CONTRAT LOCAL DE SANTE DE 3ème GENERATION DE PIERREFITTE-SUR-SEINE 2019-2022
CONTRAT LOCAL DE SANTE DE 3ème GENERATION
DE PIERREFITTE-SUR-SEINE 2019-2022
Entre Mon sieur le Mair e de Pierrefitt e-sur -Seine , Mon sieur le Préf et de Seine -Saint -Deni s, Mon sieur le Dire cteur Généra l de l’Agenc e Régi on ale de Sant é d’Ile de France, Mon sieur le Prési dent du Con seil Départementa l de l a Seine -Saint-Denis, M on sieur l e Dir ecteur d e la Caisse Prim aire d’ Assur ance Maladie de la Seine -Sain t-Denis, Monsieur le Direc tri ce du centre ho spitalier de Saint -Denis et Mon sieur l e Direct ri ce de la Cl iniqu e de l’Est rée-Els an de Stains
Il a été conv enu d e signe r le pr ésent Con tr at Lo cal de Santé , Portant sur la vill e de Pierrefitt e-sur -Sein e,
Et do nt le c on tenu est dé cri t d ans le p résen t d ocum ent ,
Fait à BO BIGNY, le
Pour la Mair e de Pierrefitt e-sur -Seine Mon sieur l e Mair x
Xxxxxx FOU RCADE
Pour la Préfectu re de la Seine -Saint-Denis Mon sieur l e Préf et
Georges -François L ECLERC
Pour l’ Xxxxxx Xxxxxx xxx xx Xxxxx x’Xxx -xx-Xxxxx e
Mon sieur l e Direct eur
Auréli en ROUSSEAU
Pour le Con seil Dép artem ent al de la Seine -Saint -Deni s Mon sieur l e Président
Xxxxxxx x XXXXXXXX
Pour la Caisse Primai re d’Assur ance Maladie de la Seine -Saint -Denis, Mon sieur l e Direct eur,
Patri ck BOÏ S
Pour le Cent re Hospit alier d e Saint -Denis Mon sieur l e di rec teur
Xxxx XXXXXX
Pour la cliniqu e de l’ Estrée, Mon sieur l e Direct eur,
Xxxxx NOIR
SOMMAIRE
PREAMBULES 7
SYNTHESE DU PROCESSUS DE CONTRACTUALISATION DU CLS 22
I. LES BESOINS EN SA NTE 28
I.1- CONTEXTE GENERAL 28
I.2- DETERMINANTS SOCIAUX ET DE SANTE 29
I.3- INDICATEURS SUR L’ETAT DE SANTE DE LA POPULATION 31
I.4- DES BESOINS REPERES 39
I.5- ZOOM SUR LA SANTE MENTALE : RETOUR SUR LE DIAGNOSTIC DU CLSM 41
. Accès aux soins 42
. Accès aux droits 43
. Empowerment, Familles : 43
. Déterminants de santé 44
. Organigramme psychiatrie enfants, adolescents et adultes : 44
. Création d’un comité d’organisation intercommunal d’actions locales de sensibilisation 45
. Poursuite des actions existantes 45
. En transversalité 45
II. AGIR SUR LES DETERMINANTS SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX DE LA SANTE 46
II.1- PESER POUR DES POLITIQUES PUBLIQUES FAVORABLES A LA SANTE 46
II.2- AGIR SUR LES DETERMINANTS DE SANTE 46
Logement et habitat 46
Environnement 47
Transport 47
Education 48
III. LE PILOTAGE ET L’A SSOCIATION DES PARTENAIRES 49
III.1- ASSOCIATION DES HABITANTS ET DES USAGERS 49
III.2- ASSOCIATION DES PARTENAIRES ET PROFESSIONNELS 50
III.3- PILOTAGE 50
IV. LE SUIVI ET L’EVALUATION 53
V. LE PLAN D’ACTION PLURIANNUEL DU CLS DE 3EME GENERATION 2019-2022 55
AXE 1 : FACILITER UN PARCOURS DE SANTE ADAPTE ET UN ACCES AUX SOINS EQUITABLE 56
1- CONSOLIDER ET DEVELOPPER L’OFFRE DE SANTE ET LA DYNAMIQUE TERRITORIALE 56
Fiche action 1 : Du Conseil Local de l’Offre de Soins (CLOS) à la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) 57
Fiche action 2 : Suivre la mise en œuvre des microstructures médicales 59
Fiche action 3 : Améliorer le parcours de santé des personnes âgées et / ou en situation de handicap 61
2- LE CENTRE MUNICIPAL DE SANTE, UNE STRUCTURE MOTEUR SUR LE TERRITOIRE 63
Fiche action 4 : Pratiques innovantes au CMS : Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) et expérimentation de la prévention de l’obésité infantile 63
Fiche action 5 : Construire un bâtiment de nouvelle génération pour accueillir des services multifonctionnels de Santé, de l’Autonomie et du Handicap 65
3- PERMETTRE UN ACCOMPAGNEMENT DE PROXIMITE POUR AMELIORER L’ACCES AUX DROITS 67
Fiche action 6 : Mettre en place une PASS (Permanence d'Accès aux Soins de Santé) de proximité en lien avec l’hôpital Delafontaine, la Clinique de l’Estrée, … et les médecins de ville 67
Fiche action 7 : L’interprétariat, la médiation et la littératie en santé 69
AXE 2 : PREVENTION, PROMOTION DE LA SANTE 71
Fiche Action 8 : Soutenir la coordination de l’Atelier Santé Ville (ASV) et du Contrat Local de Santé (CLS) 71
Fiche action 9 : Promouvoir une meilleure nutrition et la pratique d’une activité physique régulière 74
Fiche action 10 : Développer le sport santé sur la ville 76
Fiche Action 11 : Promouvoir la santé bucco-dentaire 78
Fiche action 12 : Promouvoir la prévention et le dépistage des cancers 80
Fiche action 13 : Formaliser un partenariat autour de la périnatalité et de la petite enfance 83
Fiche action 14 : Analyser les besoins de santé du jeune enfant (0-6 ans) 85
AXE 3 : SANTE MENTALE 87
Fiche Action 15 : Soutenir la coordination du Conseil Local en Santé Mentale (CLSM) intercommunal 87
Fiche Action 16 : Améliorer le cadre du RESAD intercommunal : déontologie et cadre juridique 89
Fiche Action 17 : Renforcer l’offre de soins en pédopsychiatrie et limiter les ruptures de parcours entre la pédopsychiatrie et la psychiatrie adulte : projet d'intégration de la plateforme Jeunesse et Santé Mentale 91
Fiche action 18 : Améliorer la lisibilité de l'offre de soin : création d'un outil "organigramme / parcours de soin" pour les professionnel.les 93
Fiche Action 19 : Renforcer les compétences psychosociales des adolescents par les ateliers de médiation artistique Art de dire 95
Fiche Action 20 : Organiser un événement sur les troubles dys à destination des familles et des professionnel.les 97
AXE 4 : LUTTER CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET INTRAFAMILIAL ES 99
Fiche action 21 : Maintenir et développer le pôle violences conjugales 100
Fiche action 22 : Maintenir la consultation de victimologie au CMS 102
Fiche action 23 : Développer la formation des professionnels de santé et du social 104
Fiche action 24 : Développer le partenariat avec l’intervenant(e) social(e) en commissariat 106
AXE 5 : ADDICTIONS, SANTE SEXUELLE ET LUTTE CONTRE L’INFECTION AU VIH 108
Fiche action 25 : Consolider le réseau prévention des risques des acteurs jeunesse 108
Fiche action 26 : Education à la vie sexuelle et affective : les actions menées par le Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF) 110
Fiche action 27 : Développer les lieux de dépistage et les dispositifs de prévention des maladies infectieuses 112
Fiche action 28 : Mettre en œuvre le plan d’action issu du diagnostic en matière d’addictions et de l’état du trafic sur le centre-ville en lien avec le projet « Centre-ville vivant » 114
Fiche action 29 : Promouvoir la vaccination à tous les âges de la vie 118
AXE 6 : DEVELOPPER L’APPROCHE EN SANTE ENVIRONNEMENTALE 120
Fiche Action 30 : Promouvoir la qualité de l’air intérieur et la santé respiratoire 120
Fiche action 31 : Suivre la mise en œuvre des recommandations de l’étude sur l’Urbanisme Favorable à la Santé 122
Fiche action 32 : Promouvoir la santé au travail 124
RECAPITULATIF DES AXES THEMATIQUES ET DES FICHES ACTIONS 126
ANNEXES 127
ANNEXE 1 : LES SIGLES EMPLOYES 127
ANNEXE 2 : LA COMPOSITION DES GROUPES DE TRAVAIL 129
ANNEXE 3 : LA REVUE DE PRESSE DES ACTIONS DE SANTE PUBLIQUE 0000-0000 000
PREAMBULES
Préambul e l’ Agenc e Région de Santé ( ARS)
Introduit par la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires du 21 juillet 2009 et confortés par la Loi de Modernisation de notre Système de Santé du 26 janvier 2016, les Contrats Locaux de Santé (CLS) permettent la mise en œuvre du Projet Régional de Santé (PRS) et constituent les volets santé des Contrats de Ville. Ils peuvent aussi porter autant sur la prévention et la promotion de la santé, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social.
Portés conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et une collectivité territoriale, ils sont l’expression de dynamiques locales partagées entre acteurs et partenaires de terrain pour mettre en œuvre des actions, au plus près et avec les populations.
Un o ut il de lutt e cont re les inégalit és social es et terr ito ri xxxx x x xxxx é.
Les CLS constituent des outils de mobilisation et de coordinations privilégiés pour lutter contre les Inégalités Sociales et Territoriales de Santé (ISTS) qui caractérisent xx xxxxxx x’Xxx xx Xxxxxx.
Afin de participer à la réduction des ISTS, les CLS se doivent notamment de favoriser l’action sur les déterminants de santé, le développement des démarches intersectorielles et s’appuyer sur le principe d’universalisme proportionné.
Dans ce cadre, les CLS doivent s’attacher à ce que les actions développées atteignent les personnes fragiles, défavorisées et éloignées de la prévention et/ ou de l’accès aux soins.
Un o ut il pou r fav orise r la mise en plac e d’un parco urs de santé coh érent .
Les CLS doivent favoriser, à l’échelle de son territoire, la mise en œuvre de parcours de santé cohérents, allant de la prévention à la prise en charge globale en passant par les soins, en agissant sur la lisibilité, l’accessibilité et la qualité de ces derniers.
Cet effort de cohérence doit bénéficier en particulier aux personnes pour lesquelles les difficultés sociales conduisent à une fragmentation ou à des lacunes dans la prise en charge.
Les habitants, qu’ils soient usagers du système de santé ou destinataires de politiques de prévention, doivent être associés dans l’ensemble de la démarche.
Un o ut il de mob ilis ation des profe ssionn els, de s cit oyens et d es us ager s.
Les CLS sont fondés sur une démarche participative et de co-construction. Ils doivent ainsi mobiliser tant que possible la participation des habitants. A ce titre, les CLS doivent permettre d’agir sur certains des déterminants sociaux et environnementaux de santé par une mobilisation convergente des signataires- mais aussi par la participation de l’ensemble des acteurs intervenant dans les champs sanitaires/ sociaux et médicaux-sociaux, des habitants et des usagers.
L’arti cul ation de po litiqu es pu bliqu es po ur la réduct ion des inégalités soc iales et ter ritori ales de santé avec le Projet R égion xx xx Xxxx é 2018-2022.
Les CLS représentent un outil de déclinaison territoriale du Projet Régional de Santé 2 défini par l’ARS d’Ile de France pour la période 2018-2022. Ce PRS est guidé par trois objectifs majeurs ;
. Renforcer la prévention et la promotion de la santé pour préserver le capital santé et bien- être et éviter d’être soigné,
. Réduire les inégalités sociales et territoriales de santé dans une région marquée par de forts contrastes en la matière,
. Adapter les actions et les politiques aux spécificités locales, en cherchant notamment une meilleure coordination des acteurs.
Par ailleurs l’Agence a fait le choix de structurer son Projet Régional de Santé autour de cinq axes de transformation du système de santé ;
. Promouvoir et améliorer l’organisation en parcours des prises en charge en santé sur les territoires,
. Une réponse aux besoins mieux ciblée, plus pertinente et efficiente,
. Permettre un accès égal et précoce à l’innovation en santé et aux produits de la recherche,
. Permettre à chaque Francilien d’être acteur de sa santé et des politiques de santé,
. Inscrire la santé dans toutes les politiques.
Cette approche transversale s’appuie par ailleurs sur huit thématiques de santé identifiées comme prioritaires : périnatalité et santé des enfants jusqu’à 6 ans- santé des adolescents et des jeunes adultes- santé et autonomie des personnes âgées- santé, autonomie et insertion des personnes handicapées- cancer- maladies neuro-dégénératives- santé mentale- maladies chroniques et métaboliques.
Les évaluation s région ales des CLS1 et CLS2 ont permis de mettre en exergue et renforcer les points forts des CLS :
. Une augmentation significative des collaborations entre acteurs de secteurs variés et de l’approche par déterminants,
. Une amélioration des parcours de santé en luttant contre la fragmentation et le décloisonnement des réponses sur un territoire de proximité,
. Le développement de l’approche de politiques transversales.
Ces évaluations successives ont aussi montré la nécessité de renforcer certains éléments de pilotage des CLS, notamment :
. L’ingénierie de projet, et plus particulièrement en termes de suivi et d’évaluation,
. L’animation territoriale, notamment au niveau départemental, ainsi que la sensibilité du ciblage territorial,
. La visibilité au niveau régional du suivi des actions des CLS,
. Un renforcement spécifique sur certaines thématiques, dont la participation des habitants et la notion de parcours de santé.
Le renfo rce ment des fo nct ion s de sout ien des CLS à l’éme rgence et à la mise en synergie de dif férents dispo sitif s loca ux de santé pu bliqu e représente une orientation stratégique des CLS3. Il concerne notamment :
. Les coopératives d’acteurs en promotion de la santé,
. Les CLSM qui constituent le volet santé mentale des CLS,
. Les CLS facilitateurs à l’élaboration des CPTS.
Le départe ment de Seine -Saint -Denis se carac térise p ar :
. Une moyenne de l’Indice de Développement Humain inférieur à la moyenne régionale, permettant de classer les territoires municipaux en CLS prioritaires ou renforcés,
. Une population plus jeune que la moyenne régionale, fortement impacté par les ISTS dans un contexte social et migratoire particulier,
. Des indicateurs de santé les plus fragiles de la région,
. Une sur-incidence de pathologies infectieuses,
. Une prévalence forte du diabète, de l’hypertension artérielle sévère, des insuffisances respiratoires graves et des troubles psychiques,
. Des pollutions environnementales préoccupantes,
. Une offre de soins fragilisée par une faible démographie médicale,
. 43% en Politique de la ville.
Fond ement de la d émar che CLS sur l a ville de Pierrefitt e-sur -Seine
L’ARS Ile de France souhaite po ursuiv re son engag ement dans la signature d’u n CL S avec la v ille de Pierrefitt e avec une volonté de déclinaison territoriale de son Projet Régi on xx xx Xxxx é défini pour la période 2018-2022.
En encrant ses actions dans une perspective globale intersectorielle et avec l’objectif d’améliorer les parcours de santé, le CLS de Pierrefit te est aussi garant de la déclinaison des plans nationaux Prio rité Prévent ion , Ma sant é 2022, la Stratégi e nat ion ale Sport Sant é 2019-2024, le plan Sant é sexuel le ainsi que les plans régionaux tels Presc ri’ Forme, le Plan Région al de lut te cont re les Violenc es fa ites au x fem mes.
Le CLS de Pierr efit te-sur -Sein e constitue également un outil de déclinaison de la Stratég ie de prévention et de lut te cont re la pauvr eté du fait de sa volonté à ce que les initiatives locales de son territoire atteignent prioritairement les publics défavorisés (proposition alternative : avec la volonté de voir les initiatives locales du territoire atteindre prioritairement les publics défavorisés), d’articulation entre politiques publiques, en favorisant la déclinaison locale de conv ent ion s partenar iale s avec l’E du cation Nation ale ou la Prot ection Judic iai re de la Jeu ness e.
Compte-tenu de la prévalence d’indicateurs de santé défavorables, le département de Seine-Saint- Denis représente un territoire favorable aux expérimentations telles que Miss ion retrou ve ton cap et Dites no n au d iabète.
Préambul e de la Ville de P ierrefitt e-sur -Seine
La ville de Pierrefitt e-sur-Sein e, engagée de longue date dans une politique locale de santé publique, considère que la signature d’un CLS constitue une opportunité de conforter et de développer les actions qu’elle mène ou soutient sur son territoire, à travers ses différents services et en partenariat avec les structures associatives et institutionnelles.
Depuis 2008, la ville de Pierrefitte a lancé la démarche du Plan Lo cal de Sant é consolidé à travers le CLS de pr éfigu ration et développé dans le CLS2. Cet outil a permis de définir une stratégie locale de promotion de la santé et de réduction des inégalités de santé. Il s’agit d’améliorer la pertinence, la coordination et l’accessibilité des actions santé sur la ville, de favoriser le partenariat et de permettre aux différents acteurs socio-sanitaires de connaitre les projets santé sur la ville.
Plusieurs axes thématiques majeurs ont ainsi émergé :
Lutter contre les maladies en lien avec un déséquilibre nutritionnel
Prévenir les addictions et conduites à risques
Prévenir les cancers
Prévenir ou réduire les situations de mal être, d’isolement, et de difficultés intrafamiliales
Améliorer l’accès aux droits et aux soins
Dans le cadre de la démarche CLS, plusieurs actions ont pu se développer en partenariat avec les services municipaux, les services sociaux, la CRAMIF, la CPAM, l’Education nationale…, notamment sur l’accès aux droits, la mise en place de permanences sociales de la CRAMIF et de médecine scolaire au CMS, la constitution d’un pôle Violences conjugales et la mise en place de consultations de victimologie….
Les priorités repérées dans ce CLS3 et le plan d’actions l’ont été de façon partenariale et transversale avec l’appui des acteurs de la santé (services municipaux, acteurs locaux et institutionnels sociosanitaires, les associations et habitants).
La Ville de Pierrefitte-sur-Seine souhaite ainsi renouveler son engagement en signant le présent Contrat Local de Santé de 3ème génération avec l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France (ARS- IDF), en lien avec la Préfecture de la Seine-Saint-Denis, le Conseil Départemental de la Seine-Saint- Denis, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de la Seine-Saint-Denis, le Centre Hospitalier de Saint-Denis et la Clinique de l’Estrée-Elsan de Stains.
Préambul e de la Préf ecture de la Sein e-Saint -Denis
Le Préfet de Seine -Saint -Denis , attaché à ce que les questions de santé soient l’un des enjeux importants de la politique de cohésion sociale d’une part, et de l’ensemble des politiques publiques d’autre part, s’implique également dans cette contractualisation. Il a un rôle d'acteur central de la politique interministérielle à l'échelon territorial en charge de l’application des politiques nationales et assure la direction des services de l'Etat dans le département. La Préfecture assure aussi la mise en œuvre de la loi sur la lutte contre les exclusions qui recouvre les domaines d'emploi, de santé et de la Politique de la Ville.
Mis en place par le Comité interministériel de la Ville (CIV) depuis 1999, les Ateliers Santé Ville (ASV) constituent le volet santé des CUCS (Contrats Urbains de Cohésion Sociale) et le 5ème pilier de la Politique de la Ville avec le CIV du 9 mars 2006. Cette reconnaissance et positionnement ont permis un développement significatif des démarches ASV au sein des CUCS.
Le 5 décembre 2014 la circulaire N° SG/CGET/2014/376 relative à l’intégration des enjeux de santé au sein des Contrats de Ville définis à l’échelle intercommunale valorise l’articulation avec la convention interministérielle du 19 avril 2013. Elle définit les conditions d'associations de l'ARS dans l'élaboration et la mise en œuvre du volet santé des contrats de ville en mettant un accent particulier sur les quartiers inscrits en géographie prioritaire.
L’Atelier Santé Ville peut être défini à la fois comme une démarche locale et /ou un dispositif public qui se situe à la croisée de la Politique de la Ville et des Politiques de Santé Publique, dont l'objectif est de contribuer à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS).
C’est une démarche basée sur 3 piliers :
Une approche globale de la santé à partir des déterminants de santé
Une approche de proximité, au plus près des besoins des populations, et basée sur la participation citoyenne
Une démarche de coordination des acteurs et des actions de santé sur les quartiers Et une intervention centrée sur plusieurs champs prioritaires :
L’accès aux droits
L’accès aux soins de premiers recours
Les actions de prévention dans les quartiers prioritaires, en ciblant principalement les enfants, les adolescents et les adultes monoparentale
L’accompagnement des publics spécifiques vers les secteurs sanitaires et médico-sociaux
Par ailleurs, dans le cadre de la loi Lamy de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, Plaine Commune, les villes et l’État se sont engagés dans la contractualisation d’un Contrat de Ville pour la période 2015-2020.
Ce dernier se décline en six thématiques essentielles :
l’éducation
l’emploi, l’insertion et le développement économique
l’habitat et le cadre de vie
la santé
la tranquillité publique, la sécurité et la prévention de la délinquance
l’animation sociale et la vie culturelle des quartiers
À ces thématiques s’ajoutent les dimensions transversales essentielles que sont la lutte contre les discriminations, les actions en direction de la jeunesse et l’égalité homme-femme.
Sa décl inaison s’ar ti cule ainsi aut ou r d’u n ob jectif partagé qu i est celui d’a méliore r le niv eau de santé de la po pu lation dans son ensembl e en réduisant de mo iti é les écarts de santé ent re le t erritoire et la région Î le-de-France pa r le biai s du ratt rapag e des écarts du droit commu n.
Ci-dessous les quatre thématiques majeures qui composent le volet santé du Contrat de Ville 2015- 2020 :
Développer l’accès aux soins sur le territoire
o Favoriser le maintien de l’offre de santé existante et renforcer l’attractivité du territoire vis-à-vis des professionnels de santé afin de lutter contre le phénomène de désertification médicale
o Favoriser l’accès aux soins des populations les plus éloignées des soins
o Renforcer le partenariat entre les acteurs de la santé et favoriser la mise en réseau
Favoriser l’accès aux droits à la santé
o Lutter contre le non-recours aux droits en améliorant l’information et la sensibilisation des populations sur leurs droits en matière de santé
o Favoriser l’accès aux droits des habitants
Accroître les dispositifs et les lieux de prévention tout particulièrement dans les domaines suivants : la santé mentale, les addictions et conduites à risque, l’obésité infantile
o En vue de renforcer la prévention des problématiques de santé, impliquer les habitants dans la définition des problématiques de santé les concernant et des actions à mettre en place pour y répondre
o Renforcer les actions et les lieux de prévention en vue d’accompagner les personnes connaissant des difficultés psycho-sociales
o Renforcer les actions en matière de prévention primaire
Permettre à chacun de vivre dans un environnement respectueux de sa santé
o Améliorer le niveau de santé des populations en leur garantissant des conditions de logements satisfaisantes
o Connaître les niveaux de pollution sur le territoire, informer les habitants et mettre en place des actions visant à préserver leur santé
o Assurer un développement durable des territoires à travers les politiques d’aménagement urbain
Préambul e de la Cais se Prima ir e d’ Ass uranc e Maladi e de la Seine-Saint -Denis
La Caisse Prim aire d’ Ass urance Maladie de la Seine-Saint -Denis s’est inscrite dès 2012 dans les premiers contrats locaux de santé signés dans le département. Elle entend poursuivre son engagement avec les autres signataires, dans le cadre de ses missions de service public, et en particulier pour améliorer l’état de santé de la population et contribuer à la réduction des inégalités d’accès à la santé.
Sa contribution prend plusieurs formes : elle participe à l’état des lieux des besoins de santé du territoire (1). Elle conduit de nombreuses actions en vue de faciliter l’accès aux droits et aux soins (2). Elle contribue à la prévention et à la promotion de la santé (3). Elle soutient les initiatives visant à améliorer l’attractivité du territoire pour attirer de nouveaux professionnels de santé et soutient et accompagne une meilleure organisation des soins, visant à mieux répondre aux besoins et à fluidifier les parcours de soins (4).
1- Une con tribu tio n à l’ét at d es li eux des b esoins de santé du terr ito ire
Tout d’abord, la CPAM contribue à l’état des lieux qui permet de définir les priorités et objectifs du contrat local de santé, et d’en mesurer les effets. A cette fin, elle met à disposition des données concernant la commune, accessibles aux partenaires sur le site internet de l’Observatoire départemental des données sociales (ODDS) : xxx.xxxx00.xx. Les données mises à disposition portent sur le profil de la population (démographie, accès à une complémentaire santé, déclaration d’un médecin traitant…), l’offre de soins (démographie des professionnels de santé libéraux, répartition géographique…), et intègrent quelques indicateurs sur la santé de la population, le recours aux soins et à la prévention. Cet état des lieux permet de compléter le diagnostic territorial, réalisé avec les partenaires, qui fait ressortir notamment la persistance de difficultés d’accès aux droits, provoquées notamment par la barrière de la langue, l’illettrisme et « l’illectronisme », les ruptures de parcours liées à la pauvreté et à la précarité, et l’augmentation des besoins de prise en charge à domicile consécutive au virage ambulatoire. Par ailleurs, il permet de caractériser, pour la commune, la situation de l’offre de santé, globalement insuffisante en Seine-Saint-Denis pour répondre aux besoins de la population. Il apporte cependant une nuance de taille à une approche uniquement quantitative, en faisant ressortir les particularités de l’exercice en Seine-Saint-Denis : les professionnels de santé ont généralement une forte activité, qui vient compenser leur faible nombre. Les médecins exercent de façon très majoritaire en secteur 1, honoraires opposables, y compris les médecins spécialistes ; les médecins secteur 2 sont majoritairement adhérents à l’OPTAM, et s’engagent ainsi à maîtriser leurs dépassements pour faciliter l’accès aux soins. Le tiers payant est une pratique quasi-généralisée, pour toutes les catégories de professionnels de santé.
Ensuite, la CPAM est impliquée dans la plupart des axes d’intervention du CLS, et en particulier sur l’accès aux droits et aux soins, notamment des publics vulnérables, la prévention et la promotion de la santé, et la lutte contre les conduites à risque.
a) L’ac cès au x dro it s et aux soins :
Au-delà du service des prestations d’assurance maladie, et des missions de base d’accueil et d’orientation des assurés sociaux, la CPAM engage des démarches partenariales pour faciliter l’accès aux droits des publics les plus éloignés des soins, pour lesquels les démarches administratives constituent un frein. Dans ce cadre, elle propose aux services sociaux des communes, aux centres de santé et aux établissements sanitaires, ainsi qu’à des associations, un partenariat renforcé, par lequel elle s’engage à former des correspondants, et à traiter les demandes qu’ils lui transmettent par un circuit prioritaire, permettant un accès rapide aux droits. Elle met à disposition des professionnels de santé une ligne urgence précarité. Pour faire face aux situations de renoncement aux soins, elle propose aux assurés identifiés un accompagnement personnalisé par des conseillers dédiés : les conseillers de la Plateforme d’Intervention Départementale pour l’Accès aux Soins et à la Santé (PFIDASS). Dans ce cadre, la CPAM est particulièrement attentive à l’accès aux droits et aux soins des publics vulnérables : femmes enceintes, enfants de l’ASE, migrants, jeunes participant aux dispositifs « Garantie jeunes », dans le cadre la démarche PLANIR (plan local d’accompagnement contre le non recours, les incompréhensions et les ruptures). Elle engage en particulier des actions pour faciliter l’accès à la CMUC, à l’Aide médicale de l’Etat, et généraliser l’accès à une complémentaire santé.
b) Prévent ion , promo tio n de la san té et lut te con tr e les condu ites à risque
De même la CPAM est particulièrement impliquée sur la prévention et la promotion de la santé. Elle promeut en particulier toutes les offres de service nationales, comme le programme SOPHIA, programme d’éducation à la santé destiné aux personnes atteintes de maladies chroniques (asthme, diabète), et l’accompagnement au retour à domicile après une hospitalisation (programme PRADO). Sur le bucco-dentaire, en appui du dispositif d’examen buccodentaire triennal (EBD), étendu aux enfants et aux jeunes de 3 à 24 ans, elle organise et soutient des opérations de sensibilisation et de dépistage dans les classes de maternelle et de CP, en partenariat avec l’Education nationale. Elle expérimente sur le territoire plusieurs programmes innovants et ambitieux, comme le programme
« Mission retrouve ton cap », destiné à prévenir l’obésité des enfants de 3 à 8 ans, et le programme
« Dites non au diabète », qui propose un coaching collectif en santé à des adultes à haut risque de diabète. Elle expérimente également le dépistage systématique des troubles du langage, de la communication et de la vue, pour les enfants scolarisés en petite section de maternelle, avec les orthophonistes et les orthoptistes du département. Elle promeut la participation systématique à la vaccination contre la grippe pour les publics prioritaires, contribue au respect de l’obligation vaccinale, et soutient la participation aux différents dépistages organisés des cancers (dépistage des cancers du sein, colorectal, et du col de l’utérus). Elle contribue et participe à ce titre à de nombreux forums santé en partenariat avec les municipalités.
La CPAM dispose d’un centre d’examens de santé, implanté à Bobigny et à Montfermeil, mais susceptible de réaliser des examens de prévention en santé « hors les murs », au plus près des habitants de la commune. Ce centre propose également des ateliers d’éducation à la santé, des séances d’éducation thérapeutique du patient et de l’aide au sevrage tabagique.
c) Attractiv ité du terr ito ire et organ is ation des so ins
Enfin, la CPAM entend également appuyer la commune dans ses démarches visant à améliorer l’attractivité du territoire pour les professionnels de santé, et contribuer à une meilleure organisation des soins.
Elle promeut ainsi les aides conventionnelles mises place pour attirer de nouveaux professionnels de santé dans les zones insuffisamment pourvues. En Seine-Saint-Denis, la densité médicale est inférieure de 30% à la moyenne d’Ile-de-France, et cette faible densité se retrouve au niveau de la commune, ainsi que pour la plupart des autres professions de santé. Cette situation, qui va de pair avec le vieillissement des professionnels de santé et le non remplacement des départs à la retraite, génère des difficultés croissantes d’accès à un médecin traitant, à un médecin spécialiste (dermatologue, ophtalmologue…) et à certains auxiliaires médicaux (orthophonistes et masseurs- kinésithérapeutes en particulier…). La CPAM s’engage à faciliter l’installation de nouveaux professionnels de santé, et à promouvoir des modes d’exercice pluri-professionnels.
Elle accompagne en particulier, avec l’Agence régionale de santé, les professionnels souhaitant créer une maison de santé pluri-professionnelle, ou mettre en place une organisation de télémédecine. Elle contribue à la mise en place des communautés professionnelles territoriales de santé dans le cadre de l’accord national interprofessionnel négocié par l’UNCAM. Elle accompagne les innovations dans l’organisation des soins et la prévention, et peut soutenir des projets éligibles à un financement dérogatoire, comme par exemple le dépistage par TROD du VIH dans les officines. Enfin la CPAM s’engage à poursuivre ses démarches proactives pour aller au-devant des potentiels bénéficiaires d’aides conventionnelles, et à accompagner les nouveaux installés pour qu’ils puissent être rapidement opérationnels.
Ainsi, la CPAM confirme-t-elle son engagement dans la dynamique portée par les contrats locaux de santé. Elle s’associe aux autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre d’une politique de santé efficace, qui s’engage à répondre aux besoins du territoire, autour d’objectifs partagés : garantir un accès universel à des soins de qualité, soutenir l’innovation, réduire les inégalités d’accès à la santé, tout en promouvant une utilisation responsable et pertinente du système de soins.
Direction Générale Adjointe
CPAM 93
Préambul e du Conseil Dépa rteme nta l de Seine-Saint -Denis
Le Département de la Seine-Saint –Denis s’engage dans la co-signat ure des Con trats Lo caux de Sant é au titre de ses compétences réglementaires et de sa politique volontariste en matière de santé.
En effet, il est un acteu r incon to urnabl x xx xxxx é pu bliqu e sur son territoire, de par ses compétences (PMI, autonomie des personnes âgées et handicapées, accès aux droits dont ceux de santé) mais aussi par son implication historique en faveur du bien-être et de la santé des séquano- dyonisiens.
Aussi, à travers ses différentes politiques publiques, il se mobilise contre les inégalités sociales et territoriales de santé, enjeu renouvelé dans le cadre du PRS2.
- Vaccination et dép ist age po ur to us
En délégation de l’Etat, il assure la prom ot ion de la vacci nation dont le soutien aux séances publiques des communes, le dépistage des cancers, la prévention et le dépistage des maladies sexuellement transmissibles et déploie son programme « Vers une Seine-Saint-Denis sans Sida », notamment à travers son Centre gratuit d’information et de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) et ses antennes habilitées et soutenues par l’ARS, ses Centres départementaux de prévention-santé.
Il développe de plus une politique d’« Aller–Vers » par des actions Hors les Murs tels que dans le champ des maladies infectieuses : dépistage de la tuberculose, des IST, consultations pour primo- arrivants.etc
- La prot ection mat ernel le et inf ant ile
Act eur -cl ef de la périnat alité et de la santé de l’enfant avec sa compétence réglementaire de protection maternelle et infantile et de planification familiale, son service de PMI a élaboré un projet de santé publique qui promeut une approche de la santé à la fois globale et de proximité. Celle-ci est donc déclinée par ses équipes de terrain en complémentarité avec les autres acteurs locaux en matière de consultations médicales, de vaccinations, de visites à domicile, de bilans de santé en maternelle, de lutte contre l‘obésité infantile, de contraception et d’IVG mais aussi dans le cadre de la lutte contre les pathologies en relation avec l’habitat, etc
- Vers l’aut on om ie de s usa gers
Son schéma départemental pour l'autonomie, élaboré de façon partenariale, traduit l'orientation fondamentale des politiques en faveur des personnes âgées et des personnes en situation de handicap à savoir favoriser l'exe rcice des choi x de vie et renfo rc er l'aut on om ie de ces per sonn es dans un e sociét é inclu siv e. Ce au travers, du renforcement de la coordination des acteurs, l'accompagnement des parcours de vie, l'amélioration de l'offre médico-sociale ou encore des dispositifs d'aide aux aidants et de prévention de la maltraitance envers ces personnes vulnérables.
Il est également fortement engagé dans le cadre de la santé mentale au travers de ses différentes politiques et instances : groupe d’appui, Conseils locaux de santé mentale et Projet Territorial de Santé Mentale etc.
