existants. La propreté du quartier s’est améliorée, notamment les soirs de matchs de football du stade lavallois, au stade Xxxxxxx Xxxxxxxx avec la mise en œuvre de la gestion urbaine de proximité.
Quant au contexte social, une analyse plus poussée serait nécessaire pour évaluer objectivement les évolutions. Il apparaît que la grande diversité ethnique demeure avec des frontières culturelles fortes mais avec une probable évolution dans les origines due à l’arrivée de ménages de l’Europe de l’Est. La diversité ethnique à l’école primaire ne pourra être évaluée qu’à la rentrée 2015, lorsque le regroupement Pommeraies-Pillerie sera effectif, les travaux sur l’école primaire étant actuellement en cours.
La connaissance de la situation de l’emploi sur le quartier méritera une analyse fine, mais d’ores et déjà peuvent être constatés les effets bénéfiques du PRU au travers du bilan de la charte d’insertion qui a atteint ses objectifs d’emploi de jeunes des quartiers défavorisés dont les Pommeraies.
Les revenus des habitants du quartier ont légèrement progressé conduisant le quartier à ne plus être retenu dans les nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la ville alors que Les Fourches, le Pavement-Mortier et Xxxxxxxxxx s’y trouvent. Cette évolution peut être due en partie au rajeunissement progressif des habitants du quartier pavillonnaire avec l’arrivée de jeunes couples primo-accédants.
Concernant l’environnement humain, il semble que l’amélioration du groupe des Pommeraies se soit faite au détriment du groupe des Grands-Carrés à proximité duquel des groupes de jeunes se rassemblent et peuvent attirer des résidents d’Habitat jeunes. Moins de vandalisme observé, mais des opérations de police restent parfois nécessaires sur le quartier.
En conclusion, la remise dans le droit commun du quartier a été déjà bien engagée. Il reste à capitaliser l’ensemble des acquis pour inscrire pleinement ce territoire dans la ville.
Emploi et développement économique
Dans les ZUS de l’agglomération lavalloise, le taux de chômage est nettement plus important que dans les autres territoires avec un niveau de formation générale plus faible que sur le reste du territoire.
Diagnostic territorial
Les habitants des quartiers prioritaires de la ville de Laval connaissent des difficultés d'insertion sur le marché du travail plus marquées que l'ensemble des habitants de la ville.
Ainsi, le taux de chômage par sexe est de (source recensement 2012).
• 11,9% pour les femmes et 12,6% pour les hommes sur la ville de Laval.
• 16,2% pour les femmes et 21,4% pour les hommes sur le quartier des Fourches.
• 33% pour les femmes et 31,3% pour les hommes sur le quartier Kellermann. La part des salariés occupant un emploi à temps partiel est de :
• 27% pour les femmes et 8,1% pour les hommes sur la ville de Laval.
• 27,1% pour les femmes et 9,8% pour les hommes sur le quartier des Fourches.
• 49% pour les femmes et 18,7% pour les hommes sur le quartier Kellermann.
Au 31 décembre 2014, la demande d'emploi dans les quartiers ZUS de Laval se caractérise par les éléments suivants (Source Pôle Emploi au 31 décembre 2014 en cat A).
• 147 demandeurs d'emploi sur le quartier des Fourches (- 1,3 % sur un an).
• 132 demandeurs d'emploi sur le quartier des Pommeraies (+ 4,8 % sur un an).
• 397 demandeurs d'emploi sur le quartier Saint Nicolas (+ 1 % sur un an).
Sur l'ensemble des 3 ZUS, Pôle Emploi dénombre 676 demandeurs d'emploi en cat A au 31 décembre 2014 (en augmentation de 1,2 % sur un an – sur la même période, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 3, 2 % sur le territoire de Laval Agglomération). Parmi eux 53,7 % n'ont aucun diplôme.
De tous les quartiers lavallois, Xxxxxxxxxx est celui qui s’en détache le plus. Les données qui en ressortent témoignent le fort niveau de précarité qui réside en ce lieu. Il y a :
• 2 fois plus de familles monoparentales par rapport à la part communale.
• 7,5 fois plus de personnes d’origines étrangères par rapport au profil moyen de Laval.
• Plus de 80% d’actifs âgés de 15 à 64 ans appartiennent aux catégories professionnelles d’employés ou d’ouvriers tandis que le profil moyen de Laval est de 53,1%. Xxxxxxxxxx apparaît comme un quartier présentant peu de mixité.
• Plus de 2 fois plus de personnes sans diplômes par rapport à un quartier moyen de Laval, soit
14.5 points d’écart.
• 96,3% des habitants sont locataires contre 66.4% par rapport aux habitants d’un quartier moyen de Laval.
• 95,2 % des logements sont des HLM contre 23.9% pour le profil moyen de Laval
• 10 289€ d’écart entre le revenu médian par UC d’un habitant du quartier Kellermann et celui d’un quartier moyen de Laval.
• Près de 3 fois plus de chômeurs de 15-64 ans face au profil moyen de Laval.
• Près de 2 fois plus de chômeurs âgés entre 15 et 24 ans face au profil moyen de Laval. Ainsi près de la moitié de la population active de 15-24 ans est au chômage.
Rappel des objectifs
L’objectif est de lutter contre les freins à l’emploi et à la qualification des publics les plus éloignés en partenariat étroit avec le PLIE et les services publics de l’emploi.
Points positifs
Le CUCS a permis d’accentuer l’accompagnement des personnes fragilisées pour leur permettre d’accéder à un emploi durable. Plus précisément, il s’agit d’accompagner des projets favorisant l’autonomie des publics pour lesquels les dispositifs de droit commun méritent d’être complétés. La lutte contre le chômage implique également de renforcer le partenariat entre les entreprises et les acteurs institutionnels.
Le CUCS a également facilité l’accès à l’emploi et à la qualification des publics en difficulté en luttant contre les freins à l’insertion professionnelle durable en partenariat avec le PLIE :
• En favorisant l'apprentissage de la langue en complémentarité du dispositif de droit commun financé au titre de l'OFII (Office Français de l'immigration et de l'intégration) afin d'amener les publics à un niveau de maîtrise de la langue nécessaire pour toute insertion professionnelle. Des modules semi intensifs de formation linguistiques ont été développés par le service formation de la Sauvegarde Mayenne Sarthe pour permettre la prise en charge des publics ne maîtrisant pas suffisamment la langue pour pouvoir s’insérer durablement (emploi ou formation qualifiante) pour environ 80 personnes en 2013. Cependant, la question de la maîtrise de la langue reste prégnante dans les quartiers et nécessite une réflexion globale pour pouvoir inscrire les apprenants dans un véritable parcours vers l’emploi ou la formation qualifiante. Le CUCS et le PLIE souhaitent ainsi retravailler cette question avec les partenaires pour permettre sur le territoire une organisation cohérente au regard des besoins, des typologies de publics et des outils existants pour rendre cet apprentissage évolutif et constructif en matière d’insertion professionnelle et d’intégration.
• en soutenant des actions d’orientation professionnelle : aide au démarrage de projets structurants (Clé 2R), financement d’une place d’urgence en micro-crèche pour des publics en insertion professionnelle notamment dans le cadre d’horaires atypiques.
• en accompagnant la chambre de Xxxxxxx vers l’apprentissage des jeunes avec suivi post- contrat de 6 mois pour un maintien dans l’emploi. Au vu des difficultés rencontrées pour amener les jeunes des quartiers à l’apprentissage, il conviendra de réfléchir à des pistes d’amélioration de cette action pour la rendre plus efficiente notamment par une présence plus active dans les quartiers.
• des permanences emplois dans les quartiers ainsi que des permanences Mission Locale ont été développées dans les quartiers qui répondent aux souhaits des habitants. La fréquentation importante de ces permanences a effectivement démontré l’intérêt de ce service rendu.
• Enfin, en travaillant en partenariat avec les services publics de l’emploi et les acteurs de proximité pour des actions volontaristes dans le cadre du plan emploi dans les zus : café recrutement, café métiers, printemps des métiers, etc.
Plusieurs points forts sont à mettre en exergue :
La présence des services de l’emploi a été renforcée dans les quartiers : ainsi, aujourd’hui la Mission locale et le PLIE sont présents sur les trois quartiers ZUS de Laval, le but étant de faciliter le premier accueil.
• Le plan ZUS a permis de rapprocher les services de l’emploi des acteurs de proximité (personnel des maisons de quartiers, prévention spécialisée, associations de quartier…). Ce rapprochement entre les acteurs du SPE et les professionnels des quartiers a permis de créer des habitudes de travail, des échanges d’informations plus faciles dans le cadre de l’accompagnement des demandeurs d’emploi. Aujourd’hui, des informations régulières sur l’emploi sont transmises à un réseau d’acteurs de proximité. Grâce à des réunions
d’information et à l’organisation d’événements communs, les professionnels se connaissent davantage et souhaitent continuer à travailler ensemble au bénéfice du même public.
• Des cafés vers l’emploi ont été organisés au sein des quartiers : des employeurs sont venus présenter leur entreprise et rencontrer des candidats. Si le bilan quantitatif (en nombre de recrutements) n’est pas satisfaisant, les acteurs des deux réseaux souhaitent reconduire ce type d’action. La possibilité de rencontrer directement des employeurs, de mieux connaître leurs attentes est un atout pour des personnes éloignées de l’emploi. Pour les employeurs, c’est l’occasion de rencontrer un public qu’ils connaissent parfois mal ou peu.
• Un « Printemps des métiers » a été organisé en avril 2014. Cette manifestation a permis aux personnes résidant dans les quartiers de découvrir des centres de formation disposant de plateaux techniques et une palette diversifiée de métiers porteurs sur le territoire. Le fait de pouvoir « tester » le métier en réalisant des gestes professionnels (faire un câblage électrique, organiser un rayon de supermarché, construire un mur..) a été particulièrement apprécié. Les organismes de formation partenaires et les acteurs de l’emploi et de proximité souhaitent renouveler l’opération en 2015.
Pistes de progrès
Le nombre de jeunes sans emploi, en recherche d’une insertion professionnelle, est en réalité deux fois supérieur au nombre de jeunes inscrits à Pôle emploi en catégorie A. La perte de confiance à l’égard des institutions, cumulée avec l’absence de droits à une indemnisation au titre de l’assurance chômage, en sont les principales raisons : nombre de jeunes ne voient pas l’intérêt d’une inscription à Pôle emploi et ne croient pas dans la capacité des acteurs publics à leur permettre l’accès à l’emploi.
La formation professionnelle constitue un défi majeur à relever s’agissant des jeunes en recherche d’insertion professionnelle dans ces quartiers. En effet, l’absence de qualification professionnelle constitue un réel obstacle pour l’accès à l’emploi (1 jeune sur 2 en recherche d’insertion professionnelle dans ces quartiers, a au plus, comme diplôme, le brevet des collèges). L’industrie, secteur qui offrait localement, jusqu’en 2008, des possibilités d’emploi en nombre à des personnes non qualifiées, connaît de profondes mutations : les emplois de production, dont les effectifs sont en recul, requièrent de plus en plus la maîtrise de savoir faire professionnels correspondant à un niveau Bac pro. Les professionnels en contact avec ces jeunes des quartiers font état du rejet, pour beaucoup, de l’idée même de formation qui reste synonyme d’échec.
Ce défaut de qualification est d’autant plus problématique que nombre de jeunes ont une représentation erronée du marché du travail : il ressort ainsi l’expression d’exigences en termes de rémunérations ou de conditions de travail qui ne correspondent pas aux possibilités effectives d’emploi qui leur seraient accessibles sur le marché local. Ainsi, pour de nombreux jeunes garçons, leur avenir professionnel se limite au projet de travailler en intérim dans une des trois entreprises industrielles de Laval qu’ils connaissent pour leur réputation à offrir des conditions de rémunération attractives. L’élargissement des choix professionnels constitue une condition absolument nécessaire pour une insertion professionnelle durable.
Enfin, l’absence de mobilité géographique caractérise les jeunes sans emploi résidant des quartiers ZUS de Laval : les 2/3 des jeunes accompagnés par la mission locale n’imaginent pas travailler en dehors de la Ville de Laval. La mobilité géographique des jeunes en insertion est certes objectivement limitée par l’absence de moyens autonomes de déplacements : 60% d’entre eux n’ont pas le permis. Or, localement, les possibilités d’emploi sont dispersées sur l’agglomération et alentours. Les transports en commun ne permettent pas de trouver des réponses à l’hétérogénéité des besoins de déplacements (dispersion et horaires décalés).
B) Les orientations stratégiques
Le contrat de ville comprend 3 piliers : cohésion sociale, cadre de vie et renouvellement urbain, développement économique et emploi en articulation avec les priorités obligatoires suivantes : jeunesse, égalité entre les femmes et les hommes, prévention des discriminations.
1 Le pilier cohésion sociale a pour objectif prioritaire le soutien aux familles monoparentales et la solidarité entre les générations.
Les priorités de ce pilier consistent à réduire la pauvreté, tisser le lien social et renforcer la solidarité entre les générations. Elles s’attachent à répondre tout particulièrement aux besoins des familles monoparentales, des jeunes et des personnes âgées, catégories surreprésentées dans la plupart des quartiers prioritaires. Elles visent également à promouvoir la citoyenneté par l’apprentissage du français et l’égalité d’accès aux droits.
Ce pilier doit assurer un investissement dans les domaines comme : la petite enfance, l’éducation, la culture, le développement des activités physiques et sportives, mais également la santé et la prévention de la délinquance. Aussi, au regard des nombreuses thématiques à traiter dans ce pilier, il est proposé de l’organiser en trois sous-groupes et en s’appuyant, le cas échéant, sur les groupes de travail existants :
✓ un volet politiques éducatives et sociales
✓ un volet santé qui s’appuie sur les axes stratégiques du Contrat Local de Santé.
✓ un volet prévention de la délinquance qui s’inscrit dans le cadre du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD)
1.1 volet politiques éducatives et sociales
Il est proposé de travailler en priorité sur deux orientations stratégiques principales :
• Accompagner les politiques éducatives prioritairement sur la tranche d’âge 0-12 ans pour sécuriser les apprentissages notamment avant l’entrée en 6ème
◦ développer la scolarité et l’accueil des 2-3 ans pour favoriser leur socialisation
◦ accompagner l’intégration des populations d’origine étrangère
◦ poursuivre l’éducation à la citoyenneté et l’autonomie
◦ renforcer la maîtrise du langage (ouverture culturelle notamment)
• Définir un programme spécifique pour soutenir les familles monoparentales ou isolées
◦ mener une étude sociologique sur ces questions pour une meilleure identification des problématiques rencontrées par ces familles.
◦ adapter les modes de garde pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle
◦ permettre la mobilité pour faciliter l’accès ou le retour à l’activité en partenariat avec le PTI
◦ lutter contre le non recours pour améliorer l’accès au droit
◦ développer l’apprentissage de la langue pour favoriser le lien famille/école
◦ renforcer le lien social (actions type voisins solidaires)
Si les enjeux et propositions d’orientations stratégiques tels qu’ils sont formulés semblent cohérents avec les constats, la question des jeunes adolescents et des jeunes adultes demeure une préoccupation notamment en matière d’insertion sociale et de réussite éducative. La démarche proposée ne vise en effet pas à créer des effets de seuil en excluant les jeunes à partir du collège.
Il est ainsi proposé que le Programme de Réussite Educative puisse continuer à accompagner individuellement les jeunes jusqu’à 16 ans.
La jeunesse constitue avec l'égalité hommes/femmes et la lutte contre les discriminations un des trois axes transversaux du Contrat de Ville.
1.2 volet santé
Le contrat local de santé est un outil de contractualisation des actions relevant du champ de la santé au sens large - 3 thématiques « socles » : accès aux soins, prévention, parcours de santé (personnes âgées, publics spécifiques…).
Le volet santé du Contrat de ville s’inscrit donc pleinement dans le CLS de Laval qui intègre d’ores et déjà dans ses fiches actions avec objectifs suivants :
- pérenniser une offre de santé et assurer l’accès aux soins : développer les Maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) et faciliter l’accès et le recours effectif aux soins des personnes fragiles ou en situation d’addiction
- organiser l’offre de santé et permettre une prise en charge coordonnée globale pour des parcours efficients : faciliter l’accès aux droits des personnes fragiles, âgées, souffrant de troubles psychiques.
- créer un conseil local de santé mentale – un lieu de concertation et de coordination qui rassemble sur un territoire de proximité, tous les acteurs concernés par les problématiques de santé mentale pour une prise en compte transversale de la santé mentale à un niveau local.
- développer les actions coordonnées en prévention et prévention de la santé : lutte contre les inégalités sociales.
1.3 volet prévention de la délinquance
Le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) a vocation notamment à décliner le plan départemental de prévention de la délinquance aux spécificités lavalloises et à arrêter un plan local d'actions.
