CONVENTION PORTANT SUR LA MISE EN ŒUVRE D’UNE GESTION URBAINE ET SOCIALE DE PROXIMITE
CONVENTION PORTANT SUR LA MISE EN ŒUVRE D’UNE GESTION URBAINE ET SOCIALE DE PROXIMITE
A GRIGNY 2 – 2023-2027
Objet
La présente convention constitue le socle contractuel du partenariat conclu entre l’Agence National de l’Habitat, l’Etablissement Public Foncier d’Ile de France, la Communauté d’Agglomération Grand Paris Sud – Seine Essonne Sénart et la Ville de Grigny pour la poursuite d’une Gestion Urbaine et Sociale de Proximité à Grigny 2 sur la période 2023-2027.
La mise en œuvre du plan « Initiative Copropriété » par la délibération n° 2018-34 du 28 novembre 2018 relative aux prestations d’ingénierie subventionnables au titre des interventions sur l’habitat privé (article R 321-15 du CCH) et au régime d’aides applicable aux maitres d’ouvrage de ces prestations (articles R 321-12 ET R 321-16 du CCH) définit les conditions d’intervention publique dans les copropriétés dégradées.
Initié en 2019 sur Grigny 2, ce dispositif a fait l’objet pour les années 2020-2021 d’une
convention définissant pour chacun des partenaires, les dispositifs opérationnels éligibles.
En concertation avec les habitants, les élus de la Ville et les agents des structures partenaires, l’année 2022 a permis de réaliser une évaluation de la GUSP 2019-2021 et d’élaborer la nouvelle convention GUSP 2023-2027.
Entre
L’Etat représenté par le Préfet, représentant local de l’Agence Nationale de l’Habitat, Xxxxxxxx
XXXXX, ci-après dénommé « l’ANAH ».
X’Xxxxxxxxxxxxx xxxxxxx x’Xxx xx Xxxxxx représenté par son Directeur général, Xxxxxx
XXXXXXXX, ci-après dénommé « l’EPFIF ».
Xx xxxxxxxxxx x’xxxxxxxxxxxxx Xxxxx Xxxxx Xxx Xxxxx Xxxxxxx Sénart, représentée par son
Président, Xxxxxx XXXXXX, ci-après dénommée « GPS SES ».
La ville de Grigny représentée par son Xxxxx, Xxxxxxxx XXX, ci-après dénommée « la Ville ».
Il est convenu ce qui suit
Table des matières
1. PRÉAMBULE 5
1.1 Rappel du contexte et des enjeux de la création d’une Gestion Urbaine et Sociale de Proximité
(GUSP) à Grigny 2 5
1.2 Les réalisations GUSP 2019-2022 6
1.3 Evaluation GUSP 2019-2022 13
2. ENJEUX DE LA NOUVELLE CONVENTION 2023-2027 16
2.1 Le calendrier 16
2.2 Les enjeux à venir 17
3. OBJECTIFS ET ACTIONS 21
3.1 Objectifs thématiques 21
3.2 Objectifs sectoriels 23
4. GOUVERNANCE ET INGENIERIE 24
4.1 Gouvernance 24
4.2 Ingénierie GUSP 25
5. EVALUATION 26
6. CADRAGE FINANCIER 27
7. ANNEXES 28
Annexe 1 : Convention GUSP 2020-2021 28
Annexe 2 : Dépenses GUSP 2019-2022 par axes thématiques 48
Annexe 3 : Evaluation GUSP 2019-2022 49
Annexe 4 : Cartographie des aménagements réalisés par GPS 2019-2023 99
Annexe 5 : Planches photos de quelques actions réalisées en 0000-0000 000
1. PRÉAMBULE
1.1 Rappel du contexte et des enjeux de la création d’une Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP) à Grigny 2
La mise en œuvre d’une Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP) s’inscrit au sein d’un ensemble de dispositifs visant la transformation de Grigny 2 que sont l’ORCOD-Intérêt National (ORCOD-IN), le Plan de Sauvegarde, et notamment son accélération dans le cadre du plan Initiative Copropriétés, et le Nouveau Projet de Renouvellement urbain :
• Le Plan de Sauvegarde n°0 0000-0000 prolongé le 26 août 2019 puis à nouveau le 26 août 2021 avait pour objectif principal la mise en œuvre la scission de la copropriété Grigny 2 et de la liquidation du syndicat principal, la création de 33 copropriétés autonomes et la rétrocession aux collectivités locales des espaces et équipements à vocation publique. Il initie en outre un travail renforcé auprès des syndicats secondaires sur l’amélioration de la gestion et le redressement financier. De plus, des aides exceptionnelles ont été accordées par l’ANAH pour un montant de 44.5 M€ pour la réalisation des travaux d’urgence dans l’ensemble des immeubles d’habitation de la copropriété.
• L’ORCOD-IN vient renforcer les actions du Plan de Sauvegarde par le déploiement d’une opération globale sur le site confiant sa coordination à l’Établissement Public Xxxxxxx x’Xxx xx Xxxxxx. L’EPFIF intervient par ailleurs de manière complémentaire en portage de lots de copropriété et notamment de logements, en particulier dans les syndicats les plus en difficulté. Cette intervention permet à la fois de stopper l’arrivée de nouveaux marchands de sommeil (action complémentaire à la stratégie de lutte contre l’habitat indigne portée par la ville de Grigny) mais aussi de participer au redressement financier des syndicats.
• Le Nouveau Projet de Renouvellement Urbain porte pour Grigny 2 un projet de transformation des espaces : la création de nouvelles voiries et cheminements pour désenclaver le quartier, la création d’une offre de logement, la création d’équipements publics et de commerces neufs pour redonner de l’attractivité au quartier (démolition d’écoles vétustes et construction du Pôle Educatif Corbeil visant à traduire l’ambition des Cités Educatives, restructuration de l’Ecole Langevin-Perrin et celle du gymnase du Haricot, ainsi que de la dalle Barbusse avec l’arrivée du Tzen 4 et la démolition du Centre Commercial Grigny 2).
Dans ce contexte, la GUSP est l’outil d'intervention de proximité du quotidien et de renforcement du lien social et constitue ainsi la première étape d’une transformation profonde de Grigny 2 qui se poursuivra dans le cadre du projet d’aménagement et de transformation des copropriétés.
Elle vise à organiser la mise en œuvre d’actions de court terme qui donnent de la visibilité à l’action publique engagée, redonne confiance aux habitants et permet d’améliorer les conditions du cadre de vie sans attendre les changements structurels, qui mettront plusieurs années avant d’aboutir.
En 2019, un plan d’actions co-construit avec les habitants avait permis d’identifier quatre objectifs prioritaires pour la période 2019-2021 :
• Améliorer le cadre de vie des habitants sur le court terme dans l’attente des réaménagements qui seront réalisés dans le cadre du NPNRU et qui arriveront d’ici plusieurs années
• Mobiliser les habitants en les associant aux projets de remise en état d’espaces centraux de la
vie de leur quartier
• Renforcer l’appropriation des espaces extérieurs par des actions d’animation et de médiation
• Proposer un accompagnement social spécifique aux publics en très grande précarité en sortie
de gare et aux personnes en situation d’habitat indigne.
1.2 Les réalisations GUSP 2019-2022
Les actions GUSP 2019-2022 portées par les trois partenaires, l’Agglomération Grand Paris Sud, l’Etablissement Public Xxxxxxx x’Xxx-xx-Xxxxxx xx xx Xxxxx xx Xxxxxx, ont représenté sur 4 ans un total de 15 366 844 € HT.
Elles sont déclinées selon trois axes thématiques :
• L’axe « social » :
o Lien social – vivre ensemble :
▪ Mobilisation des habitants sur l’amélioration de leur cadre de vie
(concertation, événementiels, chantiers participatifs)
▪ Meilleure appropriation des espaces extérieurs
o L’accompagnement social renforcé de publics spécifiques non couverts par le droit commun et la sensibilisation à l’accès au droit
o La tranquillité publique : prévenir et réguler les conflits d’usage sur l’espace public
o L’accès à l’emploi.
• L’axe « remise à niveau des espaces » :
o Espaces publics :
▪ Travaux de remise en état, de rattrapage et de sur-entretien
o Espaces privés :
▪ Veille technique et Sociale : petites réparations, sur-entretien.
• L’axe « ingénierie » nécessaire au pilotage et la coordination des actions GUSP entre
l’ensemble des partenaires.