- La santé bu cco-dent air e
Le Département conduit également des politiques volontaristes de promotion de la santé telles que le prog ramme de santé bu cco-dent air e depuis plu s de 30 ans . Fort d’un partenariat avec les acteurs de la Seine –Saint-Denis et les Villes, initialement destiné aux enfants, il s’est récemment élargi en direction des personnes âgées, handicapées, et public en besoin. Il s’est également engagé dans le déplo iement d e mesu res inn ov ant es en matière de santé bucco-dentaire avec la mise en place d’un bu s dent aire et d ’un ités mo biles pour des dépistages et des premiers soins.
- La prév ent ion des cond uit es à ris qu es chez l es j eunes
Acteur de la préven tio n des addict ion s grâce à la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risque (MMPCR) et son espace Tête à Tête, la santé des jeunes est un axe fort autour de différentes thématiques telles que la sexualité, l’usage des produits psycho-actifs, les réseaux sociaux ou encore les violences. Un des axes de développement en est l’exp éri ment ation d’u ne Sall e de Con somm ation à Moin dr e Risqu e. De plus, dans le cadre de son projet éducatif, la mise en d'actions de santé et bien-être pour favoriser l’épanouissement et la réussite des collégiens est favorisée.
- Les action s transv ersa les du Départem ent
Afin de faciliter l'accès de tous à la prévention et aux soins, il intervient dans le cadre de son Pacte pour la santé publique qui comprend plusieurs dispositifs visant à renforcer l'offre en professionnels de santé, déficitaire sur le territoire
Il conduit également des politiques dans des domaines qui sont des déterminants essentiels de la santé : lutte contre les violences envers les femmes à travers un dispositif innovant, protection de l'environnement, accès au logement, lutte contre la précarité énergétique, équilibre alimentaire, développement de la pratique sportive, etc.
Ainsi dans le cadre de son action sociale généraliste, une couverture territoriale au plus proche de la population est assurée pour la protection et l’accompagnement des personnes vulnérables ainsi que l’intervention en santé.
Soucieux de la complémentarité entre les différents acteurs, il soutient le secteur associatif dans le cadre de différents appels à projet sur la santé et ses déterminants.
Ainsi, les Con tr ats Lo caux de Sant é sont structurés autour d’axes qui recoupent très largement les champs d’action du Conseil départemental. Par leur signature le Département entend donc conf irme r son engag ement d’acte ur de santé pu bliqu e et exprimer sa volonté de s'inscrire dans des dynamiques locales de coopération pour la santé des publics les plus en besoin et la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé au travers du renforcement des partenariats de proximité avec tous les acteurs concernés et les communes.
Préambul e du Centre Hospita lie r de Saint -Denis
Les engagements du Cent re Hosp italie r de Saint-Denis au Contrat Local de Santé 3 de la Ville de Pierrefitte : En tant qu’offreur de soins, le Centre Hospitalier s’est engagé dans une politique volontariste de partenariat et de coopération avec l’ensemble des acteurs de son territoire. Si le décloisonnement des parcours, les coopérations Ville-Hôpital, font partis des dispositifs au cœur de la réforme du système de santé en cours, ils constituent une véritable nécessité pour répondre aux besoins des populations du territoire. Le constat d’indicateurs de santé dégradés par rapport aux moyennes nationales et franciliennes, mettant en avant une surmortalité significative, implique une attention particulière à l’offre en santé et à l’accompagnement des habitants dans les prises en charge.
Dans ce contexte, le Centre Hospitalier souhaite renforcer les liens existants avec les co-signataires du CLS 3, selon trois orientations :
Développ er, renf or cer et f luidif ier les parcours de s oin s
L’objectif majeur d’une coopération en santé est de garantir la cohérence des parcours et sécuriser les prises en charge. Cela impose de s’engager dans une démarche de construction commune et coordonnée des réponses à apporter aux besoins des territoires avec les acteurs de la Ville, en :
‐ facilitant l’accès des médecins aux différents services du CHSD : avis et conseil, faciliter les admissions directes pour leurs patients, programmation facilitée de consultation, etc. ;
‐ rendant l’offre de soins du territoire plus lisible pour les patients avec des parcours de soins coordonnés.
Renf orce r l’ att ractiv ité du terri to ire po ur l es p rofes sionn els de santé
Une démographie médicale défavorable associée à une population socialement et économiquement vulnérable impose d’agir sur l’attractivité du territoire. Rendre attractif le territoire pour les professionnels est un enjeu majeur pour garantir la pérennité de prises en charge adaptées et de qualité. L’objectif est de constituer un écosystème favorable, répondant aux aspirations des professionnels.
Ces derniers plébiscitent notamment un exercice mixte (hospitalier-salarié) qui doit donc être favorisé. C’est le sens des réflexions communes engagées pour multiplier le nombre de postes médicaux partagés.
Le développement d’une offre de formation est également un levier d’action non négligeable pour attirer sur le territoire et créer des liens entre les hospitaliers et la Ville.
Facilite r la coop ération des prof essionnel s de santé
Une des conditions nécessaires au renforcement des liens entre la Ville et le Centre Hospitalier est l’organisation d’échanges, de réflexion et de travail constructif et durable entre les professionnels. Il
s’agit donc de créer des espaces communs de concertation entre les acteurs afin de « faire vivre » cette coopération territoriale. L’engagement de réflexions autour des Communautés Professionnelles de Territoire de Santé (CPTS) va dans ce sens.
Les axes développés au sein du Contrat Local de Santé 3 traduisent une véritable ambition de coopération et d’action pour la santé sur le territoire.
Ainsi, le Centre Hospitalier de Saint-Denis confirme son engagement auprès des autres signataires du Contrat Local de Santé 3 et réaffirme son souhait de travailler en étroite collaboration avec chacun d’entre eux pour garantir aux habitants du territoire des prises en charge de qualité et conformes à leurs attentes.
Xxxx XXXXXX Directeur du Centre Hospitalier de Saint-Denis
Préambul e de la Cli ni que de l’Estrée -Elsan de Stains
Le Groupe Clinique de l’Estrée regroupe, sur la ville de Stains, 3 entités juridiques : la Clinique de l’Estrée, le Centre de Dialyse de l’Estrée et le Scanner de l’Estrée.
L’activité de la clinique est structurée sur plusieurs pôles : cancérologie, femme-enfant, gériatrie, chirurgie, dialyse, Urgences et imagerie.
Le pôle cancérologie assure la prise en charge chirurgicale de cinq types de cancer (viscéral, urologique, sein, gynécologique et ORL), de même que la chimiothérapie. Ces activités sont complétées par des possibilités d’hospitalisation en médecine cancérologique (avec soins palliatifs) et en soins de suite spécialisés en cancérologie.
La prise en charge en cancérologie se fait sans aucun reste à charge financier pour le patient.
Les patients ont, également, un accès gratuit à l’ensemble des soins de support (psychologue, diététicienne, Onco-psycho-esthéticienne, sophrologue…).
Le pôle femme-enfant dispose d’une maternité de type 2A regroupant une Maternité réalisant 1.750 accouchements ainsi qu’un service de néonatalogie de 9 berceaux. Notre programme Materniteam offre un parcours personnalisé à nos patientes.
Le pôle de gériatrie assure la prise en charge de pathologies médicales au sein d’un service de médecine polyvalente complété par un SSR spécialisé en gériatrie.
Le pôle chirurgie prend en charge, en hospitalisation complète ou en ambulatoire, des patients relevant de chirurgie viscérale, d’urologie, d’orthopédie (dont urgences mains), d’ORL, gynécologie et de gastroentérologie.
La clinique dispose d’un Robot chirurgical DA VINCI, le seul de Seine-Saint-Denis.
Le service des Urgences, avec 43.000 passages annuels, est le plus important des établissements privés du Département.
Le service de dialyse offre un accès à toutes les modalités possibles : centre lourd, Unité de dialyse médicale UDM, Unité d’auto-dialyse (UAD), dialyse péritonéale et dialyse à domicile. Les patients peuvent, également, être pris en charge en médecine polyvalente et un service de SSR spécialisé en néphrologie ouvrira prochainement.
Le service d’imagerie prend en charge des patients en imagerie conventionnelle ou en coupes (2 scanners, 2 IRM).
La Clinique de l’Estrée est attachée à sa vocation de prévention en santé. Elle propose de nombreuses actions à destination de la population, essentiellement en cancérologie et en obstétrique.
La signature de la Clinique à ce CLS formalise son attachement territorial au service de la population.
Monsieur Xxxxx NOIR Directeur de la Clinique de l'Estrée-Elsan de Stains
SYNTHESE DU PROCESSUS DE CONTRACTUALISATION DU CLS
Les prin cipes pol itiq ues partagés :
Par cet engagement commun, les signataires confirment leur volonté d’améliorer la réponse apportée aux besoins de santé de la population pierrefittoise sur les principes suivants :
Les signataires considèrent que la réductio n des écarts ent re les grou pes de po pu lation , à l’échelle régionale comme à l’échelle locale doit être un objectif princeps de chacune des actions conduites.
Les signataires attachent une importance au traitement de l’impact sur la santé des dét erminants sociaux et env ironn ement aux de la santé d’une part, à l’abord transversal des politiques publiques et de leur impact sanitaire d’autre part.
Les inégalit és de santé constituent un continuum tout au long de l’échelonnement social ; elles doivent donc être traitées de façon xxx xxxx , st ruc tu rel le et tran sv ersale . La question des personnes les plus précaires doit faire l’objet d’un effort spécifique.
Les signataires attachent une importance à l’accès aux droit s, à l’accès aux soin s de premi er rec ou rs, et à la cont inu ité du par cours de sant é, notamment pour les personnes fragiles et défavorisées plus sensibles aux ruptures.
La particip ation activ e de l’ensemble des prof essio nn els de santé de tous exercices (salariés, libéraux, hospitaliers) est la condition de la réussite des actions en Santé Publique, tant dans la mise en œuvre que dans l’élaboration des actions relatives à l’exercice professionnel ou de l’ensemble des actions de santé Publique tout en associant les prof essio nn els des aut res secteur s dans une démarche transversale.
La parti cipation des cit oyens et des usag ers , le renforcement de leurs compétences (empowerment,) et notamment de celles et ceux éloignés des processus de décision, sont des moyens efficaces pour réduire les écarts de santé. Ce renforcement doit permettre, comme pour les professionnels, d’aller vers l’association systématique des usagers à la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des actions, en veillant à ce que les citoyens confrontés aux difficultés les plus importantes trouvent leur place.
La parti cipation des ass ociation s est soutenue et rendue possible dans la mise en œuvre et dans l’élaboration des actions de santé publique, comme ancrage local et comme porte-voix éventuel des administrés.
Le renfo rcem ent de l’act ion pu bliqu e et son adapt ation aux caractéristiques des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville constituent un moyen important de lutter contre les Inégalités Sociales et Territoriales de Santé (ISTS).
Du Co nt rat Local de Sant é de pr éfigu ration au CLS 3 :
Le CLS de préfiguration a été signé en 2012 par la ville de Pierrefitte, la préfecture et l’ARS. Il élaborait plusieurs axes de travail repris et enrichis par le CLS2 2015-2017 et qui seront consolidés et développés dans le CLS 0 0000-0000.
Les atou ts de la dynamiq ue CLS :
La dynamique du CLS a permis une véritable interconnaissance entre les partenaires. Les projets et fiches-actions ont ainsi pu évoluer au gré de l’identification de nouveaux besoins, de l’instauration d’une culture de travail commune (exemple de la santé environnementale, sur les cancers « Octobre rose » et « Mars bleu », …), des opportunités des appels à projets (étude d’Urbanisme Favorable à la Santé, expérimentation prévention de l’obésité infantile, ...).
Les diff icultés rencont rées :
Les avancées des actions sont dépendantes de la disponibilité des acteurs, régulièrement contraints sur le territoire par des manques de moyens humains ou matériels (manque de personnel chronique dans les structures partenaires et certains services municipaux, structures ressources…). Ces difficultés fragilisent les dynamiques.
Le CLS a permis de mettre en lumière une inégalité territoriale en matière d’offre de soins dans les services publics : secteur de pédopsychiatrie par exemple.
Il doit permettre également une souplesse d’organisation pour concilier les temps de travail différents entre professionnels de santé libéraux, institutionnels, acteurs associatifs et habitants, etc. Il doit faire le lien avec les autres dispositifs de s’adosser pertinemment et occasionnellement à ses instances de fonctionnement, afin de fluidifier le fonctionnement local (CLS voisins, CLSM, ASV, dispositifs expérimentaux, etc.).
Les financements non pérennes des actions (sur appels à projets annuel) nécessitent un temps de travail important du coordinateur de la démarche (rédaction et dépôt de dossiers, suivi et validation des conventions, bilan et évaluation des projets) et insécurisent fortement certains projets (santé bucco-dentaire, violences faites aux femmes, participation des usagers,…).
Pourqu oi la ville s ou hait e po ursuiv re la dynamiq ue CLS3 :
Le CLS a permis la consolidation de l’offre de santé sur le territoire (installation de professionnels de santé, déploiement des activités du CMS, développement de la politique de prévention et de promotion de la santé à travers l’Atelier Santé Ville (ASV), création du Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) intercommunal Epinay-Pierrefitte, etc.).
Pour maintenir et développer cette dynamique, il apparaît ainsi nécessaire de poursuivre l’engagement de la ville dans la contractualisation du CLS3 2019-2022.
FICHES ACTIONS CLS DE PREFIGURATION | FICHES ACTIONS CLS2 | FAITS MARQUANTS | PERSPECTIVES DE CONTINUITE DES ACTIONS DANS LE CLS3 |
Diagnost ic loca l de santé | ● Diagnostic réalisé en 2013 | ● Diagnostic à actualiser, en s’appuyant du travail mené par le Conseil Local en Santé Mentale en 2018. | |
Mieux souteni r l a démog raphie médi cale, mi eux soute nir les profe ss ionn els li béraux Renforc er le rôle du CMS dans les soins de pre mi er rec ours et les parco urs de santé | Centre de santé , maison de Santé et pô le de Santé | ● Ouverture maisons de santé en 2015, de deux structures d’exercice regroupé en 2017 (centre médical et dentaire associatif et clinique dentaire). ● Partenariat renforcé sur l’accueil de stagiaires, la prévention et l’offre de soins entre maisons de santé, CMS, CLS, ASV. ● Evolution positive du nombre de professionnels de santé libéraux (2012 : 10 médecins généralistes, 4 chirurgiens-dentistes, 6 infirmiers ; 2017 : 14 médecins généralistes, 7 chirurgiens-dentistes, 17 infirmiers). | ● Vigilance à maintenir sur l’offre de soins (âge des médecins généralistes, rénovation urbaine du quartier Joncherolles- Fauvettes, recherche de locaux, aide à l’installation et au maintien des professionnels de santé sur le territoire). ● CMS : construction d’un nouveau bâtiment et dispositifs innovants. |
ETP diabète | ● Formation de l'équipe. ● Partenariat avec Défi Forme Santé. ● Formalisation du programme. | ● Développement du programme. ● Partenariats avec les établissements hospitaliers et les cabinets libéraux. | |
Encoura ger la créat ion de mi cros truc tu res médi cales | ● Définition du projet avec l’ensemble des acteurs du territoire. ● Identification du porteur de projet, l’association PROSES. ● Xxxxxxxxxxxxx xx xxxxxxxxxx xxx xxxxxx xx Xxxxx-Xxxxx xx x’Xxxxxx-xxx-Xxxxx. | ● Consolidation et évaluation du dispositif. | |
Cons eil loca l de l’offr e de soins | ● Constitution du CLOS en 2016 (meilleure interconnaissance des acteurs, aide au maintien et à l’installation des professionnels, constitution de 2 sous-groupes de travail (offre de soins et microstructures)). | ● Vers une Communauté Professionnelle Territoriale de Santé à l’échelle de la commune ou en intercommunalité ? | |
Dispositifs d’ accès à une comp lém ent aire santé et aux prog ram mes de prév ent ion pri s en charge par la CPAM 93 | Conv ent ion de pa rte nariat ent re la CPAM, le CMS et le CCAS | ● Démarrage du partenariat en octobre 2016. ● Identification de référents. ● Deux permanences hebdomadaires au CMS. ● Réunions échange de pratiques (CMS, CCAS, centres sociaux, PRE…) bimensuelles sur l'accès aux droits. | ● Une organisation à stabiliser et des moyens humains à conforter. ● Evolution possible vers le dispositif Permanence d’Accès aux Soins de Santé (PASS) de ville. |
Renforc er le rôle du CMS dans les soins de pre mi er rec ours et les parco urs de santé | Mise en place d ’une permanence de médec ine sc olai re au centre de santé | ● Démarrage en 2016, le mercredi matin au CMS. ● En complémentarité, arrivée d’un médecin scolaire à mi-temps pour les villes de Pierrefitte et Villetaneuse rentrée scolaire 2017-2018. | ● Réflexion à maintenir sur l’offre de santé dans les secteurs publics : Education Nationale, PMI… qui souffre d’un manque chronique de professionnels (cf. rapport parlementaire l’action de l’Etat en Seine-Saint-Denis). |
Forma li ser un partena riat aut our de la péri nat alité et de la petite e nfa nce | ● Janvier 2017 : constitution du groupe de travail périnatalité : meilleure interconnaissance du fonctionnement des structures pour les professionnels, meilleure connaissance du plan REMI, partenariat NEF, CPAM. ● Le groupe de travail petite enfance n’a pu se mettre en place (difficulté de | ● Consolidation et poursuite des dynamiques sur ces thématiques. | |
mobiliser les partenaires par manque de moyens humains). | |||
Atelier Santé V ille : Actions portées en mat ière de nutr ition | Pro mou vo ir une meille ure nutritio n et la prat ique de l’ activité ph ysique | ● Convention de partenariat avec l’association du sport santé. ● Développement des actions nutrition. ● Participation du CMS à l’expérimentation nationale pour la prévention de l'obésité infantile. | ● Consolidation et développement des actions nutrition. ● Evaluation de l’expérimentation. ● Tendre vers la mise en place d’un programme sport santé au niveau local répondant aux besoins des habitants. |
Dépistage du cance r sein/ co lon | Pro mou vo ir la sant é bucco -denta ire | ● Participation au programme départemental. ● Développement de la politique de prévention bucco-dentaire. ● Participation aux différentes manifestations de la ville. | ● Maintien de la politique de prévention bucco-dentaire, développement du lien avec les actions nutrition. |
Pro mou vo ir la vacc ination à tous les âges de la vie | ● Séances de vaccination gratuites au CMS. ● Sensibilisation/échanges restent à développer. | ● Développer la réflexion sur cette question. | |
Pro mou vo ir le dé pistage des ca ncer s | ● Développement de la promotion des dépistages organisés : étude et réflexion pour l’accompagnement de la mise en place du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus. | ● Développement des temps d’échanges dans les quartiers prioritaires. | |
Santé env ironne ment | Lutt e contre le saturnisme inf ant il e | ● Mise au point d’une cartographie par le service hygiène. ● Réalisation de documents d’information à destination des professionnels en cours. ● Difficulté de mobilisation de certains partenaires. | ● Poursuite du travail sur cette thématique à questionner. |
Préve nir les risques d’intox icatio n au monoxy de de carbone | ● Définition d'un outil de communication commun aux différents acteurs. ● 2017 : en partenariat avec le service social départemental, la semaine des économies d'énergies devient la semaine de la santé environnementale. | ● Elargissement de la thématique à la qualité de l’air intérieur. | |
Pro moti on d ’un air intérieur sain dans les bât im ent s publics | ● Action n’a pu se mettre en place par manque de moyens humains (vacance de poste et sous-effectif chronique des services techniques). | ● Poursuite du travail sur cette thématique à questionner. | |
Mettre en p lace u ne signalét ique piét on ne | ● Redéfinition du portage : action pilotée par Plaine Commune. | ● Action à mettre en lien avec la promotion de l’activité physique. | |
Préve nir et mi eux compren dre les add ictio ns | Permettr e le déve lopp ement des compéte nces ps ychosoc iales, les ateliers Art de di re | ● Déploiement du projet sur les trois collèges de la ville. | ● Consolidation et poursuite du dispositif. |
Réseau d’Eva luati on de Situati ons d ’Adultes en Diff icul té (RESAD) Créer les co ndit ions d’une équipe mobi le ps ychiatrie préc arité | Mise en place du Conse il Local e n Santé Menta le | ● Lancement du dispositif en février 2017. ● Finalisation du diagnostic en septembre 2018. ● Assemblée plénière à Pierrefitte en novembre 2018. ● Comité de pilotage à Epinay en décembre 2018. | ● Définition d’enjeux prioritaires, lancement de groupes de travail et mise en œuvre de la feuille de route 2019. ● Importance de la réflexion sur le renforcement de l’accès aux soins. |
Santé mentale | Etude de faisa bilité d ’une extension d’u n CMPP associat if | ● Réorientation de la fiche action en concertation avec l’ensemble des acteurs. ● Plaidoyer pour l'ouverture d'un CMP enfants à temps plein et d'un CATTP par la ville de Pierrefitte et le secteur de pédopsychiatrie. ● Ouverture du CMP à temps plein en septembre 2018. ● Recherche de locaux pour le CATTP. | ● Vigilance pour la consolidation et le développement de l’offre de soins en pédopsychiatrie. |
Préca rité Autisme, ouvert ure d ’un espac e de vie et de partage pare nts - enf ant s | ● Inauguration de l'accueil en décembre 2015, porté par l’association des jeunes colombiers. ● Financement CAF puis financement hôpital en 2017. | ● Vigilance pour la consolidation et le développement de l’offre de soins en pédopsychiatrie. | |
Actions m enées par le Centre de Plan ificatio n et d’Educa tion Famili ale (CPEF) | Pôle violenc es conj ugales | ● Lancement du dispositif en 2015. | ● Poursuite du dispositif, réseau enrichi par l’arrivée d’un intervenant social au commissariat de Stains. |
Mise en place d ’une consulta tio n de victim olo gie sur la ville | ● Lancement de la consultation en octobre 2016. ● Pérennité financière reste à conforter. | ● Vigilance quant au financement de la consultation. |
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La Politiqu e de la Ville :
Le Contrat de ville 2015-2020 de la communauté d’agglomération Plaine Commune a été signé le 8 juillet 2015 par l’Etat, la communauté d’agglomération, les 9 collectivités locales dont Pierrefitte-sur- Seine, le Conseil régional d’Ile de France, le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, l’ARS Ile de France, des bailleurs et d’autres partenaires.
Les CLS et CLSM sont construits dans une logique de prise en compte de ces territoires notamment ceux dont les quartiers sont classés en géog raphie p ri oritair e.
La contribution de l’Agence à la Politique de la Ville vise plusieurs objectifs :
à moyen terme, la réduction des écarts entre les quartiers prioritaires et le reste de la région en matière d’état de santé, de déterminants de santé, de disponibilité et d’usage du système de soins ;
à court terme, le renforcement de l’intervention de l’Agence et du système de santé en faveur des habitants de ces quartiers en matière de prévention, de soins, de prise en charge, y compris par redéploiement des moyens existants ; l’appui de l’Agence pour des politiques publiques favorables à la santé dans ces quartiers, à l’échelle locale ou à l’échelle régionale ; la mise en œuvre d’un dispositif de connaissance et de suivi de l’état de santé et du système de soins dans les quartiers.
Ces objectifs relèvent d’une logique de réduction des Inégalités Sociales et Territoriales de Santé (ISTS) mais mobilisent également la logique de lutte contre l’exclusion au titre des populations les plus exclues, en lien avec le Programme Régional d’Accès à la Prévention et aux Soins (PRAPS).
A Pierrefitte, la géog raphie de la po litiqu e de la Vil le met en lumière les difficultés rencontrées sur 3 grands quartiers : centre-ville/Maroc/Châtenay/Poètes, Joncherolles/Fauvettes et Langevin/Lavoisier. Ils représentent 51% du territoire de la ville. La moitié des habitants vit en zone prioritaire. Les quartiers d’habitat social sont toujours le cœur de cible de la politique de la ville mais une concentration de difficultés se retrouve également dans le parc privé dégradé.
Dans le cadre du Nou veau Prog ramme de Réno vation Urbaine (NPRU), le quartier dit des Fauvettes/Joncherolles a été retenu. Ce quartier a la particularité d’inclure une copropriété dégradée de 135 logements, en plus des 374 logements d’habitat social que comptent les cités des Joncherolles et du 8 mai 45. Le quartier Fauvettes-Joncherolles est le plus paupérisé de Plaine Commune, le revenu fiscal médian mensuel par unité de consommation est de 473 € (données SIG politique de la Ville). Une étude d’Urbanisme Favorable à la Santé a été lancée en 2016 en lien avec cet XXXX 0.
Le Con trat de Vil le 2015-2020, à l’échelle de Plain e Com mu ne, affiche pour objectif en matière de santé d’améliorer le niveau de santé de la population dans son ensemble en réduisant de moitié les écarts de santé entre le territoire et la région Ile-de-France avec plusieurs axes stratégiques :
développer l’accès aux soins sur le territoire ;
améliorer l’accès aux droits ;
accroître les dispositifs et les lieux de prévention notamment dans le domaine de la santé mentale ;
permettre à chacun de vivre dans un environnement respectueux de sa santé.
L’ Atelier S ant é Ville ( ASV) :
L’ASV est un dispositif créé par la politique de la ville sur la prévention santé. Il est défini par la circulaire DIV / DGS du 13 juin 2000 : « l’ASV vise à promouvoir le développement des programmes locaux de santé, en cohérence avec la démarche stratégique utilisée par les PRAPS ». « Il s’agit d’améliorer la cohérence et la pertinence des actions destinées aux populations prioritaires des territoires de la politique de la ville, qu’elles soient menées par les institutions, le monde associatif ou les acteurs de santé du service public ou privé ».
Les objectifs généraux des Ateliers Santé Ville sont :
Identifier au niveau local les besoins spécifiques des publics en difficulté et les déterminants de l’état de santé liés aux conditions de vie (diagnostic partagé de santé et observation locale de santé).
Faciliter la mobilisation et la coordination des différents intervenants par la création et le soutien à des réseaux médico-sociaux ;
Diversifier les moyens d’intervention en fonction de l’analyse des besoins par site.
Rendre effectif l'accès aux services publics sanitaires et sociaux de droit commun aux populations précarisées.
Développer d’une part, la participation active de la population à toutes les phases des programmes (diagnostic, définition de priorités, programmation, mise en œuvre et évaluation) et d’autre part, la concertation avec les professionnels et les différentes institutions du secteur sanitaire et social concernés par ces programmes par le renforcement des compétences.
Articulation entre la politique de la ville et les politiques de santé (locale et régionale).
Suivi et évaluation des projets engagés en mettant l’accent sur les questions d'évaluation d'impact en santé.
A Pierrefitte-sur-Seine, l’ASV a été créé en 2001. Il est animé par un coordinateur à temps plein, également référent du volet santé du Contrat de Ville et du Contrat Local de Santé (CLS). L’équipe ASV est également composée d’une diététicienne, en charge de la prévention nutrition, d’une assistante de direction à mi-temps, d’une coordinatrice du Conseil Local en Santé Mentale (CLSM) intercommunal Pierrefitte-Epinay, de l’infirmière de prévention du CMS, de la coordinatrice du Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF) et la coordinatrice des actions de prévention bucco- dentaire. Différentes thématiques sont traitées : nutrition, santé bucco-dentaire, prévention des cancers, prévention des conduites à risques (addictions notamment), violences faites aux femmes, mortalité infantile, santé mentale etc…
L’Atelier Santé Ville travaille en étroite collaboration avec le CMS et le centre dentaire pour les actions de promotion de la santé. Les infirmières et les médecins généralistes, les assistantes dentaires et les chirurgiens dentistes participent aux actions de prévention telles que les rencontres autour de la nutrition, de la promotion de l’activité physique, du dépistage des cancers, de la santé de la femme, des séances de prévention dans les collèges sur les IST, la prévention des conduites à risques et des addictions…
I. LES BESOINS EN SANTE
L’analyse sociodémographique et sanitaire s’appuie sur le diagnostic local de santé réalisé en 2013 avec l’accompagnement de l’agence LH Conseil dans le cadre du CLS de préfiguration et actualisé en 2015 lors de l’élaboration du CLS2. Les données sont également issues de la CPAM, de l’ARS, de l’INSEE et celles récoltées dans le cadre du diagnostic du CLSM intercommunal Pierrefitte-Epinay, effectué par la coordinatrice d’avril à septembre 2018.
I.1- CONTEXTE GÉNÉRAL
L’IDH1 2 de Pierrefitte est de 0.34 (0.28 en 2012) contre 0.39 en Seine-Saint-Denis, 0.57 en Ile-de- France. La commune de Pierrefitte-sur-Seine reste en-dessous de la moyenne départementale et régionale et à ce titre reconnue ville prioritaire pour agir sur les problématiques de santé. Cette augmentation de l’IDH 2 de 0.28 à 0.34 suit l’évolution générale de l’IHD 2 sur le territoire national, la réduction des inégalités sociales restant une priorité majeure.
En 2015, la ville compte 29785 habitants2. Cependant, le nombre total d’habitants est à interroger au regard de la sur-occupation importante de certains logements. Il est probable que le nombre réel d’habitants soit plus élevé. On note que la CPAM 93 dénombre 32646 bénéficiaires au 31 décembre 2016. Certaines tranches d’âges sont pertinentes à observer au regard des politiques de santé publique et sur la vulnérabilité de certaines populations.
Ainsi, sur le territoire3 :
les moins de 6 ans représentent 10.0 % de la population
les moins de 20 ans représentent 32.6 % de la population. Ces chiffres soulignent la jeunesse de la population pierrefittoise.
les 60 et plus représentent 15.3 % de la population
et les + de 80 ans 2.8 %.
On recense 6871 familles à Pierrefitte dont 1521 familles monoparentales, soit environ 22.1 % des familles. L’état et la composition des familles est un indicateur important de même que les comportements et modes de vie sont des déterminants de santé (nutrition, usage des écrans, etc.).
En 2015, près de 29,7 % de la population est étrangère, soit plus que le département (22.4 %) et la région avec 13.2 % de population étrangère. Ces données sont pertinentes sur les questions d’accès aux droits et d’accès aux soins (barrière linguistique et culturelle possible, interprétariat, méconnaissance du système de santé…).
1 Pour rappel, l’IDH 2 est un indicateur retenu par l’ARS pour prioriser les villes de la région au regard de leurs problématiques de santé. Il est calculé à partir de trois variables : espérance de vie à la naissance, pourcentage de la population de moins de 15 ans sortie du système scolaire et non diplômée et revenu imposable médian des ménages.
2 Les données 2015 proviennent de l’INSEE.
3 Source : Insee – RP 2014
NOMBRE | DETERMINANTS DE SANTE | SERVICES MUNICIPAUX | EN QUOI FAISANT ? | |
1 | NIVEAU DE REVENU ET LE STATUT SOCIAL | CCAS | C O M M U N IC ATIO N / D O C U M E N T AT IO N / R E L A T OI N P U B L QI U E / D G A & C AB IN E T | |
EN : | ||||
CCAS / CULTURE/ JEUNESSE/ ACTION SOCIO- | ||||
2 | RESEAUX DE SOUTIEN SOCIAL | EDUCATIVE / SPORT / RELATIONS PUBLIQUES / VIE ASSOCIATIVE | PARTAGEANT LES ENJEUX DE LA DEMARCHE | |
3 | EDUCATION ET ALPHABETISME | EDUCATION - ENFANCE ET PETITE ENFANCE | AYANT UNE VISION COLLECTIVE | |
4 | EMPLOI ET CONDITIONS DE TRAVAIL | RESSOURCES HUMAINES (agents de la collectivité) JEUNESSE ET ACTIONS SOCIO-EDUCATIVE (population) | S’IMPLIQUANT DANS LA DEMARCHE FACILITANT LA CIRCULATION DE | |
L’INFORMATION ET LA COOPERATION | ||||
5 | ENVIRONNEMENTS SOCIAUX | POLE DEVELOPPEMENT URBAIN / GESTION URBAINE | ||
DE PROXIMITE | ||||
6 | ENVIRONNEMENTS PHYSIQUES | AMENAGEMENT / ENVIRONNEMENT / PATRIMOINE BÂTI | EXEMPLE: « TELLE INFORMATION POURRAIT INTERESSER TELLE PERSONNE (OU SECTEUR), JE LA LUI TRANSMETS. C’EST | |
7 | HABITUDES DE SANTE ET LA CAPACITE D’ADAPTATION PERSONNELLES | EDUCATION / ENFANCE / SPORT / SANTE / JEUNESSE ACTION SOCIO-EDUCATIVE | DONC DIRE QUE C’EST UNE DEMARCHE VOLONTARISTE » | |
8 | DEVELOPPEMENT DE LA PETITE ENFANCE | PETITE ENFANCE / SANTE / CULTURE SPORT | ||
9 | PATRIMOINE BIOLOGIQUE ET GENETIQUE | SANTE | A NOTER QUE LA REUSSITE D’UNE TELLE DEMARCHE S’INSCRIT DANS LE TEMPS | |
10 | SERVICES DE SANTE | SANTE | ||
11 | SEXE | JEUNESSE / ACTION SOCIO-EDUCATIVE / CCAS / | ||
SANTE | ||||
12 | CULTURE | CULTURE / SANTE |
Un déterminant de santé, en santé publique, est un facteur qui influence l’état de santé d'une population soit isolément, soit en association avec d’autres facteurs. Les facteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, environnementaux et biologiques trouvent donc largement leur place à côté des facteurs comportementaux. (cf. déclaration de Jakarta, 1997)
I.2- DÉTERMINANTS SOCIAUX ET DE SANTÉ
Revenus, tau x de chôm age :
Le taux de chômage à Pierrefitte est à 22.3 % contre 18.9 % pour le département et 12.6 % en région. Pierrefitte compte 59,5 % de ménage fiscaux non imposable contre 46.9 % pour le département et
31.6 % en région.
Allo catai res d e pr estation s soci ales ( Portr ait de v ill e, Obse rv ato ire dépa rtem ent al 93) :
En 2015, 22,5 % de la population pierrefittoise percevait une allocation, soit 6594 personnes dont 2252 bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active), soit 7,7 % de la population.
Le nombre d’allocataires dont le revenu est constitué à 100 % de prestations sociales s’élève à 1577 tandis que 2468 autres se situent à plus de 50 % de prestations sociales.
Allo catai res d e pr estation s MDPH :
En 2014, la MDPH informe que 551 personnes perçoivent une AAH (Allocation Adulte Handicapé) et 146 une Allocation de l’Education de l’Enfant Handicapé.
1 684 sont titulaires de carte handicap.
754 sont bénéficiaires de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé et 276 sont bénéficiaires de la Prestation de Compensation du Handicap.
163 pierrefittois sont bénéficiaires d'une orientation vers les Établissements et Services Médico Sociaux.