Pour garder la cohérence avec la dynamique engagée et conformément aux préconisations de l’Etat quant à l’élaboration du nouveau contrat de ville, c’est dans ce cadre que s’inscrit son volet
« prévention de la délinquance »
Les objectifs du CLSPD sont :
• Mieux coordonner les actions de prévention et de sécurité sur le territoire communal
• Apporter des solutions concrètes et partenariales à des problèmes réellement identifiés
Cela passe par :
• la coordination des acteurs, de la prévention à la répression
• l'organisation de la médiation de l'espace public
• le développement des actions en matière de tranquillité publique
Le CLPSPD est créé à l'initiative du maire et présidé par le maire ou son représentant. Il s'est réuni en formation plénière, pour son installation, le 11 février 2014.
- une formation plénière
• le maire ou son représentant qui assure la présidence
• le Préfet
• le Procureur de la République
• le président du Conseil Départemental ou son représentant
• les services de l'Etat : DDSP, DSDEN, DDCSPP, DIRRECTE, PJJ, ARS
• les associations, établissements ou organismes œuvrant dans les domaines de la prévention, de la protection de l'enfance et de la prévention spécialisée, de la sécurité, de l'aide aux victimes, du logement, des transports collectifs, de l'action sociale, ou des activités économiques : Méduane Habitat, Mayenne Habitat, GLEAM, PLIE, Mission locale, TUL, ADAVIP, Alcool assistance, le centre hospitalier de Laval, les services de la ville de Laval et du Conseil Départemental,
• le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) de l’Agglomération Lavalloise
Le CLSPD se réunit tous les semestres en formation plénière ou au moins une fois par an pour présenter à l'ensemble des partenaires les caractéristiques de l'évolution de la délinquance sur le territoire, faire le bilan des actions conduites, définir les perspectives locales en matière de prévention de la délinquance.
- une formation restreinte : le Comité local de sécurité (CLS)
Créé en 2010, il associe le maire, le préfet, le procureur de la République, le directeur départemental de la sécurité publique. Il se réunit autant que de besoin et au moins tous les trimestres (tous les mois généralement). Il définit les orientations et décisions stratégiques.
- les 4 groupes de travail proposés par le CLSPD
1. Prévention auprès des jeunes exposés à la délinquance
Dans le cadre des GPSP, en concertation avec les chefs d'établissements :
• identifier les conduites à risque : absentéisme scolaire, incivilités, conduites addictives, etc,
• proposer des prises en charge individualisées
• évaluer et adapter les actions
2. Prévention des violences intra-familiales
• évaluer les dispositifs de protection et d'accompagnement des victimes directes ou collatérales (ex : enfants),
• proposer d'adapter ou de faire évoluer les dispositifs existants,
• organiser une prise en charge des auteurs
3. Xxxxx contre les incivilités et régulation de l'espace public
• veille de proximité quant à la tranquillité du quartier, à la qualité de l'espace public, à l'existence de situations préoccupantes ;
• identification des dysfonctionnements, des situations sensibles, des dégradations ou risques de conflits;
• mise en place de mesures d'alerte, de régulation et de sécurisation : du rappel des règles à l'accompagnement des personnes,
4. Lutte contre les conduites addictives
• Définition d'actions de prévention auprès des scolaires et des étudiants notamment,
• lutte contre les ivresses publiques et manifestes
2. Le pilier cadre de vie et renouvellement urbain a pour objectif prioritaire l’amélioration de la vie quotidienne des habitants, résidant en particulier dans le logement social.
Les orientations stratégiques identifiées sont :
Ð la mixité des 3 quartiers prioritaires.
Ð la gestion urbaine de proximité des 3 quartiers prioritaires.
Les enjeux de propreté et de prévention des incivilités sont fondamentaux. Ils appellent notamment une visibilité claire des domanialités.
Méduane Habitat envisage d’étendre xx xxxxxxxx Xxxxxxxx-Xxxxxxx xx xxxxx xx xxxxxxxx xxxx xx xxxxx xxx xxx Xxxxxxxxxx. Des dispositifs accompagnant la GUP telles que le recrutement d’un chargé de développement social et urbain ou l’installation de loges pour les gardiens sont programmés par Meduane Habitat.
Actuellement, un déficit de coordination existe entre les acteurs effectifs ou potentiels de la GUP sur ces quartiers. Une optimisation des moyens de chaque acteur passe par une attention particulière à la complémentarité des interventions.
Ð protocole de renouvellement urbain :
Les orientations stratégiques dans le cadre d’une convention locale ANRU sont :
. la résidentialisation, l’accessibilité et la réhabilitation.
Compte tenu de l’avancement des actions menées sur le quartier des Fourches (réhabilitation des logements locatifs sociaux, aménagements des espaces publics), il paraît prioritaire d’orienter le protocole globalement vers le quartier Saint-Nicolas, les quartiers Pavement-Mortier-Murat et Xxxxxxxxxx méritant une attention particulière. L’enjeu est de progresser dans l’attractivité des groupes HLM pour développer la mixité sur ce territoire.
. la réhabilitation du parc des bailleurs sociaux
. une plus grande accessibilité des ensembles de logements locatifs sociaux.
Une réflexion est déjà bien engagée par Méduane Habitat sur les barres du quartier Mortier notamment. Concernant Xxxxxxxxxx, un certain nombre de tours ont des abords extérieurs non accessibles et/ou l’accès aux ascenseurs implique de monter des marches. Par ailleurs sur 9 tours l’ascenseur ne dessert pas le dernier étage.
En ce qui concerne la performance thermique des logements locatifs sociaux, l’ensemble du patrimoine de Méduane Habitat a bénéficié d’une réhabilitation thermique. Celui de Mayenne Habitat n’en a pas encore bénéficié mais ses bâtiments sont déjà classés en catégorie C et D à l’échelle de la consommation d’énergie pour les logements. Mayenne Habitat a un projet de réhabilitation thermique hissant tous les logements à la classe C, accompagnée d’un embellissement des façades.
Au-delà de ces points techniques portant sur le patrimoine HLM, une vision de l’évolution attendue de ces quartiers devra passer par une étude urbaine sur l’ensemble du quartier Saint-Nicolas.
C’est par une étude de ce type que des scénarios pourront être proposés visant une meilleure lisibilité de ces quartiers, une accroche de ces quartiers à la ville, la pertinence d’installer des commerces et des services.
Cette étude permettra de définir des priorités dont celles compatibles avec une convention de renouvellement urbain.
La ville de Laval souhaite qu’une telle étude puisse être aidée.
Se pose alors la question de la compatibilité des calendriers respectifs de l’étude, du protocole et de la convention, question à laquelle une réponse ne peut être donnée à ce jour.
3. Le pilier emploi et développement économique a pour objectif prioritaire la réduction de moitié, sur la durée du contrat, des écarts de taux d’emploi entre les territoires prioritaires et l’agglomération de référence notamment pour les jeunes.
Les orientations stratégiques identifiées sont:
- rapprocher les demandeurs d’emploi et le SPE
- favoriser l’accès à l’entreprise pour les publics des quartiers prioritaires
- permettre l’accès à la formation
- faciliter et accompagner le développement de l’activité dans les quartiers.
Les actions retenues dans ce plan d’action sont des actions de droit commun. Une partie des actions sont déjà mises en œuvre et seront pérennisées dans le cadre du nouveau contrat de ville. D’autres correspondent à des projets, reposant également sur des crédits de droit commun, qui seront développés à partir de 2015. Il conviendra ensuite d'identifier les actions manquantes ou à renforcer et nécessitant des crédits spécifiques d'intervention.
orientation stratégique 1 : Rapprocher les demandeurs d’emploi et le Service public de l’emploi
Deux objectifs sont poursuivis :
• Repérer au mieux les personnes qui ne seraient ni emploi ni en formation et qui ne bénéficieraient pas d’un accompagnement par un acteur du SPE.
• Assurer une présence de proximité dans les quartiers pour garantir un accès facilité aux services de l’emploi.
orientation stratégique 2 : Favoriser l’accès à l’emploi et à l’entreprise
4 objectifs sont poursuivis :
• Xxxxx les freins à la recherche d’un emploi et à la reprise d’activité
• Proposer des prestations d’accompagnement renforcé et de coaching
• Faciliter la rencontre directe avec les entreprises
• Etre vigilant sur l’accès effectif des habitants des quartiers à l’offre d’insertion du territoire
orientation stratégique 3 : Permettre l’accès à la formation
Deux axes de travail sont retenus :
• Connaître les métiers du territoire en organisant une manifestation « Printemps des métiers » permettant de découvrir les métiers par le geste.
• Faciliter l’accès à la formation : il s’agit d’une part garantir une meilleure connaissance des formations existantes et d’autre part d’assurer l’accès aux dispositifs (« maîtrise de la langue » et formation en alternance notamment).
orientation stratégique 4 : Faciliter et accompagner le développement d’activités
Afin de soutenir le développement d'activités (économiques et associatives) par et pour les habitants des quartiers, les acteurs ont inscrit trois actions spécifiques :
• Susciter l’envie d’entreprendre
• Accompagner l’implantation de nouvelles activités
• Soutenir le milieu associatif intervenant sur les quartiers
C) Définition du quartier vécu
Dans une note du 31 juillet 2014 relative à la « définition des contours des quartiers prioritaires de la politique de la ville », le CGET définit la notion de quartier vécu comme suit (*)
Si certains avantages à caractère automatique sont attachés aux quartiers règlementaires, la logique de "quartier vécu", prenant en compte les usages des habitants des quartiers et les actions mises en œuvre à leur intention, permet la mobilisation de moyens en dehors des périmètres réglementaires.
Cette notion de "quartier vécu" ne conduit néanmoins pas à la définition d'un nouveau périmètre. Elle conduit plutôt, pour le déploiement de moyens renforcés, à compléter une éligibilité liée à un territoire, par une éligibilité liée à la population de ce territoire au bénéfice de laquelle des actions sont mises en œuvre. Ainsi, une action portée par une association pourra-t-elle, par exemple, être financée sur des crédits spécifiques de la politique de la ville (programme 147), quel que soit le lieu d'implantation de cette association, dès lors que l'action bénéficie majoritairement à un public résidant dans le quartier prioritaire.
Au final, ces demandes d'inclusion peuvent donc être écartées sans porter préjudicie, en pratique, aux demandeurs, dont les interventions ou activités sont éligibles aux avantages ou soutiens spécifiques prévus par les textes. Néanmoins, si dans votre dialogue avec les collectivités, l'inclusion d'équipements ou de friches contigus au périmètre initial du quartier permet de faciliter la délimitation définitive des quartiers, il vous est possible d'y procéder, à titre exceptionnel et dans des limites raisonnables, à la condition que les propositions des collectivités vous paraissent pleinement cohérentes avec le projet de territoire porté par l'établissement public de coopération intercommunale.
(* cf. note du CGET – point II Demandes tendant à l’inclusion de services et équipements dans le quartier prioritaire – objectif 3 – le bénéfice des crédits spécifiques de la politique de la ville)
IV) les objectifs opérationnels et leur mise en œuvre
A) les objectifs opérationnels Pilier Cohésion sociale
L’objectif vise à réduire la pauvreté en favorisant l’égalité des chances pour les habitants des quartiers prioritaires dans les domaines de la petite enfance, l’éducation, la culture, le sport, les loisirs, la santé et la prévention de la délinquance.
1. Ce pilier s’organise autour de trois volets :
o politiques éducatives et sociales,
o santé
o prévention de la délinquance.
Volet politiques éducatives et sociales :
Quatre orientations stratégiques d’interventions prioritaires identifiées :
➢ 1) Accompagner les politiques éducatives prioritairement sur la tranche des 0-12 ans pour sécuriser les apprentissages notamment avant l’entrée en 6ème
➢ 2) Définir un programme spécifique pour soutenir les familles monoparentales ou isolées
➢ 3) Maintenir des actions adaptées aux 12-18 ans et prendre en compte l’accès des filles aux activités dans un souci de mixité
➢ 4) Mobiliser les acteurs sur les valeurs de la République et la citoyenneté
1) Accompagner les politiques éducatives prioritairement sur la tranche des 0-12 ans pour sécuriser les apprentissages notamment avant l’entrée en 6ème
Au titre de l’égalité des chances, il s’agit de mieux répondre aux besoins éducatifs pour éviter le décrochage scolaire et favoriser la réussite dans une notion de parcours en s’appuyant notamment sur les activités périscolaires, les activités artistiques, culturelles, environnementales, pour atteindre les objectifs opérationnels suivants :
➢ Maintenir le programme de réussite éducative en développant la part des financements de droit commun
➢ Développer la scolarité et l’accueil en structures collectives des 2-3 ans pour favoriser leur socialisation
➢ Renforcer la maîtrise du langage
➢ Accompagner l’intégration des populations d’origine étrangères
➢ Poursuivre et accompagner l’éducation à la citoyenneté et à l’autonomie (ex : gestion des conflits, développement de l’esprit critique, respect des différences, engagement dans un projet commun et agir sur le climat scolaire,…)
➢ Organiser l’accompagnement à la scolarité (développer la confiance en soi et l’épanouissement en lien avec le sport, la culture, la connaissance de l’environnement, …)
Objectif opérationnel : prendre en charge individuellement des enfants de 4 à 12 ans rencontrant des difficultés scolaires, sanitaires, ou culturelles ; accompagner les parents dans leur fonction éducative. Note : de façon moins prioritaire, pourront également être soutenus des collégiens si besoin.
Prendre en compte les résultats obtenus dans le PRE pour identifier les difficultés les plus récurrentes et les réponses possibles à apporter au vu des expériences de parcours individuels. Il s’agit de faire évoluer les structures de droit commun dans le sens d’une meilleure prise en compte des publics visés par le PRE avec des interventions priorisées auprès des écoles voire des collèges, et de favoriser les co-financements des partenaires de droit commun pour en encourager la pérennisation.
Action 1 : Poursuivre le programme de réussite éducative | |
Constat | Pour offrir toutes ses chances à chaque enfant, l’école joue un rôle prépondérant mais elle ne peut pas tout. Une intervention éducative, culturelle, sociale et sanitaire est souvent nécessaire, en dehors du temps scolaire, afin d’aider la famille à construire la personnalité de l’enfant. C’est à cette nécessité que répond le programme de réussite éducative. |
Objectifs | Mettre en œuvre avec les parents un accompagnement individualisé. Assurer une évaluation et une adaptation du dispositif au regard de la situation individuelle de chaque enfant ou adolescent concerné et de sa famille Apporter si besoin un soutien direct aux parents afin d’améliorer les conditions de vie de leurs enfants et les aider dans leur fonction parentale. |
Modalités de mise en œuvre | Organisation du dispositif par un coordonnateur, avec des équipe pluridisciplinaires (dont une constituant le groupe de saisine) pour valider les entrées dans le dispositif et/ou réorienter les familles directement vers le droit commun si c’est possible. Un parcours individualisé est construit pour permettre de répondre aux difficultés identifiées avec des actions adaptées aux besoins. Une très grande diversité de réponses peut être apportée localement et de façon réactive dans les divers champs de son environnement familial, social, scolaire, sanitaire et culturel. |
Pilotes | Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) |
Partenaires | Education Nationale – Caisse d’Allocations Familiales (CAF) – Conseil Départemental – Ville de Laval - Laval-Agglomération - Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) |
Critères d’évaluation | Rencontres régulières des équipes pluridisciplinaires, Points réguliers avec les acteurs de terrain sur l’opérationnalité du dispositif. Comité de pilotage 1 fois/trimestre avec l’ensemble des partenaires. Nombre d’enfants accompagnés Suivi des parcours individuels Présentation d’un échantillon de parcours différents pour permettre l’analyse des situations |
Objectif opérationnel : Développer la scolarité et l’accueil en structures collectives des 2-3 ans pour favoriser leur socialisation
Est constaté que les publics les plus fragiles ne sont pas forcément usagers des structures collectives. Une diversification des modes de garde peut être une réponse, sous réserve des besoins qui seront identifiés dans le cadre du schéma des services aux familles.