Actions GUSP 2019-2022 TOTAL HT des actions sur 4 ans : 15 366 844 € TOTAL de la subvention GUSP sur 4 ans : 7 683 422 € | ||||||||
2019 | 2020 | 2021 | 2022 (demande prévisionnelle) | |||||
Dep HT | Subv GUSP | Dep HT | Subv GUSP | Dep HT | Subv GUSP | Dep HT | Subv GUSP | |
Ville | 132 758 € | 66 379 € | 154 316 € | 77 159 € | 483 038 € | 241 519 € | 790 294 € | 395 147 € |
GPS | 3 048 368 € | 1 524 184 € | 3 541 059 € | 1 770 530 € | 3 254 459 € | 1 627 230 € | 3 083 841 € | 1 541 920 € |
EPF | 86 350 € | 43 175 € | 66 160 € | 33 080 € | 388 200 € | 194 100 € | 338 000€ | 169 000 € |
TOTAL | 3 267 476 € | 1 633 738 € | 3 761 535 € | 1 880 769 € | 4 125 697 € | 2 062 848 € | 4 212 136 € | 2 106 068 € |
GPS | |
Axe « remise à niveau des espaces » : Moyenne 2019-2022 : 3,1 M € HT / an | |
-> Travaux | • Rues (éclairage public, réseaux EU/EP si besoin, voirie) : x Xxxxxxxx, Renoir, Pasteur / Lavoisier, Xxxxxxx, Xxxxxxxx, Xxxxxxxx, Xxxxxx, Lauriston, avenue des Tuileries (trottoirs éclairage), giratoire des Tuileries, cheminements, o Aménagements d’espaces verts • Aires de jeux : o La Girafe, City stade Vlaminck, Coteau Vlaminck, Le Bateau, les Tuileries • Secteur gare : o Parvis intermédiaire (allées) |
Moyenne 2019-2022 : 2,2 M € HT / an | |
(Cf. Annexe 4 : Cartographie des aménagements réalisés par GPS 2019- 2023) | |
-> Rattrapage de | • Rattrapage de l'entretien : o Eclairage public, espaces verts, propreté, voirie… • Déchets et sensibilisation : o Collecte des dépôts sauvages, tournées supplémentaires de collecte des encombrants, tri logette préalable à la collecte encombrants… |
l’entretien / | |
surentretien | |
Moyenne 2019-2022 : | |
0,9 M € HT / an |
Axe « social » : Moyenne 2019-2022 : 80K € HT / an | |
• Ateliers Sociaux Linguistique orienté sur le cadre de vie / être copropriétaires. • Sensibilisation des habitants du square Surcouf aux nouvelles bornes d’apport volontaires (BAV) et de leur utilité à travers un discours qui porte sur l’image et la salubrité du quartier (Portes à portes Voisins Malins, Terravox) • Sensibilisation sur le tri (T48 et 49, maison du projet, …) | |
Xxxxxxxxxx | |
• Xxxxxx du suivi social : accompagnement social renforcé en coordination avec la linguistique et l’emploi afin de travailler sur la résorption durable des impayés –> (lien avec les dispositifs accès à l’emploi et à la langue française pour les sujets relatifs à la copropriété, mise en place, animation des ASL copropriétés, …) – pourvu en septembre 2021 • Chef de projet coordination ORCOD-GUSP pour les sujets en lien avec les compétences de GPS : pourvu en octobre 2022 |
VILLE | |
Axe « remise à niveau des espaces » : Moyenne 2019-2022 : 80 K € HT / an | |
-> Surentretien Moyenne 2019-2022 : 60K € HT / an | • ≈ 30 000 € HT / an de travaux d’office : o Entretien et mise en sécurité des espaces extérieurs de certains secteurs de syndicats secondaires (en dehors des espaces repris en gestion par GPS) dans l’attente d’une amélioration de la situation financière de certaines copros : enlèvement des déchets sauvages, élagage des arbres dangereux… o Opérations ponctuelles sur certains secteurs et opérations coups de poing à l’échelle de la copropriété (1 à 2 par an) • ≈ 10 000 € HT / an d’intervention de dératisation : o Espaces extérieurs à vocation publique et depuis fin 2020 des pieds d'immeubles o 6 interventions / an - 3 actions coordonnées / an avec les syndics, GPS, la SNCF • ≈ 15 000 € HT / an de retrait de véhicules épaves et ventouses : o Au niveau des voiries et stationnements à vocation publique ou ouverts au public de la copropriété Grigny 2 et le parking du Centre commercial Grigny 2 o 150 voitures retirées en moyenne / an |
->Travaux de remise à niveau Moyenne 2019-2022 : 90K € HT / an | • Aménagements Vlaminck : o Remise en état de l’espace dédié aux animations et mise en friche d’espaces dans l’attente du réaménagement par l’Agglomération Grand Paris Sud • Signalétique : o Etudes, co-conception avec les habitants, partenariat avec l’Ecole Supérieur de Création Industrielle de Paris (ENSCI) |
Axe « social » Moyenne 2019-2022 : 190K€ HT / an | |
Embellissement du quartier et mobilisation des habitants Moyenne 2019-2022 : 40K € HT / an | • Projet d’embellissement de la copropriété : o Peinture des barrières en béton, chantiers jeunes, jardins partagés 7-9 Sablons, jardins pédagogiques square de la Girafe • Animations dans les aires de jeux pour une appropriation positive des espaces réaménagés : culturelles, sportives… |
• Appropriation par les habitants de l’usage des BAV, par un tracé artistique au sol facilitant les cheminements des bâtiments aux points de collecte des déchets • Sensibilisation au tri des déchets : ressourcerie éphémère, opération de nettoyage collectif • La GUSP a enclenché une dynamique partenariale avec les habitants sur l’ensemble des thèmes liés à l’amélioration du cadre de vie. En quatre ans, près de 40 concertations ont été menées selon différents formats - permettant de toucher un public diversifié et nombreux : ateliers en salle, balades urbaines, ateliers ouverts sur les espaces publics, questionnaires en sortie d’écoles, plateforme de questionnaire en ligne, enquête de terrain (entretiens, micro-trottoir), installations sur le parvis de la gare. Illustration de quelques actions coconstruites avec les habitants : o Plan d’actions amélioration secteur « gare - Barbusse - Lavoisier » o Réaménagement des rues et des aires de jeux o Programmation des squares de Grigny 2 o Création d’une signalétique inclusive en partenariat avec l’ENSCI. | |
Tranquillité publique Moyenne 2021-2022 : 68K € HT / an | • Intervention d’une équipe de 4 médiateurs de 14h à 22h, du mardi au samedi et du mercredi au dimanche en alternant les semaines, complétant les équipes de la ville pour pacifier les conflits d’usage sur les espaces publics, en accompagnement des espaces réaménagés dans le cadre de la GUSP par GPS o En 2020 : intervention sur 2 mois sur les Sablons, en juillet-aout (26K€) o En 2021 : élargissement du dispositif de juin à octobre, sur les Sablons - Tuileries (110K€) |
Accompagnement social et juridique des ménages Moyenne 2020-2022 : 75K € HT / an | • Accompagnement social des ménages en situation d’habitat indigne au sein de la copropriété Grigny 2 (division illégale des surfaces d’habitation et suroccupation) : aider les habitants à se saisir des instances juridiques compétentes pour faire valoir leurs droits (association Nouvelles Voies, 1 permanence / semaine au Centre Social Xxxxx Xxxxxxx) • Accompagnement au droit des étrangers : aide juridique aux habitants rencontrant des difficultés administratives quant à leur droit au séjour sur le territoire national (Association Juris Secours, 1 permanence / semaine au Centre Social Xxxxx Xxxxxxx) • Sensibilisation à l'accès au droit (Voisins Malins, porte à porte sur les Tuileries) • Recours à un service d'interprétariat (Maison du projet / PAD) |
• Accompagnement socio-professionnel et professionnalisation des personnes immigrées en situation de précarité identifiées sur le parvis de la gare RER de Grigny, projet de création d’un traiteur solidaire associatif (ONG GRDR) • Accompagnement psychologique : une expérimentation destinée à accompagner les habitants impactés psychologiquement par les transformations de leur quartier. Il s’agit d’une part de repérer et de proposer aux personnes isolées/en souffrance, un format d’accompagnement adapté pour lever les blocages et les appréhensions vis- à-vis du projet de transformation (visite à domicile ou temps collectif réalisé par l’association Pause) ; d’autre part, d’accompagner les professionnels de terrain de Grigny 2 (agents de la ville, partenaires ) dans le cadre d’une formation aux premiers secours en santé mentale (PPSM) afin de savoir mieux repérer les troubles psychiques et adopter le comportement le plus adapté à chaque situation (association Hestia) | |
Ingénierie | |
• Chef de projet GUSP pourvu en août 2020 • Responsable Maison du projet pourvu en février 2021 |
EPFIF | |
Axe « social » Moyenne 2019-2022 : 80K€ HT / an | |
Sensibilisation des habitants, porte à porte | • 9 000€ HT Accompagnement à la livraison de locaux déchets (pied d’immeuble), fête du tri • 105 300€ HT Porte à porte : prévention des risques incendie (Davout-28 et Xxxxxxxx-17 pour 245 portes, information sur la transformation du quartier (projet urbain) pour environ 1000 portes |
Axe « remise à niveau des espaces » : Moyenne 2021-2022 : 246 K € HT / an | |
Veille technique et sociale | • Accompagnement des instances des copropriétés en recyclage au suivi des dysfonctionnements techniques et actions de maintien en état des équipements communs • Veille et suivi des problématiques d’occupation/squat des parties communes en lien avec les instances de prévention de la délinquance (cellule de veille) • Accompagnement à la mise en place d’une gestion adaptée de la vacance structurelle (condamnation des paliers de logements vides) |
• Ingénierie financière et administrative pour le montage d’un fonds ANAH/EPFIF permettant de garantir les prestations de maintenance / surentretien des immeubles • Étude pour calibrer et définir, en lien avec la GUSP, un programme d’actions d’amélioration du cadre de vie et d’accompagnement à la transformation des usages dans le cadre des futurs PDS • Intégrée dans le suivi animation du plan de sauvegarde à compter d’octobre 2022 |
1.3 Evaluation GUSP 2019-2022
L’évaluation des actions conduites dans le cadre de la GUSP de 2019 à 2022 a été réalisée au premier semestre 2022 auprès de différents groupes d’acteurs (élus, agents, habitants) afin de mesurer qualitativement l’amélioration du cadre de vie du quartier et de croiser les différentes perceptions (politiques, techniques, vécues).
La méthodologie d’évaluation qui a été appliquée est la suivante :
• Une évaluation auprès des habitants, selon différentes modalités pour recueillir les avis d’un
panel le plus large possible :
• 1 questionnaire diffusé en face à face sur les espaces publics et lors d’événements
organisés par la Ville : 100 répondants
• 1 enquête de terrain sur les espaces publics des Sablons et des Tuileries pour compléter le travail en atelier, aller à la rencontre des habitants sur les espaces publics et établir des contacts en dehors des cadres institutionnels :
o 1 demi-journée aux Xxxxxxxxx (00 personnes)
o 1 demi-journée aux Sablons (33 personnes).
• 2 ateliers auprès d’un groupe d’habitants dédié (entre 10 et 15 personnes selon les
ateliers) :
o 1er atelier : état des lieux avant / après sur les changements constatés dans le quartier
o 2d atelier : préparation du questionnaire d’évaluation, des priorités à évaluer.
• Une évaluation auprès des élus sous la forme d’un atelier
• Une évaluation auprès des agents des services de la ville de Grigny, de Grand Paris Sud, de l’EPFIF et des partenaires institutionnels et associatifs (Voisins Malins, CAF, directeur d’école, CADA, RESF) sous la forme de deux ateliers, l’un centré sur les espaces publics, l’autre sur la dimension sociale.
Le détail de ce travail est annexé à la présente convention. Nous restituons ici les principales informations et les enseignements de cette démarche d’évaluation qui constitue à la fois un temps de pause pour s’interroger sur le travail réalisé et un guide pour la suite.
En synthèse, les retours positifs et partagés par les élus, agents, partenaires et habitants sont les suivants :
• La remise en état des espaces publics : squares et rues requalifiées, sécurisation des piétons
• Les actions de gestion et de sur-entretien, la lutte contre les rongeurs et nuisibles, ainsi que les voitures épaves
• L’offre de jeux et d’activités sportives en extérieur
• L’importance des moyens humains mobilisés qui signalent le retour de la puissance publique sur le secteur
• Une bonne mobilisation et une vraie implication des habitants.
L’évolution du secteur Vlaminck est notamment perçue de façon très positive grâce à une nouvelle
offre d’activités, de médiation, de propreté.
13
Enfin, pour les agents et partenaires, l’intérêt de la GUSP réside dans son dispositif pivot qui intègre, initie, coordonne les actions nécessaires au projet socio-urbain global dans sa dimension vécue, comprise, appropriée par les habitants et qui ainsi conjugue les temporalités de court terme, de moyen terme et de long terme.
Le renforcement et la diversification de l’offre d’activités sur l’espace public reste une attente forte dans un quartier très dense :
• Sur les Sablons, dans l’attente de la livraison des espaces requalifiés du Bateau et de Vayssière qui viendront désengorger les aires de jeux de la Girafe et de Vlaminck, aujourd’hui sur- fréquentées
• Sur les Tuileries, sur la question de la thématique du sport en accès libre (basket, volley, foot, pétanque) et la question du désengorgement du parc des Tuileries, dont les jeux sont parfois suroccupés par les enfants.