Education :
En 2013, les pierrefittois de 15 ans ou plus sont peu diplômés : 16.7 % ont un diplôme de l’enseignement supérieur. La sortie du système scolaire sans diplôme qualifiant est de 48 %4.
Cou verture mal adie 5 :
En 2016, 17.7 % de la population pierrefittoise bénéficie de la CMU-c, 3.4 % de l’AME et 1,6 % de l’ACS.
37.7 % des bénéficiaires Pierrefittois de l’Assurance Maladie sans mutuelle, moins bien couverts que sur le reste du département.
Habit at et log ement :
On distingue sur la ville 3 typologies de tissu urbain, avec des problématiques propres :
Un tissu urbain ancien en voie de dégradation. Il s’agit majoritairement de petites copropriétés, situées dans le centre-ville, le quartier du Petit-Pierrefitte ou le long des axes RN1 et boulevard Xxxxxxx xx Xxxxxx. Du fait de l’ancienneté du bâti et du peu d’investissement de la part des copropriétaires, les équipements collectifs, les façades et les logements montrent des signes de vétusté : les occupants de ce parc cumulent ainsi précarité énergétique, risque d’accessibilité au plomb et problème d’humidité.
Un tissu pavillonnaire, longtemps préservé, aujourd’hui en voie de paupérisation. On assiste à un phénomène croissant de division des mono-propriétés en plusieurs logements, que ce soit par des bailleurs ou par des propriétaires occupants. Ce mode d’occupation génère des problèmes d’habitabilité dues à la conception des logements, voire à leur nature même, de sur-occupation et d’accès aux réseaux de distribution en eau et énergie.
En ce qui concerne les grands ensembles, des opérations de renouvellement urbain de grande envergure interviennent sur les quartiers les plus en difficulté (Langevin-Lavoisier, quartier des Poètes, Fauvettes-Joncherolles).
Le nombre total de logements sur la ville de Pierrefitte s’élève à 9 884 résidences principales6. Les logements sociaux représentent 39,19 % du parc logements et sont répartis entre 12 bailleurs. En 2017, 8.584 demandeurs de logement sont enregistrés dans le fichier du Numéro Unique Régional et ont sélectionné Pierrefitte parmi les 8 choix de villes de relogement. Parmi ces 8.584, 25 % sont des
4 Portrait de ville, Service de l’Observatoire départemental, juillet 2015.
5 Données 2017 CPAM 93
6 Informations transmises par la DRIHL sources de la Direction Générale des Finances Publiques
demandeurs pierrefittois, 34 % sont issues des communes de Plaine Commune hors Pierrefitte7. En 2016, 286 attributions ont été réalisées tous réservataires confondus. Le délai d’attente pour une première proposition est d'environ 24 mois et pour une attribution de 36 mois. Ces délais dépendent de la situation administrative, familiale et locative du demandeur, mais aussi du taux de rotation (6%). 621 dossiers reconnus prioritaires DALO sont toujours en attente d'un relogement. Par ailleurs, un des deux foyers ADOMA que compte la ville, situé avenue Lénine, a fait l’objet d’une reconstruction.
I.3- INDICATEURS SUR L’ÉTAT DE SANTÉ DE LA POPULATION
En 2016, 13,9 % de la population sur le territoire est en Affection Lo ng ue Durée. Les principales ALD rencontrées sur le département sont le diabète, l’hypertension artérielle (HTA) sévère, les tumeurs malignes et les affections psychiatriques. Le taux de prévalence sur la commune des bénéficiaires atteints d'une ALD de type "Diabète type 1 et type 2" est de 5,2 %. C'est plus qu'à l'échelle de la Seine‐Saint‐Denis. Pour les ALD de type tumeur maligne et pour les psychoses, ce taux est inférieur sur la commune par rapport au département.
A Pierrefitte, l’ espé ranc e de vie à la naissanc e en 2015 est de 79.3 ans pour les hommes contre
78.5 ans en Seine-Saint-Denis et 79.8 ans en Ile-de-France ; tandis que pour les femmes, elle est de respectivement 84.6 ans contre 84.7 ans et 85,6 ans.
La mo rtalité inf ant ile est nettement supérieure aux niveaux départemental et régional : 6.2 pour Pierrefitte, 5.4 pour la Seine-Saint-Denis et 3.9 pour l’Ile-de-France.
L’o ff re de soins :
Pierrefitte a été identifiée comme territoire déficitaire en offre de soins par la Mission Xxxxxxxxx xx xx Xxxxx x’Xxx xx Xxxxxx dès 2005. Elle l'est toujours dans le schéma régional de l'offre de soins (SROS) ambulatoire, actualisé en 2015 et 2018 pour les médecins. Cela concerne notamment la médecine générale, les soins infirmiers, la chirurgie dentaire et les sages-femmes.
De plus, les habitants et les acteurs de santé alertent sur les difficultés d'accès aux soins concernant l'ophtalmologie, la dermatologie, la psychiatrie, la pédiatrie, l’endocrinologie, l’orthophonie et la kinésithérapie.
Ce déficit a vocation à s’accroître dans les prochaines années avec les nombreux départs à la retraite, l’impact du numerus clausus mais aussi les évolutions des souhaits des professionnels (qui aspirent à un meilleur confort d’exercice et de vie). L’équilibre installation/cessation d’activité n’est pas prévu avant 2025. Cette pénurie de professionnels de santé libéraux, qui va en s’aggravant, pose de façon aiguë le problème des soins de proximité, notamment des visites à domicile. Les taux de recours aux soins des habitants de Pierrefitte sont plus faibles sur la commune en comparaison du département et
7 Données issues du Numéro Unique Régional 2017
de la région, et souvent chez un professionnel de santé hors de la commune. L’activité du CMS s’inscrit donc en complémentarité de cette offre libérale qui ne peut couvrir tous les besoins.
Par ailleurs, la dynamique municipale pour rendre attractif le territoire et la dynamique autour du centre de santé et des maisons de santé permet le développement de la coordination des soins et des pratiques innovantes et ainsi d’attirer de nouveaux professionnels sur la ville.
A noter, pour renforcer et diversifier son offre de santé, le CMS a développé plusieurs partenariats et s’est engagé dans des expérimentations :
Une convention de mise à disposition de personnels de santé entre le centre hospitalier de Saint-Denis et le CCAS de Pierrefitte-sur-Seine a été conclue en 2014 pour pouvoir répondre aux besoins de santé et permettre un meilleur accès aux soins des pierrefittois au CMS de la ville de Pierrefitte-sur-Seine. Ainsi, dans le cadre de cette convention, le CMS bénéficie d'une consultation d'endocrinologie (janvier 2018) et d’ORL (février 2019) à raison de 3 heures hebdomadaires.
Une convention avec l’Education nationale signée en 2016 permet la mise en place d’une permanence de médecine scolaire le mercredi matin au CMS assurée par le Xx Xxxxxxxx Xxxxxx.
Une convention avec l’Institut de victimologie depuis 2017 permet la tenue d’une consultation de psycho-traumatologie dispensée le jeudi matin par une psychologue.
Le CMS participe depuis 2017 à l’expérimentation nationale de prévention de l’obésité infantile
« Mission retrouve ton cap » et a recruté une psychologue à raison de 3 heures hebdomadaires pour ce faire.
Le CMS participe depuis 2018 à l’expérimentation des microstructures sanitaires en Seine- Saint-Denis, portée par l’association Proses et soutenue par l’Agence régionale de santé (ARS). Une psychologue et une assistante sociale effectuent des permanences de 2 heures hebdomadaires pour accompagner le suivi médical de personnes en situation complexe : addiction, santé mentale, précarité, permettre un accompagnement spécifique en médecine de ville.
Professionnels de santé libéraux :
14 médecins généralistes et 5 spécialistes (1 pédiatre, 1 dermatologue, 1 psychiatre, 1 radiologue et 1 cardiologue) sont installés à Pierrefitte, la plupart (70 %) dans des cabinets de groupe de petite taille. Leur âge moyen est de 53,5 ans. 85 % d’entre eux sont conventionnés en secteur 1 (100 % des médecins généralistes).
On dénombre encore 2 Chirurgiens-dentistes, 13 infirmiers, 11 kinésithérapeutes, 1 sage-femme, 2
laboratoires, 5 orthophonistes, 2 pédicures-podologues et 7 pharmacies.
Structures de soins publiques :
Il existe un centre municipal de santé médical et un centre municipal dentaire. Les deux centres ont adhéré à l’accord national en 2015 Cette adhésion a permis aux équipes de poursuivre le travail de
coordination entamé en 2008 dans le cadre de l'expérimentation des nouveaux modes de rémunération (ENMR). Le fonctionnement du centre s’organise autour des trois engagements socles de l’accord national : accès aux soins, travail en équipe pluriprofessionnelle et système d'information partagé.
Le centre médical propose des soins de premier recours et de 9 spécialités : Médecine Générale (4,80 ETP), Allergologie (10h/semaine), Gastro-entérologie (4h/semaine), Gynécologie Médicale (13,84h/semaine), Ophtalmologie (8h/semaine), Pédiatrie (14h/semaine), Angéiologie-Phlébologie (16h/semaine), Echographie (8h/semaine), Rhumatologie (16h/semaine) et O.R.L (3h/semaine). Le CMS compte également deux ETP infirmerie, dont 0,75 ETP dédié à la prévention (ETP diabète, arrêt du tabac, planning familial et Atelier Santé Ville).
Le centre dentaire propose des soins de dentisterie, de chirurgie dentaire et d'orthodontie. Il y a 2 fauteuils de chirurgie dentaire (omnipraticien) et un fauteuil d'orthodontie. Les omnipraticiens effectuent 60 h/semaine, soit 1,68 ETP ; 2 orthodontistes effectuent 44h/semaine, soit 1,22 ETP. Le service dentaire est saturé, les délais d'attente sont longs pour les nouvelles demandes de suivi.
Deux centres de PMI situés au nord et au sud de la ville dispensent les suivis maternité et des enfants âgés de 0 à 6 ans (cf. ci-dessus). 73 % des enfants de cette tranche d’âge sont suivis en PMI.8
Pour pallier la vacance de poste de médecin scolaire à Pierrefitte, une convention de partenariat entre le centre de santé et l’Education Nationale a permis la mise en place d’une permanence de médecine scolaire au CMS le mercredi matin. Depuis la rentrée scolaire 2017-2018, un médecin scolaire à mi- temps exerce également sur les villes de Pierrefitte et Villetaneuse.
L’offre de soin médico-sociale :
o Le SSIAD (Service de soins infirmiers à domicile)
o SSIDPA : Service de Soins Infirmiers à Domicile pour les Personnes Agées
o L’EPAHD « La Peupleraie »
o L’Alisier, Foyer d’Accueil Médicalisé (établissement d’accueil et de prise en charge des traumatisés crâniens)
L’offre de soins hospitalière :
o 1 établissement de soins de suite, rééducation fonctionnelle, Clinalliance
o CMP enfants
o 1 CATTP enfants
La conso mmat ion de soi ns :
Le taux de recours des résidents permanents, c'est à dire les bénéficiaires habitant sur la commune du 1er janvier au 31 décembre de l'année étudiée, à un médecin généraliste est beaucoup moins élevé sur la commune comparée à la Seine‐Saint‐Denis (60,8 % contre 68,7 %). A l'inverse, les résidents de
8 Portrait de Ville de Pierrefitte-sur-Seine, service de l’observatoire départemental, juillet 2015.
la commune ont davantage recours à un infirmier ou une infirmière qu'à l'échelle du département. (Données CPAM 2017).
Les résidents permanents se rendent à plus de 80 % chez un professionnel de santé hors de la commune pour les spécialités suivantes : gynécologue, ophtalmologue, orthoptiste et chez les médecins spécialistes d'une manière générale.
56,2 % des bénéficiaires de la commune ont déclaré un médecin traitant. Si l'on prend uniquement les bénéficiaires de plus de 16 ans, ce taux est supérieur à celui calculé au niveau départemental (76,6 % contre 76,1 %).
Parmi ceux qui consultent chez un chirurgien-dentiste, 30 % d'entre eux se rendent dans un centre de santé sur la commune. Et près de 6 sur 10 se font soigner par un professionnel hors de la commune.
La consommation de soins hospitaliers se répartit de façon équilibrée en médecine entre le CH Saint- Denis, la clinique de l’Estrée (plus de la moitié des séjours pour ces deux établissements). En chirurgie, obstétrique, accouchements, la clinique de l’Estrée est le principal établissement de séjour.
Pour rappel , les chif fres prés entés dans ce para graphe conce rnent un iqu ement les résidents permanents (le rec ours aux soi ns sel on le type de profe ss ion nel de santé et s elon la co mmune de l' exécutant ).
Les activ ités d e pr évent ion et de santé pu bliqu e du CMS :
● La vaccination :
Tous es mardis, de 18h à 19h, un médecin généraliste assure gratuitement des séances de vaccination. Cette activité est réalisée en convention avec le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis.
Le Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF) :
Le CPEF du CMS de Pierrefitte-sur-Seine a ouvert au milieu des années 1980. Il est agréé et fait partie des services de solidarité du Conseil Général de Seine-Saint-Denis. Une convention signée depuis le 16 mai 2006 avec le Conseil Départemental permet de consolider son implantation au sein du centre de santé. Celui-ci pratique des IVG médicamenteuses.
Le CPEF a pour mission de prendre en compte toute les sexualités et de promouvoir l'éducation à la sexualité. C'est un lieu d'accueil et d'information, d'écoute et d'accompagnement sur les questions de la sexualité. Le principe de base du travail de planning est de donner à chaque consultant les moyens nécessaires pour qu’il puisse se prendre en charge afin d’être acteur de sa vie affective et sexuelle.
D'accès libre, anonyme et gratuit pour les mineurs, le CPEF est accessible à tous les habitants du 93 : les femmes, les hommes, les jeunes, peuvent venir parler de toutes les questions concernant la sexualité, la contraception, l'interruption de grossesse, les infections sexuellement transmissibles (IST), le sida, les problèmes de violences, etc...
L’équipe du CPEF de Pierrefitte est composée d’une secrétaire (0,25 ETP), d’une infirmière (0,25 ETP), de l’ensemble des médecins généralistes du CMS, des Dr Lhuillier et Xx Xxxxxx qui font les suivis gynécologiques et d’une conseillère conjugale et familiale, Xxx Xxxxxxxx Xxxxxxxx, qui coordonne l’activité du service (1 ETP).
Les horaires d'ouverture du CPEF correspondent à ceux du CMS : du lundi au vendredi de 8h30 à 19h et samedi de 8h30 à 12h.
Afin de permettre un accueil personnalisé, une écoute attentive et une orientation adaptée à la demande du consultant et cela dans le respect des règles de confidentialité, toute demande de consultation relative au CPEF est adressée au secrétariat médical ou à la conseillère conjugale/l’infirmerie en cas de fermeture de celui-ci.
Les soins prodigués sont relatifs à la gynécologie, à l’orthogénie, à la contraception et à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Les demandes de consultations médicales sont souvent urgentes. Tous les médecins généralistes et les gynécologues du CMS participent à l’activité médicale du CPEF. L'équipe médicale et la conseillère conjugale int erv iennent en matiè re de planif icatio n :
Délivrance et suivi de la contraception, prévention des grossesses non désirées, prévention - dépistage et traitement des IST, diagnostic et suivi des grossesses avant orientation vers les maternités ou consultations pré IVG.
La loi permet aux mineurs un accès libre et gratuit à la contraception.
La loi du 23 janvier 1990 (dite « loi Calmat ») permet à ces centres de dépister les infections sexuellement transmissibles (IST) et de délivrer les traitements nécessaires gratuitement aux mineurs et aux personnes qui n'ont pas de couverture sociale.
Délivrance de la contraception d’urgence.
Entretien-pré-IVG et consultations pour la mise en œuvre de l’IVG médicamenteuse. Les Xx Xxxxxx et Dr Lhuillier ont reçu une formation et pratiquent les IVG médicamenteuses.
La conseillère conjugale assure des consu lt ation s de cons eil conju gal : entretien avec le couple, entretien avec la famille, prévention et prise en charge des violences conjugales, prévention de la violence intrafamiliale, accompagnement des situations de changement de vie affective, relationnelle et sexuelle.
La conseillère conjugale organise et assure avec les professionnel-le-s du CPEF (infirmière, médecins) ou de l'extérieur des action s coll ectiv es de préven tio n sur la vie aff ectiv e et sexuell e :
- Séances d’information à la vie affective, relationnelle et sexuelle dans les 0 xxxxxxxx xx xx xxxxx (xxx n° 2016-444 du 13 avril 2016- art.19). Ces séances sont primordiales dans un souci de prévention pour une meilleure compréhension, intégration et élaboration, particulièrement pour les jeunes qui sont non seulement transformés physiquement, mais aussi inquiets et angoissés par l’aspect affectif de la relation aux autres, et particulièrement les relations entre les filles et des garçons.
- Séances d’information à la vie affective, relationnelle et sexuelle auprès des jeunes de 16-25 ans à la mission locale.
- Groupe de paroles en PMI, SSD sur la santé sexuelle des femmes.
- Actions de prévention des comportements sexistes, des conduites à risques, dans les centres sociaux et en partenariat avec les associations de la ville (AFPAD, PRE, ...)
- Actions de prévention autour des violences faites aux femmes en partenariat avec l’Observatoire de la Seine-Saint-Denis des violences faites aux femmes
- Action de prévention des IST-SIDA dans les foyers d’hébergement, et les collèges.
- Projet de groupes de parole sur la vie affective et sexuelle à destination de personnes en situation de handicap
- Projet d'actions pour déconstruire les stéréotypes de genre dès la primaire en travaillant avec les enfants essentiellement sur leurs émotions pour une égalité fille-garçon et ainsi travailler sur la prévention des violences de genre.
L'équipe du CPEF participe aux journées de formation, aux colloques afin d’actualiser et approfondir ses connaissances. La coordinatrice du CPEF, Xxx Xxxxxxxx Xxxxxxxx, a pour mission de porter et coordonner ses actions, de participer aux réunions internes et partenariales et d’élaborer le bilan d'activité annuel. Elle rend compte de ses activités aux services départementaux de la PMI (protection maternelle et infantile).
Le pôle Violences conjugales et les consultations de victimologie :
En 2014 et en partenariat avec l’ASV, un pôle Violences conjugales s’est constitué. Il a pour objectifs d’améliorer l’accompagnement des personnes victimes de violences, d’animer le réseau d’acteurs, de soutenir les professionnels confrontés à des situations de violences conjugales.
Le pôle organise des réunions tous les 3 mois à destination des professionnel-le-s, qui peuvent saisir l'instance de concertation pour échanger sur des situations complexes liées à l'accueil et à l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales. Les situations sont présentées de manière anonyme. Des journées de rencontre sont organisées avec différents partenaires (observatoire des violences faites aux femmes, Maison des femmes, institut de victimologie, ...) afin de développer les savoirs et les compétences.
C'est ainsi que le Pôle a mis en place des outils de communication à destination des professionnel-le- s pour une meilleure connaissance des lieux ressources. Par la suite, un partenariat avec l’Institut de victimologie a permis la tenue de consultations de victimologie au CMS le jeudi matin depuis 2010.
Projet « Le poids du sport » :
Le centre est partenaire du Programme de Réussite Educative (PRE) de Pierrefitte. Les enfants et adolescents en surpoids sont suivis par une diététicienne. Les médecins qui repèrent une surcharge pondérale associée à des difficultés scolaires peuvent orienter leurs jeunes patients vers le programme. Pour ceux qui n'ont pas de difficultés scolaires, la diététicienne du CMS peut les recevoir.
Permanence de médecine scolaire :
Une convention avec l’Education nationale permet la mise en place d’une permanence de médecine scolaire le mercredi matin au CMS assurée par le Xx Xxxxxxxx Xxxxxx.
Les pratiques innovantes :
o L’éducation thérapeutique du patient diabétique
Anciennement avec le soutien du FNPEIS et maintenant de l’ARS, le centre propose aux patients diabétiques un programme d’éducation thérapeutique sur les thèmes de la connaissance de la maladie, de la nutrition, de l’activité physique et de la prévention des complications. Des séances individuelles et collectives sont proposées. Prochainement, ce programme pourrait s’adresser à un public plus large : patients obèses, en pré-diabète…
o L’expérimentation « Mission retrouve ton cap »
La loi du 21 décembre 2015 de financement de la sécurité sociale prévoit la réalisation d’expérimentations pour améliorer la prise en charge et le suivi d’enfants de trois à huit ans chez lesquels le médecin a décelé un risque d’obésité. Les conditions de mise en œuvre de cette mesure ont été précisées par décret. Les expérimentations se déroulent sur 3 ans sur les territoires du Nord Pas-de-Calais, de la Seine-Saint-Denis et de la Réunion. Elles font l’objet d’une évaluation qui prévoit la remise d’un rapport au Parlement en septembre 2019. Ce rapport permettra notamment d’évaluer les possibilités de généralisation du dispositif sur le territoire.
Le CMS a déposé sa candidature pour participer à cette expérimentation et a été retenu. Xxxxxxx Xxxxxx, diététicienne coordonne ce programme.
Cette expérimentation permet par la mi se en pla ce d’u n fo rfait spécifiqu e, un e pris e en charge plu ridisci plinai re (médecin, psychologue, diététicien) précoce et adaptée aux besoins des enfants de trois à huit ans à risque d’obésité ainsi qu’à ceux de leur entourage.
Le médecin qui suit l’enfant est le point d’entrée dans le dispositif :
il repère l’enfant à risque d’obésité,
il prescrit la prise en charge pluridisciplinaire en fonction des besoins et de la situation de l’enfant,
Les pu blics bén éficiai res de l’expérimentation sont les enf ant s, quel que soit le régime d’Assurance Maladie :
De 3 à 8 ans révolus, en surpoid s (IMC supérieur ou égal au 97ème percentile des courbes françaises) et leur entourage ;
De 3 à 8 ans révolus, à risq ue d’o bésité et leur entourage, à savoir :
- Enfants présentant un rebond d’adiposité précoce,
- Enfants présentant une ascension continue de la courbe de corpulence (IMC) depuis la naissance,
- Enfants présentant, sur leur courbe de corpulence, un changement rapide de couloir vers le haut.
o L’expérimentation des microstructures sanitaires en Seine-Saint-Denis
Portée par l’association Proses et soutenue par l’Agence régionale de santé (ARS). Une psychologue et une assistante sociale effectuent des permanences au CMS de 2 heures hebdomadaires pour accompagner le suivi médical de personnes en situation complexe : addiction, santé mentale, précarité, permettre un accompagnement spécifique en médecine de ville. Des réunions de synthèse mensuelles sont organisées avec les médecins généralistes.
Les actions sociales :
o La permanence sociale de la CRAMIF
En février 2015, une convention de mise à disposition de locaux au sein du CMS a été signée avec la Caisse régionale d’assurance maladie Ile-de-France (CRAMIF) afin d’assurer la permanence sociale de la CRAMIF le lundi en journée. Celle-ci assure un suivi social global pour un public cible, affilié au régime général, et a plusieurs missions : accès aux droits, prévention de la désinsertion professionnelle et de la perte d'autonomie. La CRAMIF peut également assurer des visites à domicile dans le cadre d’un suivi global pour les personnes ne pouvant pas se déplacer.
o La permanence d’accès aux droits dans le cadre de la convention CCAS-Ville- CPAM93
Depuis 2012, le CMS participe à un groupe de travail sur l’amélioration du parcours d’accès aux droits de santé des pierrefittois dans le cadre du contrat local de santé (CLS). De nombreux services municipaux et partenaires y ont été associés : CCAS, centres sociaux, PRE, AFPAD, CPAM93, CRAMIF, service social départemental, PMI, CMS, centre dentaire municipal et professionnels de santé libéraux…
Afin d'améliorer le parcours d'accès aux droits et d'accompagner les pierrefittois dans leurs démarches, une convention entre la Municipalité, le CCAS de Pierrefitte-sur-Seine et la CPAM de Seine-Saint-Denis a été mise en place dans le cadre du contrat local de santé (CLS) en juin 2016.
Dans cette dynamique, une permanence « accès aux droits » s’est mise en place au CMS en janvier 2016 pour accompagner les publics vulnérables dans leurs démarches d’accès aux droits de santé. Elle permet d’instruire les dossiers de demande de PUMA, CMU de base et complémentaire, d'aide complémentaire santé et d'aide médicale d'état. Une référente a été nommée.
En parallèle, un travail partenarial sur la professionnalisation du personnel d'accueil, type « analyse des pratiques professionnelles » sur l’accès aux droits, s’est mis en place et va se poursuivre.
Les partenariats noués avec les structures et les professionnels sanitaires, médico-sociaux et sociaux du territoire :
Le centre de santé travaille en partenariat avec de nombreuses structures du domaine sanitaire, médico-social et social. Les acteurs de santé locaux se rencontrent régulièrement au sein du Conseil local de l’offre de soins (CLOS et du Conseil local de santé mentale (CLSM).
o Continuité et permanence des soins
Le centre de santé collabore avec les professionnels de santé libéraux et les maisons de santé pour assurer la continuité et la permanence des soins. Celle-ci est aussi assurée par d’autres structures de soins avoisinantes : Maison médicale de garde de Saint-Denis, Clinique de l’Estrée, Hôpital Delafontaine, Centre cardiologie nord.
Pour les soins infirmiers à domicile des personnes dépendantes ou atteintes de handicap, les patients peuvent s’adresser au SSIAD (Service de Soins Infirmiers à Domicile) implanté à Pierrefitte et géré par le groupe SOS ou au SIDPA (Service Infirmiers à Domicile pour Personnes Âgées) commun aux villes de Pierrefitte et Stains.
o Accessibilité
Une convention de partenariat avec le Foyer d’accueil médicalisé (FAM) l’Alisier permet à ses résidents un accès facilité aux consultations dispensées par le centre de santé et aux activités de prévention.
o L’accueil d’étudiants en formation
Depuis 2013, plusieurs médecins généralistes du CMS ont été formés à la maîtrise de stage universitaire et le CMS accueille des internes en médecine générale et des infirmières en formation.
Un projet d’accueil de diététiciens en formation est en cours d’étude également.
o Réunions de concertation pluri-professionnelles (RCP)
Organisées mensuellement, elles rassemblent l’équipe des médecins et infirmiers de premier recours, 2 agents administratifs et en fonction du thème choisi, d’autres professionnels concernés et parfois des invités extérieurs. Elles permettent les échanges entre professionnels sur leurs pratiques et leurs savoirs sur des thèmes transversaux.
I.4- DES BESOINS REPÉRÉS
Sur l ’acc ès aux soin s :
o Difficultés d’accès aux soins spécialisés
o Une attention spécifique doit être portée aux personnes en situation de vulnérabilité, en difficulté sociale et qui ne peuvent engager de soins, aux personnes sans droits, aux familles monoparentales, aux personnes isolées…
o Un phénomène de non-recours aux soins, principalement pour des raisons financières mais aussi du fait de la méconnaissance des conditions d’ouverture des droits.
Les addictio ns et le s con du ites à ris ques :
Elles s’observent aussi bien chez les jeunes que chez les adultes. Les substances illicites consommées sur le territoire de Pierrefitte sont presque exclusivement du cannabis et de l’héroïne. Le commissariat n’observe quasiment pas de consommation de crack, de LSD et de cocaïne. Cependant, le crack suscite beaucoup d’inquiétudes, notamment à cause d’une recrudescence de sa
consommation dans les territoires voisins, de sa forte nocivité et du degré de dépendance qu’il engendre. Concernant le cannabis, les mineurs sont vendeurs et consommateurs, alors que pour l’héroïne ils sont généralement uniquement impliqués dans le trafic (vente, guet, relais). Les autres substances psychotropes licites consommées sont le tabac (cigarette et chicha) et l’alcool. Les autres conduites à risques observées concernent la sexualité : faible niveau de connaissance des jeunes sur les IST, grossesses précoces non désirées.
Avec l’appui de la MILDECA, dans le cadre de la stratégie de revitalisation du centre-ville, un diagnostic est en cours d’élaboration sur l’état du trafic et la consommation de produits psycho-actifs.
L’a liment ation déséquilib rée et la sédenta rité :
L’ensemble des acteurs des secteurs sanitaires et sociaux fait le constat de pratiques alimentaires déséquilibrées et de sédentarité chez les habitants et notamment les enfants et adolescents. Elles entraînent du surpoids, des problèmes carieux, des pathologies cardio-vasculaires et du diabète.
La santé m ent ale :
La santé mentale est souvent citée par les acteurs locaux comme une thématique préoccupante. Ils observent souvent des personnes en souffrance mentale avec ou sans maladie mentale. Il n’y a pas à Pierrefitte de structures pouvant accueillir ces adultes. Ils doivent se rendre au CMP (Centre médico- psychologique) d’Epinay, ce qui est un frein pour leur prise en charge.
La tu berculos e :
En 2016, la cellule de veille, d’alerte et de gestion sanitaire de Seine-Saint-Denis dénombre 405 cas déclarés.
Le département de Seine-Saint-Denis a l’incidence de tuberculose la plus élevée d’Ile-de-France mais aussi de France métropolitaine, le taux de déclaration s’élevait à 24.6/100 000 habitants pour l’année 2015.
L’inf ection VIH :
En Seine-Saint-Denis, en 2014, pour une population de plus d’1,5 million d’habitants soit 2,35 % de la population française et 13 % de la population d’île de France, les nouveaux diagnostics (389 cas, nombre le plus bas depuis 2003) représentent 5,9 % des nouveaux cas en France et 13 % des cas d’île de France; le taux rapporté à la population est de 250 par million soit 2,5 à 3 fois la moyenne nationale.
La distribution par commune n’est disponible que sur la base des entrées en ALD VIH en groupant les années 2011-13. Elle indique que les cinq communes qui ont les taux rapportés à la population les plus élevés sont les mêmes pour les deux sexes : Saint-Denis, Bobigny, Aubervilliers, Pierrefitte et Stains.
Le croisement des données épidémiologiques et démographiques souligne la nécessité absolue d’un prog ramme centr é sur les po pu lation s les plu s exposé es au premier rang desquelles les
ho mmes ayant des rappo rts sexuel s avec des ho mmes et les po pu lation s immig rées d’ Afrique Subsaha rie nn e. Ceux-ci constituent de loin la part la plus importante de la population immigrée exposée au VIH, toutefois compte tenu de la prévalence en Haïti, les étrange rs d’ Haïti do iv ent aussi faire l ’ob jet d’u ne att entio n p articuli ère.
La promotion de la santé sexuelle est un enjeu de santé publique important à travers les actions en milieu scolaire et extrascolaire. Ces actions et les contacts avec le dispositif permettront le repérage des vulnérabilités individuelles à l’infection VIH et aux IST en lien avec les relations homosexuelles entre hommes, l’usage à risque de drogue, ou le sexe transactionnel.
La mo bili sation de la médecine gén érale pr atiqu ée en libé ral, en cent res de santé , en centres humanitaires ou dans les PASS hospitalières est primordiale : la médecine générale est consultée par toutes les populations. Elle a adopté en particulier dans le département des pratiques de santé publique et réalise la plus grande partie des tests VIH. La médecine générale peut hausser le niveau de la proposition du dépistage et surtout sa répétition régulière pour les populations prioritaires. C’est le cas aussi des service s d’édu cation et de pla nif ication famili ale habilités pour le dépistage depuis plus de 25 ans, plus d’une centaine dans le département.
I.5- ZOOM SUR LA SANTÉ MENTALE : RETOUR SUR LE DIAGNOSTIC DU CLSM
Dans le cadre de la mise en place du Conseil Local de Santé Mentale intercommunal, et conformément au cahier des charges de l’Agence Régionale de Santé Ile de France, un état des lieux en santé mentale est réalisé en 2018 afin d’acquérir une connaissance fine des données de santé, des problématiques et des ressources du territoire. Il s’agit d’appréhender d’une part le contexte, les ressources disponibles et les déterminants qui influencent l’état de santé mentale de la population du territoire, et d’autre part les problèmes collectifs de santé. L’objectif de ce diagnostic est de déterminer un ensemble de mesures à mettre en place pour résoudre partiellement ou totalement les problèmes collectifs de santé.
Métho do log ie :
Le diagnostic associe l’ensemble des acteurs intervenant tout au long du parcours de la personne et de son entourage : acteurs du champ sanitaire hospitalier et du premier recours, médicosocial et social, les familles et usagers des services, Groupe d’Entraide Mutuelle, le champ éducatif (éducation nationale, éducateurs spécialisés), l’insertion, les associations du territoire… Tout acteur et toute actrice pouvant être confronté.e à ces questions. Cette démarche couvre l’ensemble des champs, de la prévention au soin, du parcours de soin et du parcours de vie, notamment à domicile.
La démarche de connaissance territoriale détaillée a été formalisée en Comité de Pilotage en avril 2017, autour de deux grands axes : un premier axé sur le recueil d’indicateurs, formant un versant quantitatif, un second plus qualitatif, basé sur des échanges avec les acteurs du CLSM, la population générale et les usagers des services de santé.
Plusieurs outils ont été construits dans le but de donner la parole à chacun et chacune.
Un questionnaire en ligne a été construit pour les professionnels, au total 64 questionnaires ont été complétés.
Un questionnaire papier a été proposé en entretien en face à face auprès de la population générale sur les deux villes. 114 questionnaires ont été recueillis.
Un questionnaire papier a été construit et proposé en face à face aux usagers des services de psychiatrie adulte sectorisés, ainsi qu’aux parents d’usagers des services de pédopsychiatrie. Plusieurs réunions de construction ont eu lieu, réunissant le Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM), l’Union Nationale de Familles et Amis de Personnes Malades et/ou Handicapées Psychiques (UNAFAM) et la coordinatrice du Conseil Local de Santé Mentale. Une version destinée aux parents ou familles d’accueil d’enfants pris en charge a été adaptée. 29 questionnaires adultes ont été récoltés, et 25 questionnaires enfants.
Prob lém atiqu es du te rr ito ire :
. Accès aux soins :
La méconnaissance totale ou partielle de l’offre de soins disponible apparaît clairement. Les dispositifs sont méconnus de la population - empêchant parfois la poursuite d’une prise en charge, lors de moments charnières - mais également de façon plus spécifique des professionnel·le·s. La complexité des noms de structures, leurs acronymes et leur nombre rend l’offre difficilement intelligible pour les personnes éloignées du soin.
Par ailleurs la représentation de la souffrance psychique, de la santé mentale peut bien sûr entrer en compte dans l’accès au soin, représentations qui n’ont pas été interrogées ici mais qui sont apparues à maintes reprises notamment auprès de la population.