Action 1 : Disposer d’un état des lieux des modes de garde dans les quartiers prioritaires (focus) dans le cadre du schéma départemental des services aux familles | |
Constat | Forte croissance démographique des quartiers (cf. St Nicolas) sur les 0-3 ans, avec une part importante de familles monoparentales (30%) ou isolées ; évolutions rapides des besoins des familles nécessitant une veille permanente. Enjeu de coordination. |
Objectifs | Connaître l’évolution et la couverture des besoins sur les quartiers et les faire partager. |
Modalités de mise en œuvre | Focus sur les quartiers prioritaires dans le cadre du diagnostic du schéma départemental des services aux familles et au sein du projet éducatif local. Prise en compte des résultats de l’étude des besoins en petite enfance de la ville et des éléments de diagnostic de la CAF et du Conseil Départemental. |
Pilotes | CAF |
Partenaires | Conseil départemental - Ville de Laval – Laval-agglomération |
Critères d’évaluation | Focus sur les quartiers prioritaires dans le diagnostic du schéma départemental des services aux familles |
Action 2 : Développer les accueils occasionnels et favoriser l’entrée des publics fragilisés dans les structures collectives pour les moins de trois ans pour une socialisation précoce | |
Constat | Les parents au foyer n’ont pas nécessairement besoin d’un accueil permanent de leurs enfants dans les structures de garde, et ne sont pas nécessairement prioritaires, mais un accueil occasionnel peut leur permettre de réaliser ponctuellement des démarches, participer à des formations, … Par ailleurs, il s’agit de répondre à l’objectif d’adaptation à la séparation des enfants pour préparer l’entrée à l’école. |
Objectifs | Développer les accueils occasionnels par l’élargissement des modalités de ces accueils et la communication pour apporter plus de souplesse dans le fonctionnement |
Modalités de mise en œuvre | Développer les accueils occasionnels dans les crèches et auprès des assistantes maternelles. Développer les interfaces ; mettre en place un guichet unique. Mieux communiquer sur l’offre en direction des familles |
Pilotes | CAF |
Partenaires | Ville de Laval / Laval-agglomération /Conseil départemental |
Critères d’évaluation | Nombre d’enfants/de familles ayant pu bénéficier d’accueils occasionnels |
Action 3 : Organiser la réflexion sur la scolarisation des 2/3 ans pour favoriser l’entrée à l’école dès le plus jeune âge, notamment des publics fragilisés. | |
Constat | La fréquentation de l’école dès le plus jeune âge est identifiée comme un facteur de réussite scolaire, en particulier lorsque la famille est éloignée de la culture scolaire, et fourni une première expérience éducative en collectivité. |
Objectifs | Organiser la réflexion sur la scolarisation dès le plus jeune âge, pouvant aboutir au développement du dispositif d’accueil et de scolarisation des enfants de moins de 3 ans (suivant la circulaire n° 2012-202 du 18/12/2012, parue au bulletin officiel de l’Education Nationale n° 3 du 15/01/2013 et favoriser l’entrée des publics fragilisés dans ces structures collectives |
Modalités de mise en œuvre | Organiser des groupes de travail et de concertation (créer des passerelles avec les structures d’accueil en petite enfance et mobiliser les familles absentes des structures) Identifier un lieu disponible et définir les modalités de l’accueil Mettre en place ce dispositif |
Pilotes | Education nationale et ville de Laval |
Partenaires | CAF, Conseil Départemental, Laval-agglomération |
Critères d’évaluation | Evolution de la part de la scolarisation réelle (inscrits et présents) des enfants de moins de trois ans dans les quartiers prioritaires |
Objectif opérationnel : Renforcer la maîtrise du langage
Action 1 : Développer des actions favorisant la maîtrise du langage dans les lieux d’accueils de la petite enfance des quartiers prioritaires | |
Constat | Face aux problématiques de maîtrise du langage, il convient de développer dès le plus jeune âge des stratégies et méthodes ayant fait leurs preuves pour renforcer la maîtrise du langage. |
Objectifs | Développer des actions favorisant la maîtrise du langage qui permettent de développer les compétences langagières des tout petits. |
Modalités de mise en œuvre | Mettre en place des formations pour les professionnels de la petite enfance, voire pour les parents dans le cadre d’une démarche globale (Réseau d’assistantes maternelles [RAM], lieux d’accueil enfants-parents [LAEP], crèches…). Exemple : « parler bambin » Identifier les opérateurs et organiser la montée en compétence. S’assurer des conditions garantissant l’utilisation de ces nouvelles compétences dans les lieux d’accueil. |
Pilotes | CAF, Ville de Laval, Conseil départemental |
Partenaires | Ville de Laval, Laval-agglomération (élargissement à la parentalité) |
Critères d’évaluation | Nombre de professionnels formés Nombre d’enfants concernés par l’action |
Action 2 : Prolongation et développement des actions existantes favorisant la lecture | |
Constat | Face aux problématiques de maîtrise du langage, il convient de développer toute action utile à son renforcement dès le plus jeune âge. |
Objectifs | Mobiliser l’ensemble des acteurs pour promouvoir la lecture et participer à des actions visant au renforcement de cette maîtrise du langage. |
Modalités de mise en œuvre | Faire intervenir les structures et associations oeuvrant en faveur de la maîtrise de la langue (type «Lire et faire lire») notamment dans le cadre des contrats locaux d’accompagnement à la scolarité (CLAS), des temps d’activités périscolaires locaux (TAP), et éventuellement sur temps scolaire. Maintenir l’action des bibliothèques dans les quartiers pour la mise en œuvre d’actions spécifiques (sur temps scolaire et au sein des CLAS et/ou des TAP) : - envisager des rencontres d’auteurs - projets et expositions avec les bibliothèques et médiathèques. Voir s’il est possible de mobiliser des associations d’étudiants sur ces questions ou des jeunes en service civique pour la promotion du livre et de la lecture. |
Pilotes | Ville de Laval, éducation nationale |
Partenaires | DDCSPP – Laval-agglomération – CAF |
Critères d’évaluation | Nombre d’actions développées et nombre de jeunes concernés |
Action 3 : Développer l’accès à la culture par des expériences vécues | |
Constat | Le développement du langage s’articule autour de la vie, des projets, des rencontres de l’enfant. Il faut garantir à l’enfant des expériences diversifiées et la participation à des projets culturels. |
Objectifs | Les actions soutenues doivent ainsi : - permettre à l’enfant de combler le déficit d’accès à la culture ; - proposer des projets culturels variés et réguliers (temps scolaire/hors temps scolaire). |
Modalités de mise en œuvre | Organisation de propositions destinées à ces objectifs pouvant prendre la forme de : - projets permettant une pratique culturelle (théâtre, danse, musique) - accès au cinéma et au spectacle vivant - sorties scolaires, classes de découverte, classes transplantées - actions liées à la citoyenneté (défi citoyenneté, débats philosophiques,…) |
Pilotes | Ville de Laval, Education Nationale |
Partenaires | Maisons de quartier, CAF, Conseil Départemental, DDCSPP Laval-agglomération |
Critères d’évaluation | Nombre d’actions développées et nombre de jeunes concernés |
Objectif opérationnel : Accompagner l’intégration des populations d’origine étrangère – (voir actions développées dans l’orientation stratégique n° 2 car transversale)
Objectif opérationnel : Développer l’apprentissage de la langue dans un objectif d’intégration et d’exercice de la citoyenneté et pour favoriser le lien famille/école
Action 1 : faire un état des lieux des dispositifs existants en apprentissage de la langue.
Action 2 : développer l’apprentissage de la langue dans un objectif de parcours en prenant en compte les difficultés liées à la garde d’enfants en parallèle pour y accéder
Objectif opérationnel : Renforcer le lien social et soutenir la fonction parentale :
Action 4 : permettre à des familles d’origine étrangère de comprendre l’école, et d’accompagner leur enfant dans sa scolarité
Objectif opérationnel : Xxxxxxxxxx et accompagner l’éducation à la citoyenneté et à l’autonomie (ex : gestion des conflits, développement de l’esprit critique, respect des différences, engagement dans un projet commun et agir sur le climat scolaire, ….)
Action 1 Développer des actions pour favoriser l’estime de soi, l’esprit critique, à l’école et dans les accueils collectifs (Ex : impliquer les écoles des quartiers prioritaires au programme de renforcement des compétences psychosociales de l’Agence Régionale de Santé [ARS]) | |
Constat | Le renforcement des compétences psychosociales des enfants et adolescents constitue une des actions les plus efficaces pour promouvoir le bien-être mental et prévenir les conduites à risques (notamment conduites addictives, troubles du comportement et suicides, grossesses non prévues) chez les jeunes car les choix sont non seulement guidés par des savoirs mais également par les représentations et les compétences des personnes. Le renforcement des compétences personnelles et relationnelles des enfants peut les aider à faire face à la pression sociale, à l’échec ou au stress |
Objectifs | Formation d’enseignants/professionnels de consolidation (CM1/CM2/6ème) aux compétences psychosociales/ compétences personnelles et relationnelles |
Modalités de mise en œuvre | Formation des enseignants/personnels éducatifs à des outils utilisant les compétences personnelles/relationnelles des élèves pour développer esprit critique et estime de soi. |
Pilotes | ARS et éducation nationale et enseignement privé |
Partenaires | Ville de Laval au titre du Contrat Local de santé (CLS), CAF/parentalité |
Critères d’évaluation | Nombre d’enseignants formés dans les écoles des quartiers prioritaires Nombre d’enfants touchés par cette méthodologie |
Développer un panel d’actions pour la citoyenneté (en cohérence avec les objectifs du Projet Education Local [PEL]) et du projet éducatif territorial [PEDT]) | |
Action 2 : Déployer des espaces ludiques dans les écoles pour favoriser le vivre ensemble et rapprocher les parents de l’école | |
Constat | En matière de rythme journalier/de l’enfant, un nombre grandissant d’enfants passe 10 h en dehors de chez eux. Il faut donc aménager du temps et de l’espace à l’enfant autant qu’à l’élève. On constate aussi l’importance du temps quotidien de jeu sur les attitudes et comportements des enfants. |
Objectifs | Prévenir la violence scolaire et les incivilités en offrant aux enfants des écoles élémentaires, sur les temps périscolaires, des moments dévolus à des activités ludiques en s’appuyant sur une combinaison spécialement étudiée de jouets non didactiques. L’expérimentation a prouvé qu’en la matière, ce dispositif réduit très sensiblement la violence à l’école. Contribuer concrètement à l’aménagement des rythmes de l’enfant. Prendre en compte l’enfant dans l’aménagement global de ses rythmes de vie scolaire et extra-scolaire. Le dispositif des espaces ludiques apporte une contribution fondamentale aux réflexions en cours sur l’aménagement du temps et de l’espace scolaire. Il permet, en |
outre, de rapprocher les parents de l’école. | |
Modalités de mise en œuvre | En partenariat avec la municipalité, un espace peut être mis à disposition à l’intérieur des écoles, pendant le temps périscolaire, matin, midi et soir, dans le respect des prérogatives de chacun. Aménagement d’un espace dédié (salle de classe, espace dans la Bibliothèque Centre Documentaire (BCD), etc. Tables, chaises, meubles de rangement Une personne par séquence d’espace ludique, habilitée par l’école à encadrer les enfants (enseignants, personnel municipal en place, etc.). L’espace est ouvert aux enfants de l’école toutes classes confondues pendant les temps périscolaires, après la classe, à la pause méridienne. Ce dispositif de socialisation peut être déployé en synergie au sein de la ville : dans des centres sociaux par exemple, des maisons de quartier, centres aérés ou de loisirs recevant des enfants des âges concernés. Des temps spécifiques sont ouverts aux parents. |
Pilotes | Education Nationale – Ville de Laval - Laval-agglomération |
Partenaires | Maison de quartiers (Référents familles) – Accueil de loisirs, etc.… |
Critères d’évaluation | Création et utilisation de l’espace. |
Objectif opérationnel : Pour prévenir le décrochage scolaire organiser l’accompagnement à la scolarité (développer la confiance en soi et l’épanouissement en lien avec le sport, la culture, la connaissance de l’environnement, …)
Action 1 : Renforcer les CLAS en stabilisant les équipes intervenant sur ce champ | |
Constat | Les équipes des maisons de quartiers et l’Education nationale ont chacune pointé l’enjeu déterminant des CLAS comme interface entre les questions d’accompagnement vers la réussite scolaire et d’accompagnement des familles en inscrivant les recrutement sur des postes d’animation dans la durée avec possibilité de postes mixtes (CLAS/médiation familiale/écrivain public, …). |
Objectifs | Renforcer l’action du CLAS sur les quartiers et conforter les équipes du CLAS |
Modalités de mise en œuvre | Renforcer les moyens humains des CLAS des quartiers prioritaires pour encourager la stabilisation des équipes intervenant sur ce dispositif (ex : un professionnel sur un mi- temps à l’année pour travailler, outre l’accompagnement à la scolarité, les questions de parentalité et de liens avec les écoles et les partenaires). |
Pilotes | Ville de Laval, CAF |
Partenaires | Education Nationale, CAF, Conseil Départemental, Laval-agglomération |
Critères d’évaluation | Sur la base d’une fiche de liaison avec l’école, mesurer l’impact des CLAS sur la fonction parentale et la confiance en soi de l’enfant. |
Action 2 : Mieux articuler les CLAS, TAP et le Programme de Réussite Educative (PRE) avec les référents familles (dans le cadre du PEDT et du PEL) | |
Constat | Dans le cadre du PEL et du PEDT, il est envisagé d’articuler les différents temps de l’enfant à travers les dispositifs existants (TAP, CLAS, PRE, etc.) |
Objectifs | Améliorer la cohérence et la complémentarité de l’offre de service sur le territoire afin de rendre lisible l’action du contrat de ville entre les différents intervenants (services municipaux, éducation nationale, intervenants sociaux, …). |
Modalités de mise en œuvre | Réflexion en cours sur le PEL. Organisation de rencontres entre ces acteurs, de leur formation et mobilisation autour de projets communs |
Pilotes | Ville de Laval |
Partenaires | Education nationale, CAF, Conseil Départemental, Laval-agglomération, DDCSPP, associations, clubs sportifs, etc. |
Critères d’évaluation | Evaluation des partenariats mis en place. |
2) Définir un programme spécifique pour soutenir les familles monoparentales ou isolées
Il s’agit de renforcer l’accompagnement à la parentalité et privilégier la mise en réseau de la communauté éducative (parents, institution scolaire, acteurs locaux et associations) pour atteindre les objectifs opérationnels suivants :
➢ Mieux identifier les problématiques rencontrées par les familles monoparentales
➢ Renforcer le lien social et soutenir la fonction parentale en développant des actions collectives de parentalité et à dimension éducative y compris les départs en vacances en famille
➢ Lutter contre le non-recours pour améliorer l’accès aux droits dans les quartiers
➢ Développer l’apprentissage de la langue dans un objectif d’intégration et d’exercice de la citoyenneté et pour favoriser le lien famille/école
➢ Travailler à la place des parents dans les établissements scolaires et les actions éducatives ciblant leurs enfants
Objectif opérationnel : mieux identifier les problématiques rencontrées par les familles monoparentales
Action 1 : Mener une étude sociologique sur les familles en situation de monoparentalité | |
Constat | Grande part des familles monoparentales dans l’ensemble des xxxxxxxxx xx xx xxxxxxxxx xx xx xxxxx (x00%) ; certains besoins spécifiques identifiés, mais nécessité d’une meilleure connaissance pour adapter l’action. |
Objectifs | Mieux identifier les problématiques rencontrées par les familles monoparentales dans les quartiers par rapport au reste du territoire. |
Modalités de mise en œuvre | Etude sociologique sur un périmètre plus large que les quartiers (ville de Laval, Laval Agglomération, département ?) afin d’avoir des éléments de comparaison, avec un zoom sur les quartiers prioritaires. Financement crédits politique de la ville, CAF ? Appui par accès à des données d’institutions (CAF, cf. expérimentation FILOU) Consacrer une part de l’étude sur les « solidarités de voisinage » et la question des privations |
Pilotes | Contrat de ville, CAF, avec un porteur de projet |
Partenaires | CAF, Conseil Départemental, ville de Laval, Laval Agglo |
Critères d’évaluation | Réalisation de l’étude au second semestre 2015 Adaptation des actions du contrat de ville en conséquence à l’horizon 2016 |
Objectif opérationnel : Renforcer le lien social et soutenir la fonction parentale
Action 1 : Au regard des résultats de l’étude, travailler la question d’un réseau d’entraide sur les quartiers pour soutenir les parents dans les besoins d’accompagnement des enfants | |
Constat | Le problème d’accompagnement des enfants à l’école ou aux activités extrascolaires est identifié comme une difficulté d’organisation familiale, notamment dans les familles monoparentales avec plusieurs enfants en bas âge. Cela peut également constituer un frein à l’emploi sur les métiers à horaires atypiques. |
Objectifs | Mettre en place un système d’accompagnement par un réseau d’entraide à constituer ou en s’appuyant sur les réseaux parentalité existants |
Modalités de mise en œuvre | Animation du réseau ou réalisation d’accompagnement d’enfants Identification des déplacements et horaires, des familles intéressées et, via les membres du réseau, pointage des problématiques rencontrées et solutions possibles |
Pilotes | Ville de Laval – Maisons de quartier-CAF Parentalité |
Partenaires | Conseil Départemental, DDCSPP service civique, associations agréées service civique |