De manière générale, les axes de travail de la GUSP sont confortés par les élus, agents, partenaires et habitants :
• La question de l’entretien / gestion :
o Des ordures ménagères / encombrants / déchets sauvages
o Des nuisibles : dératisation, régulation des pigeons
o Du retrait des voitures épaves…
• La médiation, tranquillité publique, pour lutter contre les rassemblements massifs, alcoolisés et bruyants sur l’espace public : bien qu’une amélioration de la coordination des actions de sécurité et de tranquillité publique avec la police nationale soit constatée, elle reste évaluée négativement par les habitants et doit être amplifiée
• L’amélioration du stationnement : à fluidifier, circulation à apaiser
• La concertation et la meilleure connaissance des projets : pour informer, sensibiliser à la fois sur les actions spécifiques portées par la GUSP et de manière plus large sur la vision globale des transformations en cours et à venir de Grigny 2
• Le lien social / actions sociales : développer les actions de vivre-ensemble. Une demande spécifique pour les adolescents se dessine sur les Tuileries.
En termes de priorités, l’accent est à mettre sur :
• L’entretien du cadre de vie : entretien / surentretien, dératisation, lutte contre les pigeons et
les voitures épaves…
• Le secteur gare/Barbusse, le plus souvent cité comme lieu prioritaire d’intervention, sur l’ensemble des thématiques de la GUSP.
En outre, de nouveaux secteurs sont à surveiller - lieux qui n’étaient pas considérés comme trop problématiques jusqu’à maintenant - comme le square Rodin ou l’avenue des Sablons.
Enfin, le renforcement du travail partenarial est une demande portée en commun par les élus, agents et partenaires :
• Avec les conseillers syndicaux des copropriétés pour améliorer les actions au sein des immeubles : lutter contre les problèmes d’incivilités et d’insécurité au sein des immeubles et pour mieux gérer l’interface public/privé sur la question des déchets
• Entre acteurs des différents dispositifs (GUSP, VTS, ANRU Projet urbain, Plan de Sauvegarde) afin de conjuguer les différents enjeux, interventions et temporalités.
2. ENJEUX DE LA NOUVELLE CONVENTION 2023-2027
2.1 Le calendrier
2022 est une année de transition - consacrée à l’évaluation de la GUSP 2019-2022 - et à la rédaction de la présente convention.
La nouvelle convention GUSP 2023-2027 s’appuie sur le socle des actions GUSP 2019-2022 déclinées selon les trois axes suivants : l’entretien / gestion, les actions sociales, l’ingénierie.
2023 est une année charnière. L’objectif premier est de finaliser ce qui est déjà engagé et d’acter la fin de la dérogation accordée par l’Anah à fin 2023 pour les travaux de remise à niveau des espaces à vocation publique.
Il s’agit ensuite de :
- Lancer les premières actions prioritaires sur le secteur gare/Barbusse (démarrage au 1er trimestre 2023) pour tendre au plus tôt vers un fonctionnement apaisé du site
- Proposer des premières réponses partagées de manière partenariale pour la gestion des encombrants dans la période transitoire, préalable à la mise en œuvre des plans de sauvegarde (à l’image de l’expérimentation de la logette menée sur la copropriété Mac Donald-46)
- Elaborer les plans de sauvegarde en concertation avec les conseillers syndicaux et habitants. Ces plans de sauvegarde devront questionner une évolution de leur résidence, s'agissant notamment de leur fonctionnement en interface avec les espaces ou services publics (gestion des déchets, résidentialisation, organisation du stationnement…). L’étude sous maîtrise d’ouvrage de l’EPFIF visant la réalisation d’une faisabilité technique et financière pour l’intégration des copropriétés dans leur environnement suivant un échantillon de cinq copropriétés, servira également de support à cette réflexion
- Préciser le plan d’actions 2024.
2024 est l’année du nouveau départ. Il s’agit là de poursuivre les actions prioritaires et d’inscrire les
actions nouvelles issues des orientations et objectifs partagés dans le cadre de la présente convention
- ces orientations et objectifs prenant acte de la reconfiguration progressive du système de gestion
avec l’élaboration et la mise en œuvre des 27 plans de sauvegarde.
2.2 Les enjeux à venir
▪ Poursuivre le travail et la dynamique engagés
L’évaluation menée en préalable à la rédaction de cette nouvelle convention montre une validation des axes de travail de la GUSP, la perception de changements déjà notables et la nécessité de poursuivre les actions engagées autour d’un socle constitué par 5 objectifs :
- L’entretien et la gestion
- Les actions sociales et le renforcement de l’accompagnement social,
- Les animations, les activités
- La tranquillité publique
- La concertation, sensibilisation, information sur ce qui est fait et à faire.
▪ Associer les copropriétés - S’inscrire dans une perspective de GUSP dans l’immeuble - espaces extérieurs privatifs et bas d’immeubles (rez-de-chaussée, sous-sol) en lien avec la GUSP espaces publics
Les actions de la GUSP sont portées par la ville de Grigny, Grand Paris Sud et l’EPFIF.
Dans la nouvelle phase qui s’ouvre avec l’élaboration et la mise en œuvre des 27 plans de sauvegarde dont 21 en secteur en redressement, et du projet urbain, elle se doit d’intégrer dans la démarche partenariale de définition et de réalisation des actions, les syndicats de copropriété.
Il s’agit à terme, de retrouver un fonctionnement normalisé des copropriétés. Dans ce cadre, la GUSP
- son ingénierie et ses financements - est un outil au service de cette normalisation. Elle doit permettre aux habitants et aux conseils syndicaux de redevenir progressivement des acteurs de la transformation et de l’amélioration de leur cadre de vie permettant une reprise des responsabilités.
Les actions à mener, dans le périmètre des copropriétés, sont de l’ordre de la gestion, entendue dans un sens large : l’entretien, la lutte contre les dépôts d’encombrants et de déchets… l’amélioration des fonctionnements des réseaux et parties communes, et au-delà, toutes les actions transversales qui concourent à la propreté des immeubles et des espaces extérieurs- de pieds d’immeubles sur le modèle, par exemple, de ce qui a été réalisé aux 7 et 9 Sablons, avec l’installation de jardins partagés.
Jusqu’à maintenant, les collectivités sont allées au-delà de leurs prérogatives par le biais d’un système
de substitution.
L’enjeu est, a minima, de poursuivre le travail de sensibilisation des habitants et d’accompagner les conseillers syndicaux dans l’exécution des contrats (plan de sauvegarde, volet gestion et formation) et la bonne gestion de leur copropriété. En effet, la GUSP ne permet pas de financer les missions/prestations découlant de contrats signés par le syndic (par exemple le contrat de gardiennage, de nettoyage, etc).
Trois catégories de copropriétés sont à distinguer :
- Les copropriétés en recyclage (26, 27, 31, 44, 48, 49) - il s’agit là d’un accompagnement adapté via le plan de sauvegarde et la constitution de fonds financiers ad-hoc EPFIF/ANAH dans le cadre de la veille technique et sociale (VTS) pour donner les moyens d’action au gestionnaire
- Les copropriétés en redressement (11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 21, 29, 30, 33, 41, 42, 43, 45, 47)
- l’accompagnement du plan de sauvegarde renforcé sur son volet quotidienneté permettra d’identifier les dysfonctionnements (besoin d’élagage, encombrement des parties communes, fuites, déchets sur les espaces résidentiels…) et de les suivre jusqu’à leur résolution ; à ce jour, ces copropriétés ont la capacité financière d’agir ; l’ingénierie du plan de sauvegarde permet de transmettre les alertes aux conseillers syndicaux et aux syndics et en cas d’inaction, la ville pourra mettre en demeure. Le plan de sauvegarde devra s’articuler avec la GUSP et avec les collectivités (interfaces avec les espaces publics gérés par les collectivités, … règlement durable de dysfonctionnements dans les copropriétés impactant les espaces extérieurs, …)
- Les copropriétés en très grande difficulté (18, 24, 25, 28, 46) où le risque de substitution par la Ville reste fort. Les difficultés sont particulièrement importantes pour les tranches 28 (problème de trésorerie et pas de conseillers syndicaux) et 46 (problème de trésorerie).
▪ Articuler les dispositifs (GUSP, plans de sauvegarde, projet urbain) - Mobiliser largement les acteurs du quartier et du territoire
La trajectoire est celle d’un programme global de transformation et d’amélioration. Aux yeux de ceux qui vivent à Grigny, ce qui compte, c’est que tous les acteurs de ce programme coordonnent leurs actions pour le réaliser, progressivement et globalement :
- La GUSP mène des actions sur le court-terme qui sont visibles
- Les travaux de rénovations menés par les copropriétés dans le cadre des plans de sauvegarde
s’inscrivent dans un moyen-terme
- Le projet urbain se développe sur un temps plus long.
La GUSP - en tant que dispositif pivot, associant de multiples acteurs, au plus près des enjeux du terrain et en connaissance des usages, pratiques et expériences des habitants - joue un rôle de coordination et d’articulation entre les temporalités de projets et les acteurs qui les portent.
Il s’agit là de pousser une logique de travail globale et transversale, multi-acteurs, pour répondre au mieux au plus grand nombre de questions posées sur un secteur d’intervention ou sur une thématique spécifique - et de sortir ainsi d’une stricte logique de dispositifs.
Dans ce cadre, les nouvelles missions à venir pour les opérateurs des plans de sauvegarde - et notamment la quotidienneté - seront aussi mobilisables.
À titre d’exemple, sur le secteur gare/Barbusse, des aménagements transitoires et des actions sociales sont identifiés pour répondre aux dysfonctionnements. Ils mobiliseront les trois acteurs de la GUSP : la ville de Grigny, Grand Paris Sud et l’EPFIF. Mais ils pourront intégrer le syndic, la région Ile de France, la police nationale et des partenaires associatifs comme le GRDR.
▪ Poursuivre et structurer les habitants porteurs d’initiatives sur l’amélioration du cadre de
vie de leur quartier
L’enjeu, à l’avenir, est de poursuivre le travail de compréhension et d’analyse des besoins à partir des usages, des pratiques, des expériences et des discours des habitants et de pousser plus loin la dynamique en appuyant et en accompagnant les habitants pour que, de plus en plus, ils puissent être porteurs d’initiatives et acteurs de la transformation.
Fort de ces expériences, l’objectif, à terme, serait de mettre en place une Régie de quartier sur les
thématiques de l’entretien, de la présence humaine et de l’échange de services.
Préalablement, un nouveau partenariat se construit avec Les compagnons bâtisseurs pour une implantation durable de l’association sur le territoire de Grigny 2. Il s’agit de créer un dispositif pluriannuel d’accompagnement et de formation des habitants à l’auto-réhabilitation en devenant acteur de leur qualité de vie dans leur logement, et ce à travers l’implantation d’un atelier de quartier. Cette démarche multi-partenariale permettra de mettre en synergie les acteurs du quartier et du territoire.
▪ Gérer le transitoire - Accompagner les grandes étapes du projet urbain et du redressement des copropriétés
Il s’agit de fixer les grandes étapes des projets qui vont transformer Grigny 2 et d’anticiper chacune de
ces étapes pour être en mesure de mettre en œuvre les actions nécessaires d’accompagnement.