L’insuffisance de lieux de soins, de prise en charge, d’accueil individuel et/ou familial est mise en évidence, d’autant plus auprès des parents d’enfants suivis en pédopsychiatrie. Cette insuffisance provoque de fait un éloignement des lieux de prises en charge, éloignement mentionné à maintes reprises concernant les orthophonistes. La question des transports participe de façon inégale à l’accès aux soins pour les Pierrefittois·es, les lieux de prises en charge adulte étant focalisés à Epinay-sur-Seine. Cette question ressort des questionnaires enfants quand sont abordées les difficultés de transport pour se rendre sur les lieux de prise en charge spécialisés.
Les liens entre structures et professionnel·le·s sont souvent invoqués par les professionnel·le·s eux elles-mêmes lors de moments charnières dans les parcours de soins, mais aussi dans les demandes relatives aux outils nécessitant plus de transversalité, comme les partenariats, conventions, formations, etc. Cet outillage souhaité concerne le repérage et l’orientation des personnes accompagnées, dans la mesure où de nombreux renoncements sont exprimés, alors que ces mêmes professionnel·le·s entendent des plaintes psychiques au moins occasionnellement. Cependant nous noterons avec attention l’identification privilégiée du médecin traitant, comme personne de confiance lorsqu’il s’agit de souffrance psychique.
L’absence de prise en charge financière des psychologues libéraux est parfois mentionnée par le public comme frein à l’accès au soin psychique en libéral, alternative non envisagée au secteur public de fait.
La liaison entre soins somatiques et soins psychiques est à interroger. Il semble que l’attention et l’énergie soient portées quasi exclusivement sur la santé psychique quand celle-ci est soutenue et prise en charge, au détriment de la santé somatique.
. Accès aux droits :
Un nombre important de familles rencontrées en service de pédopsychiatrie n’a pu être interrogées faute de langue commune. Se pose ainsi la question de l’accès à une prise en charge intelligible et compréhensible pour ces familles.
Toujours en ce qui concerne la prise en charge des enfants, les difficultés de scolarisation sont mentionnées très régulièrement. Le manque d’accès à une auxiliaire de vie scolaire, les délais d’attente imposés, la volonté parfois d’avoir le choix entre classe adaptée et un accompagnement en milieu ordinaire, sont autant d’obstacles à la scolarisation des enfants dans des conditions acceptables aux yeux des parents.
. Empowerment, Familles :
Les questionnaires usagers laissent à voir un nombre important de réponses allant dans le sens d’un manque d’information sur les modalités d’accompagnement en cours, possibles ou envisageables. Les personnes ne semblent pas avoir connaissance de brochures, supports d’information ou sites internet qui aborderaient les différences entre psychologues, psychiatres, CMP, CATTP, traitements médicamenteux, différentes pathologies et différents accompagnements. Ces supports existent mais les personnes rencontrées disent en ignorer l’existence. Les professionnel·le·s déclarent d’ailleurs souhaiter disposer de tels outils.
Au démarrage du Conseil Local de Santé Mentale, il est édifiant de constater que les familles, fratries, entourages proches se plaignent du peu place qui leur est accordée dans les différentes prises en charge. La compréhension de la maladie lorsqu’elle existe, des difficultés de la personne suivie mais également les modalités et objectifs des accompagnements ne sont que rarement abordés d’après eux. Auprès des adultes interrogés, l’étonnement se fait parfois sentir lorsqu’est abordée la question des informations sur la pathologie ou l’accompagnement donnés à l’entourage.
De nombreuses familles ont exprimé leur épuisement, leur rythme de vie organisé autour des prises en charge, leur perte de repères lors de prises en charge complexes. La multiplicité des interlocuteurs, des demandes souvent longues à aboutir, participent au discours d’épuisement de nombreux parents. La position d’aidant n’est pas identifiée comme telle et exclue de fait l’accès à un soutien spécialisé. Le rythme de prise en charge parait également être vécu comme descendant, c’est-à-dire émanant des professionnels du soin et de l’accompagnement, les adultes usager·e·s disent ne pas être décideurs et décideuses des modalités de prise en charge.
Les difficultés linguistiques sont un constat majeur de ces enquêtes. Les parents ne parlant qu’en partie la langue parlée par les équipes de soins et d’accompagnement ne sont pas en position de poser des questions, d’interroger les modalités d’accompagnement, d’être formés et sensibilisés aux capacités et difficultés de leur enfant au même titre que des familles francophones.
Les déclarations de marginalisation au sein de la Ville sont importantes et résument l’exclusion ressentie par beaucoup.
Il est important de noter le grand intérêt et l’attente des familles lors des explications relatives à la mise en place du CLSM : leur participation, le fait que les villes leur demandent leur avis, la mise en place prochaine de groupes de travail pour améliorer le parcours de soin des personnes, adultes et enfants, sont des éléments qui sont porteurs d’attentes très importantes.
. Déterminants de santé :
Les difficultés économiques et sociales sont évidemment à prendre en compte sur nos territoires. Le questionnaire population n’a pas eu pour vocation d’explorer ces difficultés, pour éviter un temps de passation plus important. Notons cependant que l’immense majorité des usagers déclarent avoir des difficultés socio-économiques. Lors de l’élaboration de ce questionnaire avec le GEM et l’UNAFAM, ce thème a été sollicité à plusieurs reprises. Il apparaît que le Conseil Local de Santé Mentale, si investi comme un lieu de revendications et de plaidoyer en santé, doit rendre visible ces difficultés, ce manque d’aide et d’accessibilité dans les démarches. Ainsi l’insuffisance de l’aide fournie est clairement exprimée.
La question du logement ne saurait être abordée sans le concours des institutions spécialisées, afin d’analyser les indicateurs nécessaires ; cependant les questions du vivre ensemble, de l’habiter et de l’habitat ressortent fréquemment des échanges, recoupant ainsi la notion d’empowerment : avoir les moyens d’investir son logement, d’organiser sa prise en charge ambulatoire, de soutenir la vie en collectivité au domicile avec ses proches par exemple.
Les données relatives au travail pourront être approfondies avec les services spécialisés, données qui semblent majeures au regard des données de précarité économique importantes.
Le vieillissement de la population, l’isolement des personnes âgées, la prise en charge des pathologies liées au vieillissement et la co-occurrence de ces dernières avec une souffrance psychique pathologique ou non, sont à interroger au regard de l’expertise des partenaires locaux et départementaux spécialisés.
Feuille de rout e 2019 élab orée lo rs du Com ité de Pilot age de dé cembr e 2018 Organ igramm e psychiat rie enfant s, adoles cents et adult es :
Mise en place rapide d’un groupe de travail dédié à la création d’un outil destiné aux professionnels. Le service de pédopsychiatrie de Pierrefitte a déjà commencé les réflexions autour de cet outil, il est décidé d’intégrer ces réflexions et d’en soutenir l’élaboration, en y intégrant des partenaires opérationnels (GEM, psychiatrie adulte, CLS et ASV, services sociaux municipaux).
Créatio n d ’un comit é d’or ganisatio n int ercomm unal d’action s lo cal es de sen sibilis ation :
Cette initiative est à destination du public en centres sociaux culturels (expositions, café débat, café des parents, atelier thématique). L’interpellation des publics est facilitée à petite échelle, notamment à échelle des quartiers plutôt qu’à échelle des villes. Le groupe d’entraide mutuelle, la Trame, l’UNAFAM, les centres d’actions sociales, les associations de prévention spécialisée, seront les premiers partenaires à être sollicités pour participer à ce comité. L’intercommunalité pourra permettre la circulation des initiatives et des projets construits.
Poursuite des action s existant es :
- Réseau d’Echange sur les Situations d’Adultes en Difficulté
- Poursuite des actions de plaidoyer
- Sensibilisations et formation :
o Poursuite des Journées de Concertation sur la Santé Mentale
o Les Semaines d’Information sur la Santé Mentale
- Travail d’harmonisation des procédures de Soins sans consentement pour les services municipaux.
En tran sversa lité :
Mise en place d’une transversalité intercommunale pour enclencher les dynamiques :
- Seniors : CCAS, ASV, CLS, Handicap.
- Aidants : CCAS – Handicap, ASV, CLS.
- Transports : CCAS, pôles seniors, Handicap.
- Interprétariat : ARS, Département, CLS-ASV, Hôpitaux.
Feuille de rout e schémati sée :
II. AGIR SUR LES DÉTERMINANTS SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX DE LA SANTÉ
II.1- PESER POUR DES POLITIQUES PUBLIQUES FAVORABLES À LA SANTÉ
La ville de Pierrefitte est engagée sur les questions de santé au-delà du travail mené par la direction de la santé (CMS, Centre Dentaire & ASV). Dans chaque service et politiques structurantes de la ville, les enjeux de santé sont pris en compte (urbanisme, logement, éducation, enfance, jeunesse, CCAS, petite enfance, animation sociale et culturelle, développement durable etc…).
En outre, tous les acteurs du territoire sont des partenaires des actions santé : service social départemental, PMI, Education Nationale, Maison de l’Emploi et de l’Économie, Plaine Commune, établissements de santé, associations, habitants…
Cette cohérence stratégique permet d’agir sur les déterminants de santé que sont l’éducation, le logement ou encore l’environnement. L’Atelier Santé Ville est également associé au Projet Social de Territoire (PST).
II.2- AGIR SUR LES DÉTERMINANTS DE SANTÉ
Lo gement et habit at :
Le service logement de la ville est engagé sur les questions sanitaires et sociales touchant les habitants et les demandeurs de logements à plusieurs niveaux :
Sur la prévention des expulsions locatives, en lien avec le PST. Cela s’est traduit par la mise en place en avril 2017 d’une commission d’impayés de loyers (CLIL). Dès le deuxième mois suivant le début de la dette, la commission intervient afin d’apporter une solution à la situation du locataire en difficulté. Quatre bailleurs y participent : OSICA, I3F, Logis Transports et Ogif. Sur les 36 dossiers examinés, 40 % des situations ont été orientées vers les services sociaux ou conseillères économiques sociales et familiales du bailleur, 1/3 ont signé un plan d’apurement et 11% ont soldé leurs dettes locatives.
Sur les violences faites aux femmes avec la participation au dispositif « Un toit pour elle » pour le relogement des femmes victimes de violences conjugales, en partenariat avec l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes
Santé environnementale : participation au groupe de travail sur la santé dans l’habitat et aux réflexions menées sur la qualité de l’air intérieur
Participation Conseil Local en Santé Mentale
Les services urbanismes de Plaine Commune et le service de développement urbain de la ville accompagnent la mise en œuvre de programmes de requalifications de l’habitat et de rénovations urbaines importantes sur les quartiers les plus en difficulté. C’est ainsi que le quartier des Fauvettes / Joncherolles a été retenu dans le cadre du nouveau programme national de rénovation urbaine. Ce quartier a la particularité d’inclure une copropriété dégradée de 135 logements, en plus des 374
logements d’habitat social que comptent les cités des Joncherolles et du 8 mai 45. En partenariat avec les services de la ville et de Plaine Commune, une candidature à l’appel à manifestation d’intérêt Santé Environnement Aménagement Durable lancé par l’ADEME et l’ARS en 2016 a été soumise pour ce projet urbain et retenue. Une étude d’urbanisme favorable à la santé (UFS) accompagne la définition du projet urbain. Ce projet est l’objet d’une fiche action.
Env ironn ement :
La ville de Pierrefitte-sur-Seine, avec l’adoption de son Agenda 21 en 2014, a défini une politique ambitieuse en matière de développement durable sur son territoire. Ainsi, diverses actions ont été mises en place afin d’améliorer le cadre de vie, de faire face au dérèglement climatique et de promouvoir les circuits courts et les richesses du territoire.
Cette démarche transversale intègre évidement les enjeux de santé. Un important travail est mené sur les thématiques de la qualité de l’air intérieur et extérieur, de la précarité énergétique et des éco- gestes en partenariat avec de nombreux acteurs du territoire : associations, centres sociaux, CCAS, DPAS, habitants, aménageurs, Plaine Commune, ALEC, ADEME, ARS, etc... et de nombreuses actions concrètes sont mises en place telles que la semaine de sensibilisation à la santé environnementale, les diagnostics sociotechniques précarité énergétiques et qualité de l’air intérieur réalisés chez des ménages Pierrefittois, etc...
Transport :
Le territoire pierrefittois est caractérisé par un espace urbain fragmenté, interrompu par de nombreuses infrastructures : du nord au sud la ville s’étend le long de la RN1, dans le sens est- ouest, ce sont les voies SNCF nord et les voies du RER D qui traversent la ville, isolant ainsi les quartiers les uns des autres. Cette configuration a représenté une difficulté pour concilier le bon équipement des quartiers et une centralité active.
Longtemps handicapantes pour le développement des quartiers, ces infrastructures deviennent aujourd’hui des atouts en termes de desserte et de potentialités urbaines : l’arrivée du tramway T5 en 2013 rapproche les quartiers nord et sud du territoire du centre-ville. De même, la ligneT11 ouverte en 2017 ou le prolongement de la RD28, renforcent la desserte du territoire.
La T11 a d’ailleurs fait l’objet d’une Evaluation d’Impact en Santé, par l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France et l’Observatoire Régional de Santé Ile-de-France en 2014, rappelant les impacts positifs et négatifs des transports sur la santé (pollutions, accidents mais aussi activité physique, accessibilité). Par ailleurs, Plaine Commune met en œuvre un Plan Marche et une signalétique piétonne à l’échelle de l’agglomération pour favoriser les déplacements doux.
La ville de Pierrefitte-sur-Seine souhaite également mener une politique ambitieuse en matière de mobilité durable sur son territoire en promouvant les déplacements décarbonés et ainsi d’augmenter la cyclabilité sur son territoire. La ville dispose d’un kilomètre de linéaire de pistes et bandes cyclables et de 10 kilomètres de linéaire en zones partagées 30. De nombreux systèmes d’attaches sont
présents sur le territoire, la nouvelle gare du T11 ainsi que la station de métro Saint-Denis Université disposent de consignes de vélos sécurisées et la même demande a été formulée pour la gare du RER
D. Une prime d’aide à l’acquisition d’un vélo pour les habitants est mise en place par la ville. Un Plan de Déplacement d’Administration est en cours d’élaboration (mise en place d’un plan de mobilité destiné à réduire les impacts négatifs, d’ordres sociaux, économiques, et environnementaux générés par l’activité de la ville).
Education :
On sait l’importance de l’école comme acteur de la santé : à la fois par le suivi médical des élèves et l'éducation à la santé (actions de prévention…).
Ainsi, la Ville de Pierrefitte s’est engagée dans la mise en œuvre d’un Proj et éducatif glo bal. L’éducation et l’action socio-éducative sont au cœur des priorités municipales, avec la volonté de favoriser la réussite des enfants et des jeunes, alors même que 35.9 % des pierrefittois de plus de 15 ans n’ont aucun diplôme (la moyenne française est à 19.7% et de 29.7 % en Seine-Saint-Denis). L’objectif est le développement et le bien-être des enfants et des jeunes, à travers la lutte contre les inégalités socioculturelles.
Les actions de santé sont transversales à l’ensemble des thématiques du Projet Educatif Global.
Dans les écoles, des actions sont menées sur le bucco-dentaire, l’éducation nutritionnelle, la promotion de l’activité physique. Au collège, les thématiques sont élargies à la prévention des conduites à risques, l’estime de soi (atelier de médiation artistique, Art de dire) ou encore l’éducation à la sexualité (Centre de planification et d’éducation familiale)
La Ville s’est donc également engagée à fournir des lieux favorables aux apprentissages et au bien- être des élèves :
Construction de l’école Xxxxxxxx Xxxxxxxxx pour dédoubler le groupe scolaire Varlin. L’école Xxxxxxxx Xxxxxxxxxx compte 20 classes.
Rénovation du groupe scolaire Varlin qui ne comptera plus que 20 classes au lieu de 40
Rénovation de l’école Xxxxxxxx Xxxxxxxx et de l’école maternelle Xxxxxxxxx
Le Programme de Réussi te Educ ativ e (PRE) est un dispositif destiné à accompagner les enfants de 2 à 16 ans présentant des signes de fragilité (scolaires, relationnels, psychologiques, physiques…). Le dispositif prend l’enfant et l’adolescent dans sa globalité et repose sur quatre axes : le médico-social, le socio-éducatif, le soutien à la parentalité et l’accompagnement à la scolarité.
L’équipe permanente du PRE est constituée d’une coordinatrice, d’une assistante, d’une psychologue, d’une assistante sociale et d’un moniteur éducateur. Les actions santé menées :
Le Poids du Sports (à destination des enfants en surcharge pondérale),
L’aide à l’accès aux soins (aides financières en fonction des situations)
III. LE PILOTAGE ET L’ASSOCIATION DES PARTENAIRES
III.1- ASSOCIATION DES HABITANTS ET DES USAGERS
La participation de la population constitue à la fois un objectif et un moyen de promotion de la santé sur le territoire de la politique de la ville.
A Pierrefitte, la participation des habitants au Contrat Local de Santé et sur la thématique santé s’appuie des démarches de participation existantes sur le territoire : projet social des centres sociaux, groupes de paroles, comité des usagers du centre de santé, usagers d’associations, etc… :
Les centres sociaux construisent leurs actions avec les habitants de la définition des besoins à la participation aux ateliers et animations. Le renouvellement des projets sociaux des deux centres sociaux de la Ville a permis l’organisation de réunions publiques dans chaque centre social en 2014 et 2015. Ces échanges ont soulevé les problématiques d’accès aux droits notamment. La création d’un espace parentalité dans un des centres part d’un besoin exprimé des mères, l’animation de ce lieu se fait avec elles, la programmation d’actions prévention également.
Les associations locales : AFPAD, AFESCAM, Régie de quartier, association des centres sociaux etc… Pour exemple, le groupe de paroles Parentalité de l’AFPAD a été sollicité sur la démarche du CLS. Ils ont pu exprimer leurs préoccupations quant à l’offre de soins spécialisés, l’importance des équipements sportifs et le fonctionnement du centre municipal de santé. Les associations du handicap sont également forces de proposition sur la question.
Certaines actions de l’Atelier Santé Ville mobilisent fortement la population pierrefittoise. C’est le cas d’Octobre rose, campagne de sensibilisation au dépistage organisé du cancer du sein, des ateliers nutrition Je cuisine à Pierrefitte (blog, femmes-relais…). La dimension consensuelle (au sens de thématique santé reconnue par tous) de ces actions permet la capacité de proposition du public et permet d’aller au plus près des attentes des habitants.
Le Centre Municipal de Santé a un comité des usagers. Celui-ci se réunit plusieurs fois par an. Il donne des orientations pour l’amélioration du fonctionnement du centre, de l’accueil, de la disposition des locaux etc…
Prochainement, le Contrat de Ville doit amener la constitution d’un Conseil Citoyen. Cet espace pourra également être le lieu d’échanges autour de la thématique santé.
III.2- ASSOCIATION DES PARTENAIRES ET PROFESSIONNELS
L’association Créa’pôle a permis le portage du projet de santé de la maison de santé. L’association des professionnels libéraux Stains-Pierrefitte n’existe plus.
Les professionnels de santé au niveau local sont associés à chaque groupe de travail du Contrat Local de Santé.
D’autre part, comme nous avons pu l’évoquer Le CLOS (Conseil Local de l’Offre de Soins) qui se réuni tous les ans au moins une fois. Ces rencontres permettent d’évoquer l’offre de soins sur la ville, les difficultés rencontrées par les professionnels mais aussi les partenariats possibles pour répondre aux problématiques de santé publique. Cela permet également une meilleure interconnaissance des professionnels de santé et améliore donc le parcours de soins des patients.
III.3- PILOTAGE
Le comité de pilotage du Contrat Local de Santé se réunit une fois par an et a pour rôle de :
Valider et soutenir la démarche et les projets
Formuler les orientations stratégiques du contrat
Informer
Réfléchir et coordonner
Évaluer la démarche
Ses membres sont :
Les représentants de Pierrefitte-sur-Seine :
Le Maire
L’adjoint.e au Maire à la prévention, la santé et la petite enfance
L’adjoint.e au Maire en charge de l'action sociale et des solidarités locales
Conseiller.ère municipal.e délégué.e à la politique de la ville
L’adjoint.e au Maire Délégué à l'écologie
L’adjoint.e au Maire en charge de l'enfance et de la jeunesse
L’adjoint.e au Maire Délégué à l'éducation et aux temps périscolaires
Conseiller.ère municipal.e délégué.e à la vie associative et aux centres sociaux
Conseiller.ère municipal.e délégué.e à l'emploi, à l'insertion et à l'économie sociale et solidaire
Direction de la santé
Coordination Contrat Local de Santé et Atelier Santé Ville
Direction générale des services
DGA (Directeur.trice général.e adjoint.e) en charge des services à la population
DGA (Directeur.trice général.e adjoint.e) chargée de l’action éducative et socio-éducative
Direction du CCAS
Direction de l’action socio-éducative
Direction des sports
Chargé.e de mission politique de la ville
Direction de l'éducation
Direction Service Population
Direction du Pôle Développement Urbain
Responsable du Programme de Réussite Educative
Responsable service logement
Responsable service jeunesse
Responsable service enfance
Les représentants de l’Agence Régionale de Santé :
Délégué.e territorial.e du 93
Délégué.e territorial.e adjoint.e du 93
Responsable du département Prévention et Promotion de la Santé
Chargé.e de mission Politiques Contractuelles Territoriales
Chargé.e de mission département ambulatoire ARS
Les représentants de la préfecture :
Sous-préfèt.e
Chef.fe du bureau du cabinet de la cohésion sociale et de la rénovation urbaine
Délégué.e du préfet de Pierrefitte et Villetaneuse
Les représentants du Conseil Départemental :
Référent.e Contrat Locaux de Santé
Responsable de circonscription PMI
Responsable de circonscription service social
Responsable circonscription ASE
Les représentants de la CPAM :
Direction
Responsable adjoint.e services en santé
Responsable Accès aux droits
Les représentants du centre hospitalier de Saint-Denis :
Direction
Les autres partenaires :
Inspection académique de l'éducation nationale
Médecin conseillé.e technique du DASEN de Seine Saint Denis
Les principaux et les équipes médicales des 3 collèges de la ville
Le responsable du secteur psychiatrie et de pédopsychiatrie
Le médecin directeur du CDC93
Responsable du service social de la CRAMIF
Les représentants des établissements de santé du territoire
Des représentants de l'association des médecins libéraux
Des représentants de l’association de la maison de santé, Créa’pôle
Le président de l’ordre des médecins 93
Les représentants d’associations pierrefittoises
Les habitants
La coprésidence du COPIL est assurée par le Maire ou son représentant, le Préfet ou son représentant, la DT ARS, la CPAM93, le Conseil Départemental et le centre hospitalier de Saint-Denis. La coordinatrice du Contrat Local de Santé anime le pilotage global pour le compte de l’ensemble des signataires, et rend compte de ce pilotage à chacun, ou à chacune des personnes désignées par les signataires pour suivre le Contrat. A ce titre, elle est rémunérée par la ville avec la participation de l’Agence Régionale de Santé et de la CGET pour l’articulation avec l’Atelier Santé Ville.
Par ailleurs, sur chaque thématique, un groupe de travail est chargé d’identifier les besoins et de mettre en place des actions afin d’en rendre compte au comité de pilotage, par l’intermédiaire de la coordinatrice du Contrat Local de Santé. Ils se réunissent autant que de besoin.9
Un comité technique composé de l’élue à la santé, de la direction de la santé de Pierrefitte et de l’ARS se réunit également au moins deux fois par an pour suivre l’avancée du CLS.
Le comité de pilotage du CLS est commun au comité de pilotage de l’Atelier Santé Ville pour plus de cohérence.
COMPOSITION | RÔLE | FREQUENCE DES RENCONTRES | |
COMITE DE PILOTAGE | ● Signataires du CLS ● Elus ● Principaux services municipaux et partenaires impliqués | ● Valider les différentes étapes de la démarche CLS (contenu, modalités de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation) ● Suivre l’avancée des actions ● Bilan du CLS ● Définir les orientations stratégiques du CLS et les priorités ● Mobiliser les acteurs (dont acteurs financeurs) | ● Au moins une fois par an |
COMITE TECHNIQUE | ● Porteurs des actions ● Principaux partenaires dans la mise en place des actions ● Représentants d’habitants | ● Préparer la tenue des comités de pilotage et suivre l’avancée des actions ● Consolider les résultats des groupes de travail | ● A minima 2 fois par an |
COORDINATION LOCALE | ● Coordonnateur du CLS soutenu par le groupe projet social | ● Coordonne les partenaires ● Gère et anime les instances ● Accompagne les partenaires dans la définition des actions, la réponse à des appels à projets, l’évaluation des actions ● Source de proposition pour faire émerger de nouveaux projets | // |
GROUPES DE TRAVAIL THEMATIQUE | ● A définir selon les thématiques (ex : groupe Prévention et actions éducatives) | ● Suivre l’avancée des actions sur le thème qui les concerne ● Ajuster la mise en œuvre des actions en fonction des réalités de terrain ● Assurer une partie de l’évaluation des actions | ● A déterminer (1 fois par mois ou une fois tous les 2 mois) |
9 La composition des groupes de travail est reprise en annexe
V. LE SUIVI ET L’ÉVALUATION
Au niveau régional, l’ARS pilote une démarche globale d’évaluation des CLS s’appuyant sur un référentiel élaboré en cohérence avec les préconisations de l’« Etude sur l’impact des Contrats locaux de santé sur les inégalités sociales et territoriales de santé » menée en novembre 2014 par Xxxxxx Xxxxxxxx-Xxxxxxx, Université Paris 13. Dans la continuité de cette démarche, l’ARS a mené en 2016 l’évaluation des processus à l’œuvre dans les CLS et en 2017 l’évaluation des effets. Elle permet de soutenir techniquement les acteurs locaux dans la dimension évaluative et a vocation par ailleurs à nourrir la politique d’accompagnement de l’Agence dans le cadre du Projet Régional de santé.
L’évaluation vise à apprécier dans quelle mesure la stratégie et les actions CLS ont permis une plus grande prise en compte des inégalités sociales et territoriales de santé et contribuer à l’amélioration des parcours de santé.
Sur l’évaluation du processus CLS, « les résultats sont, d’une manière générale, assez convergents avec l’évaluation conduite par l’équipe de Paris 13. Il y a une vraie prise de conscience de l’enjeu d’agir sur les ISTS mais la traduction opérationnelle ne semble toujours pas aisée même si quelques avancées intéressantes sont observées.
Globalement, les acteurs des CLS cherchent à appréhender au mieux les ISTS aux différentes phases de la démarche et leurs programmations apparaissent dans l’ensemble pertinentes au regard des besoins identifiés comme prioritaires.
En termes de gouvernance et de mobilisation partenariale, un décloisonnement des secteurs semble être à l’œuvre. Cela se traduit, au sein des collectivités, par la mobilisation d’élus d’autres délégations et de services non sanitaires, et par l’association de nouveaux partenaires extérieurs.
Cette évolution vers une approche intersectorielle renforcée a permis la mise en place d’actions visant de nouveaux déterminants sociaux de la santé. Concernant la participation des habitants- citoyens et l’universalisme proportionné, le constat initial reste le même. La participation des habitants reste encore limitée et cantonnée le plus souvent à la phase de diagnostic.
Quant au principe d’universalisme proportionné, il est mis en œuvre dans les faits car facilité par des approches complémentaires CLS/ASV combinant des actions universelles et ciblées sur les QPV, mais ne fait pas l’objet d’une stratégie formalisée. Si certaines pratiques et méthodes de travail qui tendent à se développer sur les territoires en CLS favorisent une meilleure prise en compte de l’enjeu de réduction des ISTS, les acteurs des CLS sont confrontés à un certain nombre de difficultés pour une mise en œuvre opérationnelle des stratégies d’intervention sur les ISTS.
Les moyens dédiés (financiers, humains et méthodologiques) au niveau local comme dans les équipes de l’agence sont considérés comme encore insuffisants au regard des ambitions affichées.
Sur la prise en compte des parcours de santé, cette approche n’étant pas affichée comme un enjeu stratégique au lancement des CLS, elle est rarement mise en œuvre dans toutes ses dimensions et ne se traduit pas toujours de manière formalisée.
On note cependant :
un investissement important des équipes CLS sur l’aspect « accessibilité » au système de santé et l’aspect « lisibilité », et dans une moindre mesure sur la qualité des parcours
un souci d’associer les professionnels de santé à leurs programmations mais une représentation encore insuffisante des professionnels de santé libéraux
des actions développées sur les différents secteurs d’intervention (prévention, soin et médico- social) mais pas suffisamment coordonnées. » 10
10 Rapport CLS-Evaluation de processus 2017, ARS.
L’év aluation du CLS2 de Pierrefitt e a per mis d’id ent ifier les lev iers et f reins . Au n iv eau loca l, la coordin ation du CLS/ASV, la direct ion de la s ant é et la DT ARS 93 pilo tent la démarch e de m ise en œuv re et d’év alua tio n. Un t ableau de suiv i des action s es t mis à jou r régu lièr ement . Des grou pes de t ravail sont con stit ués et pe rmett ent de réuni r l’en sembl e des référent s et m embr es des ax es thém atiqu es.
- Le po rt age politiq ue : engageme nt de la ville, accom pagnem ent des pr oj ets loca ux inn ovants, enje u import ant d’ att ract ivité
médi cale.
- L’o ff re de s oins re ste i nsuf fi sante.
- L’a gg ravati on de la pré cari té sur l e terr it oi re.
- Un cen tre mu nici pal de s anté inno vant : eng agem ent dans les
no uveaux mo des d e rém unérat ion pui s si gnat aire de l’a cc ord - Les ser vices (parfo is en s ous -effectif ) nationa l, un tra vail en équi pe pluripr ofess ion nell es. qu i ne peu vent se mo bilis er
compl ètement s ur le s ques tion s de
- Un ASV exista nt sur le terr it oi re depu is 2001, dynamique et q ui sant é. tra vaill e avec de no mbre ux part enair es.
- Les ser vices m unici paux et p arte nair es du terr it oi re sont en gagé s sur l es q uesti ons de santé.
- L’id entif ic ation d ifficil e des IS TS infr a co mm unales.
- Les gro upes d e travail exista nts : accès a ux droi ts et aux s oins, handica p, accès à la pré vent ion, santé des je unes et jeu nes adultes, santé m ental e, addi ctions, santé et habi tat et le COPIL.
- L’im plica ti on et la dispo nib ili té des acteur s i nsuf fisan tes s ur c ertai nes thémati ques.
- La coordina ti on du CLS
- La comm unica tion in suffi sante s ur la mise en œuvre des actions.
- Le CLS légi time les parte naires et l e faire -ensem bl e.
- Veil ler à la c omplém entarité du C LS aux autr es dis pos itifs : PST, Contrat de Vill e, projet éduca tif , …
- Une logi que de dével oppe ment confro ntée à des m oyens huma ins e t financier s li mi tés : la vill e ne disp ose que de très peu de r essou rc es (p as
d’ ent repris es sur le terr it oi re, 60% de la pop ul ation est no n im posa bl e).
- L’a pp roche in ters ectorie lle facili te l es éc hanges, une meil leure connais sance de la ré ali té de c hacu n, des c han gements de pra tique et une i nter ventio n pl us réacti ve.
- La transform ation des prati ques pr ofess ion nell es (All er-Vers).
- Les lie ns s ont res serré s au nivea u instit ut ionnel et perm etten t de sout enir les pr oj ets et de les fin ance r.
- Le pi lot age au nivea u local ne p erm et pas d ’agi r s ur c ertai nes th émat ique s totalement tell es que la santé
enviro nneme ntale (po llutio n de l’air , nu isances sonores …) ou la nutriti on (ind us tri e agro alim entaire ) entre autres.
Architecture du CLS3
Des actions déjà existantes ou déjà débutées s’inscrivant dans les objectifs du CLS3
6 axes stratégiques
… reliés à des enjeux repérés et transversaux
Des actions nouvelles à mettre en œuvre
…Déclinés en 32 fiches actions
A C T
Action Court Terme (ACT)
LEGENDE
N A
Nouvelle Action (NA)
A M T
Action Moyen Terme (AMT)
A A E C
Ancienne Action En Continuité (AAEC)
A L T
Action Long Terme (ALT)
PRINCIPAUX ENJEUX REPÉRÉS
6 AXES STRATEGIQUES
L’ accès aux soins, l’accès aux droits et l’accompagnement vers l’existant
V. LE PLAN D’ACTION PLURIANNUEL DU CLS DE 3ÈME GÉNÉRATION 2019-2022
6 AXES STRATEGIQUES IDENTIFIÉS ET RELIÉS AUX ENJEUX REPÉRÉS ET TRANSVERSAUX
La prévention et la promotion de la santé
Le « bien-être psychique»
Le lien social et la lutte contre l’isolement
L’Orientation et la communication auprès des habitants, la coordination des acteurs et le développement des partenariats
L’amélioration du cadre de vie et la Santé au travail
1
AXE 1 : FACILITER UN PARCOURS DE SANTE ADAPTE ET UN ACCÈS AUX SOINS ÉQUITABLE
1- CONSOLIDER ET DÉVELOPPER L’OFFRE DE SANTÉ ET LA DYNAMIQUE TERRITORIALE
La ville de Pierrefitte est identifiée zone déficitaire en offre de soins par le Schéma Régional d’Organisation des Soins ambulatoires. Ceci est confirmé en février 2018 par la nouvelle cartographie des zones déficitaires. Elle s’appuie sur l’indicateur d’accessibilité potentielle localisée (APL) au médecin, qui s’exprime en nombre de consultations accessibles par an par habitant et recouvre trois dimensions (l’activité de chaque praticien, le temps d’accès au praticien, la consommation de soins des habitants par classe d’âge).
Dans la détermination du zonage, chaque ARS a bénéficié d’une latitude lui permettant de tenir compte de dimensions non intégrées dans l’indicateur, comme la dimension sociale. Pierrefitte reste donc en zone d’intervention prioritaire, éligibles aux aides à l’installation et au maintien de l’Assurance Maladie et de l’Etat.
Plus globalement, l’Île-de-France est classée dans l’Atlas de la démographie médicale du Conseil National de l’Ordre des Médecins parmi les régions les plus touchées par le phénomène de baisse du nombre de médecins généralistes libéraux.
Par ailleurs, sur Pierrefitte, les besoins de santé de la population sont importants, les demandes de suivi médical nombreuses et diversifiées (grossesse, pédiatrie, maladies chroniques…).
Pour surmonter ces difficultés, la municipalité anime une politique de santé et d'aménagement du territoire dynamique en s’appuyant sur l’ensemble des acteurs de santé (centre municipal de santé, professionnels libéraux, établissements de santé publics ou privés…).
Deux maisons de santé existent désormais :
La maison de santé des Joncherolles, déjà en activité depuis de nombreuses années, compte deux médecins généralistes, 3 infirmiers et un ostéopathe. Un pharmacien travaille en lien étroit avec eux. A noter, le quartier Fauvettes-Joncherolles fait l’objet d’un plan de rénovation urbaine qui propose la construction de nouveaux xxxxxxxxx xxx xx xxxxxxxx xx x’xxxxxxx x’xxxxxxx 2700 nouveaux habitants.