Critères d’évaluation | Nombre de familles actives dans le réseau |
Action 2 : Développer des actions collectives de parentalité à dimension éducative | |
Constat | Au vu des difficultés rencontrées par les familles dans les quartiers prioritaires notamment, les professionnels de proximité soulignent la nécessité de soutenir les actions de parentalité |
Objectifs | Mener des actions collectives de parentalité et à dimension éducative et penser des lieux dédiés aux parents |
Modalités de mise en œuvre | Actions en lien entre les maisons de quartier et les antennes solidarités de type « astuces de maman, astuces de papa », Constitution de groupes de femmes, de Café parents Apprentissage de la langue pour favoriser le lien famille/école et le suivi de la scolarité des enfants Développer des lieux dédiés aux parents (à l’école, à la maison de quartier,…) Encourager l’utilisation du dispositif VACAF de la CAF pour les vacances en famille. |
Pilotes | CAF, CONSEIL DÉPARTEMENTAL, ville de Laval |
Partenaires | Partenaires de la parentalité |
Critères d’évaluation | Evaluation dans le cadre du REAAP des actions dans les quartiers. |
Action 3 : Renforcer la place des parents dans les établissements scolaires | |
Constat | Parents éloignés de l’école. |
Objectifs | - développer les actions parentales en partenariat, école, structures du quartier en lien avec les référents famille (dont les actions des CLAS) - - favoriser le développement d’espaces de contact avec les parents |
Modalités de mise en œuvre | - utiliser les espaces ludiques et les dispositifs d’accueil et de scolarisation des enfants de moins de 3 ans pour mieux accueillir et associer les parents à des temps éducatifs dans l’école. - créer un groupe de parents, en lien avec l’association ATD quart monde et former les enseignants et les professionnels à l’aide de l’outil « école, famille grande pauvreté » |
Pilotes | Xxxxx Xxxxx (référents famille, maisons quartiers, accueils de loisirs), éducation nationale |
Partenaires | associations dont ATD quart monde, CAF Parentalité |
Critères d’évaluation | Intégration des parents à l’école : évaluation via un questionnaire ? |
Action 4 : Permettre à des familles d’origine étrangère de comprendre l’école, et d’accompagner leur enfant dans sa scolarité | |
Constat | Eloignement de parents d’origine étrangère de l’école. |
Objectifs | Constituer un groupe de travail partenarial réunissant les institutions présentes dans les quartiers prioritaires, les organismes de formation au français langue seconde FLS, animé par les référents famille pour travailler cette question. |
Modalités de mise en œuvre | - renforcer la capacité des CLAS pour l’accompagnement des familles allophones, enfants et parents (formation des animateurs, partage d’outils, lien entre l’école, les enseignants allophones et le CLAS) - accompagner l’école pour mieux accueillir les familles et mieux communiquer (formation et outils élaborés en partenariat avec les organismes de formation FLS) - développer les activités d’éveil aux langues sur et hors temps scolaire pour permettre la prise en compte des cultures, des langues et une meilleure intégration des parents à l’école : (ex : l’action expérimentale menée sur l’école de La Senelle en partenariat avec l’association AFALAC et les organismes de formation FLS (Sauvegarde) a pour vocation d’être étendue aux écoles des quartiers prioritaires. Cette action doit conduire à constituer un réseau de parents « relais » autour de chaque école. |
Pilotes | Ville de Laval (référents famille, maisons quartiers/accueils collectifs de mineurs [ACM]), Education Nationale |
Partenaires | organismes de formation FLS, association AFALAC, CAF Parentalité |
Critères d’évaluation | Intégration des parents à l’école : évaluation de la satisfaction des parents. |
Objectif opérationnel : Lutter contre le non-recours pour améliorer l’accès aux droits dans les quartiers y compris l’accès aux soins
Action 1 : améliorer la connaissance des publics sur les actions des institutions par la rédaction et traduction de documents adaptés (antenne solidarité, ville de Laval, école) | |
Constat | Difficultés d’accès au droit ou méconnaissance des droits |
Objectifs | Lutter contre le non recours pour améliorer l’accès au droit, améliorer les orientations et la connaissance des dispositifs |
Modalités de mise en œuvre | Rédaction de documents expliquant l’action, traduction, utilisation de pictogramme et diffusion de ces documents (s’appuyer le cas échéant sur les documents existants) Avoir des temps de présentation des actions auprès des professionnels (séminaires avec les professionnels de l’enfance) Présentation par les institutions de leurs actions lors de stages de formation/ d’insertion (type actions de La Sauvegarde) |
Pilotes | Conseil Départemental, Ville de Laval |
Partenaires | Référents familles des maisons de quartier, Education Nationale, CAF Relation de Service, autres institutions sociales… ? |
Critères d’évaluation | Elaboration et diffusion du document Nombre de présentations réalisées et nombre de participants concernés |
Action 2 : S’appuyer sur des relais dans les quartiers pour favoriser l’accès aux droits et travailler la question du non recours | |
Constat | Difficultés pour identifier le public ne recourant pas aux institutions |
Objectifs | Lutter contre le non recours pour améliorer l’accès au droit |
Modalités de mise en œuvre | S’appuyer sur une mise en place de référents ou d’adulte relais, en lien avec les conseils de citoyens et le déploiement des ambassadeurs citoyens et relais dans les quartiers, de personnes pouvant avoir un rôle de représentant. Appui du service civique |
Pilotes | CAF, Conseil Départemental, Ville de Laval |
Partenaires | DDCSPP (service civique) |
Critères d’évaluation | Identification de référents |
Objectif opérationnel : Développer l’apprentissage de la langue dans un objectif d’intégration et d’exercice de la citoyenneté et pour favoriser le lien famille/école
Action 1 : faire un état des lieux des dispositifs existants pour l’apprentissage de la langue. | |
Constat | Méconnaissance des possibilités d’apprentissage de la langue. La complexité d’un sujet lié à la diversité des situations de départ : analphabétisme (ou quasi-), non-maîtrise de la langue française, insuffisance de pratiques, etc. - multiplicité des dispositifs et des modes d’entrées dans ces dispositifs (selon statut)/ - absence de logique de parcours de progression cohérents et maîtrisés dans le temps, permettant un apprentissage puis une pratique efficace de la langue (éventuellement dans une optique professionnelle). |
Objectifs | Réaliser un état des lieux des dispositifs dédiés à l’apprentissage de la langue en tentant d’identifier les différents niveaux de parcours à mettre en place, en articulant les dispositifs de droit commun (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration [OFII]), les ateliers de formation linguistique pré-professionnelle, ceux liés à la parentalité, ainsi que les ateliers de pratique de la langue des associations avec bénévoles, |
Modalités de mise en œuvre | Recensement des dispositifs existants au sein d’un document. Préciser les modes d’accès et conditions des cours. Information sur ces dispositifs |
Pilotes | Laval-agglomération (Contrat ville et Plie) |
Partenaires | Ville de Laval, CAF, Conseil Départemental |
Critères d’évaluation | Etat des lieux réalisé à échéance 2016 |
Les partenaires du Contrat de Ville se rejoignent pour ce qui concerne les enjeux relatifs à la non maîtrise de la langue française, à savoir, une meilleure intégration sociale et professionnelle ainsi que l’exercice de la citoyenneté (environ 300 adultes d’origine étrangère sur le territoire rencontrent des difficultés d’intégration liée à cette problématique).
Action 2 : Développer les dispositifs d’apprentissage de la langue dans un objectif de parcours en prenant en compte les difficultés liées à la garde d’enfants en parallèle | |
Constat | Difficulté (énoncée par tous les acteurs lors des rencontres bilatérales du pilier cohésion sociale) de compréhension des publics allophone, liée à l’absence de maîtrise de la langue et la difficulté de compréhension des codes sociaux français. |
Objectifs | Prévoir des cours de français langue étrangère en les élargissant à la compréhension des codes sociaux et usages pratiques |
Modalités de mise en œuvre | Organiser un programme global d’apprentissage de la langue sur le territoire en prenant en compte l’existant pour l’améliorer et rendre le plus efficient possible cet apprentissage. Il s’agit de constituer une entrée unique et cohérente pour les publics : enjeu de lisibilité et de « guichet unique » comme gage d’efficacité des parcours ; Besoin également d’une meilleure formalisation de tous les acteurs (engagement des partenaires dans une logique de coordination, engagement des bénévoles, engagement des bénéficiaires) Nécessité d’une évaluation des parcours, via des outils comme « livret de parcours » ou autre, permettant de visualiser la progression acquise. S’appuyer sur une plate-forme préalable destinée à évaluer les niveaux des bénéficiaires dans ce domaine pour une meilleure orientation vers les dispositifs les plus cohérents. Prévoir une possibilité de garde d’enfants parallèle : au même endroit ou par le développement d’accueils occasionnels dans les structures |
Pilotes | Ville de Laval / Laval agglo (équipe contrat de ville et PLIE) |
Partenaires | Conseil Départemental – CAF – Education nationale (développement sur les usages pratiques : démarches, relations à l’école, développement de la connaissance du milieu scolaire et de la confiance dans l’école) – associations caritatives |
Critères d’évaluation | Evolution du nombre de personnes bénéficiant de cours de français Réalité de l’élargissement des cours aux codes sociaux et usages pratiques dans le cadre d’un partenariat. |
3) Maintenir des actions adaptées aux 12-18 ans et prendre en compte l’accès des filles aux activités dans un souci de mixité
La question des jeunes adolescents et des jeunes adultes demeure une préoccupation notamment en matière d’insertion sociale et de réussite éducative. Les objectifs opérationnels à atteindre sont les suivants :
➢ Renforcer les passerelles entre l’école et son environnement,
➢ accompagner les jeunes dans l’identification de leurs projets,
➢ favoriser l’accès aux activités culturelles, sportives et de loisirs ainsi qu’aux séjours vacances,
Objectif opérationnel : Renforcer les passerelles entre l’école et son environnement
Action 1 : Développer des temps scolaires et périscolaires de préparation des stages et journées de découverte des métiers | |
Constat | Est constatée une projection insuffisante des jeunes et de leurs familles pour l’organisation des stages, sur la question de l’orientation ou la découverte de métiers |
Objectifs | Renforcer les passerelles entre l’école et son environnement et accompagner les jeunes dans l’identification de leurs projets ; développer leur ambition. Travailler la question de la mixité des métiers pour casser les stéréotypes sexués |
Modalités de mise en œuvre | Développer à l’école ou sein des CLAS/pôles ados des temps de préparation et d’accompagnement des stages (savoir comment se présenter, …) Organisation par l’école ou les accueils de loisirs pour les plus grands ou encore les maisons de quartiers de temps de découverte des métiers, par exemple par la sollicitation des « plateformes » du CFA les 3 villes de la Mayenne qui permet de découvrir par le geste . |
Pilotes | Education nationale – ville de Laval |
Partenaires | Association « outil en main » |
Critères d’évaluation | Nombre de séquences organisées et évaluation qualitative de ces séquences auprès des jeunes. |
Action 2 : Intégrer dans la réflexion globale de l’apprentissage de la langue, la problématique des collégiens | |
Constat | Une dizaine d’élèves de diverses nationalités se retrouvent au collège sans bien maîtriser la langue française. S’ils peuvent bénéficier de prises en charge via un dispositif allophone collège, celui-ci ne permet pas toujours aux élèves de devenir autonomes et ils ont besoin d’être soutenus plus amplement sur ces questions. |
Objectifs | Eviter que certains jeunes se retrouvent dans l’incapacité d’obtenir le diplôme national du brevet. En effet, l'apprentissage de la langue à cet âge est plus difficile qu'en primaire. |
Modalités de mise en œuvre | La création d'un 2éme CLAS collège (quartier Saint-Nicolas) permettant d'augmenter le nombre de places dont certaines spécifiques allophones pourrait être une piste. Explorer également les autres possibilités d'accompagnement par les structures de quartier. Les fiches actions relatives à la question de l’apprentissage de la langue vues précédemment devront donc intégrer cette préoccupation également pour cette tranche d’âge. |
Pilotes | Ville de Laval – Laval-Agglomération (Contrat de ville) – Education Nationale |
Partenaires | CAF Parentalité |
Critères d’évaluation | Nombre de séquences organisées et évaluation qualitative de ces séquences auprès des jeunes. |
Action 3 : Mettre en place un partenariat avec des professionnels | |
Constat | Méconnaissance des métiers et difficultés à trouver des stages |
Objectifs | Accompagner les jeunes dans l’identification de leur projet Travailler la question de la mixité des métiers pour casser les stéréotypes sexués |
Modalités de mise en œuvre | Mobiliser le comité local éducation-économie (CLEE) qui regroupe, au niveau du département, tous les organismes professionnels, les collectivités territoriales et l’Education Nationale (banque de stages, opérations de découverte du monde économique et professionnel, …). Coordonner des accueils au sein des collectivités territoriales du fait de la diversité des métiers |
Pilotes | Laval Agglo (Contrat de ville) et ville de Laval |
Partenaires | Education nationale - centres de formations |
Critères d’évaluation | Recensement des actions au profit des jeunes qui bénéficient du Contrat de Ville |
➢ Objectif opérationnel : favoriser l’accès aux activités culturelles, sportives et de loisirs ainsi qu’aux vacances
Action 1 Mener une réflexion sur l’accès aux activités culturelles sportives et de loisirs | |
Constat | Remonte des rencontres bilatérales une préoccupation sur les 8-15 ans, qui dans les familles nombreuses ne sont pas inscrits à l’accueil de loisirs pour laisser la place aux plus jeunes de la fratrie compte tenu d’arbitrages budgétaires familiaux et d’utilisation du dispositif chéquier-loisirs CAF. Idem pour ce qui concerne l’accès aux clubs sportifs |
Objectifs | Mener une réflexion sur l’accès aux accueils de loisirs des plus grands, sur l’accès aux clubs sportifs ainsi que sur l’accès aux propositions culturelles |
Modalités de mise en œuvre | Identifier des possibles aides supplémentaires ou activités autres à proposer aux plus grands. Travailler sur la mise en œuvre d’une politique tarifaire adaptée (notamment pour certains clubs sportifs) Au-delà des accueils de loisirs et des clubs, réflexion sur les pratiques sportives et culturelles et les activités/parcours des jeunes. |
Pilotes | Ville de Laval – DDCSPP |
Partenaires | CAF |
Critères d’évaluation | Taux d’évolution des inscriptions. Evaluation qualitative. |
Action 2 favoriser l’accès aux séjours vacances collectifs via les dispositifs de la CAF | |
Constat | Les vacances et les loisirs constituent un moment privilégié, hors du quotidien, propice au resserrement des liens familiaux et sociaux. Ils permettent le développement personnel et l’acquisition de compétences qui peuvent être utilisées dans d’autres domaines de la vie courante. La branche Famille poursuit donc son engagement dans le domaine des vacances et son soutien aux loisirs, qu’ils soient réservés aux enfants ou partagés par tous les membres de la famille. |
Objectifs | Mettre en œuvre une politique d’accompagnement s’appuyant sur un ensemble de dispositifs et de partenaires (travailleurs sociaux, centres sociaux et associations). Permettre aux familles de pouvoir envoyer leur(s) enfant(s) en colonie ou camps. |
Modalités de mise en œuvre | La Caf de la Mayenne adhère depuis février 2015 au dispositif VACAF/AVE. Ce dispositif se traduit par une aide financière. Le séjour se déroule partout en France ou à l’étranger (si l’organisateur est basé en France) et doit impérativement être organisé par un prestataire conventionné par la Caf de la Mayenne ou par VACAF |
Pilotes | CAF |
Partenaires | Ville de Laval – Conseil Départemental - associations |
Critères d’évaluation |
1. Mobilisation des associations pour la citoyenneté
Dans l’objectif de soutenir les initiatives des acteurs de terrain, de développer des actions de sensibilisation tout au long de l’année, de prévenir les phénomènes de radicalisation idéologique et religieuse ainsi que toutes les formes de discriminations (qu’elles soient liées au genre, à l’origine, au handicap, à la religion, à l’orientation sexuelle,…), il est proposé de soutenir des actions visant à une meilleure compréhension des différences et à un mieux vivre ensemble, des projets favorisant les échanges sur les valeurs de la République et les questions de laïcité, le respect des différences, la lutte contre les stéréotypes.
Dans ce cadre, il conviendra également d’engager une réflexion au sein de la commission départementale pour la promotion de l’égalité des chances et de la citoyenneté (COPEC) pour faire émerger de nouvelles pistes d’actions.
Pourront être soutenues toutes les actions allant dans le sens d’une meilleure compréhension et d’une ouverture aux autres permettant la rencontre, l’échange, l’écoute et la réflexion pour sensibiliser les citoyens au droit à l’égalité et à la non-discrimination pour un mieux vivre ensemble, la tolérance et la valorisation de l’autre se développant au travers du respect de la différence. Les objectifs opérationnels identifiés sont les suivants :
➢ développer l’éducation à la citoyenneté ;
➢ former les acteurs ;
➢ organiser de la médiation pour favoriser ces démarches citoyennes notamment auprès des jeunes.