Le calendrier connu à ce jour permet de décliner les projets selon trois phases. À court-terme, 2023-26 :
- Finalisation des actions de remise à niveau des espaces devenant publics
- Mise en place du Tzen 4 provisoire
- Réalisation et livraison des premières opérations du projet urbain, notamment les équipements publics
- Extinction puis démolition du xxxxxx xxxxxxxxxx Xxxxxxxx
- Xxxxxxxxxxx xxx 00 xxxxx xx xxxxxxxxxx pour une durée de 6 à 18 mois et poursuite de l’accompagnement par un suivi-animation recalibré (trois opérateurs et de nouvelles missions dont la quotidienneté en lien avec les actions de quotidienneté de la GUSP ; premières conventions de plans de sauvegarde à valider par les assemblées générales ; élaboration des premiers programmes de rénovation des immeubles).
À moyen terme, 2027-30 :
- Démolition du centre commercial Barbusse
- Concrétisation de l’action foncière de l’EPFIF et démolition des logements
- Démolition de la bande d’équipements de l’avenue des Sablons
- Résidentialisation partielle des Tuileries et des Sablons À long terme, au-delà de 2031 :
- Réalisation des dernières opérations du projet de renouvellement urbain.
3. OBJECTIFS ET ACTIONS
La GUSP est structurée autour d’objectifs thématiques et sectoriels. Les actions listées ci-après ont une valeur illustrative des réponses à apporter aux objectifs dans la présente convention.
3.1 Objectifs thématiques
▪ Entretien, gestion, réparations Développer une approche transversale
Les actions de gestion engagées par la GUSP 2019-2022 restent aujourd’hui indispensables. Des changements notables sont perçus par les habitants de Grigny 2. Les partenaires de la GUSP ont pris de nouvelles habitudes de travail en commun. Mais le constat demeure : les efforts doivent se poursuivre, de manière constante et régulière, pour continuer à progresser.
D’abord, il s’agit de déterminer un programme d’actions sur la durée de la présente convention qui
intègre :
- La gestion des déchets et de la propreté sur les espaces publics : collecte des déchets et encombrants, ramassage papier, grappin, élagage - GPS
- Les travaux d’entretien : voirie, réseaux, éclairage public - GPS
- Les travaux d’office en substitution des copropriétés défaillantes financièrement : abattage des arbres dangereux, dératisation, ramassage des déchets posant des problématiques de salubrité - Ville
- La lutte contre les pigeons - Ville.
Ensuite, il s’agit de développer une approche transversale qui intègre toutes les actions ayant un
impact direct ou indirect sur la propreté et la bonne tenue des lieux :
- Petits programmes d’embellissements : xxxxxxx xx xxxxx x’xxxxxxxxx, xxxxxxxxx xxxxxx (xxxxxxxx des déchets sur les espaces publics, peinture du mobilier urbain, fresque artistique)
- Implantation d’une ressourcerie, d’une Bricothèque
- Mise en place de logettes transitoires sur des espaces privatifs
- Auto-réhabilitation Accompagnée (action à mener avec les Compagnons bâtisseurs)
- Sensibilisation : tri et pré-collecte, grand ramassage, économie d’eau et d’énergie.
▪ Médiation, régulation
Assurer une présence humaine sur les espaces publics Lutter contre le stationnement invasif
Il s’agit là de poursuivre et d’étendre le travail d’apaisement engagé sur les espaces publics par la mobilisation de médiateurs et par la mise en œuvre d’actions d’animations (culturelles, sportives) :
- Notamment sur le coteau Vlaminck, le secteur Lavoisier et le secteur de la gare et du parking Barbusse,
- En accompagnement de la réouverture de Surcouf (gardien, vidéo…)
- En accompagnement des réhabilitations.
Assurer ainsi une présence humaine permet de lutter contre les usages déviants à la fois en ramenant des publics autour d’activités pour tous, en rappelant, et en faisant respecter, les règles de vie en commun sur les espaces publics.
L’apaisement des espaces publics passe aussi par la lutte contre le stationnement invasif - via la médiation, la régulation et l’enlèvement des voitures ventouses. Des systèmes d’alerte pour enlèvement des voitures ventouses pourraient être conçus en partenariat avec les gardiens d’immeubles et les habitants.
Ces actions sont menées par la Ville.
▪ Lien social, animation, accompagnement social renforcé Faciliter les démarches du quotidien
Encourager les initiatives d’habitants
Il s’agit de manière générale de promouvoir et accompagner les actions pour se retrouver, échanger, faire ensemble et aboutir progressivement vers des groupes porteurs de projets :
- Programme de chantiers d’embellissement, jardins partagés, etc (cf enjeu entretien, gestion)
- Projet en lien avec la Cité Educative, avec les écoles et collèges du quartier
- Actions ciblées pour faire participer les jeunes à l’amélioration de leur cadre de vie (Espace
Jeunesse Vlaminck)
- Réflexion à engager sur une Régie de quartier : programme à définir en 2023 à partir d’axes de travail comme le nettoyage, la recyclerie (pérennité recherchée), le café solidaire, le gardiennage, les petits travaux, le montage de courses en cas de panne des ascenseurs…
Plus spécifiquement, il s’agit aussi de compléter une offre sociale d’accompagnement et de suivi en ciblant les besoins dès l’apparition des premières difficultés, sans attendre que les problèmes s’accumulent faute d’avoir apporté les réponses attendues au bon moment.
- Accès aux droits : porte-à-porte (avec Voisins Malins)
- Assistance numérique
- Mise en place d’un lieu unique d’accompagnement social en lien avec le plan de lutte contre
la pauvreté (Association Libère toit)
- Accompagnement social renforcé et coordination avec l’emploi et la linguistique : actions mêlant renforcement social, aide au retour à l’emploi et apprentissage de la langue française pour propriétaires occupants et locataires
- Action Santé mentale pour les personnes en relogement ou de façon plus globale ayant des difficultés à accepter leur situation (endettement important) avec l’intervention de l’association Pause
- Actions Maison du projet : se rencontrer, s’informer, se former - sur les thématiques du plan de sauvegarde, du relogement, de l’action sociale, de l’emploi, de l’insertion, de l’apprentissage de la langue et de l’ORCOD-IN
- Actions « Aller vers les habitants » : Mardi hors les murs aux beaux jours, Parvis de la gare, Antenne mobile (Maison du Projet et centre social Xxxxx Xxxxxxx)
▪ Concertation, information, sensibilisation Communiquer
Il s’agit là de communiquer sur ce qui est fait, sur ce qui reste à faire, sur ce qui est possible et sur ce qui fonctionne. Cette communication ne doit pas cibler uniquement les actions financées et réalisées au titre de la GUSP : aux yeux des habitants, c’est l’ensemble des transformations de Grigny 2 qui compte, quels qu’en soient les acteurs et les dispositifs. C’est bien sur le projet d’ensemble qu’il faut informer en s’appuyant sur les actions de court-terme qui rendent crédible l’avènement de changements à plus long terme.
La communication devient ainsi un outil de mobilisation qui peut créer des relais d’information et qui permet d’associer les habitants aux démarches en cours, de les faire participer à des actions spécifiques - créant ainsi a minima des groupes relais d’information.
Plus globalement, la dimension sensibilisation et communication concerne aussi le cadre de vie
(déchets, fuites d’eau, propreté, voisinages, ….).
A titre d’exemples, ces actions peuvent être les suivantes :
- Copropriétés : co-construction et partage des priorités des plans de sauvegarde
- Communication spécifique en direction des conseils syndicaux et des syndics (Opérateurs des Plans de Xxxxxxxxxx, Maison du projet)
- Actions de concertation en direction des habitants sur les projets GUSP et projet urbain
- Programmation d’ateliers urbains : mobilisation, sensibilisation, information
- Permanences des opérateurs de Plan de Sauvegarde à la Maison du Projet 4 jours sur 5.
3.2 Objectifs sectoriels
▪ Secteur gare/Barbusse
C’est aujourd’hui le lieu de nombreux dysfonctionnements, pointés par tous dans le cadre de l’évaluation menée en amont de la rédaction de la présente convention.
Il s’agit maintenant de concentrer les actions qui ramèneront une tranquillité publique et une qualité d’usages à ces espaces très dégradés et très fréquentés – et ainsi de préparer les transformations importantes du secteur avec l’arrivée du Tzen4, la démolition du centre commercial et la mise en œuvre du projet urbain.
▪ Secteurs à recycler/autres secteurs
Il s’agit là d’adapter les réponses et les actions aux besoins des secteurs - en démolition, en transformations en logement social ou en redressement. Et ainsi d’accompagner les changements d’usages et d’encourager le vivre-ensemble.
4. GOUVERNANCE ET INGENIERIE
4.1 Gouvernance
▪ Pilotage
L’ensemble du dispositif sera piloté par la ville de Grigny. Il revient à la délégation locale de l’Anah, la Direction départementale des territoires de l’Essonne, de valider l’éligibilité annuellement des actions proposées par chacune des maîtrises d’ouvrage aux aides XXXX Xxxx.
Les demandes de paiement pour l’année N-1, et les demandes d’engagement pour l’année N, seront transmises à la DDT par chacune des maîtrises d’ouvrage dans des délais raisonnables (au plus tard fin T3/début T4 de l’année N).
Pour mettre en œuvre ces orientations, un groupe de travail unique sera constitué avec la ville de Grigny, Grand Paris Sud, l’EPFIF, et les opérateurs des plans de sauvegarde, à savoir : Ozone/Espacité (6 copropriétés dont 5 en démolition totale ou partielle), Urbanis (11 copropriétés) et Soliha (10 copropriétés).
▪ Instances
Le groupe de travail convient d’une réunion trimestrielle pour définir précisément les actions, fixer le
calendrier de programmation (N-1 pour N) et suivre la réalisation des actions en cours.
Il s’agit là aussi de faire vivre et d’animer le débat sur la quotidienneté - et de veiller à la bonne articulation avec les plans de sauvegarde et le projet urbain selon les temporalités de court-terme, moyen-terme et long-terme.
L’une de ces réunions prendra la forme d’un COTEC GUSP élargi à I3F, CDC Habitat, la DDT, la Déléguée
du Préfet, pour présenter le bilan N-1 et finaliser le plan d’action N+1.
En outre, chaque année, un COPIL restreint de l’ORCOD-IN aura pour objet le partage du bilan des actions menées et la validation des futurs plans d’action.
▪ Réunion ad hoc
Des réunions ad hoc pourront compléter le dispositif en associant d’autres partenaires (associations, groupes habitants, responsables équipements, police…) qui voudraient se greffer sur l’ingénierie GUSP pour des actions de gestion, d’animation ou de lien social.
4.2 Ingénierie GUSP
Aujourd’hui, la ville de Grigny dispose de deux postes :
- Un poste de responsable de la Maison du Projet
- Un poste de pilotage et de coordination de la GUSP. Grand Paris Sud dispose de deux postes :
- Un poste de renforcement de l’accompagnement social en lien avec l’emploi et la linguistique
- Un poste de coordination ORCOD-GUSP (lien avec les PDS, coordination au sein de GPS, référent GUSP pour GPS du système partenarial).