La maison de santé Xxxxxxx Xxxxxxx, local acquis et réhabilité par la Ville pour accueillir de nouveaux professionnels, a ouvert en février 2015. Deux médecins généralistes, un cardiologue, un pédiatre, deux infirmiers, une psychologue, une diététicienne, une sophrologue et une ostéopathe y exercent.
Cette dynamique a permis également l’installation de nouveaux professionnels, d’un centre dentaire et médical, en face de la gare de Pierrefitte et d’une clinique dentaire près de la maison de santé Xxxxxxx Xxxxxxx.
Fiche action 1 : Du Conseil Local de l’Offre de Soins (CLOS) à la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS)
FICHE ACTION N°1 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Faciliter un parcours de santé et un accès aux soins équitable | ||||
Intitu lé de l’act ion | Du Conseil local de l’offre de soins (CLOS) à la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) | ||||
Porteur de l’ actio n | Ville de Pierrefitte et professionnels libéraux | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Le territoire de Pierrefitte est reconnue zone de désertification médicale. L’accès aux soins est d’autant plus difficile du fait de la précarité de la population. Certains médecins peuvent également rencontrer des difficultés pour trouver un remplaçant au moment de leur départ en retraite. De nombreux projets sur la ville concourent à faire venir de nouveaux professionnels sur la ville : le centre municipal de santé, la création d’une maison de santé à deux sites, l’accueil de stagiaires internes, la convention de mise à disposition de personnel médical entre l’hôpital Delafontaine et le CMS. Dans le cadre de l’animation territoriale des partenariats entre acteurs de santé et de soutien à l’exercice, un Conseil Local de l’Offre de Soins s’est constitué en mars 2016 faisant suite aux rencontres annuelles entre la municipalité et les différents acteurs de santé (cf. bilan CLS 2). Pour aller plus loin, il est proposé de travailler à la création d’une Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS). Rappel du contexte législatif, loi de modernisation du système de santé 26 janvier 2016. “La CPTS est constituée de l’ensemble des acteurs de santé (professionnels de santé de ville, libéral ou salarié ; des établissements de santé, des acteurs de la prévention ou promotion de la santé, des établissements et services médico-sociaux, sociaux…) qui souhaitent se coordonner sur un territoire, pour répondre à un ou plusieurs besoins en santé de la population qu’ils ont identifié. Le projet de santé est un pré- requis à la contractualisation entre les professionnels et l’ARS.” A Pierrefitte, constituer une CPTS permettrait de poursuivre le travail initié par la direction de la santé pour renforcer et développer l'offre de soins et animer et coordonner le réseau d'acteurs dans le but d'améliorer les parcours de santé. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. stratégique | Consolider et développer la coordination des soins, l’offre de soins et les pratiques innovantes | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Favoriser l’interconnaissance et les partenariats entre professionnels pour une meilleure prise en charge et orientation des patients | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Créer les conditions d’un espace de dialogue et de concertation entre les différents acteurs : professionnels libéraux et salariés, établissements de santé, institutions publiques etc… | ||||
Obj ectif spéc ifique : Maintenir, améliorer et développer l’offre de soins | |||||
Les CPTS ont pour objectif de concourir à l'amélioration de la prise en charge des patients dans un souci de continuité, de cohérence, de qualité et de sécurité de l'offre de santé, par une meilleure coordination des acteurs qui la composent. Concrètement, elles associent des professionnels de santé de toutes spécialités, du premier et second recours, exerçant en structure d’exercice coordonné (maisons et centres de santé), en cabinet de groupe ou individuel voire en établissement médico-social (particulièrement en EHPAD). Les professionnels des établissements hospitaliers publics ou privés, notamment du fait de leur fonction de proximité, peuvent participer ou contractualiser avec les CPTS. L'action coordonnée des équipes de soins primaires et des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) est un facteur essentiel d'amélioration des parcours de santé en proximité, notamment pour les patients atteints de maladies chroniques, les personnes en situation de handicap ou en perte d'autonomie. Un dialogue entre les professionnels de santé et la collectivité est engagé depuis plusieurs années. Une réunion annuelle permet aux acteurs de se rencontrer. Le conseil local de l’offre de soins permettrait de formaliser cette dynamique. Ce travail sera mené de concert avec les villes limitrophes (Epinay-sur-Seine, Stains, Villetaneuse, …), les établissements de santé (Centre hospitalier de Saint-Denis et la Clinique de l’Estrée) et les professionnels de santé. Un chargé de mission offre de soin pourrait animer et coordonner le réseau d'acteurs. Le CLS permettra à la CPTS d’élaborer un diagnostic partagé des besoins en santé et de proposer un plan d’action. Comme le précise le préambule aux CLS3 de l’ARS, « le renforcement des fonctions de soutien des CLS à l’émergence et à la mise en synergie de différents dispositifs locaux de santé publique représente une orientation stratégique des CLS3. Il concerne notamment : Les CLS facilitateurs à l’élaboration des CPTS ». Il n’existe pas aujourd’hui formellement d’espace (amicale, association…), réunissant les professionnels libéraux du territoire, susceptible de porter une CPTS. |
Déclin ais on de s mi ssions s ocle s des CPT S : - Accès facilité à un médecin traitant - Accès à des plages de soins non programmés - Favoriser l’organisation d’au moins un parcours de santé (coordination) - Réaliser au moins une action de prévention | |||||
Pub li c c ib le | - L’ensemble des professionnels de santé - Public en situation de précarité sociale, en perte d'autonomie et atteints de maladies chroniques | ||||
Lieu de l’ actio n | Ville de Pierrefitte-sur-Seine et villes limitrophes | Territoire | Autres | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Dispositif de coordination | Si autre : | |||
Thème 2 | Accès aux soins | Si autre : | |||
Thème 3 | Renforcement du parcours de santé des personnes hébergées | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-ell e ? | - Améliorer la qualité des prises en charge en renforçant leur pertinence et leur sécurité - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | La Loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 définit la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS). | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Coordination ASV des villes limitrophes | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Clinique de l’Estrée-Elsan de Stains | Oui | Oui | ||
Santé | Centre hospitalier de Saint-Denis | Oui | Oui | ||
Santé | CPAM de la Seine-Saint-Denis | Oui | Oui | Oui | |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Professionnels de santé libéraux | Oui | Oui | Oui | |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Non | ||||
Si ou i, préc ise z : | Quel degré ? | ||||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Nombre de réunions partenariales et de coordination | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de participants aux réunions de coordination | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de réunions de coordination organisées | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre d'outils réalisés | ||||
Indicateur résultat 2 | Taux de satisfaction des professionnels de santé |
Fiche action 2 : Suivre la mise en œuvre des microstructures médicales
FICHE ACTION N°2 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Faciliter un parcours de santé et un accès aux soins équitable | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Suivre la mise en œuvre des microstructures médicales | ||||
Porteur de l’ actio n | Association Proses et Direction de la santé | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Inscrit au CLS 2015-2017, le dispositif des microstructures se met en place sur le territoire en 2018, porté par l’association PROSES. Pour rappel, la microstructure médicale est un dispositif de soins de proximité renforcé. C’est une équipe pluri-professionnelle constituée par un psychologue et un travailleur social autour du médecin généraliste. Ce dernier propose cet accompagnement complémentaire au sein de son cabinet aux personnes qui le consultent et présentent une problématique complexe. Les microstructures fonctionnent en réseau et s’inscrivent en complémentarité de l’existant. Chaque microstructure est une entité d’un maillage territorial et partenarial avec le secteur hospitalier, le secteur psychiatrique, le dispositif spécialisé médico-social, le champ social… L’originalité de cette pratique tient à la réunion dans un seul lieu, le cabinet du médecin généraliste, d’intervenants qui jusque-là étaient dispersés dans diverses institutions. En trouvant chez leur médecin les compétences nécessaires, la démarche des patients s’en trouve grandement facilitée. Sur Pierrefitte, deux structures accueillent une microstructure : le CMS et la maison de santé Les Joncherolles. Par ailleurs, 3 autres structures sont identifiées également sur les villes de Saint-Denis et d’Epinay-sur-Seine. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contr at de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. st rat égiq ue | Précarité, addictions, santé mentale : permettre une prise en charge spécifique en médecine de ville | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Permettre la mise en place de microstructures médicales sur la ville de Pierrefitte. | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Développer l'accès aux soins de premier recours sur le territoire | ||||
Obj ectif spéc ifique : Permettre l'accès aux soins des publics en situation d'addictologie et de précarité | |||||
Importance des situations de précarité, de mal-être, d’addiction et de troubles psychiques. Les professionnels de santé sont confrontés à des situations complexes qui nécessitent un accompagnement renforcé par un suivi social et psychologique. Les personnes en situation de précarité et/ou présentant des conduites addictives ou troubles psychiques consultent le plus souvent un médecin généraliste plutôt que le dispositif spécialisé. Le public cibl e des mi cros tru ct ures sont les adultes en situat ion co mp lexe renc ontré en médecine généra le avec notion de vulnérab ilité soc iale et néce ss itant une a pproche pluridi mensi onnell e et p lur idi sc iplina ire coo rdonnée : - poly-pathologies et maladies chroniques (diabète, obésité et pathologies cardio-vasculaires, BPCO, cancers, maladies infectieuses (VIH et hépatites virales notamment))… - toute addiction (alcool, opiacés, cannabis, jeu, tabac, médicaments psychotropes, troubles des conduites alimentaires…) - troubles psychiques - situations d’isolement, de crise (violences conjugales, psycho-traumatisme, urgence sociale…)… - Le projet est soutenu à titre expérimental par l’ARS sur trois ans. L’enjeu est désormais le suivi et l’évaluation du dispositif. Un suivi par une psychologue et une assistante sociale est proposé au CMS à raison d’une demi-journée par semaine. | |||||
Pub li c c ib le | Personnes en grande précarité et/ou souffrant de troubles addictifs et/ou psychiques. | ||||
Lieu de l’ actio n | CMS de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Condition de vie | Si autre : | |||
Thème 2 | Accès aux soins | Si autre : | |||
Thème 3 | Accueil de la grande précarité par l'offre de soin | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Prioriser les moyens en fonction des besoins - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes | ||||
Articulation avec d'autre s plans locaux | |||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | Oui |
Santé | MSP Epinay-sur-Seine | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Service de la direction de la santé de Saint Denis | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Professionnels de santé libéraux | Oui | Oui | ||
Social | Associations locales | Oui | Oui | ||
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Prise de parole du patient | Quel degré ? | Implication | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Mise en place d’un groupe projet, réalisation d’un diagnostic des besoins, identification des acteurs | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de vacations effectuées par la psychologue et le travailleur social | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de réunions de concertation | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre de patients orientés vers le dispositif | ||||
Indicateur résultat 2 | Nombre de consultations effectives |
Fiche action 3 : Améliorer le parcours de santé des personnes âgées et / ou en situation de handicap
FICHE ACTION N°3 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Faciliter un parcours de santé et un accès aux soins équitable | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Améliorer le parcours de santé des personnes âgées et / ou en situation de handicap. | ||||
Porteur de l’ actio n | Centre Communal d’action sociale (CCAS) | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
En janvier 2018, le Service de l'Observatoire Départemental de Seine-Saint-Denis a présenté une publication permettant d’apprécier les réalités démographiques et socio-économiques du département (annexe 1). La vi ll x xx Xxxxxx fitt e-sur -Seine pré sente que lqu es singular ités : - les habitants âgés de 15 à 29 ans représentent près de la moitié des habitants - les familles avec enfant(s) sont parmi les ménages les plus représentés avec une moyenne de 55% - malgré de nombreuses démolitions de logements sociaux réalisées dans le cadre de Programmes de rénovation urbaine, le parc social reste l'offre la plus représentée à Plaine Commune avec un chiffre avoisinant les 37,9 % sur la collectivité - la population est particulièrement peu diplômée où près de la moitié des habitants de 15 ans ou plus sont sortis du système scolaire sans aucun diplôme qualifiant - le taux de chômage atteint les 22 % - les actifs du territoire sont plus souvent touchés par une précarité des conditions d’exercices de l’activité professionnelle : 18 % des salariés travaillent à temps-partiel et 15 % occupent des emplois à durée déterminée. - le revenu médian s’élève à 1 186 euros - le taux de pauvreté s’élève à 38 % Par ailleurs, l’Analyse des Besoins Sociaux menée en 2016 a permis d’identifier que les propriétaires occupants pierrefittois étaient nombreux dans la population communale. Un constat a été observé également sur la dynamique de croissance importante des personnes âgées. En Seine -Saint -Denis, les pers onnes âgée s so nt moins repré sentée s qu’ ailleurs e n Ile -de-Franc e mais ce p héno mène tend à évolu er : - 260 000 habitants âgés de 60 ans ou plus (soit 32 000 personnes de plus qu’en 2009) - 16 % de la population du département, soit la part la plus faible des départements de la Région (1 point de plus qu’en 2009) - Espérance de vie: 84,8 pour les femmes et 79,8 pour les hommes (1 an de plus pour l’Ile de France) - Le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus a augmenté de 14 % depuis 2009, soit la croissance la plus importante des départements du Grand-Paris (+15% sur la période 1999-2009) - La tranche des 60 à 74 ans a gagné 26 000 personnes depuis 2009. Celle des 85 ans enregistre la plus forte dynamique (+25 %, + 5 000 pers.) Selon l’INSEE, la ville compte près de 4 605 personnes de plus de 60 ans dont 3 261 ont entre 60 et 74 ans et 1 344 plus de 75 ans. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle intégrée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. st rat égiq ue | Améliorer la continuité et la qualité du parcours de santé des personnes âgées et/ou en situation de handicap. | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Encourager la transversalité et le décloisonnement des secteurs sanitaires, médico-sociaux et sociaux | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Favoriser des rencontres de coordination pluriprofessionnelle | ||||
Obj ectif spéc ifique : Prévenir la perte d’autonomie des personnes âgées et éviter les ruptures de parcours par une démarche d’anticipation | |||||
Le repérage précoce de la perte d’autonomie ou de la fragilité chez les personnes âgées a pour objectif d’identifier les déterminants de la fragilité. Il vise à agir sur ces déterminants afin de retarder la dépendance dite «évitable», et de prévenir la survenue d’évènements défavorables (incapacité, chute, hospitalisation, entrée non préparée en institution, etc.). En ce qui concerne les personnes en situation de handicap, l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) a montré dans une étude dédiée, publiée en 2015, que ceux-ci rencontraient de nombreux obstacles pour accéder à la prévention et aux soins courants. La démarche parcours envisagée est globale à toutes les pathologies et situations de perte d’autonomie. Elle repose d’une part sur l’identification des moments et situations critiques pouvant être à l’origine de rupture, et d’autre part sur des actions visant à réduire ce risque. Une organisation de la santé en parcours a pour objectif dès lors de prendre en compte les besoins globaux de la personne dans son milieu de vie et d’y répondre de la façon la plus appropriée dans le respect des choix de cette dernière, en évitant les ruptures qui peuvent être préjudiciables aux publics les plus fragiles. Le proje t soc ial de te rrito ire por té par l a Vil le fait apparaître 4 grands ax es : - un renforcement de la lutte contre l’habitat indigne : Pour faire un suivi des dossiers afin de déployer une réponse adaptée à chaque problème, le CCAS travaille étroitement avec le pôle développement urbain et le service logement dans la cadre d’une coordination élargie. Le service Action sociale joue un rôle spécifique dans l’accompagnement social des usagers et participe notamment à la synthèse des éléments recueillis permettant de qualifier le cas (indécence, péril, insalubrité, besoin en relogement) et orienter la situation pour la mise en place d’une solution. |
- le développement des permanences sociales : De nombreux partenaires comme la CAF, la CRAMIF ou l’ADIL rencontrent les habitants dans des domaines très variés (social, famille, handicap…) sur un lieu mis à disposition par la ville. Les permanences d’accès au droit à la santé et la mise en place du Point Conseil Budget initié par l’UDAF font partie des priorités des prochains mois. - la constitution d’un réseau gérontologique : L’action vise à associer différentes structures œuvrant auprès d’un même public pour travailler sur les complémentarités de chacun. Une table ronde sera organisée avec la MAIA pour favoriser l’interconnaissance de chaque professionnel et développer une politique de prévention autour du parcours des seniors dans la ville. - Mise en place d’un atelier numérique avec l’Arobase : Pour lutter contre la fracture numérique associée aux usages et touchant particulièrement les personnes âgées, le CCAS proposera avec l service de la ville différentes sessions pour un meilleur accompagnement dans la réalisation des démarches administratives, l’utilisation du logiciel Word, la création d’une adresse mail ou l’utilisation des réseaux sociaux. Une quarantaine de personnes se sont inscrites pour un démarrage mi-mai 2019. La direction du CCAS et celle de la santé ont entamé un travail partenarial avec la MAIA dans le but de mettre en place un réseau de coordination gérontologique. En effet, la MAIA agit en faveur d’une meilleure coordination de la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie. Dans ce cadre, des temps de rencontres et d’échanges interprofessionnels sont prévus afin de permettre une meilleure connaissances des acteurs du territoire et des outils réalisés par la MAIA afin de favoriser également leur déploiement et utilisation. | |||||
Pub li c c ib le | Personnes âgées et / ou en situation de handicap | ||||
Lieu de l’ actio n | Ville de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Non | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermin ant v isé | Facteurs psychosociaux et environnement social | ||||
Thème 1 | Démarche participative (don t santé communautaire) | Si autre : | Dispositif de coordination | ||
Thème 2 | Intervention globale pour personne en difficulté sociale | Si autre : | Intervention globale pour personne en difficulté sociale | ||
Thème 3 | Santé et autonomie des personnes âgées et / ou handicapées | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Faire émerger et soutenir des territoires d’action à l’initiative des acteurs - Améliorer la connaissance des besoins et de la qualité des réponses | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | - Schéma départemental en faveur des personnes âgées et en situation de handicap - PST (Projet Social de Territoire) | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Autre | Préfecture 93 | Oui | Oui | ||
Autre | Conseil départemental 93 | Oui | Oui | Oui | |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | ||
Médico-social | MAIA | Oui | Oui | Oui | |
Médico-social | Maison de retraite La Peupleraie | Oui | Oui | ||
Médico-social | La Maison de l'Alisier | Oui | Oui | ||
Santé | Clinique de l’Estrée-Elsan de Stains | Oui | Oui | ||
Santé | Centre hospitalier de Saint-Denis | Oui | Oui | ||
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | Oui |
Social | CCAS, les 3 centres sociaux de la ville | Oui | Oui | Oui | Oui |
Social | Associations locales | Oui | Oui | ||
Santé | Professionnels de santé libéraux | Oui | Oui | ||
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Groupe de travail | Quel degré ? | Implication | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Mise en place d’un groupe projet, réalisation d’un diagnostic des besoins, identification des acteurs | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de participants au groupe projet | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de réunions | ||||
Indicateur résultat 1 | Compte-rendu et respect du calendrier | ||||
Indicateur résultat 2 | Lancement du dispositif et tableau de bord |
2- LE CENTRE MUNICIPAL DE SANTÉ, UNE STRUCTURE MOTEUR SUR LE TERRITOIRE
Après avoir participé à l’expérimentation des nouveaux modes de rémunération, le CMS adhère au nouvel accord national des centres de santé signé le 8 juillet 2015. Ainsi, il s’engage à développer son organisation autour de trois axes :
L’accès aux soins : horaires d'ouverture, accès aux soins non programmés, fonction de coordination, coordination avec les établissements extérieurs, soins spécialisés.
Le travail en équipe pluri-professionnelle : tenue des réunions de coordination, staffs cliniques, réunion d'accueil. Élaboration de protocoles pluri-professionnels.
Le système d'information partagé
Pour renforcer son offre de soins et proposer une offre de médecine spécialisée en ville, le centre de santé a une convention de partenariat avec l’hôpital Delafontaine pour la mise à disposition de personnels médicaux.
Un travail partenarial entre les professionnels libéraux du territoire, la municipalité et la PMI a notamment permis de mettre en place l’accueil d’internes stagiaires en médecine générale.
Fiche action 4 : Les pratiques innovantes au CMS : Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) et expérimentation de la prévention de l’obésité infantile
FICHE ACTION N°4 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Faciliter un parcours de santé et un accès aux soins équitable | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Pratiques innovantes au CMS : Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) et expérimentation de la prévention de l’obésité infantile | ||||
Porteur de l’ actio n | Centre Municipal de Santé (CMS) | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Le CMS porte plusi eurs disposit ifs de prat iqu es innovant es : - L’éducation thérapeutique : Un programme d’éducation thérapeutique aux patients diabétiques coordonné par une infirmière et un médecin généraliste a été autorisé par l’ARS le 23/12/2010. Ce programme doit pouvoir s’articuler avec ceux des autres établissements de santé du territoire, et notamment le centre hospitalier Delafontaine de Saint-Denis et la clinique de l’Estrée. Par ailleurs, le programme ETP pourrait s’ouvrir à d’autres maladies chroniques (obésité, surpoids…) - L’expérimentation de la prévention de l’obésité infantile : La loi du 21 décembre 2015 de financement de la sécurité sociale prévoit la réalisation d’expérimentations pour améliorer la prise en charge et le suivi d’enfants de trois à huit ans chez lesquels le médecin a décelé un risque d’obésité. Les expérimentations se déroulent sur 3 ans sur les territoires du Nord et du Pas-de-Calais, de la Seine- Saint-Denis et de la Réunion. Elles font l’objet d’une évaluation et de la remise d’un rapport au Parlement, permettant d’évaluer les possibilités de généralisation du dispositif sur le territoire. L’objectif de ces expérimentations est de favoriser, grâce à la mise en place d’un forfait spécifique, une prise en charge pluridisciplinaire (médecin, psychologue, diététicien) précoce et adaptée aux besoins des enfants de trois à huit ans à risque d’obésité ainsi qu’à ceux de leur entourage. Une rémunération forfaitaire par enfant permet la réalisation par des professionnels de santé et un psychologue de bilans diététique, psychologique et de consultations de suivi diététique, psychologique et d’activité physique. Le financement des forfaits est assuré par l’Assurance Maladie. Le médecin qui suit l’enfant est le point d’entrée dans le dispositif (repérage du risque d’obésité et prescription de la prise en charge en fonction des besoins et de la situation de l’enfant) En cohérence avec le diagnostic santé mené sur la Ville et les actions déjà menées, notamment en matière de nutrition, le CMS a décidé de s’engager dans cette expérimentation. Elle est coordonnée par une diététicienne en lien avec la direction de la santé. Sur le territoire, il est estimé à 300 le nombre d'enfants à risque de surpoids ou d'obésité sur la commune (public cible = 12% d'une classe d'âge). 30 enfants par an environ bénéficient d’un accompagnement et d’un suivi d’environ. Une psychologue assure également des vacations pour l’expérimentation. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let s anté du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. st rat égiq ue | Aider les personnes atteintes de diabète de type 2 à acquérir ou maintenir les compétences nécessaires pour gérer au mieux et de façon autonome leur maladie. | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Animer et coordonner un programme ETP pour les patients diabétiques de type 2 au sein du CMS, en s’appuyant sur une équipe pluri-professionnelle |
Obj. opérat ion nel 2 | Communiquer sur l’existence et le fonctionnement de ce programme auprès du grand public et des partenaires, notamment les professionnels de santé | ||||
Obj ectif spéc ifique : Renforcer les compétences et l'autonomie des patients diabétiques | |||||
Eléments de consta ts : - Prévalence du diabète de type 2 sur le territoire - Prévalence des problèmes d’équilibre alimentaire, de surpoids et d’obésité - Population précaire - Sédentarité importante - Problème de désertification médicale Le programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) diabétique comprend une alternance de séances individuelles et collectives et se déroule sur plusieurs cycles de 6 mois. Il s’appuie sur un diagnostic éducatif initial et est adapté au cas par cas. Il est coordonné par une infirmière, une diététicienne, un médecin généraliste et une secrétaire médicale qui se réunissent chaque mois pour assurer le suivi et la coordination du projet. D’autres professionnels de santé interviennent : kinésithérapeute et podologue notamment. L’ETP se définit comme l’aide apportée aux patients et ou à leur entourage pour comprendre la maladie et les traitements, collaborer aux soins et prendre en charge leur état de santé afin de conserver et/ou améliorer la qualité de vie. Il s’agit de l’articulation d’activités organisées, de sensibilisation, information, apprentissage et d’accompagnement psycho-social concernant la maladie, le traitement prescrit, les soins, les institutions de soins et les comportements de santé et de maladie du patient. « Rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie » (art 84 de la loi HPST). Les programmes d'ETP visent à aider les personnes et/ou leur entourage à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer leur maladie, de façon plus autonome, en cherchant à en prévenir les complications et à maintenir la meilleure qualité de vie possible. L'ETP est aujourd'hui reconnue par l'ensemble des acteurs comme élément déterminant de la prise en soin des personnes atteintes de maladies chroniques. Désormais inscrite dans le code de la santé publique, elle doit s'intégrer dans le parcours de soins et doit être dispensée par des intervenants formés. Il est à noter qu’il apparait important que les intervenants suivent la même formation, au même moment, de manière à avoir le même discours. | |||||
Pub li c c ib le | Patients diabétiques en particulier de type 2 | ||||
Lieu de l’ actio n | CMS de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Education thérapeutique du patient | Si autre : | |||
Thème 2 | Maladies chroniques cardiométaboliques | Si autre : | |||
Thème 3 | Dispositif de coordination | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Mettre en place un accompagnement thérapeutique de proximité - Développer le pouvoir d’agir des usagers à titre individuel et collectif | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | |||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | Professionnels de santé libéraux | Oui | Oui | ||
Santé | Réseau NEF | Oui | |||
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | Oui | |
Social | CPAM 93 | Oui | Oui | Oui | |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | L’ETP est une approche thérapeutique qui permet au patient de devenir acteur de sa santé. | Quel degré ? | Implication | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Evaluation annuelle et bilan quadriennal | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de patients adhérant au programme | ||||
Indicateur activité 2 | Taux de patients suivi et assiduité | ||||
Indicateur résultat 1 | Critères d’évaluation individuels | ||||
Indicateur résultat 2 | Satisfaction des patients diabétiques quand à leur qualité de vie |
Fiche action 5 : Construire un bâtiment de nouvelle génération pour accueillir des services multifonctionnels de Santé, de l’Autonomie et du Handicap
FICHE ACTION N°5 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Faciliter un parcours de santé et un accès aux soins équitable | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Construire un bâtiment de nouvelle génération pour accueillir des services multifonctionnels de Santé, de l’Autonomie et du Handicap | ||||
Porteur de l’ actio n | Direction générale à la population, aux solidarités et à la santé | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
La démographie et le contexte socio-économique du département de Seine-Saint-Denis évoluent et le centre de santé ainsi que le centre dentaire accompagnent ces transformations en développant notamment des activités de prévention (dépistage, animation d’ateliers et/ou de stands de prévention, participation active à plusieurs manifestions de la ville, …). Dès 2008 au vu du contexte général de baisse de la démographie médicale, la municipalité affirme sa volonté de renforcer l’action du centre de santé en la réorientant vers les soins de premier recours, les pratiques pluriprofessionnelles, la coordination interprofessionnelle et la prévention. Le centre participe ainsi à l’expérimentation des nouveaux modes de rémunération en développant l’accueil et les soins de premier recours, les actions de prévention et les protocoles de coopération interprofessionnels. En décembre 2015, il adhère au nouvel Accord national qui régit les relations entre les centres de santé et l’Assurance maladie et qui intègre les rémunérations forfaitaires pour la pratique d’équipe. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le volet sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. st rat égiq ue | Consolider et développer l’offre de soins | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Maintenir une offre de santé de proximité qualitative | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Favoriser un accès à la santé pour tous | ||||
Obj ectif spéc ifique : Pérenniser et développer l’offre de soins de premier recours par la construction d’une structure multifonctionnels de santé, de l’autonomie et du handicap | |||||
Le maintien voire le renforcement de l’offre de soins de premier recours constitue un enjeu primordial pour l’accessibilité géographique aux soins primaires. Cet objectif implique une mobilisation de l’ensemble des dispositifs permettant d’inciter les jeunes professionnels de santé à s’installer dans les territoires caractérisés par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés d’accès aux soins. Cette mobilisation doit également permettre, de façon corollaire, de redonner à ces territoires plus d’attractivité, tant pour les professionnels de santé en exercice que pour les étudiants. Ainsi , la conso lidat ion de l’offre de so ins de pre mier recou rs né cess ite notam ment : - Une action concertée sur la formation des professions médicales et paramédicales, (tant au niveau des quotas de professionnels formés que de l’adaptation des enseignements aux nouvelles modalités d’exercice), en lien avec les Universités pour répondre aux besoins des territoires; - Une meilleure information des professionnels de santé sur les aides à et les démarches à effectuer grâce à la mise en place d’un guichet unique qui doit informer les professionnels depuis leur installation jusqu’à leur retraite, coordonner et suivre la réponse apportée à leurs besoins ; - Le déploiement de tous les dispositifs favorisant des professionnels de santé dans les territoires caractérisés par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés d’accès aux soins : - nouveaux contrats incitatifs conventionnels (Assurance maladie) ; - contrats d’engagement de service public (CESP) ; - contrats de praticiens territoriaux de médecine générale (PTMG), de praticiens territoriaux de médecine ambulatoire (PTMA) et de praticiens territoriaux de médecine remplaçants (PTMR) ; - Une diversification des modes d’exercice, en permettant, par exemple, aux jeunes médecins diplômés d’avoir un exercice partagé entre une structure hospitalière et une structure ambulatoire en zone sous-dense (« assistants partagés ») ; - La mise en place de consultations avancées permettant de répondre aux besoins de la population, en particulier en gynécologie, en pédiatrie, en cardiologie, en ophtalmologie et en psychiatrie. Dans cette pers pect ive, un proj et de relocal isatio n des centre s munici paux de santé (méd ical et denta ire) dans un bâtim ent princip al, est en cours de réf lexio n. Ce proj et voulu par la muni cipalité et porté par la direct ion généra le à la popu lation , aux sol ida rités et à la santé. Il se veut tra nsve rsa l dans son approche à travers un bâti ment de nouve ll e géné rat ion pouvant accuei llir des services mu lt ifoncti onne ls d e santé , de l’a utono mi e et du hand icap. | |||||
Pub li c c ib le | Toute la population Pierrefittoise | ||||
Lieu de l’ actio n | Ville de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS |
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Offre de soins | Si autre : | Santé et autonomie des personnes âgées et / ou handicapées | ||
Thème 2 | Accès aux soins | Si autre : | Intervention globale pour personne en difficulté sociale | ||
Thème 3 | Intervention globale pour personne en difficulté sociale | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Améliorer la qualité des prises en charge en renforçant leur pertinence et leur sécurité - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | - PST (Projet Social de Territoire) - NPRU (Nouveau Programme de Renouvellement Urbain) | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | ||
Autre | Conseil régional Ile-de-France | Oui | Oui | ||
Autre | Conseil départemental 93 | Oui | Oui | Oui | |
Santé/Social | Direction générale à la population, aux solidarités et à la santé | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Direction de la santé (CMS, CD et ASV) | Oui | Oui | Oui | |
Social | CCAS | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Direction des Services Techniques | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Direction des Systèmes d'Information et des Télécommunications | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Direction des Affaires juridiques, de la Commande publique et du Contrôle de gestion | Oui | Oui | Oui | |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Non | ||||
Si ou i, préc ise z : | Quel degré ? | ||||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Nombre de rencontre de pilotage et de suivi du projet | ||||
Indicateur activité 1 | Recensement des données existantes et état des lieux | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de partenaires financeurs mobilisés | ||||
Indicateur résultat 1 | Finalisation du dossier projet / Validation des élus / Phasage | ||||
Indicateur résultat 2 | Nombre de partenaires ayant financés le projet / Tableau de bord et de suivi |
3- PERMETTRE UN ACCOMPAGNEMENT DE PROXIMITÉ POUR AMÉLIORER L’ACCÈS AUX DROITS
Selon une évaluation du non-recours aux minimas sociaux et aux soins des personnes en situation de précarité sociale, réalisée en 2016 pour le compte de l’Assemblée nationale, le taux de non-recours aux droits est de 21 à 34% pour les personnes éligibles à la couverture maladie universelle (CMU). En ce qui concerne l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS), on estime le taux de non- recours jusqu’à 70%. Ce phénomène peut entrainer une rupture du parcours de soins ou de renoncement aux soins.
Les conditions d’ouverture des droits sont complexes, techniques et la réglementation change souvent. Les freins identifiés sont : la complexité et le manque de lisibilité du dispositif, le renouvellement annuel des démarches, la connaissance partielle des dispositifs et le manque de coordination entre les partenaires, la complexité des situations du public accueilli, le manque de moyens humains et de services ressource pour l’accompagnement de ces situations. Avec la fermeture de plusieurs antennes CPAM sur le département, l’accès aux droits est encore davantage freiné. Les données socio-économiques du diagnostic laissent présager que la population pierrefittoise est touchée par ce phénomène de non recours aux droits et aux soins.