➢ Développer le service civique par des missions d’ambassadeur de la citoyenneté
Objectif opérationnel : Education à la citoyenneté des publics
Action 1 : Réaliser un répertoire des actions, acteurs et outils pédagogiques | |
Constat | Xxxxxxxxx d’améliorer la connaissance des acteurs sur les actions existantes afin de les développer. |
Objectifs | Promouvoir l’éducation à la citoyenneté |
Modalités de mise en œuvre | Réalisation du répertoire Diffusion de l’information au sein des quartiers et des établissements scolaires de manière appropriée. |
Pilotes | DDCSPP |
Partenaires | Education nationale, Ville de Laval, association intervenant sur ce champ, CAF ? |
Critères d’évaluation | Réalisation et diffusion du répertoire |
Objectif opérationnel : Développer la formation des acteurs
Action 2 : Former les acteurs | |
Constat | Xxxxxxxxx de développer la formation des bénévoles et professionnels pour développer les actions d’éducation à la citoyenneté, laïcité, lutte contre les discriminations par la mobilisation des associations ou au sein de l’école |
Objectifs | Former les professionnels et les bénévoles à l’éducation à la citoyenneté, la laïcité et la lutte contre les discriminations Former les professionnels sociaux, bénévoles associatifs travaillant en lien avec les migrants (amélioration du vivre ensemble, prévention et lutte contre le racisme et les discriminations Prévenir les échecs de l’apprentissage par compréhension des parcours de migrants Aide à la parentalité pour des migrants : « d’un monde à un autre » Amélioration de la citoyenneté, par la réappropriation de l’histoire personnelle et facilitation des choix d’appartenances |
Modalités de mise en œuvre | Proposer des formations, réaliser un calendrier et diffuser l’offre de formation des bénévoles, des enseignants, des professionnels |
Pilotes | DDCSPP /éducation nationale/ ville de Laval /contrat de ville |
Partenaires | Conseil Départemental – associations |
Critères d’évaluation | Nombre et type de formations proposées, nombre d’acteurs formés |
Objectif opérationnel : Travailler la question de la médiation sur le territoire pour le rapprochement des habitants et des institutions dans un esprit de citoyenneté et en cohérence avec le projet éducatif local de la ville.
Action 1 Organiser la médiation sur le territoire | |
Constat | La médiation existe dans de nombreuses situations de la vie civile en tant que mode alternatif de résolution de conflits et, plus largement, comme réponse à un besoin sociétal nécessitant le recours à un tiers. La médiation sociale s’est installée dans des domaines professionnels déjà occupés par des métiers mais n’apportant plus toujours les réponses adaptées au délitement du lien social qui se traduit de diverses manières : incivilités dans l’espace public, conflits de voisinage, difficultés d’accès au droit, situations de détresse familiale, sociale et culturelle. |
Objectifs | Mettre en place une coordination des acteurs de la médiation (bailleurs, Groupement Local d’Employeurs d’Agents de Médiation [GLEAM], Prévention spécialisée), etc. afin d’apporter une cohérence d’intervention. Déployer des équipes en médiation sur les différents lieux et temps dits sensibles |
Modalités de mise en œuvre | Organisation d’un dispositif expérimental de médiation / tranquillité publique, notamment dans les quartiers prioritaires (hypothèse proposée : délégation de cette mission à un organisme compétent, sur la base d'un cahier des charges tout à fait précis, permettant de déployer des équipes en médiation sur les lieux et les temps sensibles) |
Pilotes | Ville de laval |
Partenaires | Bailleurs sociaux, GLEAM, Conseil Départemental, et dans le cadre du Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) |
Critères d’évaluation | A préciser |
Dans le cadre de la démarche du projet éducatif local qu'elle met en place, la ville de Laval souhaite développer un volet d'action de proximité à destination des jeunes, en complémentarité avec les partenaires habituels de ce secteur. Aider les jeunes dans leurs parcours vers l'autonomie implique nécessairement une démarche "d'aller vers" ; on sait en effet que ces publics sont parfois rétifs à franchir le seuil des institutions, voire des espaces qui leur sont ouverts par les collectivités.
Dans cette optique que la ville souhaite recruter deux adultes relais, en axant plus spécifiquement leur action sur l'accès des jeunes à l'emploi et à la citoyenneté.
Par ailleurs, la ville souhaite déployer, dans les quartiers prioritaires, une équipe d'ambassadeurs-citoyens devant contribuer à faire vivre les conseils citoyens en cours de création.
Action 2 Mise en place de la réserve citoyenne de l’Education Nationale | |
Constat | La mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République doit s’appuyer sur toutes les ressources existantes dans les associations et les quartiers, notamment sur les acteurs qui ont ou vont faire part de leur volonté de s’engager dans ce dispositif. |
Objectifs | Permettre aux enseignants de faire régulièrement appel, au sein de leurs classes, à des intervenants (bénévoles d’associations partenaires au plan local, professionnels, retraités, étudiants, délégués départementaux de l’Education Nationale, …) pour illustrer leur enseignement en matière d’éducation à la citoyenneté et à la laïcité, et à l’éducation aux médias et à l’information. |
Permettre aux personnes et associations désireuses de participer à la mobilisation pour les valeurs de la République, à l’éducation à la citoyenneté et à la laïcité, et à l’éducation aux médias et à l’information, d’apporter leurs expériences professionnelles. Permettre à des collectivités de mobiliser, sous leur responsabilité, les réservistes qui manifesteraient le souhait d’intervenir en appui aux activités périscolaires. | |
Modalités de mise en œuvre | Recensement de toutes les volontés de participation à la réserve citoyenne (xxx.xxxxxxxxxxxxxxxxxx.xx). Définition, par la mission académique spécifique, de la liste des réservistes et identification de leurs champs de compétences et d’intervention privilégiés (actualité et medias, arts et culture, citoyenneté et valeurs de la République, droit, environnement, histoire et mémoire, international, monde professionnel, santé et prévention,…). Sensibilisation des établissements scolaires et des services de la ville. Sollicitation de la réserve citoyenne par les professeurs (sous couvert des chefs d’établissements ou des inspecteurs de l’Education Nationale) ou par la collectivité. Organisation de la réponse. |
Pilotes | Education Nationale, Ville de Laval |
Partenaires | Ville de Laval, associations (complémentaires de l’Ecole, de jeunesse, de quartier, acteurs économiques souhaitant participer à la réserve citoyenne,…). |
Critères d’évaluation | Recensement des interventions de la réserve citoyenne. |
Volet santé :
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme un état de complet bien-être physique, mental et social, et non seulement une absence de maladie ou d’infirmité.
Le système de soin et les prédispositions génétiques comptent pour moins de 20% des déterminants en santé, le reste relève de l’environnement, de l’habitat, du contexte social, du niveau d’éducation et de l’état psychique des individus. C’est l’une des raisons pour valoriser les actions existantes et de coordonner les politiques publiques favorisant aussi bien l’insertion sociale, professionnelle, l’éducation, le maintien dans l’habitat, que l’état de bien-être des personnes, le tout étant interdépendant.
Dans le cadre de l’élaboration du CLS de la ville de Laval un diagnostic local de l’observatoire régional de la santé conforte les constats en termes d’inégalités sociales et territoriales de santé et objective ainsi les ressentis et constats partagés tant par les professionnels que par les élus.
Si la mortalité générale est en baisse et se situe à un niveau inférieur à la moyenne nationale, la surmortalité prématurée (avant 65 ans) est importante, alors qu’elle est inférieure à la moyenne nationale dans tout le département. Pour cet indicateur qui constitue l’un des outils majeurs pour apprécier l’état de santé d’une population et en étudier les inégalités territoriales, de fortes disparités sont observées au sein même de la ville de Laval. Parmi les cinq grands quartiers définis dans le cadre de cette étude, deux présentent une mortalité prématurée inférieure d’environ 20% à la moyenne de la ville. A l’inverse, un quartier présente une mortalité supérieure de 45% à cette moyenne (Xxxxxxxxx/Pavement/Touches-St Melaine/ Pommeraies).
Le travail engagé dans le cadre de la politique de la ville sur les quartiers prioritaires a permis depuis 2007 de mettre en place des accompagnements individualisés des personnes isolées et /ou en situation d’addiction ou de souffrance psychique. Ces interventions, coordonnées par l’infirmière du Contrat Xxxxxx de Cohésion Sociale (CUCS), ont pour l’objectif d’amener ces personnes, qui ne sont pas en demande explicite d’aide, vers le soin et la santé au sens large. Cette action a permis de constater une diminution des hospitalisations sans consentement et de médiations auprès des bailleurs, ainsi que l’apaisement du climat social dans certains quartiers.
Accompagnement individualisé vers la santé | |
Objectif stratégique | Aller vers les personnes en situation de rupture pour enclencher un accompagnement vers le soin et vers les droits dans le cadre d’un parcours coordonné. |
Objectifs opérationnel | Assurer une meilleure prise en compte de personnes isolées en souffrance physique ou/et psychique, éloignées des services et structures de droit commun Repérer/accompagner ces personnes vers des démarches adaptées pour relier le droit commun Favoriser le maintien dans le soin des personnes |
Modalités de mise en œuvre | Coordination de partenaires (bailleurs sociaux, CCAS, centres sociaux,...) à même de repérer des situations d’isolement préoccupantes avec un maillage de professionnels ressources notamment dans le champ de la santé (centre médico-psychologique [CMP], équipe mobile d’addictologie [EMA], etc.). Investigation et accompagnement individualisé des publics repérés par l’infirmière du contrat de ville, en lien avec les professionnels de santé |
Pilotes | Laval-Agglomération (Contrat de ville – IDE du contrat de ville) |
Partenaires | Xxxxx Xxxxx, bailleurs, travailleurs sociaux (Conseil Départemental, CCAS), CSAPA-EMA, professionnels de santé – association Aid’Adom |
Critères d’évaluation | Nombre de personnes suivies / Problématiques rencontrées Nombre de retour aux soins /Nombre de retour au droit commun Évaluation de la satisfaction de l’usager via visites à domicile ou grille Tableau de bord des actions menées et le contenu des interventions |
La situation en termes de maladies cardiovasculaires et de diabète est favorable, même si l’évolution est à la hausse d’où l’importance d’agir sur les facteurs de risque (sédentarité, alimentation), notamment chez les jeunes.
Le programme ICAPS « Intervention auprès des collégiens centrée sur l’activité physique et la sédentarité » : les résultats de l’étude ont montré une augmentation de l’activité physique de près d’une heure par semaine et une diminution du temps passé quotidiennement devant la télévision. Elles se sont accompagnées d’une prise de poids moindre au cours de l’adolescence et d’une prévention du risque de surpoids. Ainsi, pour les enfants de poids normal, le risque de se trouver en surpoids à la fin de l’étude a été diminué de plus de 50 % dans les collèges bénéficiant de l’intervention Icaps. L’intervention a été également associée à une diminution de certains facteurs de risque cardiovasculaire.
Les premiers résultats d’une étude de suivi à six ans montrent des effets bénéfiques qui perdurent deux ans après la fin de l’intervention et qui sont plus marqués chez les jeunes initialement les plus sédentaires et chez ceux issus de milieux défavorisés.
Promotion de l’outil ICAPS | |
Constat | Risque de surpoids / activité physique insuffisante / sédentarité- dépendance à l’écran |
Objectifs | Promouvoir l’activité physique dans les collèges et dans les quartiers |
Modalités de mise en œuvre | Formation des enseignants d’éducation physique et sportive (EPS) et des animateurs de quartiers (guide ou MOOC* proposé par l’INPES : 6 semaines 1 à 2 h / semaine) * Massive Open Online Courses |
Pilotes | Pôle ados des maisons des quartiers, collèges |
Partenaires | Education nationale, ville de laval |
Critères d’évaluation | Nombre de personnes formées Nombre d’animations mises en place Fréquentation des animations |
X trème séjour | |
Constat | Malgré la présence des pôles ados dans chaque quartier prioritaire et des animations d’été proposées dans le « pack été jeunes » pour les 12-18 ans, certains jeunes ne s’inscrivent pas aux séjours proposés. L’idée d’un séjour « passerelle » autour des sports de pleine nature a été initié en 2014 pour « vivre ensemble toute une semaine, en prenant en compte les envies et les besoins de chacun». |
Objectifs | Développer l’autonomie et l’implication des jeunes de 11–16 ans des quartiers prioritaires lors de séjours « promotion de la santé » - Intégrer les jeunes dans la construction, la préparation et le retour du projet auprès des parents. - Lever les freins liés à la peur de l’inconnu, valoriser les compétences de chacun et la solidarité avec les autres, mettre en pratique au-delà des consignes, la notion de responsabilité et de citoyenneté - Travailler sur le bien-être du jeune (physique et psychologique) et des différents aspects de la santé : alimentation, sport et sociabilité (vie en collectivité). |
Modalités de mise en œuvre | Mise en place d’un séjour d’une semaine dans une base sportive de pleine nature (kayak, tir à l’arc, paint ball et accrobranche) sur une période de vacances avant l’été (24 jeunes, 3 animateurs). Répartition des responsabilités entre les 3 quartiers (alimentation/animation, matériel). Valorisation de l’expérience : soirée rétrospective avec les jeunes, les parents, les partenaires, les directeurs et chefs de service. |
Pilotes | Ville de Laval - direction jeunesse |
Partenaires | Centres sociaux, associations de quartier, programme de réussite éducative |
Critères d’évaluation | Nombre de jeunes inscrits au séjour, mixité filles /garçons Nombre d’orientations vers le « pack été jeunes » Présence, assiduité dans les temps de préparation des commissions Participation des parents / Valorisation dans la presse locale |
Une fragilité est pointée en matière de santé mentale, la situation lavalloise apparaît défavorable, avec notamment une mortalité par suicide qui reste nettement supérieure à la moyenne départementale et nationale depuis plusieurs décennies (+ 44 %). De plus, la fréquence des admissions en affection de longue durée (ALD) pour affections psychiatriques hors démences (180 admissions par an) a fortement augmenté entre 2006 et 2009. Cette fréquence qui était inférieure à la moyenne nationale devient ainsi proche de la moyenne française.
Vers un conseil local de santé mentale (CLSM) | |
Constat | Le travail de décloisonnement entre les champs sanitaire, médico-social et social semble indispensable pour permettre aux acteurs de se coordonner pour optimiser leurs interventions notamment celles à la croisée des différentes compétences. Cette coordination, accompagnée de la réflexion commune, est envisagée dans le cadre du conseil local en santé mentale (CLSM) qui faciliterait l’accès aux soins psychiatriques, éviterait les ruptures et préviendrait les situations de crise et l’épuisement des aidants. Si cette action ne concerne pas uniquement les quartiers prioritaires mais l’ensemble de la commune, des points de fragilité sont présents dans ces quartiers en termes de santé mentale et d’addictions (souffrance, précarité). |
Objectifs | Donner un ancrage à un futur conseil local de santé mentale pour : - faciliter l’accès aux soins psychiatriques et leur continuité, éviter les ruptures, prévenir les situations de crise et l’épuisement des aidants. - favoriser l’insertion sociale des publics concernés (logement, voisinage, activités sociales ...). - déstigmatiser le champ de santé mentale |
Modalités de mise en œuvre | 1) Mettre en place un observatoire en santé mentale, intégrant la parole des usagers et/ou de leurs familles. 2) Formaliser, par une cellule opérationnelle, le travail en réseau déjà existant entre les médiateurs des différentes institutions : 3) Organiser une journée de travail ouverte à tous les acteurs sociaux, médico-sociaux et sanitaires de Laval agglomération, quel que soit leur statut, afin de contribuer à une meilleure connaissance et d’améliorer le travail en coordination. |
4) Développer une politique de prévention et de déstigmatisation, en lien avec les usagers, par la formation des professionnels, la sensibilisation du grand public, 5) Créer des outils de suivi et d’évaluation (tableau de bord, questionnaires de satisfaction, comité de pilotage). | |
Pilotes | Ville, services de psychiatrie, ARS en support |
Partenaires | élus collectivités, associations usagers/citoyens et familles (union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques [UNAFAM]), secteur sanitaire, psychiatrique, social (dont les bailleurs), médico-social, médecins et infirmiers libéraux, éducation nationale, justice, forces de l’ordre, pompiers, … Collaboration avec le centre d’études, d’action sociale et de formation (CEAS) pour la journée thématique. |
Critères d’évaluation | Mise en place effective du CLSM Nombre de réunions plénières, groupes de travail,... Nombre et qualité des acteurs impliqués Actions concrètes de coordination de parcours mises en œuvre. Nombre et qualité des participants à la journée thématique |
Bien que la mortalité par cancer évolue favorablement, les cancers constituent à Laval comme ailleurs, une pathologie fréquente et grave. Ils représentent le deuxième motif d’admission en affection longue durée (dont 19% cancer du sein) et la première cause de mortalité, notamment chez les hommes.