Pour répondre aux objectifs de la présente convention, la ville de Grigny souhaite développer dès 2023 un poste d’accueil à la Maison du Projet pour mieux relayer les problématiques de quotidienneté des habitants et de renforcer l’accueil social en lien avec le CCAS, ce qui représente un poste supplémentaire, basé à la Maison du Projet.
Grand Paris Sud souhaite développer à partir de 2024 un poste permettant de continuer le renforcement de l’accompagnement social (renforcement du maintien, gestion budgétaire, maintien dans l’emploi, renforcement de l’insertion… avec les services concernés de l’antenne emploi et le pôle social en direction des propriétaires occupants et des locataires du parc privé) - ce qui représente un poste supplémentaire.
5. EVALUATION
Une méthode d’évaluation des objectifs et des actions de la présente convention devra être définie et mise en œuvre.
Une première évaluation pourrait être réalisée à mi-chemin, en 2025.
Elle permettra ainsi, au besoin, d’ajuster le programme d’actions en cours d’exécution mais aussi de bénéficier, à la fin de la durée de la convention d’une évaluation de ce volet opérationnel, conformément à l’article 9.4. de la convention entre partenaires publics de l’Opération d’Intérêt National de Requalification des Copropriétés Dégradées de Grigny 2.
6. CADRAGE FINANCIER
Pour l’année 2023, il s’agit de s’inscrire dans des proportions semblables à celles observées ces dernières années.
À partir de 2024, la dérogation pour réaliser des travaux de remise à niveau des espaces à vocation publique aura pris fin. Au vu du poids de ces financements dans la GUSP 2019-2022, le cadrage financier de la présente XXXX s’en trouvera profondément modifié.
Il s’agit désormais de travailler par grands objectifs à décliner en actions prioritaires. Le choix est fait de chiffrer du pluriannuel, en pourcentage, sur la base des grands objectifs issus de l’évaluation de la GUSP 2019-2021 (surentretien, entretien/propreté ; accompagnement social / plan pauvreté ; tranquillité publique ; actions DSU avec les habitants ; gare Barbusse…).
Ensuite, c’est au groupe de travail GUSP de définir et d’affiner les montants et les répartitions sur la base des plans d’actions définis annuellement.
Répartition indicative pour les 3 MOA | |
Petits travaux/entretien/surentretien | 39% |
DSU / animation espaces publics | 6% |
Accompagnement social renforcé - accès au droit | 6% |
Tranquillité publique - médiation | 6% |
Ingénierie (6 postes) | 7% |
A définir en fonction des priorités | 36% |
TOTAL | 100% |
Dans les enveloppes citées ci-avant, une partie des actions thématiques ciblées sera consacrée annuellement à la gestion renforcée du secteur Barbusse :
- Actions Ville : médiation, accompagnement des Mamas, animations et actions de DSU, travaux
d’aménagement transitoire
- Actions GPS : entretien / surentretien / propreté des espaces publics (espaces verts, éclairage, encombrants, déchets, propreté.
7. ANNEXES
Annexe 1 : Convention GUSP 2020-2021
Annexe 2 : Dépenses GUSP 2019-2022 par axes thématiques
Agglomération Grand Paris Sud
2019 (réalisé) | 2020 (réalisé) | 2021 (réalisé) | 2022 (prévisionnel) | |
« Remise à niveau » Espaces publics (sur-entretien, travaux de réaménagement) | 3 004 612 € | 3 335 132 € | 3 178 459 € | 2 997 117 € |
« Social » Développement social urbain | 43 756 € | 205 927 € | 40 000 € | 31 524 € |
Ingénierie GUSP | - | - | 36 000 € | 55 200 € |
TOTAL | 3 048 368 € | 3 541 059 € | 3 254 459 € | 3 083 841 € |
Xxxxx xx Xxxxxx
0000 (xxxxxxx) | 2020 (réalisé) | 2021 (réalisé) | 2022 (prévisionnel) | |
« Remise à niveau » Espaces publics (sur-entretien, travaux de réaménagement) | 80 406 € | 68 631 € | 232 391 € | 229 340 € |
« Social » Développement social urbain / accompagnement social renforcé | 52 352 € | 66 759 € | 200 818 € | 450 955 € |
Ingénierie GUSP | - | 18 925 € | 49 829 € | 110 000 € |
TOTAL | 132 758 € | 154 316 € | 483 038 € | 790 295 € |
Etablissement Public Xxxxxxx x’Xxx-xx-Xxxxxx
0000 (réalisé) | 2020 (réalisé) | 2021 (réalisé) | 2022 (prévisionnel) | |
« Remise à niveau » Veille Technique et Sociale, études | 43 675 € | 19 350 € | 263 000 € | 230 000 € |
« Social » Développement social urbain | 42 675 € | 46 810 € | 125 200 € | 108 000 € |
Ingénierie GUSP | - | - | - | - |
TOTAL | 86 350 € | 66 160 € | 388 200 € | 338 000 € |
Annexe 3 : Evaluation GUSP 2019-2022
GRIGNY 2
Évaluation GUSP - atelier Xxxx Xxxxxxxx 16 février 2022
>>> COMPTE RENDU
1. Qu’est-ce qui a changé ces dernières années ? p.2
2. Quelles sont les pistes de travail pour la suite ? p.3
3. Quels sont les priorités - actions, lieux d’intervention ? p.4
1. Qu’est-ce qui a changé ces dernières années ?
> POINTS POSITIFS
TRAVAUX, remise en état
Des changements qui vont dans le bon sens : Surcouf, Vlaminck
Surcouf, c’est propre, c’est dégagé, les espaces publics sont refaits, les trottoirs sont larges
On n’a pas à rougir des actions GUSP, beaucoup de choses réalisées : espace Vlaminck ; on a transformé le coteau Vlaminck
PROPRETÉ, gestion Renforcement de l’entretien Actions de dératisation
TRANQUILLITÉ publique
Meilleure coordination avec la police
CONCERTATION, communication
Bonne mobilisation autour des ateliers de concertations
Une vraie implication pour le changement de la part des habitants Du plaisir à se retrouver
> POINTS À AMÉLIORER PROPRETÉ, gestion
00 xxxxxx xxx xxxxxxx, xxxxxxxxx xxxxxxx
STATIONNEMENT
Pression en termes de stationnement
TRANQUILLITÉ publique Gare, Casino
+ Centre commercial Tuileries
(+ La Poste, très mauvaise fréquentation, mais hors GUSP)
2. Quelles sont les pistes de travail pour la suite ?
> PROPRETÉ, gestion
>>> Besoin de travailler avec les syndics
Cf. encombrement des balcons, parties communes, dégradations, déchets
> TRANQUILLITÉ publique Gros problèmes d’incivilités
>>> Il faut s’emparer de la question Casino, gare
>>> Il faut poursuivre les actions Xxxxxxxx
X’xx fait beau et chaud, besoin d’interventions des forces de l’ordre Continuer, donner d’autres fonctions, d’autres usages à ce lieu
Donner plus d’infos pour faire venir les gens aux animations (depuis Tuileries, Village…)
>>> Attention aux effets de déplacements
Dégradations commencent là où ce n’était pas le pire, cf. square Rodin, avenue des Sablons, cf. les rassemblements à Surcouf (depuis que c’est plus difficile à Vlaminck suite au travail de médiation)
>>> Besoin de présence humaine Cf. Girafe, Tuileries : suivi, présence
> LIEN SOCIAL
>>> Besoin de sortir, de se retrouver
Il nous faut un endroit où ça peut s’organiser - poubelles, horaires, etc. (Derrière le Casino, vers les hôtels ?)
>>> Besoin d’animations - en général, bonne fréquentation pour les animations de l’été
> CONCERTATION, communication
>>> Besoin d’actions pieds d’immeubles
On peut accompagner mais on ne peut pas faire sans les habitants Cf. actions 7/9 Sablons
>>>Besoin de travailler avec les associations de défense des handicapés Cf. difficulté de déplacement, accessibilité aires de jeux
3. Quels sont les priorités - actions, lieux d’intervention ?
« On peut faire tous les efforts qu’on veut, si on ne traite pas la gare et Casino, ça ne sert à rien. »
> LE CASINO, LA GARE
Casino, c’est une verrue
Sentiment d’insécurité, la nuit ; mécanique sauvage Grosses dégradations
Saleté
>>> « Il y a beaucoup d’attentes au niveau du parvis de la gare et sur le parking du Casino. »
> PARTIES COMMUNES
Dégradation des parties communes
Problèmes d’incivilité et sentiment d’insécurité (vandalismes dans les entrées d’immeubles)
>>> « Il faut construire un partenariat avec les syndics. »
> PRÉSENCE HUMAINE
Pour la sensibilisation, la médiation, la propreté et la tranquillité publique
>>> « Nous devons reprendre possession des lieux - pour que les enfants se retrouvent et que toutes les cultures se rencontrent, paisiblement. »
> COORDINATION
>>> « Il y a une meilleure coordination à trouver avec les acteurs du territoire. »
GRIGNY 2
Évaluation GUSP - atelierAgents
Mercredi 2 février 2022 Maison du projet
>>> COMPTE RENDU
1. État des lieux, p.2
2. Pistes de travail, p.5
3. Priorités, p.7
1. ÉTAT DES LIEUX
Évaluation des actions – Qu’est-ce que les actions GUSP ont permis de réaliser ? Ces réalisations ont-elles répondu aux objectifs fixés ? Sont-elles adaptés aux besoins et attentes des habitants ?
GPS
> PROPRETÉ, gestion
Retours de satisfaction des habitants à propos de la remise à niveau des espaces publics, cf. Tuileries et Sablons
Satisfaction également, de manière générale, du retour de la puissance publique sur le secteur - que ce soit pour l’entretien, le surentretien
! Attention, depuis le 1er janvier 2022, la scission est effective : il faut trouver une autre façon de travailler avec les syndicats secondaires
Une mauvaise gestion sur les espaces privés a un impact sur les espaces publics.
> PRÉSENCE HUMAINE
La présence humaine, que ce soit en termes de gestion et de médiation, est un élément important.
VOISINS MALINS
> PROPRETÉ, gestion
Les BAV sont plutôt appréciées.
Reste un enjeu d’appropriation - et notamment pour ce qui concerne le tri sélectif. Également un enjeu d’accueil des nouveaux habitants (forte rotation sur le secteur) Besoin d’une régularité de la démarche + actions spécifiques en direction des nouveaux habitants + animations spécifiques tri sélectifs
Contexte de transformation difficile à comprendre, à connaître. Plus le contexte est difficile, moins les habitants veulent s’investir – ils ne se sentent pas concernés
Sur les deux tranches I3F, peur du voisin, violence, agressivité, stigmatisation ressentie des locataires… Besoin d’une invitation, de quelque-chose d’officiel pour se retrouver
ÉDUCATEUR sportif
> PROPRETÉ, gestion
Xxx xx x’xxxxxx (xxxxxxx XXX, xxxx xx xxxxx) : problème de dépôts d’encombrants
+ problème de sécurité >>> laisser du vert et revoir conditions de circulation pour éviter les blocages de véhicules
Square des Tuileries : changement radical au niveau de l’offre du square et du nettoyage - l’espace musculation marche très bien ; on a compté jusqu’à 223 enfants dans le square
D’où : risque de surfréquentation
! Attention, comment on poursuit ? Gestion différenciée été/hiver ?