Fiche action 6 : Mettre en place d’une PASS (Permanence d'Accès aux Soins de Santé) de proximité en lien avec l’hôpital Delafontaine et les médecins de ville
FICHE ACTION N°6 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Permettre un accompagnement de proximité pour améliorer l’accès aux droits | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Mettre en place une PASS (Permanence d'Accès aux Soins de Santé) de proximité en lien avec l’hôpital Delafontaine, la Clinique de l’Estrée, … et les médecins de ville | ||||
Porteur de l’ actio n | Direction de la santé | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Déjà dans le cadre du CLS 2015-2017, une convention de partenariat entre la Ville, le CCAS et la CPAM a permis de consolider le réseau d’acteurs engagés sur l’accompagnement au public pour l’ouverture des droits de santé (centres sociaux, mission locale, association AFPAD, CCAS, CMS, PRE, PMI, service social…), et de proposer deux permanences d’accès aux droits de santé au CMS et au CCAS. Par ailleurs, le CMS et le CCAS accueillent les permanences des assistantes sociales de la CRAMIF. Pour aller plus loin et consolider le réseau, la ville souhaite s’engager dans le dispositif des PASS ambulatoires. Elle participe déjà au groupe de travail et d’échanges de pratiques, animé par la ville de Saint-Denis et rassemblant les différentes communes du département engagées ou souhaitant s’investir dans ce dispositif. Par ailleurs, un référentiel des PASS est défini dans la circulaire DGOS/R4/2013/246 du 18 juin 2013. Ainsi, une PASS est un dispositif créé par l’article L.6112-6 du code de santé publique adapté aux personnes en situation de précarité, qui vise à leur faciliter l’accès au système de santé et à les aider dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits. A noter, qu’une réflexion est animée dans le cadre du PST (Projet Social de Territoire) sur la fracture numérique. Une Maison des services publics doit ouvrir ses portes en 2019. Cette structure jouera également un rôle important sur l’amélioration de l’accès aux droits. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et terr itor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. st rat égiq ue | Améliorer l’accès aux droits de santé des personnes en situation de vulnérabilité sociale. | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Etablir une convention de partenariat entre la CPAM et la Ville de Pierrefitte | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Formation par la CPAM des professionnels de la ville sur l’accès aux droits | ||||
Obj ectif spéc ifiq ue : Repérage des personnes sans droits ou en perte de droits, prévention des situations de rupture et accompagnement dans les démarches santé, par les professionnels de la ville | |||||
Quelques éléments de consta ts : - Augmentation des ruptures de droits ces dernières années (renouvellement annuelle de la CMU, de l’AME etc…). - Diminution des permanences et antennes CPAM de proximité Phénomène de non recours aux soins : 15 % de la population Non- recours à l’ACS (aide à l’acquisition d’une complémentaire santé : en 2011 seules 22 % des personnes auraient fait valoir leurs |
droits). - Population de Pierrefitte touchée par le phénomène de non recours aux soins et de non recours aux droits. Une PASS doit donc offrir un accès aux soins et un accompagnement soignant et social aux patients dans la perspective d’un retour au droit commun. Ces soins peuvent ne pas être soumis à facturation pour les patients pour n’ayant pas de couverture sociale au moment de la prise en charge médicale. La PASS peut permettre également l’accès aux médicaments, aux soins et aux examens complémentaires. Dans l a pers pect ive de la mise e n plac e d’une PASS de pr oxi mit é au CMS : - Travailler à la mise e place de la PASS au CMS avec le soutien de l’ARS-IDF. - Développer les liens avec les acteurs du territoire tels que les professionnels de santé libéraux, les microstructures, l’hôpital Delafontaine, la Clinique de l’Estrée, Ville-Evrard, … - Consolider et enrichir les partenariats avec la CPAM 93, les services du régime général et de l’AME. - Poursuivre le travail de partenariat avec les autres villes du département qui bénéficient déjà du déploiement des dispositifs de PASS de proximité comme la Ville de Saint Denis. | |||||
Pub li c c ib le | Pierrefittois (es) en rupture de droit ou sans droits et particulièrement les personnes les plus vulnérables. | ||||
Lieu de l’ actio n | CMS de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L' action est -il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Non | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Caractéristiques socio-économiques | ||||
Thème 1 | Accueil de la grande précarité par l'offre de soins | Si autre : | Accès aux soins | ||
Thème 2 | Intervention globale pour personne en difficulté sociales | Si autre : | Accès aux droits | ||
Thème 3 | Renforcement du parcours de santé des personnes hébergées | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Intégrer le repérage précoce dans des parcours de santé individualisé - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes - Mettre en oeuvre une stratégie de plaidoyer en faveur de la santé globale | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | PRAPS (Programmes régionaux pour l’accès à la prévention et aux soins des plus démunis) | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | ARS IDF | Oui | Oui | Oui | |
Santé | CPAM 93 | Oui | |||
Santé | Professionnels de santé libéraux | Oui | Oui | ||
Santé | Etablissements de santé du territoire (Hôpital Delafontaine, Clinique de l’Estrée, la Maison de l’Alisier, ehpad la peuplerait, …) | Oui | Oui | Oui | |
Social | Associations locales | Oui | Oui | ||
Social | CCAS, les 3 centres sociaux de la ville | Oui | Oui | Oui | Oui |
Social | AFPAD | Oui | Oui | Oui | |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Non | ||||
Si ou i, préc ise z : | Quel degré ? | ||||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Réunions partenariales et bilans d’étapes | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de professionnels formés | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de situations avec problématique d’accès aux droits rencontrées | ||||
Indicateur résultat 1 | Pertinence des orientations proposées aux personnes sans droits ou en perte de droits | ||||
Indicateur résultat 2 | Evaluation de la formation des professionnels d’accueil : connaissance acquise, appropriation de la problématique de l’accès aux droits. |
Fiche action 7 : L’interprétariat, la médiation et la littératie en santé
FICHE ACTION N°7 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Permettre un accompagnement de proximité pour améliorer l’accès aux droits | ||||
Inti tu lé de l’act ion | L’interprétariat, la médiation et la littératie en santé | ||||
Porteur de l’ actio n | Centre Municipal de Santé (CMS) | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
L’inte rprét ariat : La lutte contre le non-recours est inscrite parmi les objectifs stratégiques de l’Assurance-maladie. Les CPAM se sont dotées d'un plan local d’accompagnement du non recours, des incompréhensions et des ruptures (PLANIR), Par ailleurs, les volets précarité de chaque Programme Régional d’Accès à la Prévention et aux Soins des plus démunis (PRAPS) incluent des objectifs de réduction des inégalités. Une des problématiques majeures rencontrées sur le territoire qui concoure aux difficultés d’accès aux soins et aux ruptures dans le parcours de santé est la barrière de la langue et/ou la non-compréhension du fonctionnement du système de soin et d’accès aux droits liée à la complexité du système et des démarches administratives. Les difficultés de compréhension sont aussi un frein pour la qualité de la prise en charge, les acteurs du soin et du social se retrouvent en difficulté dans leur accompagnement. Une réflexion doit être menée pour se doter d’outils d’interprétariat, de médiation et de littératie. Littéra tie : Le concept de littératie s’est développé dans le monde francophone avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La « littératie en santé » apparaît au Canada au cours des années 90. C’est « la capacité d’accéder à l’information, de la comprendre, de l’évaluer et de la communiquer de manière à promouvoir, à maintenir et à améliorer sa santé dans divers milieux au cours de la vie »1. La littératie en santé est un marqueur des inégalités sociales de santé, représente un important déterminant de la santé et joue un rôle central dans la capacité des personnes et des groupes à s’investir concrètement dans la démocratie en santé. Les groupes les plus vulnérables sont les personnes avec un faible niveau scolaire, personnes en situation de handicap, personnes migrantes, personnes vieillissantes. Un faible niveau de littératie en santé peut entrainer des difficultés à naviguer dans le système de santé, d’accès aux droits, de compléter des formulaires, d’interagir avec des professionnels de santé, de comprendre des notions de probabilités en santé, de risque, à lire les prescriptions médicamenteuses … A partir de ce concept de littératie en santé, des outils peuvent être mis en place pour faciliter la compréhension par tous du système de santé. Par exemple, par l’utilisation d’un style clair et simple et de symboles visuels dans toutes les communications (supports de projets d’éducation et de promotion de la santé, documents institutionnels. Médiati on (Selon le référentiel HAS d’octobre 2017) : La médiation en santé se distingue de la médiation au sens de mode alternatif de règlement des conflits, il ne s’agit pas d’une médiation institutionnelle visant à assurer le règlement de conflits avec les usagers du système de soins. La médiation est un processus temporaire de l’Aller-Vers et du faire avec dont les objectifs sont de renforcer : - l’équité en santé en favorisant le retour vers le droit commun - le recours à la prévention et aux soins - l’autonomie et la capacité d’agir des personnes dans la prise en charge de leur santé ; - la prise en compte, par les acteurs de la santé, des spécificités, potentialités et facteurs de vulnérabilité du public. La médiation en santé désigne la fonction d’interface assurée en proximité pour faciliter : - l’accès aux droits, à la prévention et aux soins, auprès des publics les plus vulnérables ; - la sensibilisation des acteurs du système de santé sur les obstacles du public dans son accès à la santé. Le médiateur en santé crée du lien et participe à un changement des représentations et des pratiques entre le système de santé et une population qui éprouve des difficultés à y accéder. Le médiateur est un passeur entre professionnels de santé et personnes éloignées du système de soin et de prévention. Les différe nces entre l’inte rprét ariat et la médiati on en santé : L’interprétariat cible les personnes parlant peu ou pas français, la médiation vise les personnes éloignées des systèmes de prévention et de soins, pour des raisons potentiellement autres que la seule barrière linguistique ou culturelle. Le travail de l’interprète est centré sur la langue et sur la restitution du sens. Lorsqu’il traduit, il n’apporte d’explications culturelles qu’exceptionnellement. Le médiateur peut prendre appui sur ses connaissances des contextes voire des cultures et des langues pour proposer ou négocier des solutions acceptables par les il ne dispose pas des compétences techniques d’interprétation. L’interprète travaille toujours en présence des deux parties, le médiateur travaille entre les deux parties sans qu’elles soient nécessairement en présence. Par ailleurs, l’interprète n’effectue pas de démarche avec les personnes, alors que le médiateur peut y être amené. Le médiateur accompagne les personnes vers une autonomie progressive (sans injonction à l’autonomie). La définition de médiation en santé identifiée dans la littérature est la suivante : « une interface de proximité pour faciliter l’accès aux droits, à la prévention et aux soins, assurée auprès d’un public par une personne de confiance, issue de ce public ou proche de lui, compétente et formée à cette fonction d’information, d’orientation et d’accompagnement. Le médiateur santé crée du lien entre le système de santé et une population qui éprouve des difficultés à y accéder. |
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de santé on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Améliorer l’accès aux droits de santé des personnes en situation de vulnérabilité sociale. | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Inscrire la démarche de médiation en santé dans le projet de santé du CMS | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Couvrir en priorité les besoins du territoire en fonctions de la langue des publics les plus concernés | ||||
Obj ectif spéc ifique : Développer des actions de médiation et d’accompagnement vers les droits et les soins | |||||
Les consultations et entretiens dans le champ de la santé avec des publics ne parlant ni le français, ni aucune des langues maîtrisées par les professionnels de santé et les agents des établissements de santé posent de réels problèmes dans la prise en charge, rendant le recours à des interprètes fiables indispensable. La barrière de la langue représente ainsi une entrave aux soins. La mise en place d’un dispositif d’interprétariat destinée aux patients non francophones en partenariat avec les acteurs locaux vise à : - favoriser le recours aux soins - fiabiliser les diagnostics - améliorer l’accès aux traitements - permettre une meilleure compréhension des soins - faciliter le passage de relais vers les équipes sociales ou médico-sociales. | |||||
Pub li c c ib le | Pierrefittois (es) en rupture de droit ou sans droits et particulièrement les personnes les plus vulnérables socialement et économiquement. | ||||
Xxxx xx x’ xxxxx x | Xxxxx xx Xxxxxxxxxxx-xxx-Xxxxx | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Caractéristiques socio-économiques | ||||
Thème 1 | Accès aux droits | Si autre : | |||
Thème 2 | Accès aux soins | Si autre : | |||
Thème 3 | Intervention globale pour personne en difficulté sociales | Si autre : | |||
A qu el proj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes - Mettre en oeuvre une stratégie de plaidoyer en faveur de la santé globale | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | PRAPS (Programmes régionaux pour l’accès à la prévention et aux soins des plus démunis) | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | ||
Santé | CPAM 93 | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Préfecture 93 | Oui | Oui | ||
Autre | Conseil départemental 93 | Oui | Oui | Oui | |
Social | Service social du département 93 | Oui | Oui | ||
Social | XXXX xx xxx 0 xxxxxxx xxxxxxx xx xx xxxxx | Oui | Oui | Oui | Oui |
Social | Associations locales | Oui | Oui | ||
Une dém arche part ic ipative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Non | ||||
Si ou i, préc ise z : | Quel degré ? | ||||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Réunions partenariales et bilans d’étapes | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de professionnels formés | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de personnes nécessitant un recours à l’interprétariat | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre de situations avec problématique d’accès aux droits rencontrées | ||||
Indicateur résultat 2 | Evaluation de la formation des professionnels d’accueil |
AXE 2 : PRÉVENTION, PROMOTION DE LA SANTÉ
Fiche Action 8 : Soutenir la coordination de l’Atelier Santé Ville (ASV) et du Contrat Local de Santé (CLS)
FICHE ACTION N°8 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Développer la prévention dans les quartiers | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Soutenir la coordination de l’Atelier Santé Ville (ASV) et du Contrat Local de Santé (CLS) | ||||
Porteur de l’ actio n | Direction de la santé | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Au titre de la lutte contre les exclusions, les Atelier Santé Ville (ASV) ont pour vocation de réduire les inégalités sociales et territoriales de santé, en favorisant l'accès à la prévention et aux soins des populations les plus fragiles. L’ ASV perm et : - d'améliorer la connaissance du territoire en matière de santé en identifiant les besoins spécifiques de la population et les déterminants de santé liés aux conditions de vie ; - de coordonner l’action publique et de développer les partenariats et le travail en réseau des différents acteurs du territoire ; - de favoriser l'accès à la santé de la population (accès aux droits et aux soins, prévention et promotion de la santé) en développant des actions de promotion de la santé ; - de renforcer les compétences des acteurs locaux (formation, information autour de la santé) ; - de favoriser la démocratie sanitaire en développant la participation active des habitants dans la réalisation d'actions de santé. - d’apporter son expertise pour la définition du Contrat Local de Santé La moitié des habitants de la ville de Pierrefitte vit en quartiers prioritaires identifiés dans le cadre de la politique de la ville (population en situation de précarité et vulnérabilité). La santé d’une population étant déterminée par les facteurs sociaux et environnementaux (niveau d’éducation, taux de pauvreté, qualité du logement, offre de soins…). Les déterminants de santé à Pierrefitte sont préoccupants : le territoire est identifié zone déficitaire de l’offre de soins, l’IDH2 est à 0.34 (monographie ARS 2017). Les problématiques de santé et d’accès aux soins sont aggravées par la précarité sociale : accès aux droits, obésité, surpoids et maladies cardio-vasculaires, santé bucco-dentaire, santé mentale, surmortalité par cancer, périnatalité... Diagnostic local partagé par les différents partenaires (associations, habitants, acteurs de santé, acteurs sociaux, éducatifs, professionnels de santé, élus, partenaires institutionnels) à l'occasion du Plan Local de Santé en 2008 puis en 2013 dans le cadre du contrat local de santé. Les données quantitatives du diagnostic ont été actualisées par la monographie 2017 de l’ARS et le diagnostic sur les besoins en santé mentale réalisé en 2018 par le Conseil Local en Santé Mentale intercommunal Pierrefitte-sur-Seine/Epinay-sur-Seine. | |||||
La pro blé matique de l’act ion est-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Coordonner l’ASV et le CLS | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Faciliter la mobilisation des acteurs locaux et en particulier les acteurs des territoires en politique de la ville. | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Faciliter la participation des habitants aux actions de santé publique | ||||
Obj ectif spéc ifique : Coordonner et soutenir la mise en place des projets de santé publique dans une démarche participative | |||||
L'Atelier Santé Ville (ASV) et le contrat local de santé (CLS) sont pilotés par une coordinatrice à temps plein. L’ASV est rattaché à la direction de la santé. Ses locaux se trouvent au centre municipal de santé (CMS). L’équ ipe de l’ASV s’étof fe depuis pl usieurs année s et com pte plu sieurs pr ofes sion nels qu i part icip ent à la mi se en œuvre de ses mi ss ion s : - Deux diététiciennes sont en charge de la prévention nutrition (1 ETP) - Une assistante de direction (0.5 ETP) participe à la gestion administrative et budgétaire de l’ASV et du CLS. - Une infirmière de prévention du centre municipal de santé (0.3 ETP) participe à la construction de plusieurs actions de prévention (prévention des cancers, promotion de l’activité physique, addictions…) - Une responsable administrative du centre dentaire est en charge du programme de prévention bucco-dentaire Il est à noter que le travail mené par l’ASV de soutien aux projets des partenaires et de formation s’est amplifié, et l’équipe s’est renforcé avec l’accueil d’une nouvelle diététicienne en 2018. C’est pourquoi nous demandons un financement plus important pour la coordination ASV et CLS en 2019. Par ailleurs, un travail étroit est mené avec la conseillère conjugale et familiale du centre de planification et d’éducation familiale (CPEF) autour des violences faites aux femmes, de la sexualité, de la lutte contre les IST et sur la prévention des conduites à risques. |
Pierrefitte s’est également engagé dans la constitution d’un Conseil Local en Santé Mentale (CLSM) intercommunal avec xx xxxxx x’Xxxxxx. Une coordinatrice est présente depuis février 2018.
Au regard du dia gnostic loca l de sant é, des pr iori tés t hémati qu es on t été rete nues :
1. Nutrit ion et pro mo tion de l’ activité ph ysique
Les deux diététiciennes, chargées de prévention nutrition, coordonnent les actions de sensibilisation à l'équilibre alimentaire menées en partenariat avec les acteurs sanitaires, éducatifs et d’animation du territoire.
Cela permet de créer un réseau important autour de la question de l’alimentation (centres sociaux, programme de réussite éducative, service jeunesse, CCAS, éducation nationale, service enfance, mission locale…)
Plusieurs modalités de soutien aux acteurs de territoire sont mobilisées :
- La co-animation auprès du public : diététicienne et partenaire interviennent ensemble. Ils définissent les besoins du public, les thèmes à soulever, la manière d’intervenir…
- La sensibilisation/formation des acteurs sur la thématique nutrition (équilibre alimentaire, sensations alimentaires…)
- Le soutien méthodologique au projet
Par ailleurs, les deux diététiciennes animent le programme « Manger, bouger, rester en bonne santé » (ateliers diététiques, cuisine et activité physique animés dans les centres sociaux) et coordonnent le partenariat avec l’association du sport-santé et le développement du sport santé sur le territoire, en lien avec le service des sports et les associations sportives.
2. Santé bucco -denta ire
L’ASV et le centre dentaire municipal coordonnent les actions de prévention bucco-dentaire dans les écoles et les accueils de loisirs. Depuis 2016, en lien avec le programme départemental, les interventions de prévention se développent et s’orientent vers de nouveaux publics également prioritaires : petite enfance, adolescents et personnes âgées.
Le centre dentaire municipal souhaite s’orienter encore davantage sur la prévention dans les années à venir. L’idée serait de développer les dépistages bucco-dentaires chez les personnes atteintes de pathologies chroniques ou de handicap.
3. Santé mentale :
L’ASV participe aux actions pilotées désormais par la coordinatrice du Conseil Local en Santé Mentale arrivée en février 2018 :Réseau d’évaluation de situations d’adultes en difficulté (RESAD), organisation de la journée de concertation en santé mentale et des Semaines d’Information en Santé Mentale, groupes de travail thématiques… Ce CLSM, nouvelle instance de concertation, a aussi permis de renforcer l’offre de soins en santé mentale sur le territoire pierrefittois en étendant l’activité du CMP enfants et projetant l’ouverture d’un CATTP à temps plein.
4. Promot io n du dé pistage des cancer s
L’ASV coordonne des actions de promotion du dépistage organisé des cancers du sein et colorectal (réunions d’informations, marche rose, séances de dépistage…). En 2018, avec la mise en place du nouveau dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, une stagiaire en master 2 de santé publique a pu faire une étude sur les freins et leviers au dépistage à Pierrefitte. Cela permettra de mettre en place des actions de sensibilisation sur ce thème en 2019.
Par ailleurs, au niveau national, la stratégie de promotion des dépistages organisés évolue. L’ASV travaille donc à de nouvelles formes d’action de prévention avec l’ensemble des partenaires impliqués sur la thématique.
Sur ces questions un groupe de travail composé des associations de la ville, des centres sociaux, du CDC 93, du CMS, du service social, de la PMI… se réunit 4 fois par an.
Des rencontres santé pourront se mettre en place sur le territoire en 2019 et permettre la prévention des cancers.
5. Prév ention des addi ction s et des cond uites à ri sq ue
• Mise en place d’ateliers d’expression artistique dans les collèges, animés par une art-thérapeute, pour le renforcement de l’estime de soi des élèves de 11 à 15 ans.
• Animation d’un groupe de travail sur la prévention des risques composé de la PJJ, du service jeunesse, de la mission locale, de l’éducation nationale, du club de prévention spécialisée, du programme de réussite éducative, du CMS. Le groupe détermine un plan d’actions thématique sur l’année (usage des écrans, relations garçons-filles, prévention des addictions). Ce groupe de travail peut participer au CLSPD.
• Séances d’éducation à la vie sexuelle et affective et de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) en lien avec le CPEF.
• Séances de dépistage par TROD du VIH et des hépatites animées par l’association Afrique Avenir à la gare de Pierrefitte-Stains.
• Réalisation d’un diagnostic en marchant sur les conduites addictives en partenariat avec l’ANPAA et la MILDECA et dans le cadre de la stratégie de revitalisation du centre ville.
6. Vio lences faites aux fem mes
Depuis 2015, un groupe de travail s’est formalisé autour de la création d’un pôle violences conjugales rassemblant le centre de planification et d’éducation familiale, le service social départemental, le CCAS, la PMI et l’ASV. Ce pôle est co-piloté par l’ASV et le CPEF. Il organise des temps de concertation sur des situations complexes, des temps d’échanges et de formation et créent des outils de communication.
L’arrivée d’un intervenant social en commissariat en 2019 va permettre de renforcer le partenariat entre le commissariat et les acteurs locaux.
Dans le cadre du Cont rat local de Santé, plus ieurs gro upes de trav ail sont const it ués et se réunisse nt pour construire des acti ons en part enar iat. Ils sont c omplé men taires du trav ail mené à l’ Ateli er Santé V ille : - Sur l’accès aux soins, le Conseil local de l’Offre de Soins (CLOS) réunit les professionnels de santé du territoire pour échanger notamment sur l’offre de soins. - La mise en place de microstructures médicales fait l’objet de rencontres entre professionnels de la santé et du social. - Sur l’accès aux droits, le groupe de travail a permis d’identifier les besoins et la signature d’une convention avec la CPAM 93. - Sur la santé des enfants et des jeunes, identification des besoins sur la prévention des risques (mise en place de la formation par la mission métropolitaine), ouverture d’une permanence de médecine scolaire… - Sur la santé environnementale - Sur la périnatalité L’ Ateli er Santé Vil le s’ appu ie su r un résea u étend u de partena ir es : Les habitants, l’Association pour la Formation, la Prévention et l’accès au droit (AFPAD), l'Association Sportive de Pierrefitte (ASP), l’Union des cyclistes pierrefittois (UCP), la Croix Rouge, l'Association des Femmes Solidaires du Cameroun (AFESCAM), Femmes Pierrefittoises, Association des centres sociaux, la régie de quartier RAPID, Association Espoir Fauvettes Joncherolles, association Pierrefitte Multi-athlon, Association des Femmes de Pierrefitte pour l’Entraide, association franco-berbère, Créa’pôle, association des professionnels de santé libéraux, Une luciole dans la nuit, réseau Equip’âge, Les jeux de Bélénos, le Comité Départemental d’Éducation pour la Santé (CODES 93), le Comité Départemental des Cancers (CDC 93), l'Union Nationale des Amis et Familles de personnes atteintes de maladies psychiques (UNAFAM), l’Agence Régionale de Santé (ARS), Conseil Départemental (PMI, Service Social Départemental, Aide sociale à l’enfance, Observatoire départemental des violences faites aux femmes, Mission métropolitaine de prévention des risques), CPAM, Education Nationale, Plaine Commune, ASV de Villetaneuse, ASV d’Épinay, Maison de l’Emploi et de l’Économie, Commissariat de Police, la peupleraie, la maison de l’alisier, le centre hospitalier Delafontaine, la clinique de l’Estrée, les professionnels de santé libéraux, le CMS, le CPEF, les centres sociaux culturels, la politique de la ville, le service jeunesse, le service enfance, service des sports, du logement, de l'éducation, du développement durable, du développement urbain, de la culture, la petite enfance, CCAS, Programme de Réussite Educative, le Groupe d’Entraide Mutuelle, Afrique avenir, Proses, ... | |||||
Pub li c c ib le | Pierrefittois (es) en particulier ceux habitants en quartier prioritaire | ||||
Lieu de l’ actio n | En différents lieux de la Ville de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Un ou plusieurs QPV | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Caractéristiques socio-économiques | Si autre : | |||
Thème 2 | Accès aux soins | Si autre : | |||
Thème 3 | Accès aux droits | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes - Optimiser les parcours grâce aux services et outils numériques | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | |||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Autres | Préfecture 93 | Oui | Oui | Oui | |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | Oui | |
Social | Direction de l'Action Socio-éducative | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | Oui |
Social | Les 3 centres sociaux de la ville | Oui | Oui | ||
Education | Ecoles, collèges et lycées | Oui | Oui | ||
Social | Associations locales | Oui | Oui | ||
Une dém arche part icip ative est -ell e mi se en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Groupe de travail | Quel degré ? | Implication | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Choix des thématiques abordées et élaboration des actions / tenue du comité de pilotage, réunions de suivi | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de thématiques de santé abordées | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre d’actions à destination des habitants, des professionnels et associations du territoire | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre de partenaires de l'atelier santé ville et d'habitants participants aux actions coordonnées par l'ASV | ||||
Indicateur résultat 2 | Nombre de projets de santé menés par les acteurs du territoire et en lien avec l’ASV |
Fiche action 9 : Promouvoir une meilleure nutrition et la pratique d’une activité physique régulière
FICHE ACTION N°9 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Développer la prévention dans les quartiers | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Promouvoir une meilleure nutrition et la pratique d’une activité physique régulière | ||||
Porteur de l’ actio n | Atelier Santé Ville (ASV) | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Les actions menées en matière de promotion d’une alimentation équilibrée permettent la prévention du surpoids et de l’obésité des enfants, adolescents et adultes, la lutte contre certaines maladies chroniques (diabète, maladies cardio-vasculaires…). L’adhésion des acteurs à cette problématique facilite les interactions entre les dispositifs, démarches et structures (PRE, CMS, centres sociaux, service des sports, service jeunesse, mission locale…), permet une forte implication de la population et la diffusion d’une culture commune dans la population et auprès des professionnels. Différentes actions s’adressent à des publics variés : adulte, enfant, adolescent ; habitants ou professionnels ; dans des structures différentes (centres sociaux, ALSH, crèches…) ; sur des temps de vie différents (loisir, scolaire…). La présence de deux diététiciennes à mi-temps depuis mai 2018 au sein de l’ASV témoignent de la richesse de ces projets : formation et appui méthodologique aux acteurs de terrain (animateurs, professionnels des crèches…), programme « Manger, bouger, rester en bonne santé » (ateliers diététique et activité physique dans les centres sociaux), animation d’un blog nutrition, programme d’animation du service jeunesse « Bien sans sa tête, bien dans ses baskets », accompagnement personnalisé diététique, sportif et psychologique des enfants de 3 à 16 ans par le PRE : Le poids du sport, actions menées par le Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple (SIVOM) en lien avec la cuisine centrale.… La thématique de la nutrition permet de travailler d’autres sujets : activité physique, estime de soi et confiance en soi, apprentissage culinaire, découverte des cultures (techniques culinaires et nouveaux aliments), et de créer un lien social entre participants… Cela facilite également les interactions entre les dispositifs, démarches et structures : Programme de Réussite Éducative, Centre Municipal de Santé, centres sociaux, direction des sports, service enfance et service jeunesse, mission locale, CCAS, crèches, PMI, RAPID, … Le consens us autour de cett e thématique (c’est -à-dire l’ adhésio n d es acte urs) permet égale men t une forte partici pation du publ ic : - Population précaire - Problèmes d’équilibre alimentaire, de surpoids et d’obésité - Sédentarité importante - Maladies chroniques importantes dont diabète. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et ter ritor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Prévenir le surpoids et l’obésité des enfants, adolescents et adultes Lutter contre les maladies en lien avec un déséquilibre nutritionnel Prévenir les maladies métaboliques | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Développer une culture partagée autour de l’équilibre alimentaire et de la connaissance des aliments avec les professionnels et avec les habitants | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Favoriser les « bonnes pratiques » en matière d’habitude alimentaire et une bonne hygiène de vie chez la population pierrefittoise | ||||
Obj ectif spéc ifique : Accompagner les dynamiques émergentes autour de la nutrition et de la promotion de l’activité physique | |||||
Action auprès des jeunes enfants : création des plans alimentaires équilibrés et conformes aux recommandations du GERMCN (crèches) Action auprès des enfants : dispositif « Mission Retrouve Ton cap »: accompagnement personnalisé des enfants de 2 à 8 ans: diététique et psychologique et coordination médicale. Lutter contre la surcharge pondérale et les troubles alimentaires divers dès le plus jeune âge (CPAM, CMS, PMI). Action auprès des enfants : dispositif « Les jeux de la nutrition » : formation d’animateurs d’accueil de loisirs aux jeux crées par l'équipe ASV (7 familles, miam, mémory, jeu de la dégustation, jeu de l'oie de la digestion, jeu anti-gaspi, jeu des 1000 calories), pour la mise en place d’activités ludiques en lien avec la nutrition (apprendre en jouant). Animation par une diététicienne, l'animateur et un éducateur sportif de séquences d’animation auprès de chacun des centres de loisirs concernés (service enfance et service jeunesse). Action d’animation auprès des pré-adolescents et des adolescents : ateliers d'information sur les bienfaits du petit déjeuner et dégustation d'aliments de petit déjeuner (collèges). Action d’animation auprès des jeunes adultes : permanences et stand d'information (mission locale). Action d'animation auprès des adultes : dispositif « L'équilibre dans mon corps et dans mon assiette ». Ce programme complet (diététique, cuisine et activité physique) propose des ateliers diététiques dans les trois centres sociaux toutes les semaines hors vacances scolaires de |
novembre à avril, animés par une diététicienne, un chef cuisinier et un animateur sportif. Trois grandes thématiques abordées tout au long de l'année : prévention nutritionnelle, prévention des maladies métaboliques, alimentation équilibrée et petit budget. Ce dispositif permet également une prévention pour les autres catégories de population (enfant et adolescent) car les participantes sont souvent également mères. Ce programme est relayé sur internet par le blog Je cuisine à Pierrefitte, alimentée par les participantes des ateliers. Action auprès des adultes et des seniors : animations d'atelier dans le cadre de l'éducation thérapeutique du patient diabétique (CMS) Action auprès des seniors : ateliers prévention pour rester en forme et bien-vieillir (CCAS). Action de consultation : ouvert à tous (CMS) Actions de sensibilisation, de communication et d'information avec les professionnels, et d'appui méthodologique. Actions de sensibilisation, de communication et d'information grand public. Co-référence sur la thématique sport-santé. | |||||
Pub li c c ib le | Pierrefittois (es) en quartier prioritaire | ||||
Lieu de l’ actio n | En différents lieux de la Ville de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v is é | Facteurs comportementaux (style de vie) | ||||
Thème 1 | Caractéristiques socio-économiques | Si autre : | Alimentation | ||
Thème 2 | Santé nutritionnelle | Si autre : | ALD | ||
Thème 3 | Activité physique | Si autre : | Cancer | ||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Développer le pouvoir d’agir des usagers à titre individuel et collectif - Créer les conditions favorables à la pratique d’activité physique et faciliter l’accès à une alimentation saine et suffisante | ||||
Articulation avec d'aut res plans locaux | |||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | ||
Politique de la ville | Préfecture 93 | Oui | Oui | ||
Santé | CPAM 93 | Oui | Oui | Oui | Oui |
Petite enfance | Crèches | Oui | Oui | Oui | |
Santé | PMI de Pierrefitte-sur-Seine | Oui | Oui | Oui | |
Autres | Service enfance | Oui | Oui | Oui | Oui |
Autres | Service jeunesse | Oui | Oui | Oui | Oui |
Éducation | Collèges de la ville | Oui | Oui | Oui | Oui |
Emploi/insertion | Mission locale de Pierrefitte-sur-Seine | Oui | Oui | Oui | Oui |
Éducation | Programme de Réussite Éducative | Oui | Oui | ||
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | Oui |
Social | Les 3 entres sociaux de la ville | Oui | Oui | Oui | Oui |
Autres | Service des sports | Oui | Oui | Oui | Oui |
Social | CCAS | Oui | Oui | Oui | Oui |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Groupe de travail | Quel degré ? | Implication | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Moyens humains et matériels mobilisés / Outils de suivi (questionnaire de connaissance) / assiduité des participants. | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de participants et de suivis | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre d'ateliers et de consultations réalisés | ||||
Indicateur résultat 1 | Taux de satisfactions des participants | ||||
Indicateur résultat 2 | Nombre de participants ayant acquis ou amélioré leur score de connaissance ou le nombre de compétences |
Fiche action 10 : Développer le sport santé sur la ville
FICHE ACTION N°10 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Développer la prévention dans les quartiers | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Développer le sport santé sur la ville | ||||
Porteur de l’ actio n | Atelier Santé Ville (ASV) | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Ces différents projets sont étroitement liés à la promotion du sport-santé, l’activité physique étant un facteur de prévention de maladies telles que les cancers, le diabète, l’obésité... Une convention a été signée en 2016 avec l’association du sport santé pour la mise en place d’un programme d’activité physique adaptée, le Défi Forme Santé. Ce programme se déroule au centre municipal de santé, en lien avec les activités de l’association sur Saint-Denis. Par ailleurs, pour le développement de l’activité physique adaptée et la réflexion autour du sport sur ordonnance sur le territoire, un travail partenarial se met en place avec le service des sports de la ville et les clubs sportifs pierrefittois. La thématique de la nutrition permet de travailler d’autres sujets : activité physique, estime de soi et confiance en soi, apprentissage culinaire, découverte des cultures (techniques culinaires et nouveaux aliments), et de créer un lien social entre participants… Cela facilite également les interactions entre les dispositifs, démarches et structures : Programme de Réussite Éducative, Centre Municipal de Santé, centres sociaux, direction des sports, service enfance et service jeunesse, mission locale, CCAS, crèches, PMI, RAPID, … Le consens us autour de cett e thématique (c’est -à-dire l’ adhésio n d es acte urs) permet égale men t une forte partici pation du publ ic : - Population précaire - Problèmes d’équilibre alimentaire, de surpoids et d’obésité - Sédentarité importante - Maladies chroniques importantes dont diabète. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. st rat égiq ue | Augmenter l'activité physique et réduire la sédentarité à tous les âges Améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels, notamment chez les populations à risques Réduire le surpoids et l'obésité dans la population, dès le bas âge. | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Favoriser la formation et la montée en compétence des éducateurs sportifs à l'activité physique adaptée. | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Promouvoir une activité physique adaptée et régulière auprès de la population pierrefittoise | ||||