Promotion du dépistage du cancer dans les quartiers prioritaires | |
Constat | Le dépistage n’est pas une priorité des préoccupations des habitants des quartiers sensibles (autres difficultés à prioriser ou approche culturelle éloignée de cette démarche). |
Objectifs | Améliorer l’information ciblée sur les publics vulnérables en vue de la promotion du dépistage du cancer. |
Modalités de mise en œuvre | Soutenir les actions de Xxxxxxx en lien avec les relais dans les quartiers Adapter l’approche et le message en fonction des publics Assurer le lien avec la structure de dépistage |
Pilotes | Camélia |
Partenaires | Ville de Laval (maisons de quartiers), association de femmes relais, Laval- agglomération (contrat ville) |
Critères d’évaluation | Nombre de relais / de réunions de sensibilisation Nombre des adressages |
Les pathologies liées à la consommation excessive d’alcool apparaissent un peu plus fréquentes dans la population lavalloise qu’au plan national. La mortalité par maladies directement liées à la consommation excessive d’alcool est supérieure d’environ 10 % à 20 % à la moyenne française.
Cette situation peut également expliquer pour partie les indicateurs locaux défavorables en matière de suicide et de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 65 ans.
Le travail de prévention en matière d’addictions, des conduites à risque, ainsi que les dispositifs d’accompagnement de la population visant à améliorer sa situation de bien être objectif et subjectif (activité
sportive, promotion des compétences psychosociales, estime de soi, nutrition) constitue un enjeu majeur du contrat local de santé.
Les actions de promotion des compétences psychosociales figurent dans la partie A) politiques éducatives et sociales et leur déclinaison dans les quartiers prioritaires se fait dans le cadre des temps d’activités périscolaires autour de la nutrition, du sommeil et de la notion d’estime de soi « santé en jeux – enjeux de santé ». Le bilan de ces actions, expérimentées pendant l’année scolaire 2013-2014, permet de constater un grand intérêt pour cette action exprimé par les enseignants, les parents et les élèves.
Santé en jeux – enjeux de santé | |
Constat | Expérimentation du programme « santé en jeux, enjeux de santé » sur 4 écoles ciblées, (publics vulnérables repérés) en 2013/2014. Partenariat de pilotage et opérationnel avec le service prévention de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM 53), en coordination avec les animateurs, infirmières scolaires, équipes enseignantes et référents familles des centres sociaux. Deux ateliers dédiés à la santé ont été intégrés sur les temps d’activités périscolaire (TAP) : « estime de soi, promotion de la santé » et « cuisine et santé ». Un temps fort a réuni sur chaque site les enfants, les parents, pour restituer les ateliers et aborder d’autres thèmes, en particulier le sommeil (animation proposée par les infirmières scolaires). La qualité des résultats et la motivation des enfants et des adultes, parents et professionnels, incitent à pérenniser l’offre de « TAP santé » et à poursuivre le travail amorcé entre les professionnels et avec les parents lors des temps forts. Pérennisation sur les 4 écoles d’expérimentation 2013-2014 : X. Xxxxx, X. Xxxxxxxx, X. Xxxxxxx, Xxxxxx + Badinter en quartier prioritaire en 2014/2015, et si possible La Senelle et X. Xxxxxxx en 2016. |
Objectifs | Promouvoir les connaissances des enfants sur les différents aspects de la santé : nutrition, santé bucco-dentaire, sommeil, estime de soi, respect des autres |
Modalités de mise en œuvre | Xxxxxxxxxx l’action par le transfert de compétence entre l’intervenante de l’IREPS (instance régionale d’éducation pour la santé) et les animateurs référents des TAP Public enfants : cycles d’ateliers « estime de soi » et « cuisine et santé » proposés pendant 7 semaines (période entre 2 vacances scolaires). À raison d’une fois par semaine, les mêmes enfants seront sensibilisés à la santé avec pour objectif de renforcer leurs capacités d’action personnelle sur leur santé (forme ludique et participative) Public enfants/parents/professionnels : un temps fort associant l’équipe enseignante, l’infirmière scolaire et les parents permettra aux enfants de retransmettre ce qu’ils ont vécu en TAP, d’élargir à d’autres thèmes (sommeil, petit déjeuner ou goûter, hygiène et microbes Public animateurs municipaux encadrant les TAP : programme de formation en mode apprentissage sur 2 ans |
Pilotes | Ville de Laval (mission santé et direction jeunesse éducation) et CPAM de la Mayenne (service prévention), infirmières scolaires |
Partenaires | Structures identifiées : équipes enseignantes et médecine scolaire de l’éducation nationale - intervenants et collaborateurs potentiels : découverte scientifique, jardiniers des espaces verts, agents des bibliothèques d’écoles, centres sociaux et acteurs des quartiers (associations, professionnels de santé,...) |
Critères d’évaluation | - nombres d’enfants ayant participé aux ateliers TAP - nombre d’enfants et de parents ayant participé aux temps forts - nombre et qualité des professionnels impliqués - qualité des échanges pluridisciplinaires |
Les réflexions sur l’accessibilité aux soins et la démographie médicale dans les quartiers prioritaires vont au- delà de la préoccupation très ciblée dans ces zones et concernent l’ensemble de la commune, voire l’agglomération lavalloise.
Ces aspects font partie d’un axe fort de travail de l’ARS avec l’ensemble des partenaires concernés, mais le choix a été fait de ne pas intégrer ce volet dans le contrat de ville.
Les aspects liés aux inégalités sociales et de santé sont également à noter dans le volet santé environnementale du contrat local de santé. L’environnement immédiat en termes de pollution et des conditions de logement, ainsi que les comportements individuels renforcent la vulnérabilité des habitants des quartiers prioritaires, notamment en ce qui concerne leur santé.
Qualité de l’air intérieur (QAI) | |
Constat | L’air intérieur est souvent plus pollué que l’air extérieur. Or, les enfants passent 90% de leur temps dans les espaces clos et sont beaucoup plus vulnérable vis-à-vis des polluants. Plusieurs études ont montré qu’une mauvaise qualité de l’air intérieur (QAI) peut avoir des effets immédiats ou à long terme sur notre santé (maladies allergiques, asthmes, maux de têtes, fatigues, diminution des performances scolaires….). C’est pourquoi, la QAI est un objectif prioritaire du Plan Régional Santé Environnement 3. De plus, des textes réglementaires relatifs à la surveillance de la QAI imposent aux gestionnaires de certaines ERP et notamment les établissements accueillant des enfants de moins de 6 ans, ainsi que les écoles maternelles et élémentaires, de mettre en place un dispositif de surveillance avant le 1er janvier 2018. Il s’agit d’établir un plan d’actions pour améliorer la QAI, à partir d’une évaluation des moyens d’aération et de différents autodiagnostics sur la situation et les pratiques observées. Par ailleurs, il existe un contrat de partenariat en promotion et protection de la santé entre le Rectorat et l’ARS Pays de Loire – objectif santé environnementale, qualité des bâtiments : éduquer les enfants à la santé environnementale, former et sensibiliser les encadrants Projet éducatif de territoire (PEDT) intégrant un volet santé dans les contenus éducatifs |
Objectifs | Promotion d’un environnement favorable à la santé Protéger les populations, en particulier les plus sensibles, des pollutions à l’intérieur des bâtiments Favoriser la coordination des pratiques |
Modalités de mise en œuvre | Élaborer un plan d’ensemble sur la QAI des équipements municipaux, notamment accueillant des enfants, depuis les phases de conception et de travaux jusqu’aux pratiques d’entretien et d’usage Agir sur différents leviers complémentaires : - conception et rénovation des bâtiments : élaborer une fiche protocole transposable à partir de l’expérience de l’école des Pommeraies - matériaux, produits d’entretien, mobilier : étudier la possibilité d’introduire une clause « produits et matériaux peu émissifs » en commande publique, sensibiliser toute la chaîne d’achats (comment reconnaître un produit peu émissif ?) - sensibilisation et/ou formation des adultes « responsables des usages » : développer des bonnes pratiques coordonnées chez les professionnels des établissements accueillant des enfants, notamment concernant les pratiques d’aération. - (ex. protocole d’aération régulier dans la journée ou pendant le temps de ménage), l’entretien des ventilations mais aussi l’utilisation des produits d’entretien (dosages...) » |
- information, sensibilisation en direction des enfants et des parents (action avec l’IREPS). | |
Pilotes | Structure identifiée : cellule opérationnelle – directions Bâtiments, Petite enfance, Éducation jeunesse et achats publics |
Partenaires | Structures identifiées - Éducation nationale, santé scolaire - ARS - IREPS |
Critères d’évaluation | - nombre de plans d’actions établis - nombre d’actions de sensibilisation conduites, nombre de sites - nombre de professionnels touchés - nombre d’enfants et de parents touchés - évolution des pratiques |
D’autres actions relevant de la santé environnementale sont également prévues dans le contrat local de santé, telles que la promotion de l’eau du robinet et l’approche globale « d’habiter son quartier et son logement » : ces actions pourraient être utilement mises en œuvre dans les quartiers prioritaires.
Actuellement, elles n’ont pas encore été développées dans le CLS, mais constituent un levier considérable de la promotion de la santé s’appuyant sur des comportements responsables et l’information adaptée à certains publics.
Promotion de l’eau du robinet | |
Constat | Dans certains quartiers de la ville de Laval, et notamment le quartier des Pommeraies, il a été constaté la pratique chez les populations migrantes, de mettre du coca-cola ou autre produit gazeux sucré dans les biberons au lieu de mettre de l’eau, pour les jeunes enfants ne consommant plus de lait. Cette pratique est liée à l’idée préconçue que l’eau du robinet n’est pas bonne à boire. Cette croyance provient de leur vécu dans d’autres pays, où l’eau n’était pas toujours potable et où un lobbying existait sur l’idée que la consommation de produits gazeux était plus sûre que l’eau. |
Objectifs | Développer l’éducation à la santé Protéger les populations, en particulier les plus sensibles, des risques de malnutrition Articuler les associations de proximité/structures ressources en santé et social à travers de projet mutualisé autour de population spécifique |
Modalités de mise en œuvre | Sessions d’informations auprès des populations migrantes ? Réalisation d’une plaquette ? |
Pilotes | CCAS Service des eaux de la ville de Laval |
Partenaires | -associations ?: France Terre d’Asile ? -travailleurs sociaux - médecins du secteur - ARS |
Critères d’évaluation | A définir |
OBJECTIFS | SOUS OBJECTIFS |
Xxxxxxxxxx une offre de santé Assurer l’accès à la santé | Une offre de premier recours à conforter • Développer et accompagner les projets de santé sur le territoire par le regroupement des professionnels de santé au sein de maisons de santé pluri professionnelles • Accompagner l’évolution des pratiques professionnelles coordonnées Faciliter l’accès au soin des personnes fragiles (isolées, en difficulté sociale, familiale, non demandeurs ou en rupture de soins) ou en situation d’addiction • Mieux repérer les personnes en rupture de soins / souffrance pour les accompagner vers une démarche adaptée entre les professionnels de santé et les partenaires |
Organiser l’offre de santé et permettre une prise en charge coordonnée globale pour des parcours efficients | Faciliter l’accès aux droits • Personnes fragiles (exclusion, addictions, logement) • Personnes âgées en risque de perte d’autonomie • Personnes souffrant de troubles psychiques En favorisant la coordination des acteurs pour des parcours efficients • Mobiliser les acteurs du champ sanitaire, social et médico-social • Mettre en réseau les acteurs de la santé mentale et de la souffrance psychique • Renforcer l’accompagnement médico-psycho-social individualisé à domicile Créer une instance de coordination des acteurs, Conseil local en santé mentale, en vue de définir les objectifs et de renforcer des accompagnements vers le soin, l’insertion sociale et l’hébergement adapté. |
Être acteur de sa santé. Xxxxxx doit pouvoir être acteur de sa santé, participer à l’organisation des soins et accompagnements le concernant pour préserver et accroître son autonomie. | Préserver et accroître l’autonomie Favoriser l’autonomie et l’insertion, en restaurant l’estime de soi, redonner aux personnes fragilisées du « pouvoir d’agir » sur leur parcours de santé et leur parcours de vie (insertion sociale et professionnelle) Développer l’autonomie et l’implication des jeunes Mobiliser les habitants dans une dynamique collective en faveur de la santé |
Développer les actions coordonnées en prévention et promotion de la santé | Soutenir l’action associative pour un meilleur accès de tous les publics aux actions de prévention, de dépistage et de promotion de la santé. Développer des liens et relais entre les acteurs pour favoriser leur mise en réseau. Dans le champ de la nutrition • Pour le public jeune et famille : alimentation et activité physique, parentalité et alimentation du jeune enfant • Pour les personnes âgées : prévenir la dénutrition • Pour le public en situation de précarité En santé environnementale • Qualité de l’air intérieur • Promotion de l’eau du robinet • Bien vivre dans son logement |
Améliorer la santé au travail sur le territoire (Santé et emploi) | Une approche de santé publique en milieu professionnel • Repérer et prévenir des risques liés aux situations de travail • Accompagner les personnes qui cumulent les difficultés de santé et d’emploi. |
Volet prévention de la délinquance (décliné dans le cadre du CLSPD) :
Construction d’un programme en cours sur les 4 points inscrits dans la stratégie nationale de prévention de la délinquance à savoir :
➢ Prévention auprès des jeunes exposés à la délinquance
➢ Prévention des violences intrafamiliales
➢ Lutte contre les incivilités et régulation de l’espace public
➢ Lutte contre les conduites addictives
(voir annexes)
Pilier Cadre de vie et renouvellement urbain
1.Les enjeux urbains par territoire
Kellermann
Un quartier marqué par une situation sociale particulièrement dégradée à l’échelle de la Ville. Un ensemble de 900 logements sociaux propriété de Mayenne Habitat.
Un territoire globalement enclavé et mal relié à la Ville.
Sur le plan de l’activité économique : une faible implantation de commerces et d’entreprises ; des activités principalement issues du secteur public.
Une mixité fonctionnelle à développer.
Un objectif global de résidentialisation, pour diminuer l’impact urbain des grands ensembles Pavement-charité-Xxxxxxx-Xxxxx
Des secteurs marqués par des espaces publics désuets, des emprises importantes pour la voiture. Faible sentiment d’appropriation dans la proximité des immeubles
Marquage des domanialités inexistant Des ensembles bâtis très hétérogènes
Un tissu interne diffus, peu lisible et non hiérarchisé
Très peu d’activité économique sur le territoire. Il y a nécessité de régénérer la copropriété et les commerces du Murat
Un objectif global de résidentialisation, pour diminuer l’impact urbain des grands ensembles Les Fourches
Depuis 2008/2009, des investissements importants ont été réalisés sur le quartier, avec notamment des réaménagements de places et des aménagements de voirie. Ces opérations ont accompagné des opérations lourdes de Mayenne Habitat en matière d'intervention sur le parc social de ce territoire (démolition d'un immeuble et réhabilitation lourde).
Néanmoins, au regard du diagnostic social et urbain, le quartier des Fourches doit bénéficier d’une poursuite de l’opération de rénovation urbaine, notamment en matière de traitement qualitatif et durable des espaces publics (dans la continuité des investissements réalisés sur le parc locatif).
2.Les objectifs d'un projet ambitieux de renouvellement urbain pour le grand Saint- Nicolas (Xxxxxxxxxx et Pavement-Charité-Xxxxxxx-Xxxxx)
Globalement les ensembles d'habitat social qui s'étendent depuis le quartier de Kellermann jusqu'à celui du Pavement pâtissent de contraintes urbaines lourdes qui nuisent à leur développement :
- un périmètre ceinturé par de grandes voies routières
- des zones isolées à faible pénétration urbaine
- des ensembles bâtis très hétérogènes
- une concentration de logements sociaux avec des espaces disponibles en pied d’immeuble sans aménagement qualitatif
- un poids important de la voiture dans le paysage urbain
- des activités économiques et commerciales très restreintes
C’est pourquoi la ville de Laval et l’agglomération de Laval ont décidé d’engager une réflexion sur leur devenir urbain, social, paysager et économique.
Elle poursuit dans ce cadre les objectifs suivants :
€ Redonner une attractivité aux logements sociaux installés sur ce territoire :
- En améliorant leur confort, leur sécurité et leur tranquillité
- En atténuant les effets de coupure avec le tissu existant
- En contribuant à la mise en valeur des équipements du quartier
€ Replacer l'école au cœur des territoires
- en améliorant leur lisibilité
€ Ouvrir ce territoire sur la ville
- en travaillant ses liens avec son environnement afin de le décloisonner
€ Travailler sur les entrées de ville
€ Envisager un développement limité et maîtrisé soucieux d’améliorer la qualité de vie dans le secteur
€ Envisager la programmation, à court, moyen et long terme, des opérations d’habitat, de cadre de vie, de développement économique et d’équipement liées à ce projet
€ Intégrer les préconisations environnementales et énergétiques dans son projet d’urbanisme
Les conclusions de ce travail seront rendu pour la fin juin 2015 et constitueront la trame d'un protocole de préfiguration dans le cadre de l'ANRU.