Surentretien, aménagements temporaires
> CONCERTATION,
communication Il faut associer les
écoles
JEUNESSE, Vlaminck Évolution très positive
> PROPRETÉ, gestion
L’été à Vlaminck : un champ de mines, retour très négatif des habitants et des jeunes
> PRÉSENCE HUMAINE
Besoin de moyens humains
> TRAVAUX, remise en état
Problème reste de l’accès au parc Vlaminck depuis xx xxx (xxxxxxxxx xxxxxxxx xx xxxx xx x’xxxxxx Xxxxxxxx
Xx xxxxx Vlaminck, besoin de gradins, abri, branchements forains, espace de stockage, sol souple comme pour les jeux ; par exemple, pour organiser une Battle danse
Aujourd’hui, on a beaucoup de contraintes : implantation des espaces de jeux + contraintes incivilités/rassemblements
> CONCERTATION, communication
! Attention, comment mieux impliquer les jeunes ? Cf. semaine Nature Citoyenneté
SERVICE PARTICIPATION
> PROPRETÉ, gestion
Forte demande des habitants de logettes
Besoin d’une meilleure explication du fonctionnement global de la gestion, propreté sur le secteur + volet sanction à mettre en œuvre également
La mécanique sauvage - notamment sur parking Casino
Cuve huile de vidange
Dépôts de pièces automobiles
INSPECTEUR xxxxxxxxx
> PROPRETÉ, gestion
Les problèmes qui restent : Voitures ventouses, stationnements abusifs, Les pigeons, encombrement des balcons
Dératisation - c’est à poursuivre Logettes 12 Surcouf « c’est précieux
»
TRAVAUX, remise en état
Surcouf, Xxxxxx, besoin de ralentisseurs
Le terrain de basket, jointure de Sablons et de Tuileries est un endroit stratégique
- à requalifier
> CONCERTATION, communication Besoin d’un meilleur suivi des travaux, infos Coordonner Animation / Sensibilisation
Mettre en place un système d’alerte : information, coordination, intervention Maison du projet, c’est un plus
> PRÉSENCE HUMAINE
Médiateurs à Vlaminck, ça marche !
> LIEN SOCIAL
Square des Tuileries, parc Vlaminck, l’offre de jeux… ça s’est beaucoup amélioré.
2. PISTES DE TRAVAIL
Qu’est-ce qu’on poursuit ? Qu’est-ce qu’on améliore ? Qu’est-ce qu’on supprime ? Qu’est-ce qu’on ajoute ?
> PROPRETÉ, gestion
Coordonner collectivités, opérateurs, syndics
Assurer une présence humaine sur les espaces publics : sensibilisation, médiations, sanctions
> TRAVAUX, remise en état
Poursuivre l’aménagement des aires de jeux
Développer une approche globale : prendre en compte aussi les offres dans les écoles, dans les équipements sportifs (ouvert à tous en dehors des heures réglementées) ; prendre en compte les différentes tranches d’âge
Intégrer les usages dès le projet urbain Girafe
! Attention, pourquoi avoir conservé la clôture d’origine ?
> CONCERTATION, communication
! Attention, au niveau de la communication A la Grande Borne, un seul bailleur
A Grigny 2, c’est différent
Comment bien informer ? Quel message ? Quels supports de diffusion ? Comment faire valoir les éléments d’attractivité du quartier ?
> ORGANISATION, portage, pilotage EPFIF
On est dans un quartier de copropriétés, 27, on ne peut pas travailler comme si on avait que des bailleurs sociaux
Il y a un enjeu de travail en commun avec les syndics - comment on prévient ? comment on fait avec ?
Besoin particulier : vote du syndic
Il y a une stratégie à mettre en œuvre avec les opérateurs du plan de sauvegarde
en lien avec les travaux à venir de patrimoine (qui ont un impact sur l’espace public)
Pour cela plan global - ou plan par sous-secteur : porteur, financement, phasage Déclinaisons depuis espaces privés <> espaces publics
Cf. pré-tri à l’immeuble … logette Clarifier le qui fait quoi ?
A destination des techniciens / à destination des habitants Accueil centralisé dans la Maison du Projet
(Changement de nom ???)
Quels sujets ?
Propreté / Tranquillité publique, appropriation des lieux / Rez-de- chaussée, interface public-privé / Stationnement
3. PRIORITÉS PROPRETÉ, gestion
> Poursuivre le surentretien
Le surentretien !!! Plusieurs passages par semaine si nécessaire
> Lutter contre les Encombrants Effet visuel
> Fluidifier le stationnement, apaiser la circulation
Cf. périphéries des écoles ; parkings fermés Cf. voitures ventouses,
Repérage + PDF à la police
ORGANISATION, portage, pilotage
> Coordonner - Qui fait quoi ?
À l’attention des agents et à l’attention des habitants
À la fois : qui s’occupe de quoi ? qui est responsable de quoi ? quels sont les interlocuteurs + relais dans copropriétés, syndics secondaires… ?
À croiser avec la ville (conseils de voisinage)
Il faut qu’au niveau collectif, on sache ce qu’on fait les uns les autres : en 2 ans, on a fait beaucoup de progrès. Mais on voit notre problème à nous, là, on voit aussi le problème des autres
> Travailler plus tous ensemble
Aujourd’hui, on n’est pas organisé pour travailler comme ça - on a besoin de temps de co-élaboration
> Mobiliser les copropriétés
Cf. Expérience des Patios : ancienne loge de gardien, les habitants se relaient pour organiser une permanence tournante - différence de mobilisation (micro-quartier des Patios ? interconnaissances ?)
> Former les conseils syndicaux
CONCERTATION, communication
> Xxxxxxxxxx et mettre en cohérence tous les professionnels sur la mobilisation des habitants
Attention au risque de saturation : cadre de vie, recouvrement des impayés, travaux, gestion.
Lutter contre le découragement
Comment valoriser la mobilisation des habitants ? Comment intégrer aussi des locataires ?
Cf. Café Copros
Cf. Comités d’immeubles, 7/9 Sablons, 2 Sablons (service Participation) Associer (trouver) des personnes ressources sur chaque cage d’escalier
> Travailler sur le long terme
Travail de fond, qui intègre les conseils syndicaux Trouver les personnes ressources, les former
> Travailler la régularité
Refaire, ça dure trois ans de faire comprendre aux nouveaux locataires Régularité, discipline
Livret à remettre aux nouveaux locataires (Cf. gardien rue des Lacs)
GRIGNY 2
Évaluation GUSP - ateliers Vie sociale
Atelier 1/2 - mercredi 2 février 2022 à la Maison du projetAtelier 2/2 - mardi 22 mars 2022 à la Maison du projet
>>> COMPTES RENDUS
Atelier VIE SOCIALE - en lien avec les espaces publics, p.2
Atelier VIE SOCIALE - en lien avec les équipements et services, p.5
Atelier VIE SOCIALE 1/2
- en lien avec les espaces publics
1. La vie de quartier
Dépend des moments de la journée : nuit // jour Dépend des moments de l’année : été // hiver
Dépend des personnes :
City-stade = difficile de trouver sa place pour des jeunes face à des plus âgés Square de la Girafe = les ados sont dans le coin où il n’y a pas de jeux
>>> Très forte demande d’activités de la part des enfants
>>> Sentiment paradoxal : entre ce que les habitants vivent de difficile et leur envie de faire avancer le quartier
2. Les lieux de la vie de quartier
> LES LIEUX DIFFICILES Vlaminck : barbecues sauvages
Casino / gare : “garage en plein air” + “jeunes filles accostées sur le parking du Casino” + problèmes de drogue/alcool/prostitution + vendeurs à la sauvette Sablons
3 ou 4 cages d’escalier occupées en fours (entrées de bâtiments) points de deal
> LES LIEUX DE RASSEMBLEMENT
Parc Vlaminck : reconnu comme un “endroit fédérateur”Square de la Girafe
Parking du Casino
Le Bateau : essentiellement des familles avec des très petits enfants Surcouf : regroupement sur la dalle
Piketty : pour les familles qui sont “chassées” de Vlaminck
Dalle : espace de consommation d’alcool, ambiance festive mais nuisances
> LES LIEUX PEU INVESTIS
Pelouse derrière Surcouf : “l’impression d’un autre monde”
Forêt + Potager de l’Arbalète : avant la forêt était un espace de jeux, maintenant non (lieux éloignés, peu connus + « on n’y voit personne » donc on n’y va pas)
« Ce n’est pas le mobilier qui fait qu’on y vient : c’est une question d’habitude, de repères. »
> TUILERIES
Calme
Éloignement des infrastructures
Beaucoup d’anciens habitants, d’enfants et de jeunes
>>> Xxxxx demande d’animation - expression d’un manque de lien social
> LES REGROUPEMENTS
Regroupement très communautaireSentiment de sécurité
Sentiment de confiance
//Pas de tension entre les communautés : beaucoup de respect, de curiosité
Mais aussi regroupements :
- En fonction de l’âge
à partir d’un certain âge : regroupement extérieur occasionnel Occupation extérieure adulte pour les primo-arrivants Personnes âgées très peu évoquées
- En fonction du genre Surreprésentation des garçons / hommes
Groupes de jeunes filles plus en mouvement
3. La médiation, l’information
> Beaucoup d’intervention, de présence dehors, hors les murs
Présence pour les familles, les jeunes, les enfants mais moins pour les personnes âgées
>>> Une action à poursuivre, mais au vu de la population et des besoins, elle n’est pas suffisante
Retour d’expérience sur les Petits Bonhommes Verts
« Pourquoi ce ne sont pas des Grignois ? » Forte présence, vecteur d’activités
Moyen de freiner, empêcher l’installation des barbecues sauvages
> Manque d’information pour certaines personnes S’adapter aux nouveaux moyens de communication Orienter la cible
Adapter ces réseaux au bon public
Ex : tract distribué qui crée du lien // à la différence de l’affiche Identification à l’informateur + question d’habitude
Des réseaux sociaux parfois non adaptés à l’échelle localeEx
: faire du bouche-à-oreille, du porte-à-porte
Où informer ? Sortie de gare Sortie d’écoles
Commerces de proximitéCabinet médical
Galerie commerciale du Casino
>>> Adapter la communication au public, au moment de la journée, aux espaces
> Xxxxx demande d’animations de la part des enfants et ados Nécessité de coordonner les actions, les structures
Créer des parcelles entre les enfants et les ados Responsabiliser les jeunes majeurs
Travailler sur l’insertion en plein air ?Ex
: “demain 10h”
Faire 1 planning commun
Liens entre les associations et les collectivités territoriales Favoriser les prises de relais et la communication entre les acteursEntretenir l’animation inter-quartiers
Mêler les associations et les services
Quelles infrastructures sont nécessaires ? Lieux pour les 17- 25 ans
Où développer les équipements ? Tuileries : city-stade ?