Obj ectif spéc ifique : Mettre en place et développer un programme sport santé en faveur de la population pierrefittoise | |||||
Former les éducateurs sportifs à l'activité physique adaptée. Développer le projet Éducation physique et sportive dans les écoles élémentaires. Susciter et encourager la pratique du fitness et d'entretien pour tous (en particulier ceux éloignés de la pratique d'une activité physique. Organiser des cycles de conférences sir la thématique activité physique, sport et santé. | |||||
Pub li c c ib le | Pierrefittois (es) en particulier ceux habitants en quartier prioritaire | ||||
Lieu de l’ actio n | En différents lieux de la Ville de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Non | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Facteurs comportementaux (style de vie) | ||||
Thème 1 | Activité physique | Si autre : | Alimentation | ||
Thème 2 | Santé nutritionnelle | Si autre : | ALD | ||
Thème 3 | Pathologies chroniques | Si autre : | Cancer | ||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Développer le pouvoir d’agir des usagers à titre individuel et collectif - Créer les conditions favorables à la pratique d’activité physique et faciliter l’accès à une alimentation saine et suffisante | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | |||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION |
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | ||
Politique de la ville | Préfecture 93 | Oui | |||
Éducation | Écoles élémentaires | Oui | Oui | ||
Éducation | Programme de Réussite Éducative (PRE) | Oui | |||
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | Oui |
Autres | Service des sports | Oui | Oui | Oui | Oui |
Social | Les 3 centres sociaux de la ville | Oui | |||
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Groupe de travail | Quel degré ? | Implication | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Moyens humain et matériels mobilisé / Outils de suivi (questionnaire de connaissance) | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de formation et de conférences organisé | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre d'éducateurs formés et assiduité | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre de participants ayant acquis ou amélioré leur score de connaissance | ||||
Indicateur résultat 2 | Taux de satisfactions des participants et éducateurs sportifs |
Fiche Action 11 : Promouvoir la santé bucco-dentaire
FICHE ACTION N°11 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Développer la prévention dans les quartiers | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Promouvoir la santé bucco-dentaire | ||||
Porteur de l’ actio n | Atelier Santé Ville (ASV) | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
L’offre de soins ne permet pas de répondre aux besoins des habitants malgré la présence du centre dentaire au sein du centre municipal de santé. Sur le département, le taux de recours au chirurgien-dentiste avoisine les 51 %soit au-dessous du taux de recours national de 56,7 % Pour remédier à cela, les équipes techniques du centre dentaire et l’Atelier Santé Ville ont développé des actions de prévention pour différents publics en s’inscrivant dans le programme départemental et le dispositif M’T Dents de l’assurance maladie. La santé bucco-dentaire est un des axes forts des actions de prévention sur Pierrefitte. Les indicateurs de santé bucco-dentaire sont fortement corrélés aux inégalités sociales et territoriales. La Ville de Pierrefitte s’est donc engagée à faciliter l’accès aux soins dentaires par la présence du centre dentaire au sein du centre municipal de santé et à développer les actions de prévention de la santé, via l’Atelier Santé Ville et les équipes du centre dentaire. L’objectif est bien de prévenir les maladies dentaires en favorisant l’accès aux soins et en expliquant les bons gestes et réflexes à adopter. Pierrefitte participe au programme départemental de prévention bucco-dentaire, piloté par le Conseil Départemental qui regroupe 32 villes conventionnées du territoire. A l’heure actuelle, l’action s’est focalisée, suite à la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, sur la santé bucco-dentaire des enfants aux âges critiques de 6 et 12 ans, en complémentarité du programme de l’assurance maladie M’T Dents (tous les enfants de 6, 9, 12, 15 et 18 ans peuvent bénéficier d'un rendez-vous gratuit chez le dentiste et de soins, si nécessaire) et en s’inscrivant dans le programme départemental. Le programme de prévention bucco-dentaire de Seine-Saint-Denis est piloté par le Conseil Départemental en articulation avec l’inspection académique et l’assurance maladie. Pierrefitte a été identifiée comme territoire d’actions prioritaire au regard des données sociales et économiques de la ville et de son incidence sur la santé bucco-dentaire. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de santé on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. st rat égiq ue | Promouvoir et améliorer la santé bucco-dentaire des pierrefittois | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Maintenir la prévention primaire à destination du public scolaire et poursuivre le dépistage (prévention secondaire) pour les élèves de CM2 | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Développer la prévention à destination des familles de jeunes enfants (0-3 ans), à destination des adolescents et des personnes âgées | ||||
Obj ectif spéc ifique : Inciter et faciliter l’accès et le recours aux soins dentaires | |||||
La santé bucco-dentaire fait partie intégrante de la santé générale, certaines maladies buccodentaires pouvant favoriser l’apparition de maladies générales et inversement. Les indicateurs de santé bucco-dentaire sont fortement corrélés aux inégalités sociales et territoriales : déterminants comportementaux (brossage des dents, utilisation du fluor, habitudes alimentaires…), conditions d’accès et de recours aux soins. Les personnes les plus touchées sont les populations précaires, personnes âgées dépendantes… Le Conseil Départemental forme les animateurs de prévention des équipes techniques locales et prend en charge le matériel d’hygiène, supports pédagogiques et l’intervention des personnels. Depuis 2012, les assistantes dentaires du centre municipal ont pris en charge les visites dans les classes. L’organisation et le suivi de la programmation locale sont assurés par le centre dentaire avec le soutien de la coordination de l’ASV. Les actions de prévention permettent de toucher les publics de la petite enfance aux public adulte (interventions dans les classes en maternelle, primaire et collèges, sensibilisation auprès des parents, formation des animateurs…) Près de 2000 personnes sont ainsi sensibilisées chaque année. Dans l’optique de déployer de nouvelles méthodes d’action, le Conseil Départemental a voté fin 2017 la mi se en circu latio n d’ un bus denta ire desti né aux enfa nts de 6 à 12 ans en lien avec le programme M'T Dents. La mise en œuvre du projet est prévue pour fin 2019-début 2020. Ce partenariat s’inscrit dans une convention signée avec le Conseil Départemental pour la déclinaison du programme départemental et la coordination des actions de prévention buccodentaire dans les écoles maternelles, primaires, et collèges, et particulièrement en zone d’éducation prioritaire (ZEP). Le bus dentaire est à la fois un espac e de prévent ion et de prem iers soins gratuits qui permettra de compléter les actions menées sur le territoire. |
Pub li c c ib le | Pierrefittois (es) et plus particulièrement les plus précaires et les enfants de 0 à 16 ans. | ||||
Lieu de l’ actio n | Écoles maternelles et élémentaires et différentes manifestations municipales | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Facteurs comportementaux (style de vie) | ||||
Thème 1 | Accès aux soins | Si autre : | |||
Thème 2 | Développement des compétences psycho-sociales | Si autre : | |||
Thème 3 | Santé de l'enfant | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | Mettre en œuvre un panier de services pour les jeunes enfants | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | Programme départemental de santé bucco- dentaire | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | CPAM 93 | Oui | Oui | ||
Autre | Conseil Départemental 93 | Oui | Oui | Oui | |
Petite enfance | Crèches | Oui | Oui | ||
Autres | Service enfance | Oui | Oui | ||
Éducation | Ecoles élémentaires de Pierrefitte-sur-Seine | Oui | Oui | ||
Éducation | Collèges de la ville | Oui | Oui | ||
Santé | La Maison de l’Alizier | Oui | Oui | ||
Santé | Direction de la santé (CMS et Centre Dentaire) | Oui | Oui | Oui | Oui |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Non | ||||
Si ou i, préc ise z : | Quel degré ? | ||||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Mobilisation des partenaires | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre d'interventions réalisées | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre d’enfants dépistés | ||||
Indicateur résultat 1 | Taux de satisfaction des enseignants | ||||
Indicateur résultat 2 | Impact sur les habitudes bucco-dentaires des enfants |
Fiche action 12 : Promouvoir la prévention et le dépistage des cancers
FICHE ACTION N°12 | Pierre fitt e-sur-Seine | ||||
Axe str atégique | Développer la prévention dans les quartiers | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Promouvoir la prévention et le dépistage des cancers | ||||
Porteur de l’ actio n | Atelier Santé Ville (ASV) | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Sur cette thématique, un partenariat étroit s’est tissé avec la structure de gestion départementale des dépistages organisés, le CDC 93. En décembre 2016, l’organisation du dispositif de dépistage des cancers a fait l’objet d’une réflexion sur l’évolution des structures de gestion en charge des dépistages pour être plus efficiente et homogène, en appui aux ARS. La régionalisation des structures de gestion doit être mise en œuvre au 01/01/2019. Ce changement pourra faire évoluer les partenariats existants. Cancer du col de l’u térus : Les autorités de santé publique ont décidé la mise en place en 2018 d’un programme national de dépistage du cancer du col de l’utérus qui va concerner 17 millions de femmes de 25 à 65 ans. Ce programme de dépistage a pour objectifs de réduire le nombre de cancers du col de l’utérus et la mortalité liée à ce cancer, d’améliorer l’information ainsi que la qualité de suivi ou des soins. Il garantit à chaque femme un accès égal au dépistage du cancer du col de l’utérus sur l’ensemble du territoire et un niveau de qualité élevé. Il s’appuie sur les professionnels de santé assurant le suivi gynécologique des femmes concernées, principalement les gynécologues, les médecins traitants et les sages-femmes. Un courrier est envoyé aux femmes n’ayant pas effectué de frottis depuis 3 ans par le centre régional de coordination des dépistages des cancers invitant à consulter votre gynécologue, médecin traitant ou sage-femme pour réaliser le dépistage. Le courrier d’invitation présenté au professionnel de santé permet la prise en charge à 100% du test par l’assurance maladie ainsi que l’absence d’avance de frais. Afin d’accompagner la mise en place au niveau local de ce nouveau dépistage organisé, l’ASV a accueilli une stagiaire en master 2 de santé publique qui a réalisé son mémoire sur les freins liés et les leviers au dépistage sur la commune. Ainsi, 71 questionnaires ont été recueillis auprès de la population, 1 focus group a été réalisé avec 5 femmes, au centre social Xxxxxxxx Xxxxxxx, 1 focus group a été réalisé avec 8 professionnels de santé du CMS (2 infirmières, 5 médecins et 1 secrétaire médicale) et 5 entretiens ont été menés auprès des professionnels de santé du territoire (médecins du CMS homme et femme, sage-femme libérale et médecin libéral, infirmière de PMI). Il ressort de cette enquête que les femmes interrogées sont majoritairement à jour dans leur dépistage (70%, les femmes de plus de 65 ans n’ayant pas été prises en compte) mais le dépistage est moins assidu après la ménopause, pour les femmes pourtant encore en âge de se faire dépisté. Les femmes interrogées se considèrent très peu informées sur le cancer du col de l’utérus, le papillomavirus, le dépistage et le geste du frottis. 50% des femmes interrogées disent parler difficilement, voire pas du tout du corps de la femme. Du côté des professionnels, les freins principaux à faire les frottis sont le manque de temps, la nécessité d’aménager un temps dédié dans la consultation, le fait d’être un homme pour un médecin généraliste. Pour les professionnels, si les raisons pour lesquelles les femmes ne participeraient pas au dépistage sont le manque d’informations, la non connaissance du suivi gynécologique, la barrière de la langue (pas de maitrise du français et/ ou médiateur qui fait obstacle au suivi gynécologique), des raisons socio-économiques : le dépistage n’est pas une priorité. Il a été proposé aux femmes interrogées quelles seraient les actions à mettre en place pour mieux informer la population sur ce dépistage. Il en ressort que les femmes interrogées souhaitent des ateliers en groupe, sur des thématiques plus générales (santé des femmes (63 %), prévention des cancers en général (63%), santé sexuelle (25 %)). Dans cette perspective, il pourra être réfléchi un cycle d’ateliers santé des femmes. Un premier atelier animé par des professionnels de santé du CMS et de la PMI est organisé à l’occasion de la campagne de promotion du dépistage organisé du cancer du sein, octobre rose 2018. Cancer du sein : Dans une dynamique partenariale, l'ensemble des acteurs territoriaux (les professionnels et établissements de santé, le CDC93, association de soutien aux malades, les services municipaux, les centres sociaux, les personnes relais du secteur social, associatifs et les habitants) relaient la campagne d'information et de sensibilisation nationale au dépistage organisé du cancer du sein, Octobre rose. Le taux de participation au dépistage organisé à Pierrefitte se situe entre 44.6% et 47,2 % pour la campagne 2015-2016 contre 40,7 % en Seine-Saint-Denis et 51.5 % au niveau national. Le taux de participation à Pierrefitte augmente depuis plusieurs années1. Parallèlement, on constate une implication de plus en plus importante des habitants et des partenaires. Plus d’une trentaine de structures participent à ces évènements. Les actions de prévention prennent plusieurs formes : réunions d'information et temps d’échanges avec des professionnels de santé ou associations spécialisées (Une Luciole dans la nuit, Vivre comme avant, La Ligue contre le cancer), organisation d’une marche rose intercommunale (Stains, Saint-Denis, Epinay-sur-Seine), créations artistiques par les habitants mobilisés… Cancer col orec tal : Contrairement au cancer du sein, le taux de participation au dépistage organisé du cancer colorectal est légèrement plus bas que sur le reste du département avec un taux de participation entre 22 et 24 % sur la campagne 2015-2016 contre 25 % sur le département et 33.5 % au niveau national1. La ville a donc amplifié ces dernières années la mobilisation autour de la campagne nationale, Mars Bleu. Des temps d’échanges et d’informations avec les professionnels de santé et associations sont proposés aux habitants. Une information à l’ensemble des professionnels de santé du territoire est faite dans le cadre du CLOS pour renforcer leur rôle de relais d'information auprès du public. La mortalité liée aux cancers du sein et aux cancers colorectaux ne se différencie pas des données régionales et départementales mais restent plus élevée qu’au niveau national. Le dépistage permet la détection des cancers à un stade précoce ou parfois même avant qu’ils ne |
deviennent invasifs. Certaines lésions peuvent alors être traitées avec plus d’efficacité et les patients peuvent espérer vivre plus longtemps. Par exemple, le cancer du sein se soigne bien quand il est diagnostiqué suffisamment tôt : 9 femmes sur 10, dépistées à temps, en guérissent. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociale s et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. st rat égiq ue | Augmentation du taux de couverture des dépistages Réduire le taux de mortalité et de morbidité lié aux cancers du sein et colorectal | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Sensibiliser, informer et orienter pour favoriser l’accès au dépistage organisé | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Renforcer la coordination de tous les acteurs des dépistages et le travail en réseau | ||||
Obj ectif spéc ifique : Améliorer la prévention des cancers et promouvoir le recours aux dépistages organisé des cancers | |||||
Dans une dynamique multi-partenariale mobilisant l'ensemble des acteurs territoriaux (les professionnels et établissements de santé, le CDC93, association de soutien aux malades, la RATP, les services municipaux, les centres sociaux, les personnes relais du secteur social, associatifs et les habitants) l'Atelier santé ville relaie les campagnes d'information et de sensibilisation au DO du cancer du sein et du colon. Depuis le lancement de l'opération, on constate une implication de plus en plus importante des habitants et des partenaires. Plus d’une trentaine de structures participent à ces évènements. La campagne autour du cancer du sein est particulièrement mobilisatrice. Oct obre rose , déroulement de l’action Une journée rose marque le démarrage de la campagne de sensibilisation pierrefittoise. Agents municipaux et partenaires sont invités à porter un vêtement ou un accessoire afin de promouvoir le dépistage organisé du cancer du sein. Des réunions d'information à destination du personnel municipal et des habitants sont organisées. Ils sont conviés à échanger sur cette maladie et sa prévention avec des professionnels de santé du Centre Municipal de Santé, du Comité départemental des Cancers 93, du centre hospitalier Delafontaine ou encore de la clinique de l’Estrée. Ces temps d’échanges permettent de diffuser les films de prévention comme le court métrage « T’as fait ta mammo ? » et de valoriser les productions des habitants et bénévoles sur cette maladie. Sous l'impulsion de cette journée rose, les services municipaux et structures de la ville qui le souhaitent sont invités à décorer leur structure : Centre Municipal de Santé, Centre Communal d’Action Sociale, centres sociaux, la circonscription de service social, guichet unique, le conservatoire, maison de l'emploi, AFPAD, crèches, PMI… Le point fort de l’événement se traduit par une Marche Rose, suivie d'un buffet rose. En effet, l'activité physique permet de prévenir de nombreuses pathologies, y compris certains cancers. Le parcours de la marche valorise les structures sportives/sociales/médicales de la ville et les rénovations urbaines. La Marche traverse toute la ville de Pierrefitte. Le parcours fait 4 km. La marche est animée par les habitants et associations de Pierrefitte. Un stand de prévention Atelier Santé Ville (dépistage, nutrition) est également présent au départ de la marche. Depuis la campagne 2014, la Marche est intercommunale avec la participation de la Ville de Stains. Le buffet est assuré par des femmes du territoire. Cela permet de proposer de l’autofinancement aux associations mais aussi d’élargir encore la place prise par les habitants et les associations à Octobre rose. La RATP s’engage aux côtés de Pierrefitte et met à disposition pendant un mois des encarts sur les rames et à l’intérieur du tramway ainsi que sur trois lignes de bus. Mars Bleu , déroulement de l’action La campagne de Mars bleu est moins fédératrice qu’Octobre rose, notamment du fait que le cancer colorectal est un sujet plus complexe à aborder. Néanmoins, nous parvenons également à mobiliser autour de réunions d’informations à destination des habitants les acteurs du territoire : CDC 93, Centres sociaux, établissements de santé, professionnels libéraux, CCAS, circonscription sociale… Nous souhaitons également développer de nouvelles formes d’actions pour mobiliser davantage. (Information aux professionnels libéraux sur le nouveau test de dépistage, actions d’Aller-Vers etc…). | |||||
Pub li c c ib le | Hommes et femmes en particulier de 50 à 74 ans | ||||
Lieu de l’ actio n | Différents lieux stratégiques de la ville (Quartiers, Hôtel de Ville, centre/Maisons de santé...) | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Facteurs comportementaux (style de vie) | ||||
Thème 1 | Cancer | Si autre : | |||
Thème 2 | Médiation en santé et du "Aller-Vers" | Si autre : | |||
Thème 3 | Caractéristiques socio-économiques | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région xx xx Xxxx é 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Développer le pouvoir d'agir des habitants par l'information de proximité - Intégrer le repérage précoce dans des parcours de santé individualisés | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | |||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | CR CDC (Centre régional de coordination des dépistages des cancers) | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | Oui |
Social | Service social départemental | Oui | Oui | ||
Santé | Clinique de l’Estrée-Elsan de Stains | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Centre hospitalier de Saint-Denis | Oui | Oui | ||
Santé | CPAM 93 | Oui | Oui | ||
Santé | PMI de Pierrefitte-sur-Seine | Oui | |||
Social | Les 3 centres sociaux de la ville | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Service des sports | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Autres services municipaux | Oui | Oui | ||
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Groupe de travail | Quel degré ? | Implication | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Nombre de réunions partenariales | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre d’ateliers et d’événements organisés | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre d'habitants sensibilisés | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre de dépistages réalisés | ||||
Indicateur résultat 2 | Taux de satisfaction des partenaires et participants |
Fiche action 13 : Formaliser un partenariat autour de la périnatalité et de la petite enfance
FICHE ACTION N°13 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégiqu e | Agir pour la santé des jeunes enfants, des enfants et des jeunes | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Formaliser un partenariat autour de la périnatalité et de la petite enfance | ||||
Porteur de l’ actio n | Direction générale à la population, aux solidarités et à la santé | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Pierrefitte est caractérisée par sa population jeune. Elle est aussi confrontée aux difficultés du territoire : - 35,9% des personnes de 15ans et plus ne sont pas scolarisés ou maximum jusqu’au collège et n’ont pas de diplôme. - 44,3% des enfants de 0 à 17ans vivent dans un foyer à bas revenus. - 18% de la population bénéficie de la CMU-c, majoritairement âgée de moins de 20 ans. Les professionnels du centre de santé relèvent par exemple des difficultés dans l’alimentation des plus jeunes du à la précarité économique des familles. Quelques do nnées sur le territoi re pierrefitt ois : - Sur le département du 93, les accouchements pierrefittois se répartissent entre deux établissements : 35,7 % à la clinique de l’Estrée et 38, 7 % l’hôpital Delafontaine. - Suivi des enfants pierrefittois dits vulnérables en 2017 : 3 enfants sont suivis par le Réseau de Santé Périnatal Parisien (RSPP) et 14 ont suivis par le réseau NEF. Un groupe de travail s’est mi s en place dans le cadre du CLS 2 réunissa nt PMI, centre hosp italier Delafont aine, cl in iqu e de l’Est rée, CMS, service socia l, rés eau Naître dans l’Est Franc ilien (NEF), CPAM, CPEF, service petite enfan ce, crèches associat ives , pédiat res et médeci ns libéraux pour per mett re de forma li ser un part enar iat local cohére nt à l’échel le de Xxxxxx xxxxx, tant sur la quest ion des parc ours de soin q ue sur la pré vention. Ce gr oupe de travail a permi s : - Une meilleure connaissance par les acteurs locaux du programme régional pour REduire la Mortalité Infantile et périnatale (REMI) porté par le rés eau (NEF) - L’articulation entre les problématiques locales et enjeux régionaux : échanges autour du surpoids et de l’obésité chez la femme enceinte, identifié comme facteur de grossesse à risque par le réseau NEF. - Un partage des problématiques : offre de soins insuffisante, manque de lien entre la ville et l’hôpital, questionnements autour des soins psychologiques pendant la grossesse - L’actualisation des connaissances sur le fonctionnement du réseau périnatal de proximité de la Seine Saint Denis Ouest., animé par Xxxxxxx Xxxxxx, sage-femme PMI à Villetaneuse (staffs médicaux-psycho-sociaux Ville/hôpital, actualités médicales périnatalité …), sur la ligne urgence précarité de la CPAM, sur le dispositif Solidarité Paris Maman (SOLIPAM), sur les recommandations HAS…. Plus ieurs act ions ont p u se mettre en place et doivent se dével opper : - Echanges entre CMS, PMI et service social sur les situations complexes. - Formation sur les violences faites aux femmes des acteurs de la périnatalité des villes de Pierrefitte, Stains et de la clinique de l’Estrée par le réseau NEF, la période de grossesse étant une période de fragilité où les violences peuvent se manifester ou s’amplifier. Les violences sont présentes dans 3 à 8 % des grossesses et sont 3 à 4 fois supérieure dans le cadre d’une grossesse non désirée. La mise en place d’ateliers de prévention et d’accès aux droits dans le cadre du parcours maternité de la CPAM. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Améliorer l’état de santé des jeunes enfants - Soutenir les familles - Prévenir la mortalité infantile | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Formaliser un groupe de travail autour de la petite enfance avec les partenaires suivants : service petite enfance, PMI, établissements de santé, CMS, PRE… | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Réaliser un diagnostic des besoins du territoire concernant cette thématique | ||||
Obj ectif spéc ifique : Définir une offre d’inclusion et les modalités de prise en charge de la santé des jeunes enfants aux actions existantes du CLS et sur des nouvelles actions issues de la redynamisation du partenariat | |||||
Le Réseau périnatal de proximité de la Seine Saint-Denis Ouest organise des temps d’échanges avec les acteurs du territoire qui sont l’occasion d’identifier les difficultés. Parmi les freins à l’accès aux soins, l’absence des droits santé reste prégnante, avec une méconnaissance des droits potentiels par les habitants, mais aussi des barrières (administratives…) dans la constitution des dossiers ou leurs instructions et un besoin d’être accompagné pour les plus fragiles. Des partenariats existent déjà entre les différents intervenants sur le territoire. Il s’agit ici de formaliser cette dynamique et de rassembler les acteurs de la petite enfance et de la périnatalité autour de projets communs. |
Les perspec tives opérat io nnel les : - Réflexion pour un travail de prévention nutrition avec les femmes enceintes PMI/CMS - Participation du réseau périnatal de proximité au CLOS - Partenariat à renforcer avec la mission locale concernant les grossesses précoces et l’accompagnement des jeunes mamans - Programme Femmes Enceintes Environnement et Santé par l’APPA et la Mutualité Française | |||||
Pub li c c ib le | Enfants de 0 à 3 ans et leurs familles, et particulièrement les plus précaires situés en territoire politique de la ville. | ||||
Lieu de l’ actio n | En différents lieux de la ville de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Facteurs psychosociaux et environnement social Système de santé | ||||
Thème 1 | Accès aux soins | Si autre : | Santé de la femme | ||
Thème 2 | Dispositif de coordination | Si autre : | Santé de l'enfant | ||
Thème 3 | Périnatalité | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Intégrer le repérage précoce dans des parcours de santé individualisé - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | Projet REMI | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilis ation de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Autre | Préfecture 93 | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Conseil départemental 93 (PMI, SSD) | Oui | |||
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | Oui | Oui |
Petite enfance | Crèches | Oui | Oui | ||
Education | Ecoles, collèges et lycées | Oui | Oui | ||
Social | Direction de l'Action Socio-éducative | Oui | Oui | Oui | |
Social, Santé | Direction générale à la population, aux solidarités et à la santé | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Service enfance | Oui | Oui | ||
Social | Les 3 centres sociaux de la ville | Oui | Oui | ||
Social | Associations locales | Oui | Oui | ||
Santé | Professionnels de santé libéraux | Oui | Oui | ||
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Groupe de travail | Quel degr é ? | Implication | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Mise en œuvre du groupe de travail, formalisation de modèles de partenariats et thématiques abordées. | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de partenaires engagés dans la dynamique | ||||
Indicateur activité 2 | Taux de participation des partenaires aux réunions | ||||
Indicateur résultat 1 | Réalisation effective de l’état des lieux et formalisation du partenariat | ||||
Indicateur résultat 2 | Taux de satisfaction des partenaires |
Fiche action 14 : Analyser les besoins de santé du jeune enfant (0-6 ans)
FICHE ACTION N°14 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Santé des enfants et des jeunes | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Analyser les besoins de santé du jeune enfant (0-6 ans) | ||||
Porteur de l’ actio n | Direction de la santé et Education Nationale | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Le département de Seine-Saint-Denis est jeune, avec un indice de fécondité de 2,40 enfants par femme, soit le niveau le plus élevé de tous les départements de France métropolitaine. Les taux de mortinatalité, mortalité néonatale et mortalité infantile dans le département de la Seine Saint-Denis sont supérieurs à ceux des autres départements français. Parmi les éléments relevés par l’enquête ReMI pour expliquer ces mauvais chiffres sont mises en avant les situations de précarité des femmes, un accès tardif aux suivis de grossesse, l’absence de droits santé, le surpoids/obésité. Sur le champ de la petite enfance, et notamment en lien avec le soutien à la parentalité, les différents partenaires animent déjà des actions de prévention : PMI, service petite enfance, (crèches et assistantes maternelles), centres sociaux, médecine scolaire, PRE, service enfance… : prévention bucco-dentaire, nutrition, usage des écrans…. Les éléments disponibles en matière de périnatalité ne plaident pas pour une situation différente de celle, dégradée, du département : le taux de mortalité infantile de Seine Saint-Denis est le plus xxxxxxx xx xx xxxxxx (0.0 xx Xxxxx-Xxxxx-Xxxxx vs 3.8 en Ile de France pour 100 naissances vivantes - Sources : taux de mortalité infantile 2014-2016 Insee ; PMSI ; périnat ARS IDF) ; idem pour le taux de prématurité. Le taux de grande prématurité est même encore plus mauvais à Saint-Denis (2%) qu’en Seine-Saint-Denis (1.6%) pour 1.3% en Ile de France (Prématurité - Naissances à moins de 33 semaines d'aménorrhée - Source : PMSI MCO - Données au code postal - % dans le total des naissances). Cependant, pour permettre une approche plus globale et un véritable partenariat autour du jeune enfant, il est proposé de mettre en place un groupe de travail. Dans un premier temps, afin d’avoir des données plus complètes sur l’état de santé du jeune enfant, deux demandes ont été adressées à l’Education Nationale et au Conseil Départemental pour avoir des données diagnostic s’appuyant des bilans de santé réalisés en milieu scolaire. Une des caractéristiques de la population Pierrefittoise est sa jeunesse : 32% de la population est âgée de moins de 20 ans. On compte environ 600 naissances par an. En 2013, 9 écoles maternelles avec 1446 élèves et 8 écoles élémentaires avec 2266 élèves sont situées sur la ville. Un travail doit être mené entre la Ville et ces partenaires pour la récupération et l’analyse de ces données. | |||||
La pro blé matique de l’act ion e st-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Améliorer le parcours de santé des enfants et des jeunes et faciliter l’accès aux soins | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Signature d’une convention entre l’Education Nationale et le CCAS | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Mise en place d’une permanence de médecine scolaire à Pierrefitte | ||||
Obj ectif spéc ifique : Faciliter l’accès aux consultations en médecine scolaire | |||||
La prise en charge sanitaire de ces enfants dans le cadre scolaire est une inquiétude importante sur la ville puisque le poste de médecin scolaire n’est plus pourvu depuis l’année scolaire 2010/2011. Cela constitue un handicap quant au suivi médical des enfants (3 à 15 ans) en milieu scolaire. Pour certains enfants, il s’agit du seul suivi dont ils bénéficiaient. Les enfants handicapés ou rencontrant un problème médical pâtissent également de ce recul. De même cela limite fortement l’engagement d’actions de prévention. Etape essentielle du parcours scolaire, le bilan médical préventif de fin de maternelle, en grande section est effectué par la PMI. Il vise à détecter les troubles du langage ou de la motricité susceptible de gêner les apprentissages ultérieurs. Cette population est touchée par de nombreuses problématiques de santé : obésité, santé buccodentaire, santé mentale… Actuellement, la commune est en réseau, c’est-à-dire, que les médecins de Stains, de Villetaneuse ou de la DSDEN 93 assurent les missions d’urgence sanitaires, évènements traumatiques et nouveaux PAI ou dossiers MDPH de première intention. Depuis le 1er semestre 2015 une rencontre entre l’Education Nationale et la ville de Pierrefitte pour étudier les conditions de faisabilité de la mise en place d’une permane nce de médecine sc ola ire d’ une demi -journée (les mercredis matin ) adossée au Centre Municipal de Santé dès la rentrée scolaire 2015/2016. Celle-ci apparait insuffisante au regard du nombre d’élèves et surtout des besoins du territoire liés au niveau de précarité de la population et de la sous démographie médicale. |
Pub li c c ib le | Enfants pierrefittois de 0 à 6 ans. | ||||
Lieu de l’ actio n | CMS de Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L' action est -il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Facteurs psychosociaux et environnement social Système de santé | ||||
Thème 1 | Accès aux soins | Si autre : | |||
Thème 2 | Dispositif de coordination | Si autre : | |||
Thème 3 | Santé de l'enfant | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Intégrer le repérage précoce dans des parcours de santé individualisé - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | Projet REMI | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Autre | Préfecture 93 | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Conseil départemental 93 (PMI, SSD, MDPH) | Oui | |||
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | Oui | Oui |
Education | DSDEN 93 (Direction des services départementaux de l'Éducation nationale) | Oui | Oui | ||
Petite enfance | Crèches | Oui | Oui | ||
Education | Ecoles, collèges et lycées | Oui | Oui | ||
Social | Direction de l'Action Socio-éducative | Oui | Oui | Oui | |
Social, Santé | Direction générale à la population, aux solidarités et à la santé | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Service enfance | Oui | Oui | ||
Social | Les 3 centres sociaux de la ville | Oui | Oui | ||
Social | Associations locales | Oui | Oui | ||
Santé | Professionnels de santé libéraux | Oui | Oui | ||
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Groupe de travail | Quel degré ? | Implication | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Signature de la convention et fonctionnement de la permanence | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de partenaires engagés dans la dynamique | ||||
Indicateur activité 2 | Taux de participation des partenaires aux réunions | ||||
Indicateur résultat 1 | Réalisation effective de l’état des lieux | ||||
Indicateur résultat 2 | Taux de satisfaction des partenaires |
AXE 3 : SANTÉ MENTALE
Fiche Action 15 : Soutenir la coordination du Conseil Local en Santé Mentale (CLSM) intercommunal
FICHE ACTION N°15 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Développer des actions innovantes en santé mentale | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Soutenir la coordination du Conseil Local en Santé Mentale (CLSM) intercommunal | ||||
Porteur de l’ actio n | Villes de Pierrefitte-sur-Seine et d’Epinay- sur-Seine | Débu t | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Ces actions répondent au constat intersectoriel des difficultés de santé mentale des personnes que les acteurs accompagnent et de la difficulté de ces derniers à y répondre. Pour les villes de Pierrefitte et d’Epinay, cette problématique se trouvent corrélée à différents champs: le vivre ensemble, l’insertion sociale et professionnelle, le logement, l’accès aux soins pour tous ou encore l’exercice de la citoyenneté des personnes vulnérables. Le diagnostic local de santé effectué en 2013, dans le cadre du Contrat Local de Santé de préfiguration, fait plusieurs constats : insuffisance de l’offre de soins en santé mentale, un mal-être de la population important, un CMP saturé avec un délai d’attente important. Malgré une offre libérale en augmentation grâce à l’ouverture d’une maison de santé), les ressources territoriales restent insuffisantes. La précarité croissante des habitants vient augmenter la vulnérabilité psychosociale pouvant donner lieu à une violence au quotidien. On constate également une souffrance liée à la migration qui peut aussi entrainer des difficultés d’accès aux soins en santé mentale. Enfin, le public adolescent n’est pas épargné par des situations de souffrance psychique. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Améliorer la prise en charge des personnes en souffrance psychique Permettre l’égal accès à la prévention et aux soins de santé mentale Contribuer à la continuité des soins de santé mentale Développer la prévention et la promotion en santé mentale Favoriser l’inclusion sociale, l’accès à la citoyenneté et l’autonomie des usagers Contribuer à la déstigmatisation des personnes concernées par les troubles psychiques par l’éducation en santé mentale. | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Coordination et animation du réseau d’acteurs, des professionnels de la santé et du social | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Etre référent des questions de santé mentale rencontrées sur le territoire | ||||