3.Préserver la cohésion sociale du territoire
€ Renforcer la mixité dans les trois quartiers prioritaires du contrat de ville
Pour cette thématique multi dimensionnelle de la mixité nous pouvons nous appuyer sur la démarche engagée dans le cadre du PRU des Pommeraies qui s'est déroulé en 2012 sous la forme d'ateliers regroupant différents acteurs publics autour des thématiques suivantes :
- acteurs et outils de peuplement
- échelle de peuplement
- paupérisation énergétique et politique des loyers
- éducation, culture, sport, loisirs
- santé
- emploi, social
- habitat
- tranquillité publique
Des pistes d'actions ont été proposées qu'il conviendrait de revisiter sous l'angle réglementaire pour développer ce qui peut l'être. En complément de la mise en œuvre des opérations de renouvellement urbain qui devront contribuer à réduire l'effet "grands ensembles".
Car l'une des conclusions de ce travail est la suivante : la mixité sociale ne se décrète pas, elle s'organise ; à l'échelle du territoire de Laval Agglomération et à l'échelle des quartiers.
Plusieurs pistes de travail seront ainsi étudiées par le groupe de travail "cadre de vie/renouvellement urbain" :
- partager une stratégie de peuplement concertée avec les bailleurs sociaux à l'échelle intercommunale. La convention concrétisant cette stratégie, élaborée par la conférence intercommunale du logement qui doit être constituée en 2015 sur le territoire de Laval Agglomération, viendra en annexe au présent contrat de ville.
- déterminer une stratégie de diversification résidentielle et fonctionnelle
- proposer en fonction des opportunités foncières de nouvelles formes d'habitat avec une politique des loyers adaptée
- poursuivre le soutien à l'intégration des nouveaux habitants
- favoriser la concertation avec les habitants
€ Renforcer les pratiques de gestion urbaine de proximité
Dans ce domaine les enjeux de propreté et de prévention des incivilités sont fondamentaux. Tout en intégrant une visibilité claire des domanialités, ils passent par le renforcement de la complémentarité des interventions de chacun, les deux bailleurs Mayenne Habitat et Méduane Habitat s'accordant sur un déficit actuel de coordination entre les acteurs effectifs ou potentiels de la GUP.
Cela passe par la mise en œuvre d'une démarche projet collective élargie en terme d'acteurs permettant de :
- réunir des éléments partagés de diagnostic en intégrant la parole des habitants
- définir des objectifs stratégiques et opérationnels
- mettre en place une gouvernance de la GUP
Un programme d'actions devra ensuite être mis en œuvre annuellement en articulation notamment avec les conventions d'exonération de TFPB qui seront signées avec les bailleurs sociaux
Orientation stratégique : Renforcer la mixité sociale dans les trois quartiers prioritaires de la politique de la ville |
Objectif opérationnel • partager une stratégie de peuplement concertée avec les bailleurs sociaux à l’échelle intercommunale |
Action : mise en place d’une conférence intercommunale du logement |
Pilotes : Laval Agglomération Partenaires : Etat, Mayenne Habitat, Méduane Habitat, le Logis Familial, les associations d’insertion, associations de locataires Contenu de l’action • définir les orientations d’attributions et de mutations pour l’ensemble du parc de l’agglomération en : o prenant en compte les objectifs d’accueil des ménages défavorisés et prioritaires et les objectifs d’équilibre social o prenant en compte les différentes catégories de demandeurs qui s’expriment en direction du territoire distinguant les patrimoines qui présentent des capacités d’accueil des ménages prioritaires et ceux qui relèvent d’un rééquilibrage, en s’appuyant sur la cartographie de l’occupation sociale du patrimoine ; o précisant les objectifs d’accueil par commune, quartiers, éléments de patrimoine et bailleurs o définissant les actions d’accompagnement nécessaires pour atteindre les objectifs visés, notamment dans les îlots immeubles à forts déséquilibres et dysfonctionnement (vacance, mutations, gestion adaptée, requalification lourde, réservations….) • formaliser l’engagement des partenaires dans la signature d’une convention qui sera annexée au présent contrat de ville. Public bénéficiaire • les locataires des bailleurs sociaux et les ménages en demande d’un logement social Lieu de réalisation Laval-agglomération Dates de réalisation • 2015 – 2020 Suivi et indicateurs • à déterminer Droit commun mobilisé Nom du dispositif : Programme Local de l’Habitat |
Orientation stratégique : Renforcer la mixité sociale dans les trois quartiers prioritaires de la politique de la ville |
Objectif opérationnel • déterminer une stratégie de diversification résidentielle et fonctionnelle |
action • localiser des terrains pouvant constituer à court, moyen et long terme des réserves foncières pour répondre à des besoins futurs en terme d'habitat, de développement économique et d'équipements public |
Pilotes : Ville de Laval Partenaires : Etat, Mayenne Habitat, Méduane Habitat, agglomération de Laval Contenu de l’action • mise en œuvre d'une étude urbaine permettant de proposer des affectations nouvelles pour le foncier du territoire • proposer en fonction des opportunités foncières de nouvelles formes d'habitat Public bénéficiaire • les locataires des bailleurs sociaux et les ménages souhaitant s'installer sur les territoires de la politique de la ville Lieu de réalisation • le quartier de Saint-Xxxxxxx Xxxxxxxxxx, Xxxxx-Xxxxxxxxx-Bonaparte et celui du Pavement-Charité Dates de réalisation • 2015 - 2020 Suivi et indicateurs • éléments chiffrés de diversification de l'Habitat Droit commun mobilisé Nom du dispositif : Programme Local de l'Habitat Mobilisation des crédits spécifiques ♦ OUI X NON Montant : ……………………….. |
Orientation stratégique : Soutenir l'intégration des nouveaux habitants dans les trois quartiers prioritaires de la politique de la ville |
Objectif opérationnel • Permettre aux nouveaux locataires d’intégrer et de s’approprier leur logement en facilitant l'intégration sociale dans le quartier |
action • Organisation de visites auprès des nouveaux locataires afin de les informer et les conseiller sur de nombreux domaines de la vie quotidienne de la famille |
Pilotes : Laval Agglomération Partenaires : Etat, Mayenne Habitat, Méduane Habitat, ville de Laval Contenu de l’action • Organisation de visites auprès des nouveaux locataires afin de les informer et les conseiller sur de nombreux domaines de la vie quotidienne Public bénéficiaire • les locataires des bailleurs sociaux Lieu de réalisation • le quartier de Saint-Xxxxxxx Xxxxxxxxxx, Xxxxx-Xxxxxxxxx-Bonaparte et celui du Pavement-Charité Dates de réalisation • 2015 - 2020 Suivi et indicateurs • nombre de visites organisées sur les territoires Droit commun mobilisé Nom du dispositif : exonération TFPB |
Orientation stratégique : renforcer les actions de prévention pour diminuer la précarité énergétique dans le logement et encourager les actes de citoyenneté |
Objectifs opérationnels • Sensibilisation aux éco-gestes. • Mieux vivre et moins dépenser dans son logement. • Prévention des risques domestiques. |
Actions • Créer un espace pédagogique sur les éco-gestes afin d’informer et conseiller les habitants du département dont ceux des quartiers prioritaires sur les pratiques adaptées pour mieux vivre dans son logement. • Créer une expo mobile pour aller à la rencontre des habitants dans leur cadre de vie. • Animer et coordonner l’utilisation de ces outils ressources à destination des habitants et des professionnels. |
Pilotes : Mayenne Habitat, Conseil départemental, comité de locataires AGIR Partenaires : Etat, CAF, Laval Agglomération, ville de Laval, Méduane Habitat, Contrat de ville, GLEAM, EDF, Lycée Réaumur, Ademe, Aid’A Dom, GDF, ENVIE, entreprise LUCAS Contenu de l’action • Un logement meublé et équipé reflétant différents types d’habitats dotés de supports pédagogiques et ludiques. • Une exposition mobile, vecteur de lien social, pour aller vers et susciter les échanges avec les habitants. • Ces outils mutualisés seront des lieux d’animations collectives par la pédagogique et l’apprentissage. Publics bénéficiaires • les locataires, les propriétaires, les professionnels, les scolaires… Lieu de réalisation • 00, xxx Xxxxxx – Xxxxx Xxxxxxx - XXXXX Dates de réalisation • 2015 - 2018 Suivi et indicateurs • nombre d’actions menées par l’animateur coordinateur, nombre de visites, répercussion sur les budgets des ménages. Droit commun mobilisé Nom du dispositif : PDH |
Orientation stratégique : Renforcer les pratiques de gestion urbaine de proximité |
Objectif opérationnel Renforcer la complémentarité et la coordination des acteurs de la gestion urbaine de proximité |
action Organiser une démarche projet collective élargie en terme d'acteurs permettant de : o réunir des éléments partagés de diagnostic en intégrant la parole des habitants o définir des objectifs stratégiques et opérationnels o mettre en œuvre une gouvernance |
Pilotes : ville de Laval Partenaires : Etat, Mayenne Habitat, Méduane Habitat, habitants Contenu de l’action • mise en œuvre d'une démarche projet autour des enjeux de propreté et de prévention des incivilités Public bénéficiaire • les habitants des territoires Lieu de réalisation • le quartier de Saint-Xxxxxxx Xxxxxxxxxx, Xxxxx-Xxxxxxxxx-Bonaparte et celui du Pavement-Charité • le quartier des Fourches Dates de réalisation • 2015 - 2020 Suivi et indicateurs • à créer dans le cadre de la démarche projet Droit commun mobilisé Nom du dispositif : |
Orientation stratégique : Renforcer l’attractivité des quartiers |
Objectif opérationnel Objectif opérationnel 1-1 : Finaliser les opérations de rénovation urbaine Objectif opérationnel 1-2 : Poursuivre la dynamique de revalorisation des quartiers |
Exemples d’action Objectif opérationnel 1-1 : Finaliser les opérations de rénovation urbaine o Développer les équipements de proximité (aires de jeux, espaces verts, jardins collectifs, …) ; o Favoriser la mise en valeur d’équipements structurants (pôle petite enfance, maison de quartier) au sein de projets intégrés ; o Poursuivre le désenclavement des quartiers (offre de transports et infrastructures) o Diversifier l’offre de logements (parc privé). Objectif opérationnel 1-2 : Poursuivre la dynamique de revalorisation des quartiers o Valoriser l'image des quartiers ; o Améliorer l'appropriation de leur quartier par les habitants au travers de l’animation culturelle, commerciale, initiation à la nature, touristique, etc ; o Préserver et conforter les mixités fonctionnelles en soutenant les initiatives entrepreneuriales ou de portage public (commerces, tourisme, maisons de services publics, maisons de santé pluridisciplinaires…) ; o Associer les habitants aux projets d’aménagement et de mise en valeur du patrimoine ; o Mettre en valeur des espaces publics par des aménagements qualitatifs ; o Favoriser le maintien ou l’implantation de commerces et de services de proximité. |
Pilotes : Ville de Laval Partenaires : Etat, CAF, Mayenne Habitat, Méduane Habitat, habitants Contenu de l’action A définir en fonction de la démarche de renouvellement urbain et de la démarche participative avec les habitants notamment dans le cadre des conseils de citoyens et des projets collaboratifs. Public bénéficiaire Les habitants des quartiers prioritaires Lieu de réalisation Les trois quartiers prioritaires de la politique de la ville Dates de réalisation • 2015 - 2020 Suivi et indicateurs • à créer dans le cadre de la démarche projet Droit commun mobilisé Nom du dispositif : |
Pilier Développement économique et emploi
1. Préambule
Le volet emploi et développement économique du contrat de ville vise d'une part à proposer à tous les publics en grande précarité résidant dans les quartiers prioritaires, les conditions et les moyens permettant leur retour à l'emploi et d'autre part, à mettre en place les conditions nécessaires au développement d'activités dans ces quartiers.
Il contribue à fédérer et à soutenir les initiatives des partenaires institutionnels et des associations agissant sur les champs de l'emploi et de la formation auprès des habitants des quartiers.
Le travail partenarial sur le volet emploi – développement économique s'est déroulé en 2 temps.
Une première phase a consisté à poser le diagnostic et identifier les axes stratégiques. Elle a fait l'objet de 2 groupes de travaux réunis les 7 et le 28 novembre 2014.
Une deuxième phase, à l'issue de comité de pilotage du 10 décembre 2014 et après validation des axes stratégiques, a eu pour objet:
- De rédiger l'appel à projet de d'identifier les actions susceptibles de répondre aux orientations stratégiques proposées.
- De mobiliser le droit commun sur les orientations stratégiques validées.
Cette deuxième phase a fait l'objet de rencontres du groupe thématique emploi, le 10 et 26 mars 2015.
2. Les priorités d'interventions du volet emploi du Contrat de ville.
Les éléments du diagnostic réunis dans le cadre de l'élaboration du volet emploi du contrat de ville ainsi que les apports des partenaires mobilisés nous conduisent à identifier 4 orientations stratégiques :
• Rapprocher les demandeurs d’emploi et le Service Public de l’Emploi
• Favoriser l’accès à l’emploi et à l’entreprise
• Permettre l’accès à la formation
• Faciliter le développement d’activités dans les quartiers
Ces orientations stratégiques se déclinent en objectifs opérationnels et en actions qui décrivent de manière concrète l'intervention des partenaires sur les territoires prioritaires. Ils ont été construits dans un souci permanent de mobiliser prioritairement les interventions de droit commun et permettent de mobiliser des crédits spécifiques sur des actions apportant une réelle plus-value par rapport au droit commun.
Plan d’action Pilier « Développement économique et de l’emploi »
Note de lecture :
Les actions en italique mobilisent des crédits de droit commun.
Les actions en italique, gras, souligné mobilisent des crédits spécifiques.