Maison PicassoLavoisier
?
Atelier VIE SOCIALE 2/2
- en lien avec les équipements et service
Participants
XXXXX Nadjat - CAF
XXXXXXX Xxxxxx - Petite enfance Halte-garderie / Petits pas
DIALLO Keltoum - Animatrice dynamique parentalité pour la Cité éducative XXXXXXXX Xxxxxxx - Coordinatrice appel à projet financement action Mairie XXXXXX Xxx - Coordinatrice GUSP (financement Grigny2)
MHADJOU Réhéma - Chef de projet ORCOD Grigny2 pour la Ville MEHIAOUI Leila - Référente de parcours – Programme de réussite éducative
XXXXXXXXXX Xxxxx - Xxxxxxxxx de parcours – Programme de réussite éducative XXXXX-XXXX Xxxxxxx - Accompagnement éducatif des élèves en décrochage scolaire – lien avec les familles – Service de la persévérance scolaire
XXXXXXX Xxxxxx - Xxxxxxxxxxxx sociale – accompagnement des propriétaires occupants en dette de charge sur Grigny2 - GPS
XXXXXX Xxxxxxx - Directeur de l'école élémentaire Aubrac
XXXXXX Xxxx - Animateur Espace public numérique à Xxxxx Xxxxxxx – accompagnement aux démarches dématérialisées
EBION Emerik - Coordinateur des animations Famille à Xxxxx Xxxxxxx
XXXXXX Xxxxxxxxx - Animatrice sociale à Xxxxx Xxxxxxx – accompagnement socialde proximité et action collective
NGAIDE Soulé - Chef de service du CADA à Ris Orangis
XXXXXX Xxxxxxxxx - Xxxxxxxx RESF – droit des étrangers – permanence à Xxxxx Xxxxxxx
XXXXXXXX Xxxxx-Xxxxx - Coordinateur maison du projet (de l'ORCOD) XXXXXXXX Xxxxxx - Chef de projet de l'EPFIF – ORCOD Grigny2 XXXXXXXX Xxxxx - Chef de projet Espacité
CREVE-CŒUR Xxxxx - Directeur Vie de quartier - Vie associative - EPNGDE XXXXXXX Xxxxxx - Responsable du centre social Xxxxx Xxxxxxx
• Des personnes en grande précarité avec des problématiques liées :
o au logement : insalubrité (humidité, nuisibles), suroccupation, sous- location ; beaucoup de familles monoparentales hébergées dans de mauvaises conditions
o à l’alimentation
o aux vêtements
• Problématiques rencontrées par le directeur de l’école Aubrac :
o Diminution du nombre d’enfants depuis 0 xxx xx x xx xxxxxxxxxxxx xx x’xxxxxxxxxxxx xx Xxxxxx 2 ; des familles qui partent dans l’urgence en cours d’année scolaire car elles trouvent un meilleur logement ailleurs ;
Niveau scolaire plus faible dans les familles en difficulté
o Enfants en retard à l’école : les parents ont des difficultés à faire garder leurs enfants lorsqu’ils travaillent en horaire décalé. Quels
dispositifs existe-t-il ? Réseaux non officiels : garde payante réalisée par la voisine parfois à des tarifs élevés
- NB : Retour positif des participants sur l’ouverture de la structure « Les Premiers Pas » (accueil des tout-petits) -> a ouvert beaucoup de possibilités de garde des enfants pour les parents qui suivent une formation, notamment au CFP
o Enfants fatigués : problème d’alimentation, addictions aux écrans (de plus en plus, ne sortent pas, regardent la TV, le téléphone)
o Enfants non scolarisés : prendre contact avec la famille, déscolarisation dû au déménagement, la survie c’est le toit / manger, l’éducation passe après
o Absence de mixité sociale, voire dégradation des types de profils
• Des responsabilités déléguées aux aînés des fratries ne correspondant pasà leur âge :
o Par ex. : déposer les petits frères/sœurs dans les structures car les parents travaillent
o Instauration par certaines structures d’un âge minimum (18 ans) pour gérer la fratrie
• Nécessité de renforcer la place du père dans les démarches administratives, dans l'éducation des enfants :
o Absent ou présence irrégulière lors des rendez-vous administratifs
o A une incidence directe sur les jeunes en décrochage (le père n'est pas présent dans la plupart des cas)
• Le public des personnes âgées :
o Pas un public qui se dirige vers les structures invitées aujourd’hui
o Des actions à mener auprès de ce public pour les prochaines années ?
• Réflexion sur les horaires d’ouverture des structures :
o Exemple : halte-garderie 8h30-16h30 lundi mardi jeudi vendredi / 9h-12h mercredi
o Faut-il fermer le mercredi ? et ouvrir sur des temps plus larges les autres jours de la semaine ?
• Une part parfois importante du travail des participants dédiée à l’accompagnement social (appel du 115, dossier DALO…) de leurs publics, mais qui ne fait pas partie de leur fiche de poste :
o Ces missions sont chronophages
o Des missions qu'ils ne peuvent pas réaliser correctement car ils n'ont pas toujours les compétences, il faudrait avoir une formation
o Pas de suivi des démarches entreprises.
• Un nombre important de personnes en situation irrégulière (cas de figure rencontré par l’ensemble des participants) -> des difficultés pour les intervenants de les accompagner :
o Méconnaissance des ressources disponibles « que faire, vers où orienter ces personnes ? Quels sont les services publics existants pour accompagner ces publics ? »
o Des situations qui s’aggravent faute de pouvoir faire les démarches nécessaires. Ex. enfant malade, le temps de faire les démarches, la situation s’empire.
o Trouver une structure fiable pour les accompagner dans les démarches (peu ou pas d’association pour ce public présent sur le territoire) : point à travailler
• Méconnaissance par les habitants de leurs droits :
o Les offres de services de la CAF : à destination des familles monoparentales, des locataires, aides pour une assistante maternelle
o L’accès aux soins
o Parmi les PO de Grigny 2 endettés, très peu savent qu’ils peuvent bénéficier de l’APL. Ils n’étaient pas bénéficiaires dans le passé, ils ont eu un accident de vie, leur situation s’est dégradée et ils méconnaissent aujourd’hui leurs droits.
• Des services de la ville parfois identifiés pour accompagner les habitants sur les problématiques de salubrité et de suroccupation mais pas toujours :
o « Quels sont les recours en mairie ? », « quelle temporalité pour solutionner les problèmes ? », « Qui fait quoi , vers qui se tourner ? » :
o Centre social Xxxxx Xxxxxxx : un lieu ressource qui pourrait rediriger vers les bons interlocuteurs en fonction des problématiques
• MDS : nécessité de recréer du lien avec la Ville :
o Quels sont les bons interlocuteurs à la MDS ?
• Les habitants hiérarchisent leurs besoins et ne cherchent parfois pas à solutionner ceux qu’ils considèrent comme secondaires :
o Les besoins vitaux en premier : se nourrir, se loger
o Des besoins considérés comme secondaires et parfois non pris en charge :
- Déni ou recours à la foi pour ne pas faire, par ex. : la santé des enfants sur les questions de psychomotricité, orthophonie, trouble du langage -> nécessité de les amener vers une réalité
- L’éducation des enfants, priorité donnée au CLAS avec l’aide au devoir -> par conséquent absentéisme aux ateliers éducatifs PRE, qui permettent aux enfants d’apprendre à travailler seul et de devenir autonomes, et qui sont donc tout aussi importants.
o Concernant la parentalité, il s’agit de la même problématique, aujourd’hui, le souci premier est de nourrir et habiller les enfants, il faut proposer autre chose, recréer des temps pour participer à des ateliers parents / enfants.
• Des difficultés avec les démarches dématérialisées : un frein pour l’accèsau droit :
o Concerne tous les publics : personnes âgées, plus jeunes, personnes en situation irrégulière
o Ont des difficultés pour des questions matérielles (n’ont pas accès à des ordinateurs), ou parce qu’ils ne savent pas faire
o Si les renouvellements de papiers ne sont pas faits : ressources non perçues / ex la CAF, cela bloque également les droits au logement, l’inscription à l’école, à une formation, le renouvellement des titres de séjour.
• Des difficultés pour certains publics à s’autonomiser sur les questions administratives :
o Problème de la langue : ont peur de ne pas être compris, de ne pas comprendre
o Se repose sur les services publics (Ex Xxxxx Xxxxxxx), pour comprendre leur situation, faire leurs démarches
• L'accompagnement des PO par GPS sur les questions liées à la copropriété :
Les PO suivis ne sont pas des personnes en situation irrégulière mais des familles précaires dont l’acquisition s’est faite sans réels moyens financiers
o Problèmes évoqués par le PO :
- Le bâti
- L’environnement
- Le remboursement des mensualités : le prêt immobilier est la priorité, pas conscience des charges inhérentes à leur logement
o Méconnaissance du fonctionnement de la copro et de ses obligations -> Nécessité de renforcer l’information sur les droits et devoirs en copro :
- Pour les nouveaux arrivants dans la copro
- Pour les anciens PO
o Les orienter vers les bons interlocuteurs : CCAS etc. pour permettre un accompagnement global ne se limitant pas qu'à leur situation financière
o Enjeu d'aller chercher ces publics
- Pour certains ne se saisissent pas de leurs droits car il y a une méconnaissance des dispositifs existants, barrière de la langue (ne savent pas lire et écrire)
- Pour d'autres, les personnes âgées, les anciens propriétaires, ilsconnaissent certains dispositifs mais ressentent de la honte d'aller vers une structure sociale, pensent également qu'ils vont pouvoir s'en sortir seuls, et que ça ira mieux demain,
o Proposer un accompagnement psychologique des PO, très important dedévelopper le traitement humain, cela permettrait de dénouer des situations de blocage :
- Les amener vers une réalité : leur situation financière
- Les aider à accepter le changement de statut de propriétaire àlocataire dans le cadre des tranches en recyclage.
GRIGNY 2
Évaluation GUSP - ateliers Habitants
Atelier 1/2 - mercredi 2 février 2022 à la Maison du projet
Atelier 2/2 - mercredi 23 mars 2022 au Centre social Xxxxx Xxxxxxx
>>> COMPTES RENDUS
1. Qu’est-ce qui a changé ces dernières années ? p.2
2. Qu’est-ce qui doit changer en priorité ? p.3
3. Quels thèmes, quelles actions évaluer ? p.4
Le PREMIER ATELIER dresse un état des lieux Avant / Après. Il détaille les changementsobservés et les changements attendus.
Le SECOND ATELIER est consacré à la préparation du questionnaire d’évaluation. Il préciseles thèmes et les actions à évaluer - qui peuvent ainsi être considérés comme les priorités perçues par les habitants. Il interroge ensuite les modalités d’évaluation les plus pertinente au regard des habitants.