Obj ectif spéc ifique : Approfondir les partenariats pour la prise en charge holistique des personnes ayant des troubles psychiques et des personnes à risque. | |||||
Le CLS M a trois missio ns : - Mettre en place une veille en santé mentale visant à repérer les données épidémiologiques et sociodémographiques disponibles ou à recueillir ; à connaître et partager l’état des ressources existantes sur le territoire, ainsi que les besoins de santé et leurs déterminants repérés par les acteurs, les habitants et les usagers. - Coordonner le partenariat. - Développer une stratégie locale répondant aux besoins de la population en matière de prévention, d’accès aux soins et de continuité de ceux-ci, ainsi que d’inclusion sociale. Le diagnostic a été élaboré en 2018 et partagé en assemblée plénière avec tous les membres et partenaires du CLSM intercommunal. La feuille de route 2019 a ainsi été élaborée lors du Comité de Pilotage de décembre 2018 : Organigra mme ps ychiatrie enfa nts, ado lesce nts et adultes : Mise en place rapide d’un groupe de travail dédié à la création d’un outil destiné aux professionnels. Le service de pédopsychiatrie de Pierrefitte a déjà commencé les réflexions autour de cet outil, il est décidé d’intégrer ces réflexions et d’en soutenir l’élaboration, en y intégrant des partenaires opérationnels (GEM, psychiatrie adulte, CLS et ASV, services sociaux municipaux). Création d’u n co mi té d’o rganisa tion inte rco mmunal d’actions locales de sens ib ilisat ion : Cette initiative est à destination du public en centres sociaux culturels (expositions, café débat, café des parents, atelier thématique). L’interpellation des publics est facilitée à petite échelle, notamment à échelle des quartiers plutôt qu’à échelle des villes. Le groupe d’entraide mutuelle, la Trame, l’UNAFAM, les centres d’actions sociales, les associations de prévention spécialisée, seront les premiers partenaires à être sollicités pour participer à ce comité. L’intercommunalité pourra permettre la circulation des initiatives et des projets construits. Poursu ite des actions exista ntes : - Réseau d’Echange sur les Situations d’Adultes en Difficulté - Poursuite des actions de plaidoyer - Sensibilisations et formation : |
Poursuite des Journées de Concertation sur la Santé Mentale Les Semaines d’Information sur la Santé Mentale - Travail d’harmonisation des procédures de Soins sans consentement pour les services municipaux. En tra nsve rsa lité : Mise en place d ’un e transv ers ali té inter co mmunale pour enc len cher les dynami ques : - Seniors : CCAS, ASV, CLS, Handicap - Aidants : CCAS – Handicap, ASV, CLS - Transports : CCAS, pôles seniors, Handicap - Interprétariat : ARS, Département, CLS-ASV, Hôpitaux | |||||
Pub li c c ib le | Habitants d’Epinay-sur-Seine, de Pierrefitte-sur-Seine et Villetaneuse (en attente d’intégration au dispositif). | ||||
Lieu de l’ actio n | Dans les structures de soins de ces 3 villes | Territoire | Autres | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Non | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Santé mentale | Si autre : | |||
Thème 2 | Dispositif de coordination | Si autre : | |||
Thème 3 | Si autre : | ||||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes - Améliorer la connaissance des besoins et de la qualité des réponses | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | CLS Pierrefitte-sur-Seine, CLSM intercommunal Epinay-sur-Seine et Pierrefitte-sur-Seine | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | Oui | |
Santé | EPS Ville Evrard | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Centre hospitalier Delafontaine | Oui | Oui | ||
Autres | Ville de d’Epinay-sur-Seine | Oui | Oui | Oui | Oui |
Autres | Ville de Pierrefitte-sur-Seine | Oui | Oui | Oui | Oui |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Copil, Plénière, Groupe de travail | Quel degré ? | Implication et information | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Rencontre entre les élus des deux villes et le secteur psychiatrie Signature d’une convention sur le fonctionnement du CLSM | ||||
Indicateur activité 1 | Mise en place du CLSM avec un coordinateur dédié | ||||
Indicateur activité 2 | Qualité des groupes de travail et thématiques identifiées | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre de situations portées à la connaissance du CLSM par les partenaires, acteurs du territoire et citoyens. Nombre de situations analysées en RESAD | ||||
Indicateur résultat 2 | Nombre d’actions planifiées Nombre d’actions réalisées |
Fiche Action 16 : Améliorer le cadre du RESAD intercommunal : déontologie et cadre juridique
-
FICHE ACTION N°16 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Développer des actions innovantes en santé mentale | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Améliorer le cadre du RESAD intercommunal : déontologie et cadre juridique | ||||
Porteur de l’ actio n | Coordination du CLSM intercommunal | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
RESAD (Réunion d’Evaluation de Situation d’Adultes en Difficulté) intercommunal né en 2011, nécessaire évolution de la méthode de travail, conformément aux recommandations. Un RESAD intercommunal méthodologique devra dresser le bilan et faire le point sur la charte, la fréquence, l’alternance entre les villes. Plusieurs points pourront être actés : création d’une charte de fonctionnement signée, création d’outils d’information écrite et systématisation du recueil de consentement, interdiction d’échange d’information nominatives en cette absence même entre le CMP et le CLSM, invitation des xxxxxx.xx et de la famille. La modification de la composition du RESAD au niveau des membres permanents pourra être décidée puis validée en COPIL. Les travaux s’appuieront sur les documents de recommandations élaborés par le CCOMS, le Conseil Départemental de la Seine Saint Denis et sur les travaux menés par d’autres CLSM de France. Les groupes de travail seront composés des membres permanents et des membres du CLSM. Une attention particulière sera portée à la participation des usagers, à l’accès au droit et à l’information ainsi qu’à la dimension éthique, déontologique et réglementaire du dispositif du RESAD. Information, consentement, participation des usagers, notions à réviser. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Renforcer la participation des usagers et l'accès aux droits | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Renforcer le cadre éthique et déontologique du RESAD intercommunal | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Permettre l'information et la participation des personnes concernées lors de l'instance de concertation | ||||
Obj ectif spéc ifique : Facil iter les démarc hes coor données entre les profes si onne ls d e santé et s ociaux | |||||
Création en 2011 du RESAD intercommunal Epinay Pierrefitte Villetaneuse, avec liste de membres permanents et fonctionnement mensuel en alternance sur les 3 communes Rencontres de travail avec le secteur adulte G03 pour recueillir les difficultés et les limites d'échanges médico sociaux recueil des outils de cadrage (CCOMS, Département, etc.) 2 groupes de travail en 2019 et démarrage de l'évaluation selon le cadre proposé par l'ARS création d'une charte de fonctionnement, d'outils d'information et de consentement standardisés Sensibilisation des membres aux outils d'évaluation Participation des usagers aux groupes de travail, définir les modalités d'accompagnement des usagers et de leur famille au sein de l'instance | |||||
Pub li c c ib le | Toute population (public, professionnel.les, associations) | ||||
Lieu de l’ actio n | Intercommunalité Epinay-sur-Seine et Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t | il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | |||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Santé mentale | Si autre : | |||
Thème 2 | Dispositif de coordination | Si autre : | |||
Thème 3 | Si autre : | ||||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes - Améliorer la connaissance des besoins et de la qualité des réponses |
Articulation avec d'autre s p lans locaux | CLS Pierrefitte-sur-Seine, CLSM intercommunal Epinay-sur-Seine et Pierrefitte-sur-Seine | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Social | Service Social Départemental de Pierrefitte | Oui | Oui | Oui | |
Emploi/Insertion | Maison de l'Emploi Epinay Pierrefitte Villetaneuse | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Secteur adulte G03 | Oui | Oui | Oui | |
Médico-social | XXXX Xxxx 93 | Oui | Oui | Oui | |
Autre | GEM Le Rebond | Oui | Oui | Oui | |
Autre | La Trame | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Point Accueil Prévention Santé de Villetaneuse | Oui | Oui | Oui | |
Logement/Habitat | Plaine Commune Habitat | Oui | Oui | Oui | |
Autre | UNAFAM | Oui | Oui | Oui | |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | GEM Le Rebond, La Trame | Quel degré ? | |||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Mise à jour et signature de la charte de fonctionnement | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de participants aux groupes de travail | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de situations présentées aux RESAD | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre d'usagers participant aux RESAD | ||||
Indicateur résultat 2 | Nombre d'entourage participant aux RESAD |
Fiche Action 17 : Renforcer l’offre de soins en pédopsychiatrie et limiter les ruptures de parcours entre la pédopsychiatrie et la psychiatrie adulte : projet d'intégration de la plateforme Jeunesse et Santé Mentale
FICHE ACTION N°17 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Développer des actions innovantes en santé mentale | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Renforcer l’offre de soins en pédopsychiatrie | ||||
Porteur de l’ actio n | Coordination du CLSM intercommunal | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Une plateforme Jeunesse et santé mentale a vu le jour à Saint Denis et Saint Ouen en 2017, émanant de groupes de travail sur la santé mentale des jeunes de leurs CLSM respectifs. Une instance de concertation pluri disciplinaire est adossée à une équipe mobile mixte de professionnels des secteurs adultes et de l’intersecteur de pédopsychiatrie. Dans une logique de réduction des inégalités territoriales de santé, et sur demande de l’intersecteur de pédopsychiatrie afin de travailler la période de transition entre pédopsychiatrie et psychiatrie adulte mais également pour améliorer le repérage des vulnérabilités chez les jeunes et leur entrée dans un parcours de soin, l’élargissement du territoire de la plateforme sera travaillé pour y intégrer les communes de Pierrefitte, Epinay-sur-Seine, Villetaneuse et l’Ile-Saint-Denis. Cet élargissement sera travaillé avec les secteurs adultes correspondants, l’intersecteur de pédopsychiatrie et CMP correspondants aux territoires ciblés, mais également avec les partenaires en contact avec un public jeune (Education Nationale, équipes de prévention spécialisée, Programmes de Réussite Educative, Services Départementaux, ASE, PJJ, Services Jeunesse, médiathèques, etc.). - Le travail de concertation avec l’Agence Régionale de Santé et sa délégation départementale sera privilégié. - Limiter les ruptures de parcours entre la pédopsychiatrie et la psychiatrie adulte. - Elargissement de la Plateforme Jeunesse et Santé Mentale. - Equipe mobile mixte infanto juvénile et adulte et instance de concertation en expérimentation sur les communes de Saint Denis et Saint Ouen depuis 2017. - Volonté d'élargissement du territoire d'expérimentation à une implantation pérenne sur le territoire de l'intersecteur de psychiatrie infanto juvénile I01 (Saint Denis, Saint Ouen, Pierrefitte, Villetaneuse, Epinay, l'Ile Saint Denis). | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Renforcer l'accès aux soins des jeunes | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Permettre le repérage des troubles psychiques chez les jeunes | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Eviter les ruptures de parcours entre prise en charge infanto juvénile et adulte | ||||
Obj ectif spéc ifique : Développer des interventions précoces auprès des enfants et leur famille | |||||
Repérer et évaluer la souffrance psychique et orienter et accompagner les jeunes vers les soins et les services adaptés*, Soutenir les aidants (famille, groupes de pairs, adultes référents) dans leur rôle auprès des jeunes, Articuler dans la proximité les interventions sociales, éducatives, d’animation et d’insertion avec les interventions médico-psychologiques, Impulser une dynamique de co-formation entre les professionnels des champs socio-éducatifs et médico-psychologiques. La préfiguration de l’expérimentation du projet a démarré en Avril 2017, dans l’attente de pouvoir faire monter en charge le dispositif selon les cofinancements obtenus. Un projet élaboré par les groupes de travail « JEUNESSE ET SANTE MENTALE » des CLSM de Saint-Denis et de Saint-Ouen-sur-Seine qui font le double constat que les acteurs de terrain auprès des jeunes de 12 à 25 ans atteignent leurs limites avec un public en souffrance qui rencontre tardivement les acteurs du soin Pour repérer et évaluer la souffrance psychique et pour orienter et accompagner les jeunes vers les soins et les services adaptés*, Pour soutenir les aidants (famille, groupes de pairs, adultes référents) dans leur rôle auprès des jeunes, Pour articuler dans la proximité les interventions sociales, éducatives, d’animation et d’insertion avec les interventions médico-psychologiques, Pour impulser une dynamique de co-formation entre les professionnels des champs socio-éducatifs et médico-psychologiques. | |||||
Pub li c c ib le | Jeunes (12-25 ans) | ||||
Lieu de l’ actio n | Intersecteur infanto juvénile I01 | Territoire | autres |
L'act ion es t | il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Non | |||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Santé mentale | Si autre : | |||
Thème 2 | Dispositif de coordination | Si autre : | |||
Thème 3 | Si autre : | ||||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes - Anticiper et optimiser les prises en charge non programmées | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | CLS Pierrefitte-sur-Seine, CLS Saint Denis, CLS Saint Ouen, CLSM intercommunal Epinay-sur- Seine Pierrefitte-sur-Seine, CLSM Saint Ouen, CLSM Saint Denis | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | Secteur G03 | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Intersecteur I01 | Oui | Oui | Oui | Oui |
Education | Association Jeunesse Feu Vert | Oui | Oui | Oui | |
Emploi/Insertion | Mission Locale Epinay Pierrefitte Villetaneuse | Oui | Oui | Oui | |
Education | Programme de Réussite éducative Epinay | Oui | Oui | Oui | |
Education | Education Nationale | Oui | Oui | Oui | |
Education | Programme de Réussite éducative Pierrefitte | Oui | Oui | Oui | |
Social | Service Social Départemental | Oui | Oui | Oui | |
Social | ASE | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Service Jeunesse Epinay | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Service Jeunesse Pierrefitte | Oui | Oui | Oui | |
Autre | UNAFAM | Oui | Oui | Oui | |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Non | ||||
Si ou i, pré cise z : | Quel degré ? | ||||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Nombre de COPIL entre 2019 et 2022 | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre d'acteurs locaux investis dans le projet d'élargissement | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre d'instances de concertation | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre de jeunes rencontrés | ||||
Indicateur résultat 2 | Nombre de situations évoquées en IC |
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Fiche action 18 : Améliorer la lisibilité de l'offre de soin : création d'un outil "organigramme / parcours de soin" pour les professionnel.les
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FICHE ACTION N°18 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Développer des actions innovantes en santé mentale | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Améliorer la lisibilité de l'offre de soin : création d'un outil "organigramme / parcours de soin" pour les professionnel.les | ||||
Porteur de l’ actio n | Coordination du CLSM intercommunal | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
L’accès au soin et au droit sont rendu difficile notamment par un manque de lisibilité de l’offre de soin et d’accompagnement, comme mis en exergue dans l’état des lieux 2018 du CLSM. L’intersecteur de pédopsychiatrie a proposé la création d’un outil de compréhension de l’offre de soin. En co-pilotage avec le CLSM et avec une collaboration avec le Psycom, plateforme d’informations sur la santé mentale en charge de la création et de l’actualisation des annuaires départementaux de la santé mentale, la création d’un groupe de travail est prévu autour de plusieurs objectifs : - Recenser les besoins et les carences en termes d’interconnaissances des professionnel.les - Construire un outil de compréhension du parcours d’accompagnement des personnes, en collaboration avec un facilitateur graphique - Former le réseau local à l’utilisation de l’outil crée - Valoriser l’utilisation conjointe des outils existants afin de renforcer leur utilisation et non de doubler les ressources - Améliorer la lisibilité et le recours à l’offre de soin locale. L’attention du groupe sera portée sur la diversité des partenaires participants à ces réflexions ainsi qu’au recensement des outils existants ou en cours de création à des échelles territoriales plus larges. L’outil crée devra être exportable et adaptable à d’autres territoires dans une logique de diffusion et de partage de ressources. Départ du travail de l'intersecteur de pédopsychiatrie I01, sur la lisibilité des partenariats santé mentale. Manque d'intelligibilité des parcours des usagers des services de psychiatrie dans l'Etat de lieux du CLSM. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contrat de vil le ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Renforcer l'accès aux soins des habitants | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Rendre lisible l'offre de soins par les professionnels | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Eviter les ruptures de parcours | ||||
Obj ectif spéc ifique : Trav ail ler l' art icul atio n entre profess io nnel s et renf orce r les li ens entre les services | |||||
Améliorer la lisibilité de l’offre de soin en santé mentale Mise en évidence du manque de liens entre les institutions et de compréhension des parcours lors du premier COPIL. Rencontres partenariales pour recenser les outils existants et en projet. Validation des objectifs par les coordinations nationales (Psycom, CCOMS). Groupe de travail : Recueil des besoins ; identifier les partenariats existants et les carences ; définition des objectifs de l'outil : utilisation, données analyse des recueils avec le Psycom - Création d'un visuel en partenariat avec un facilitateur graphique - Proposition de plusieurs visuels aux copilotes puis choix unique - Groupe de travail : Validation et modifications - Expérimentation auprès de plusieurs équipes locales - Présentation et diffusion en plénière du CLSM novembre 2019 Dès janvier 2020 : Accompagnement à l'utilisation de l'outil & utilisation couplée à l'existant (cartographies, annuaires, etc.) - Evaluation des objectifs - Mise en commun de l'outil adaptable à d'autres territoires | |||||
Pub li c c ib le | Professionnel.les & associations | ||||
Lieu de l’ actio n | Intercommunalité Epinay-sur-Seine et Pierrefitte-sur-Seine | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t | il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Non |
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Santé mentale | Si autre : | |||
Thème 2 | Dispositif de coordination | Si autre : | |||
Thème 3 | Si autre : | ||||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Optimiser les parcours grâce aux services et outils numériques - Offrir des dispositifs d’appui aux parcours complexes | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | CLS Pierrefitte-sur-Seine, CLSM intercommunal Epinay-sur-Seine et Pierrefitte-sur-Seine | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Santé | Intersecteur de pédopsychiatrie | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | PSYCOM | Oui | Oui | Oui | Oui |
Médico-social | DIH 93 | Oui | Oui | Oui | |
Social | Service Social Départemental de Pierrefitte | Oui | Oui | Oui | |
Emploi/Insertion | Maison de l'Emploi Epinay Pierrefitte Villetaneuse | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Secteur adulte G03 | Oui | Oui | Oui | |
Médico-social | XXXX Xxxx 93 | Oui | Oui | Oui | |
Autre | GEM Le Rebond | Oui | Oui | Oui | |
Autre | La Trame | Oui | Oui | Oui | |
Education | Programme Réussite Educative Epinay | Oui | Oui | Oui | |
Petite enfance | PMI Orgemont | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Médecin Généraliste | Oui | Oui | Oui | |
Santé | SOS Victime 93 | Oui | Oui | Oui | |
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | GEM Le Rebond, La Trame | Quel degré ? | Partenariat | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Nombre de réunions de coordination et de suivi organisées | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de participants aux groupes de travail de création de l'outil | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de participants aux groupes de travail de création de l'outil | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre de structures utilisant l'outil | ||||
Indicateur résultat 2 | Nombre d'acteurs sensibilisés à l'utilisation de l'outil crée |
Fiche Action 19 : Renforcer les compétences psycho sociales des adolescents, les ateliers Art de dire
FICHE ACTION N°19 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégique | Développer des actions innovantes en santé mentale | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Renforcer les compétences psychosociales des adolescents par les ateliers de médiation artistique Art de dire | ||||
Porteur de l’ actio n | Atelier Santé Ville (ASV) et Collèges du territoire | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
Le projet « Art de dire » se décline avec 3 groupes de jeunes dans les 3 collèges de Pierrefitte-sur-Seine situés en quartier prioritaire (quartier des Poètes, Joncherolles-Fauvettes et Langevin-Lavoisier). Il prend la forme d'ateliers hebdomadaires de médiation artistique animés par une art thérapeute. Les séances de 2 heures se déroulent les mercredis, hors du temps scolaire. Une infirmière de prévention du Centre Municipal de Santé (CMS) accompagne la médiatrice artistique pendant les ateliers. Cela lui permet d’observer les interactions du groupe et de gérer si besoin les situations individuelles difficiles en permettant la continuité des ateliers. Par les arts (théâtre, expression corporelle, écriture, danse, arts plastiques etc…), en fonction des problématiques soulevées par les jeunes, l'objectif est d’aborder collectivement les thématiques suivantes : les conduites à risques, la santé mentale, la vie sexuelle et affective, la violence en milieu scolaire (harcèlement, racket, conflit, jeux dangereux…), la violence intrafamiliale, les violences faites aux femmes, le corps, la famille et l’estime de soi. Il s'agit de donner des éléments d'analyse aux jeunes pour comprendre les mécanismes des processus de violence et trouver ensemble des solutions alternatives pour en prévenir la reproduction. Il s'agit aussi de renforcer les compétences psychosociales des jeunes et de lutter contre le décrochage scolaire en améliorant leur estime de soi. Les séances de médiation artistique prennent la forme suivante : - La découverte des règles et du plaisir du jeu théâtral, du dessin, du chant… autour de jeux collectifs et individuels fondés sur la concentration, l'écoute mutuelle et l'échange. - L’improvisation théâtrale ou la création par les arts plastiques autour de thématiques citées plus haut - Un temps de parole qui permet d’analyser ce qui a été dit en séance et de travailler sur les émotions ressenties. - Orienta tion des part ici pants : Les adolescents orientés sont repérés par les équipes pédagogiques et médicales des établissements mais aussi par des partenaires comme le service jeunesse, le club de prévention spécialisée Canal et le programme de réussite éducative. Les profils des jeunes orientés sont plutôt introvertis, isolés, victimes de moqueries, ils ont des problèmes de communication, problèmes sociaux, soucis familiaux, sont en décalage avec leur âge ou rencontrent des difficultés d'intégration. - Suivis individue ls : La situation individuelle des adolescents est suivie toute l’année lors de cellules de suivi trimestrielles de l’action réunissant les équipes pédagogiques, médicales, l’art thérapeute, l’infirmière de prévention du CMS et l’Atelier Santé Ville. Pour certains, l’atelier permet d’exprimer des situations complexes (violence familiale ou scolaire…). Des orientations sont donc discutées lors des suivis trimestriels vers les partenaires suivants : Programme de réussite éducative, CASADO, Planning familial, centre municipal de santé, service jeunesse, Canal. Ce projet s’inscrit en complémentarité des actions de prévention des conduites à risques existantes sur le territoire : actions de sensibilisation à la vie sexuelle et affective du centre de planification familiale (CPEF) dans les collèges, théâtre forum sur la prévention des addictions, actions menées par le service jeunesse. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du con trat de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Favoriser le développement de l’estime de soi et des compétences psychosociales Prévenir les addictions et les conduites à risques - Prévenir les violences et situations de harcèlement Prévenir la souffrance psychique, développer son repérage précoce et favoriser le recours aux relais de proximité | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Mettre en place les ateliers de médiation artistique « Art de dire » dans les collèges de la ville. | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Mise en place de rencontres trimestrielles entre l’art thérapeute, les équipes pédagogiques et sanitaires de l’établissement scolaire pour faire un point sur le fonctionnement de l’atelier et sur les situations individuelles des adolescents. | ||||
Obj ectif spéc ifique : Consolider et développer le partenariat avec les 3 collèges | |||||
Les ateliers se déroulent avec 3 groupes de jeunes (10 jeunes par atelier) dans les 3 collèges. Ce sont des ateliers de médiation artistique animés par une art thérapeute. En fonction des problématiques soulevées par les jeunes, l'objectif sera d'aborder au cours de ces séances les thèmes suivants : les conduites à risques, la violence en milieu scolaire, la violence intrafamiliale, l’estime de soi. Il s'agira de donner des éléments d'analyse aux jeunes pour comprendre les mécanismes de ces processus de violence et trouver ensemble |
des solutions alternatives pour en prévenir la reproduction. Il s'agira aussi de renforcer les compétences psychosociales des jeunes en améliorant leur estime de soi par le jeu et l'expression artistique. Plus concrètement, les séances de médiation artistique prendront la forme suivante : 1. La découverte des règles et du plaisir du jeu théâtral, du dessin, du chant… autour de jeux collectifs et individuels fondés sur la concentration, l'écoute mutuelle et l'échange. 2. L’improvisation autour des thèmes de la relation et de la communication (avec les pairs, dans le cercle familial et dans le cadre des relations filles/garçons) qui permettra de déboucher sur un travail d’écriture puis de réflexion de groupe. Une infirmière de prévention du Centre Municipal de Santé accompagne la médiatrice artistique pendant les ateliers. Cela lui permet d’observer les interactions du groupe et de gérer si besoin les situations individuelles difficiles en permettant la continuité des ateliers. Les ateliers se déroulent pendant l’année scolaire, de septembre à juin. Ils ont lieu dans les collèges. | |||||
Pub li c c ib le | Adolescents de 12 à 15 ans, et plus particulièrement, ceux repérés par les équipes pédagogiques et sanitaires comme ayant des difficultés dans le rapport aux autres ou présentant des situations de mal-être ceux habitant les quartiers prioritaires de la ville | ||||
Lieu de l’ actio n | Les collèges de la ville | Territoire | Tout le territoire du CLS | ||
L'act ion es t-il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Oui | ||||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Facteurs psychosociaux et environnement | ||||
Thème 1 | Prévention des addictions | Si autre : | Réseaux sociaux et communautaires | ||
Thème 2 | Développement des compétences psychosociales | Si autre : | Santé mentale | ||
Thème 3 | Santé des adolescents et jeunes adultes | Si autre : | |||
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Développer le pouvoir d’agir des usagers à titre individuel et collectif - Faire émerger et soutenir des territoires d’action à l’initiative des acteurs | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locau x | CLS et ASV Pierrefitte-sur-Seine. | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Education | Collèges du territoire | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | ARS-IDF | Oui | Oui | ||
Autres | Préfecture 93 | Oui | Oui | ||
Autres | MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les conduites addictives) | Oui | Oui | ||
Une dém arche part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Quel degré ? | ||||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Nombre de réunions de coordination du projet | ||||
Indicateur activité 1 | Nombre de séances réalisées | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de participants | ||||
Indicateur résultat 1 | Taux de satisfaction des élèves | ||||
Indicateur résultat 2 | Taux de satisfaction des enseignants |
Fiche Action 20 : Organiser un événement sur les troubles dys à destination des familles et des professionnel.les
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FICHE ACTION N°20 | Pierre fitt e-sur -Seine | ||||
Axe str atégiqu e | Développer des actions innovantes en santé mentale | ||||
Inti tu lé de l’act ion | Organiser un événement sur les troubles dys à destination des familles et des professionnel.les | ||||
Porteur de l’ actio n | Coordination du CLSM intercommunal | Début | Janv.-19 | Fin | Déc.-22 |
JUSTIFICATION | |||||
L’AFPAD Association pour la Formation, la Prévention et l'Accès au Droit basée à Pierrefitte intervenant auprès des familles pierrefittoises a identifié une problématique liée à l’accès aux soins et à l’information des xxxxxxxx.xx. Le repérage, le diagnostic et l’accompagnement d’enfants ou de jeunes présentant des troubles dys (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, etc.) est rendu difficile faute de connaissance de relais locaux et de protocoles d’accompagnement spécifique. Sur sollicitation de l’association, le CLSM a proposé la création d’un comité d’organisation d’un évènement d’information à destination des familles et des professionnel.les. Ses objectifs étaient présentés comme tels : - Informer les professionnels et la population sur les causes et la sémiologie des troubles dys, - Permettre d’identifier les leviers pouvant aider à l’accompagnement des personnes présentant des troubles dys - Visibiliser les témoignages et déstigmatiser les parcours des personnes concernées. Ces objectifs étant transversaux au Contrat Local de Santé et au Conseil Local de Santé Mentale, les réflexions ont débouché sur un temps de conférence / table ronde suivie d’un forum. Les xxxxxxxxxxx.xx trouveront ainsi une information claire et accessible, incarnée, des supports d’information, de relais et de protocoles propres aux institutions, par exemple à l’Education Nationale. Information des familles et des professionnel.les sur l'étiologie, la sémiologie, l'orientation, la prise en charge et l'accompagnement des personnes présentant des troubles des apprentissages. Valorisation des parcours et déstigmatisation des troubles. Insistance sur les capacités développées en compensation. | |||||
La pro blé matique de l’act ion es t-elle inté grée dans le vo let sant é du contr at de ville ? | Oui | ||||
Parmi ces élém ents, des i négal ités sociales et territor iales de s anté on t-elles été repé rées ? | Oui | ||||
DESCRIPTION | |||||
Obj. Stratégiqu e | Renforcer l'accès aux soins des habitants | ||||
Obj. opérat ion nel 1 | Apporter une information claire sur l'accompagnement et les protocoles existants | ||||
Obj. opérat ion nel 2 | Renforcer le réseau local relatif à la santé des enfants et des jeunes | ||||
Obj ectif spéc ifique : Proposer aux parents d’être coaccueillant aux côtés des professionnels, d’être soutenus dans leur posture parentale | |||||
Deuxième semestre 2015 : Mise en place d’un accueil co-parental. Les parents très investis dans la recherche de proposition pour leur enfant sont prêts à venir accueillir à tour de rôles un petit groupe d’enfants avec 2 accueillants professionnels de formation psychologue clinicien sur une demi-journée dans un local du CMP. Ces temps d’accueil en plus de constituer un temps de répit pour les familles seraient un temps d’échange avec les professionnels sur les difficultés rencontrées, et seraient un temps de socialisation pour les enfants qui favoriseraient leur intégration sociale future. L’accueil prendrait en charge 5 enfants par groupe, âgés de 3 à 11 ans, fille ou garçon. Le public pouvant bénéficié de cet accueil est les familles reçues au CMP, venant des communes de Pierrefitte et Villetaneuse. Ces familles seront adressées par les thérapeutes du CMP en complément du suivi déjà en place mais trop insuffisant pour ces cas lourds. Cette action s’appuie du travail déjà mené par le Jardin d’Enfant thérapeutique mis en place depuis 2 ans sur la ville grâce au soutien de la mairie et à l’éducation nationale. | |||||
Pub li c c ib le | Tout public et professionnel.les | ||||
Lieu de l’ actio n | Centre socio culturel Maroc Châtenay Poètes | Territoire | Infra-communal | ||
L'act ion es t | il déj à mise en œuv re (prée xista nte à la d ynami que du CLS) ? | Non | |||
TYPOLOGIE ET THEMATIQUE | |||||
Détermi nant v isé | Système de santé | ||||
Thème 1 | Santé mentale | Si autre : | |||
Thème 2 | Promotion de la santé | Si autre : | |||
Thème 3 | Santé des enfants | Si aut re : |
A qu el p roj et(s) du Sché ma Région al de Santé 2018-2022 l'actio n contr ibu e-t-elle ? | - Faire émerger et soutenir des territoires d’action à l’initiative des acteurs - Intégrer le repérage précoce dans des parcours de santé individualisé - Mettre en œuvre un panier de services pour les jeunes enfants - Développer le pouvoir d’agir des usagers à titre individuel et collectif - Développer le pouvoir d’agir des habitants par l’information de proximité | ||||
Articulation avec d'autre s p lans locaux | CLS Pierrefitte-sur-Seine, CLSM intercommunal Epinay-sur-Seine et Pierrefitte-sur-Seine | ||||
PARTENAIRES ET PARTICIPATION | |||||
Sect eur | Parte naires | Analyse des besoins | Mobilisat ion de ress ources | Mise en œuvre | Co-Pilotage |
Social | AFPAD | Oui | Oui | Oui | Oui |
Santé | Direction de la santé (CMS) | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Lieu d'Accueil Enfants Parents | Oui | Oui | Oui | |
Education | Education Nationale | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Médiathèque | Oui | Oui | Oui | |
Education | Programme de Réussite éducative Epinay | Oui | Oui | Oui | |
Petite enfance | Maison des Parents d'Epinay | Oui | Oui | Oui | |
Education | Programme de Réussite éducative | Oui | Oui | Oui | |
Santé | SESSAD Livry Gargan | Oui | Oui | Oui | |
Social | Centre socio culturel Maroc Châtenay Poètes | Oui | Oui | Oui | |
Autre | Formatrice pédagogie Positive | Oui | Oui | Oui | |
Santé | Libéraux | Oui | Oui | Oui | |
Une démarc he part icip ative est -elle mise en œuvre afi n d'a ss oci er les habitant s à l'act ion ? | Oui | ||||
Si ou i, préc ise z : | Familles suivies à l'AFPAD | Quel degré ? | Consultation | ||
SUIVI ET EVALUATION | |||||
Indicateur processus | Nombre de partenaires xxxxxxxxxxx.xx au comité d'organisation | ||||
Indicateur activité 1 | Partenaires xxxxxxx.xx au forum | ||||
Indicateur activité 2 | Nombre de domaines représentés lors de l'évènement | ||||
Indicateur résultat 1 | Nombre de xxxxxxxxxxx.xx à l'évènement | ||||
Indicateur résultat 2 | Taux de satisfaction des xxxxxxxxxxxx.xx à l'évènement |
AXE 4 : LUTTER CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET INTRAFAMILIALES
Les violences faites aux femmes ont des conséquences sur leur santé physique et psychique : traumatismes, affections/troubles gynécologiques et obstétricaux, risques accrus d’accouchement prématuré et de fausse couche, dépressions, états de stress post-traumatique, troubles du sommeil, de l’alimentation, troubles psychique, tentatives de suicide, céphalées, douleurs, conduites addictives... La violence à l’encontre des femmes peut avoir une issue mortelle.
En France, une femme sur 10 a été victime de violences conjugales au cours des 12 derniers mois. En Seine-Saint-Denis, selon l’enquête nationale sur les violences faites aux femmes, 36 000 femmes de 20 à 59 ans ont subi des violences conjugales durant l’année. 11 000 parmi ces femmes ont subi des violences graves ou très graves dans l’année.
A Pierrefitte, nous avons des données chiffrées par l’intermédiaire du Centre de planification et d’éducation familiale. En 2014, la conseillère conjugale et familiale a réalisé 240 entretiens liés aux violences conjugales et sexuelles. Les médecins du Centre de planification ont réalisé 732 consultations médicales en lien avec les violences faites aux femmes.
Les violences demeurent massives. Chaque année, 223 000 femmes sont victimes de violences conjugales et seulement 14% portent plainte. En 2015, 122 femmes sont décédées sous les coups de leur compagnon ou ex –compagnon. Chaque année, 84 000 femmes sont victimes de viol.
Le 5ème plan de mobilisation et de lutte contre les violences (2017-2019) affiche les objectifs suivants :
Assurer l’accès aux droits et sécuriser les dispositifs : numéro d’appel, 3919, intervenants sociaux dans les commissariats et brigades de gendarmerie, formation des professionnels (médecins, policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers) …
Développer les lieux d’écoute de proximité, l’offre d’hébergement d’urgence, le recours aux dispositifs de protection dans l’urgence (éviction du conjoint, ordonnance de protection et TGD), l’offre de soins psycho-traumatiques, l’accompagnement à l’insertion professionnelle …
Cibler les publics particulièrement touchés : enfants témoins et victimes des violences conjugales, jeunes femmes particulièrement exposées aux violences dans le couple et sur internet, les femmes handicapées, les femmes étrangères…
Lutter contre le sexisme, qui banalise la culture des violences et du viol.
L’ARS IDF s’engage également avec un 1er plan régional de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes 2018-2020, déclinaison du plan interministériel :
Auto ur du hand icap :
mener une enquête sur les violences faites aux femmes handicapées en établissements médico-sociaux en Île-de-France
intégrer un volet violences faites aux femmes dans l’expérimentation de l’intervention de sages-femmes en établissements médico-sociaux
intégrer à la charte sur la vie sexuelle et affective un volet sur la lutte contre les violences faites aux femmes et la déployer dans tous les services et établissements médico-sociaux d’Île-de-France
Auto ur d e la gross ess e :
former les professionnels de santé
élaborer des protocoles de repérage et d’orientation de proximité
promouvoir des permanences d’accueil dans ou à proximité des maternités pour informer et orienter les femmes victimes de violences