Orientation stratégique : rapprocher les demandeurs d’emploi et le SPE |
Objectif opérationnel : repérer au mieux les personnes qui ne sont ni en emploi ni en formation et qui ne bénéficient pas déjà d’un accompagnement par un acteur du SPE
Action :
- mobilisation des acteurs de proximité comme relais d’information et de repérage des publics, notamment pour le repérage des jeunes dans le cadre de la Garantie Jeunes (fiche n°1)
Objectif opérationnel : assurer une présence de proximité dans les quartiers pour garantir un accès facilité aux services de l’emploi
Actions :
- Développer des espaces de proximité permettant l’accès aux outils et une aide à la recherche d’emploi (fiche n°2)
- Proposer des interventions d’accompagnement renforcé par des permanences PLIE et Mission locale dans les quartiers (fiche n°2)
Orientation stratégique : favoriser l’accès à l’emploi et à l’entreprise |
Objectif opérationnel : lever les freins à la recherche d’un emploi et à la reprise d’activité Actions :
- Assurer une modalité de garde d’enfant pour sécuriser la reprise d’activité : financement d’une place d’urgence en micro-crèche (fiche n°3)
- Soutenir des projets individuels des jeunes qui n’ont pas les moyens de les financer (mobilité, formation): la bourse aux projets (fiche n°4)
Objectif opérationnel : proposer des prestations d’accompagnement renforcé et de coaching Actions :
- Poursuivre l’action « Nos territoires ont des talents » au bénéfice des jeunes des quartiers (fiche n°5)
- Mobiliser les dispositifs « Parrainage » et « Action seniors » en faveur des résidents des quartiers
(fiche n°5)
- Déployer le dispositif Garantie Jeunes au bénéfice des jeunes des quartiers (fiche n°5) Objectif opérationnel : faciliter la rencontre directe entre les habitants des quartiers et les entreprises
Actions :
- Mettre en place une charte locale de promotion de l’emploi dans les marchés publics du PRU de Saint Nicolas (fiche n°6)
- Assurer une présence d’au moins 30% de publics issus des quartiers prioritaires dans les clauses de promotion de l’emploi dans les marchés publics passés par les bailleurs sociaux, l’Etat et les collectivités sur le territoire de Laval agglomération (fiche n°6)
- Favoriser l’accès à la commande publique des structures d’insertion présentes sur les quartiers prioritaires (fiche n°6)
- Organiser des sessions de recrutement dans les quartiers avec des entreprises (fiche n°6)
Objectif opérationnel : apporter une vigilance particulière sur l’accès effectif des habitants des quartiers à l’offre d’insertion sur le territoire
Action :
- Proposer en priorité des publics issus des quartiers aux SIAE et aux employeurs de contrats aidés du territoire de Laval agglomération (fiche n°7)
Orientation stratégique : permettre l’accès à la formation
Objectif opérationnel : améliorer la connaissance des métiers porteurs du territoire Actions :
- Organiser une manifestation de découverte des métiers par le geste (fiche n°8)
- Diffuser un calendrier des évènements emploi/formation (fiche n°8)
- Mettre en place une « classe entreprise » (fiche n°9)
Objectif opérationnel : faciliter l’accès à la formation Actions :
- Organiser des formations « maîtrise de la langue » (fiche n°10)
- Mettre en place des actions de promotions de l’alternance dans les quartiers et organiser des parcours d’accès aux contrats d’apprentissage et de professionnalisation (fiche n°11)
- Augmenter le niveau de qualification des publics en structure d’insertion (fiche n°12)
Orientation stratégique : faciliter et accompagner le développement d’activité dans les quartiers |
Objectif opérationnel : susciter l’envie d’entreprendre Action :
- Développer des actions d’émergence de projets dans les quartiers : création d’une coopérative de jeunesse et de service (fiche n°13)
Objectif opérationnel : Soutenir les activités développées dans les quartiers et accompagner l'implantation de nouvelles activités
Actions :
- Accompagner l’étude urbaine qui va être engagée sur Saint Nicolas sur le développement économique du quartier (fiche n°14)
- Encourager l’implantation d’un lieu dédié à la création d’entreprises dans les quartiers prioritaires (fiche n°14)
- Favoriser l’implantation d’une agence de travail temporaire sur le quartier Saint Nicolas et encourager l’implantation de nouvelles associations dans les quartiers (fiche n°14)
- Mobiliser le Dispositif Local d’Accompagnement auprès des associations intervenant sur les quartiers (fiche n°14)
Fiche n°1 |
Orientation stratégique : Rapprocher les demandeurs d’emploi et le SPE |
Objectif opérationnel : repérer au mieux les personnes qui ne sont ni en emploi ni en formation et qui ne bénéficient pas d’un accompagnement par un acteur du SPE. |
Action : Mobilisation des acteurs de proximité comme relais d’information et de repérage des publics, notamment pour le repérage des jeunes dans le cadre de la Garantie Jeunes. |
Pilotes Le comité de pilotage du Plan pour l’emploi dans les quartiers prioritaires (Laval agglomération, la ville de Laval, Pôle Emploi, Mission locale, Cap emploi, préfecture, UT DIRECCTE) Partenaires - Animateurs, éducateurs, médiateurs au contact direct des habitants des quartiers au quotidien (soit une trentaine de professionnels au sein des maisons de quartiers, des bailleurs sociaux, du CCAS, de la prévention spécialisée etc.) - Associations sportives et d’habitants (8 associations) Contenu de l’action Les acteurs de proximité sont en contact direct et quotidien avec les habitants des quartiers prioritaires. Des modalités de diffusion d’informations et d’échanges sont mises en place entre les acteurs du SPE et les acteurs de proximité pour renforcer la communication auprès des publics sur les initiatives pour l’emploi et la formation. Ainsi : - Toutes les actions en faveur de l’emploi et de la formation en lien avec les quartiers sont adressées systématiquement aux professionnels des quartiers. - Un document rassemblant les évènements emploi/formation pouvant intéresser les habitants des quartiers est adressé tous les trois mois aux partenaires des quartiers. - Une réunion annuelle est effectuée entre les membres du comité de pilotage et les partenaires afin de présenter le bilan de l’année et les projets à venir. - Des temps d’échanges réguliers sont organisés entre les intervenants au sein des maisons de quartiers (acteurs du SPE et acteurs de proximité) pour partager des informations, des évènements à venir, des situations particulières. - Une attention particulière sera portée à la diffusion de l’information sur le dispositif Garantie Jeunes. Les acteurs de proximité sont invités à orienter les jeunes vers ce nouveau mode d’accompagnement. Public bénéficiaire Les habitants des quartiers prioritaires et ceux des Pommeraies et du quartier du Lac à Saint Berthevin. Pour la Garantie Jeunes, les jeunes de 18 à 25 ans en situation de grande précarité. Lieu de réalisation Au sein des quartiers. Dates de réalisation Action annuelle. Suivi et indicateurs - Une réunion annuelle entre le comité de pilotage et les acteurs de proximité - Nombre de réunions entre intervenants : reste à définir - Nombre de jeunes bénéficiaires de la Garantie Jeunes issus des quartiers prioritaires : reste à définir Droit commun mobilisé Nom du dispositif : ressources de droit commun de chaque acteur |
Fiche n°2 |
Orientation stratégique : Rapprocher les demandeurs d’emploi et le SPE |
Objectif opérationnel : assurer une présence de proximité dans les quartiers pour garantir un accès facilité aux services de l’emploi |
Actions : - Développer des espaces de proximité permettant l'accès aux outils, l'aide à la recherche d'emploi. - Proposer des interventions d'accompagnement renforcé par des permanences PLIE et Mission Locale dans les quartiers. |
Pilotes Laval Agglomération, Mission Locale, Ville de Laval, Pole Emploi, Etat. Partenaires Acteurs des quartiers. Contenu de l’action Les demandeurs d'emploi des quartiers prioritaires: • sont souvent peu mobiles et le degré de mobilité diminue avec le temps d'inactivité. • ont plus difficilement accès à l'information sur les offres d'emploi, les entreprises et les formations. • ont moins facilement accès et maîtrisent moins bien les nouvelles technologies indispensables dans le cadre de leur recherche d'emploi. Dans ce contexte, il est proposé de: • Développer des espaces de proximité dans les quartiers Saint Nicolas, Fourches, Pommeraies et quartier du Lac à Saint Berthevin, animés par un professionnel permettant l'accès aux outils numériques et une aide à la recherche d'emploi. Ces espaces, basés dans les maisons de quartiers, ont vocation à réduire la fracture numérique existante entre les publics issus des quartiers et le reste de la population. Ils permettent un accès simplifié et un accompagnement à la maîtrise des outils numériques. Ils permettent également de rendre lisible les offres d'emploi et de formation du territoire et d'être aidé dans sa recherche d'emploi. • Proposer des permanences du PLIE et de la Mission Locale dans les quartiers de Saint Nicolas, des Fourches et des Pommeraies permettant de réaliser des accompagnements en proximité pour les publics en grande difficulté. Ces accueils délocalisés permettent à la fois de rendre plus accessible l'offre d'accompagnement et d'encourager les publics vers une plus forte mobilité pour avoir accès à d'autres services. A noter : le PLIE, Pole Emploi et Cap Emploi sont implantés dans le quartier St Nicolas. Public bénéficiaire Les habitants des quartiers prioritaires Lieu de réalisation Dans les quartiers prioritaires ainsi que dans le quartier des Pommeraies et du Lac à St Berthevin. Dates de réalisation Action sur la durée du contrat de ville. Suivi et indicateurs Espaces emploi: 2200 visites par an. Permanences PLIE : 250 personnes reçues par an – 380 contrats de travail signés par an. Permanences Mission Locale: 240 jeunes reçus par an – 120 contrats de travail signés par an. Droit commun mobilisé Nom du dispositif : Espaces emploi: mobilisation des ressources de Laval Agglomération. Permanences PLIE et Mission Locale: mobilisation des ressources internes de Laval Agglomération, du FSE et de la Mission Locale. |
Fiche n°3 |
Orientation stratégique : Favoriser l’accès à l’emploi et à l’entreprise |
Objectif opérationnel : Lever les freins à la recherche d’un emploi et à la reprise d’activité |
Action : Assurer des modalités de garde d’enfant pour sécuriser la reprise d’activité : financement d’une place en micro-crèche |
Répondre aux besoins des familles des quartiers prioritaires pour lever les freins à l’emploi, lorsque l’accueil du jeune enfant est un élément déterminant de la reprise d’activité. Pilotes Laval Agglomération, CAF, Ville de Laval. Partenaires Acteurs des quartiers, Mission Locale, Pole Emploi, Cap Emploi. Contenu de l’action Réserver une place d’urgence d’accueil d’enfants à la micro crèche avec une capacité d’accueil de 40 heures par semaine sur 52 semaines. La place d’urgence permettra aux familles de résoudre les difficultés de garde d’enfants de manière temporaire pour une durée maximale de 4 mois et d’accompagner la famille dans la recherche d’un moyen de garde plus durable. Ce besoin répond à une solution de garde en horaire atypique ou en horaires variables et sur un retour ou accès à la formation ou à l’emploi en urgence. L'amplitude horaire des micros crèches est 6h30 – 22h. L’accueil de l’enfant à la micro crèche pourra se conjuguer également avec de la garde d’enfant à domicile quand le parent travaille en horaires très atypique et de manière très régulière. Ainsi, le rythme de l’enfant sera respecté. Public bénéficiaire Les habitants des quartiers prioritaires Lieu de réalisation Dans les quartiers prioritaires. Dates de réalisation Action sur un an. Suivi et indicateurs Une analyse sera réalisée pour vérifier notamment : - La typologie des familles - Leurs ressources - Le lieu de travail - Le lieu de résidence - Les horaires d’accueil - Les durées et les temps d’accueil moyens - Le taux de remplissage - L’objet du besoin et les solutions qui ont pu être apportées Droit commun mobilisé Nom du dispositif : |
Fiche n°4 |
Orientation stratégique : Favoriser l’accès à l’emploi et à l’entreprise |
Objectif opérationnel : lever les freins à la recherche d’un emploi et à la reprise d’activité |
Action : Bourse aux projets : Soutenir les projets individuels des jeunes (16 – 30 ans) qui n’ont pas les moyens de les financer (mobilité, formation…). Accompagner les jeunes dans leur accès à l’autonomie (en particulier) sur le volet mobilité par une aide financière. |
Pilotes Laval Agglomération, CAF, Ville de Laval. Partenaires du FAJ : Conseil Départemental, CAF, … Partenaires Acteurs des quartiers, la Mission Locale, Pole Emploi, Cap Emploi. Contenu de l’action Proposer aux jeunes Xxxxxxxxx (00 – 30 ans) des quartiers de Laval qui souhaitent réaliser un projet personnel lié à l’accès au permis de conduire ou à la formation, d’obtenir une aide financière de 450 euros maximum. Cette est liée à la réalisation d’une action de bénévolat dans une association afin de sensibiliser le jeune à la vie de cité. Sur la base des prescriptions réalisées par les personnes en charge d’un accompagnement renforcé des publics concernés (Mission Locale, Conseil Départemental, CCAS, PLIE, Cap Emploi, Pole Emploi…), le dossier est soumis à l’appréciation d’un jury qui se réunit tous les 2 mois environ. Le dossier de prescription comporte les éléments liés au projet du jeune, le projet d’implication dans une association locale et le budget. Public bénéficiaire Les habitants des quartiers prioritaires. Lieu de réalisation Dans les quartiers prioritaires. Dates de réalisation Action sur un an. Suivi et indicateurs Nombre d’aides attribuées. Droit commun mobilisé Nom du dispositif : Bourse aux projets |
Fiche n°5 |
Orientation stratégique : Favoriser l’accès à l’emploi et à l’entreprise |
Objectif opérationnel : proposer des prestations d’accompagnement renforcé et de coaching |
Actions : - Poursuivre l’action « Nos territoires ont des talents » au bénéfice des jeunes des quartiers prioritaires - Mobiliser les actions de « Parrainage » et l’ « Action seniors » en faveur des résidents des quartiers prioritaires - Déployer la Garantie Jeunes au bénéfice des jeunes issus des quartiers prioritaires |
Les différentes actions proposées visent à faciliter l’accès à l’entreprise pour les habitants des quartiers. |
Elles proposent toutes des modalités d’accompagnement individualisé en fonction du besoin du demandeur d’emploi : appui à la redéfinition du projet professionnel, accompagnement dans les démarches auprès des entreprises, élargissement du réseau professionnel etc. Pilotes : Mayenne expansion, Laval agglomération, Mission Locale, UT DIRECCTE Partenaires : Les prescripteurs (Pôle Emploi, Mission locale, Cap emploi, PLIE). Les relais d’information et d’orientation Garantie Jeunes (maisons de quartiers, prévention spécialisée, travailleurs sociaux etc.) L’association Nos Quartiers ont des Talents et les prestataires conventionnés dans le cadre du Parrainage et de l’action seniors. Contenu de l’action - L’action « Nos territoires ont du talent » est un dispositif de parrainage de jeunes de moins de 30 ans diplômés (bac + 3 en Mayenne) issus des quartiers prioritaires ou des zones rurales défavorisées. Les parrains sont des cadres supérieurs ou des dirigeants d’entreprise. L’objectif est de permettre aux jeunes de réaliser leur projet professionnel et d’obtenir un emploi à hauteur de leur qualification. - L’action de « Parrainage » mis en place par la DIRECCTE s’adresse aux jeunes mais également aux seniors. - L’ « Action seniors » propose des prestations d’accompagnement renforcé en collectif et en individuel auprès de plusieurs organismes présents sur le territoire (appui à la construction d’un projet professionnel ou accompagnement dans les démarches auprès des employeurs). Elle s’adresse aux demandeurs d’emploi de 50 ans et plus. - La Garantie Jeunes est un dispositif d’accompagnement vers et dans l’emploi à destination des jeunes en situation de grande précarité. Afin d’appuyer cet accompagnement, le jeune perçoit une allocation mensuelle d’un montant équivalent au RSA. L’accompagnement est confié au réseau des Missions locales. Public bénéficiaire Les jeunes et les seniors des quartiers prioritaires. Lieu de réalisation Les actions d’accompagnement se déroulent à Laval. Dates de réalisation Action annuelle. Suivi et indicateurs Chaque action fera l’objet d’une réunion de bilan rassemblant les financeurs et les prescripteurs de l’action. - Nombre de jeunes accompagnés dans le cadre de « Nos territoires ont du talent » issus des quartiers prioritaires : reste à définir - Nombre de jeunes « parrainés » issus des quartiers prioritaires : reste à définir - Nombre de seniors accompagnés issus des quartiers prioritaires : reste à définir - Nombre de jeunes en Garantie Jeunes issus des quartiers prioritaires : objectif national fixé à 21%. Droit commun mobilisé Nom du dispositif : crédits de droit commun DIRECCTE, Laval agglomération et Conseil Départemental. |
Fiche n°6 |
Orientation stratégique : Favoriser l’accès à l’emploi et à l’entreprise |
Objectif opérationnel : faciliter la rencontre directe entre les habitants des quartiers et les entreprises |
Actions : - Mettre en place une charte locale de promotion de l'emploi dans les marchés publics du PRU de Saint Nicolas avec les collectivités, les bailleurs, l'Etat et les représentants des entreprises permettant de réserver 5% des heures de travail pour l'embauche de publics issus des quartiers prioritaires de la ville de Laval. - Assurer la présence d'au moins 30% de publics issus des quartiers prioritaires dans les clauses de promotion de l'emploi dans les marchés publics passées par les bailleurs sociaux, l'Etat et les collectivités territoriales sur le territoire de Laval Agglomération.. - Favoriser l'accès à la commande publique des structures d'insertion présentes sur les quartiers prioritaires. - Organiser des sessions de recrutement dans les quartiers avec des entreprises. |
Pilotes Ville de Laval, Etat, ANRU, Laval Agglomération, membres du plan pour l’emploi dans les quartiers prioritaires, bailleurs sociaux. Partenaires : Acteurs des quartiers. Contenu de l’action Le rapprochement des habitants des quartiers avec les entreprises représente un enjeu important en termes d'insertion professionnelle. Il se traduit par: • La prise en compte des publics des quartiers dans les processus de recrutement (faire venir des entreprises dans les quartiers) • L'accès privilégié aux emplois des entreprises qui interviennent dans les quartiers sur les travaux de renouvellement urbain. Dans ce contexte, il est proposé de: • Sensibiliser les entreprises du territoire aux compétences des publics issus des quartiers en organisant des sessions de recrutement dans les quartiers. Ces opérations s'organisent sur le modèle des cafés recrutements. Ils s'appuient d'une part sur les acteurs de proximités (animateurs, éducateurs, conseillers emploi, travailleurs sociaux...) et un affichage dans les lieux de vie (pieds d'immeubles, maisons de quartiers, commerces...) pour informer le public et d'autre part sur la mobilisation des acteurs en lien direct avec les entreprises (Pôle Emploi, Mission Locale, PLIE...) pour sensibiliser les entreprises. On peut espérer mettre en place 4 à 6 sessions de recrutements par an dans les quartiers. • D'utiliser la commande publique comme levier d'insertion au profit des publics issus des quartiers: o En s'appuyant sur le projet de rénovation urbain du quartier de Saint Nicolas et les exigences de l'ANRU en termes d'accès à l'emploi dans les marchés publics. Cette démarche pourra se traduire par la signature d'une charte locale liée au projet de rénovation urbaine entre l'Etat, les collectivités et les représentants des entreprises. Elle devra prévoir de réserver à minima 5% de l'ensemble des heures travaillées sur le projet pour l'embauche de publics issus des quartiers prioritaires. o En garantissant un taux d'accès aux publics issus des quartiers prioritaires aux emplois proposés dans le cadre des clauses de promotion de l'emploi dans les marchés publics passés par les bailleurs, les collectivités et l'Etat sur le territoire de Laval Agglomération d'au moins 30% de publics. o En travaillant avec les donneurs d'ordres publics pour identifier les marchés accessibles aux structures d'insertion intervenant sur les quartiers et accompagner la rédaction des marchés dans une logique d'augmentation de leur autofinancement. Public bénéficiaire Les habitants des quartiers prioritaires |