1. Qu’est-ce qui a changé ces dernières années ?
> POINTS POSITIFS
JEUX. Les aires de jeux : coteau Vlaminck ; Girafe ; Tuileries (les jeux, les appareilsde musculation)
SURCOUF. Aménagements Surcouf - moins de nuisances sonores ; poubelles enterrées ; espaces verts fleuries (côté nord)
RUES. Requalification des rues : rue Renoir (les Champs-Élysées) ; élargissement des trottoirs ; ralentisseurs ; places Handicapés + sens unique (rue Lefebvre, Masséna)
En général : qualité de l’éclairage
PROPRETÉ
Efforts en termes de propreté - poubelles, encombrants, dératisation
PRESENCE HUMAINE - cf. impact positif d’un changement de gardien sur Xxxxxxx
> POINTS À AMÉLIORER STATIONNEMENT
Parkings souterrains fermés (Sablons, Surcouf) Sablons : Manque / Absence de places Handicapés
Stationnement sauvage sur les parkings privés / parkings visiteurs (Surcouf)
+ stationnement gênant
CIRCULATION
Rue pasteur : difficulté de circulation en double sens Manque de ralentisseurs
PROPRETÉ
Observation générale sur la saleté des lieux (Casino, Sablons, Surcouf…) Dépôts d’encombrants (général, Sablons)
Entrées d’immeubles obstruées par les bacs, les encombrants
Positionnement des poubelles, nombre, taille (Surcouf, concurrence avec PAV) Encombrement des balcons
TRANQUILLITÉ publique, médiationProblème général de sécurité
Interrogations sur le fonctionnement des caméras de surveillance Nuisance sonores (Haut Surcouf)
Mécanique sauvage (Casino)
SUIVI, gestion
Suivi des travaux (calendrier de chantier ; achèvement ou non)
Suivi et gestion des espaces publics requalifiés/remis en état (cf. Tuileries) Informations, communication (ce qui est fait)
2. Qu’est-ce qui doit changer en priorité ?
> TRAVAUX ET REMISE EN ETAT Requalification des trottoirs Réparation de la voirie
>>> Lieux prioritaires d’intervention : Parking du Casino ; Parvis de la gare
> PROPRETE
Gestion des encombrants et des déchets
Déploiement et positionnement bacs, poubelles, logettes d’encombrants
>>> Lieux prioritaires d’intervention : Gare, avenue des Sablons
> TRANQUILLITE PUBLIQUE, MEDIATION
Nuisances, rassemblements massifs et alcoolisés + rodéos + stationnement sauvage
>>> Lieux prioritaires d’intervention : Xxxxxxxx + Lavoisier ; Surcouf
> ANIMATIONS, SERVICES, INFORMATION
Le Parvis est à nous - à poursuivre : infos habitants + sensibilisation (propreté, stationnement…)
Accueil Nouveaux Habitants
Opération pilotes Voisinage / comité d’immeubles
+ Actions éducatives (enfants, écoles)
> AUTRES PRIORITÉS
Développer les partenariats (police, autres) « on ne s’en sortira pas tout seul »
+ présence humaine (gardiens)
Développer les actions « vivre ensemble » bon voisinage, pieds d’immeubles
> POINT DUR
- ce qui relève du public, ce qui relève du privé ; qui fait quoi ? Comment intégrer les copropriétés, syndics, dans la dynamique ?
3. Quels thèmes, quelles actions évaluer ?
> Le quotidien
Tout ce qui relève de la quotidienneté - propreté, encombrants, collecte…
-est la première préoccupation exprimée par les participants.
ENTRETIEN, PROPRETÉ, GESTION
Propreté générale des espaces publics
Propreté rues principales / cheminements secondairesPropreté limites public / privé
Collecte des encombrants Collecte des déchets Logettes, PAV, Bacs
Tri Dératisatio nPigeons
Retraits voitures ventouses Campagne de sensibilisation
TRAVAUX, REMISE EN ETAT
Xxxx Xxxxxxxx, Xxxxxx, Xxxxxxx, Xxxxxxxx, Xxxxxx, Berthier Aires de jeux Tuileries, Vlaminck, Girafe
ESPACES EXTÉRIEURS
Ralentissement de la circulation, apaisement, zone 30 Trottoirs
Aires de jeux Espaces sportifs Espaces verts Stationnement Éclairage
TRANQUILLITE PUBLIQUE, SÉCURITÉ
Présence de médiateursPRÉSENCE HUMAINE
> Le lien social
La demande d’information et de communication est très forte - notamment en termes de vision globale des projets de transformation : « on ne voit pas où onva. » Cette demande recouvre pour les participants un besoin de savoir et uneenvie de se retrouver pour s’approprier ensemble l’avenir de leur quartier.
INFORMATION, CONCERTATION
Suivi des travaux
Info sur ce qui a été fait
Infos générales des services de la ville, gps, epfif Vision globale des transformations de la ville
ANIMATIONS
Été familles Xxxxxxxx
Animations dans les aires de jeux
ACCÈS AUX DROITS - social, santé, langue, inclusion numérique, emploi, ressources, situation administrative
Accompagnement social et juridique des ménages en situation d’habitat indigne Accompagnement droit des étrangers
Sensibilisation à l'accès au droit Recours à un service d'interprétariat Accompagnement socio-professionnel
+ Maison du projet
> Les lieux
Distinguer Grigny 2 / au pied de chez moi (dans ma rue)
Distinguer au sein de Grigny 2 : Tuileries / Sablons, Pasteur/Lavoisier, Surcouf, Lacs, Renoir, Vlaminck
+ gare / Barbusse
> Les publics
Distinguer enfants, adolescents / jeunes adultes, adultes, personnes âgées
> Autre
De nombreux participants ressentent un début d’amélioration de l’image deville et expriment la volonté à la fois de l’afficher et de l’amplifier.
IMAGE DE LA VILLE
Comment donner de la visibilité à ce qu’on fait de bien ? Comment valoriser les projets et les travaux ?
Comment travailler l’embellissement ? Fleurissement ?
GRIGNY 2
Évaluation GUSP – enquête de terrain Aux Tuileries - mercredi 23 février 2022 À Vlaminck - samedi 12 mars 2022
>>> COMPTE RENDU
Tuileries – Restitution, p.2 + Synthèse, p.8 Vlaminck
– Restitution, p.14 + Synthèse, p.18
L’enquête de terrain complète le travail en atelier en ce qu’elle permet d’approcher les habitants là où ils sont - dans les espaces publics - et d’établir des contacts, en dehors des cadres institutionnels. Basée sur une méthode qualitative, le questionnement part de la description d’un ÉTAT DES LIEUX pour s’orienter progressivement vers les CHANGEMENTSPERÇUS et en creux les PISTES D’AMÉLIORATION.
Tuileries
>>> RESTITUTION
Homme, actif, stagiaire à la Maison de quartier
Au square des Tuileries, le matin, on voit des gens qui font du sport.
L’après-midi, il y a des mamans avec leurs enfants. L’inauguration, ça a ramené beaucoup de monde.
Pour l’instant à la maison de quartier, il y a un accueil de proximité et de l’aide aux devoirs. Mais on n’a pas de connexions avec ce qui se passe autour… ce serait bien de pouvoir relier la maison et le square, faire des activités qui débordent dehors… des grands jeux, ou même du jardinage.
Femme, animatrice à la Maison de quartier, habite aux Tuileries
Elle est Tunisienne, arrivée récemment.
Le square, c’est le seul coin qui bouge. J’y vais avec ma fille de 8 ans, pour les jeux et pour faire du vélo. Surtout le mercredi après-midi, le samedi, pendant les vacances. On y va aussi en fin de journée, après le travail, vers 17h00.
Le parc, ça soulage un peu, ça donne quelque-part où aller. Sinon, l’environnementest très naturel, c’est bien ça. C’est très tranquille, ça aussi c’est un avantage.
Les travaux de peinture dans les immeubles, ça fait plus propre.
On n’a pas de magasins ici, seulement Lidl à Ris. Même la boulangerie, il faut aller jusqu’à la mairie. Le centre commercial, c’est vraiment tout petit et c’est mal fréquenté…
Pour circuler, il y a encore plein d’endroits où on n’a pas de trottoirs -ce n’est pas facile de circuler à pied. Les gens marchent sur les parkings, ce n’est pas fait pour.
Donc, oui, je vais à Lidl à Ris, de temps en temps à Leclerc à Viry, l’Agora à Évry. Et puis le RER tout près, c’est pratique
Au village, aussi, on a un peu de magasins, le salon de coiffure, la Poste. À la Grande Borne, je vais à la médiathèque. Globalement, la Grande Borne, ça a changéen mieux - même s’il reste des problèmes de drogue et de sécurité… pour les ados,ça fait un peu peur.
Homme, actif, habite les Tuileries
Le quartier a changé, ça ne se dégrade plus. Les bâtiments sont plus propres, les rues aussi. Côté négatif, c’est surtout le petit centre commercial et peut-être le manque d’activités. Moi, les restaurants, le bowling, je fais ça ailleurs, à Évry…
Ici, ce que j’utilise, c’est le square pour le sport, un peu le terrain de football et puis les parkings pour la voiture.
Femme, active, 2 enfants, habite les Tuileries
C’est un quartier tranquille, les Tuileries - sauf le petit centre commercial. L’école, c’est très bien. Le RER, à côté, c’est bien. Avec les enfants, on peut aller au square, jouer, discuter. L’été, on va aux Lacs, on va à Vlaminck aussi. C’est un quartier où on peut vivre sans voiture.
Ce qui reste à faire, c’est vraiment, un petit commerce, du dépannage qu’on puisse avoir vraiment dans le quartier - moi au plus près je vais jusqu’au centre-ville de Grigny, et au Casino. L’autre chose, c’est les trottoirs. Il faut continuer.
Homme, retraité, habite aux Tuileries depuis 2006
Tout va bien ! C’est calme, les gens sont bien, c’est tranquille.
Là je suis avec les petits enfants au square. Maintenant, je les garde le mercredi.Les promenades, à pied, c’est surtout Lidl à Ris.
Pour les courses, vraiment, c’est Leclerc ou Auchan, en voiture.
Une mère âgée et sa fille, habitent 0, xxx Xxxxxx, xxx Xxxxxxxxx, depuis 2015 C’est calme et c’est pratique, on peut se garer, on a le RER. On a l’école tout près. Le parc, c’est vraiment très bien. Les travaux dans les rues, ça change un peu.
Dehors, ça se passe bien, pas de bagarres. Les gens font attention, ils sont respectueux. Moi je rentre tard du travail et même la nuit, je ne vois pas de problèmes.
Le problème, c’est le ménage dans les bâtiments (parties communes). Les voisins, ça va, ils sont bien. Mais là, la porte elle est cassée, on a des jeunes dansles couloirs. Le problème, c’est vraiment l’intérieur des bâtiments, ça se dégrade. Et puis, ça change vraiment selon le gardien qu’on a - à Lauriston, ils sont un gardien bien, nous pas.
Ce qui faut améliorer, c’est vraiment les parties communes. Et puis le nettoyage, l’entretien des espaces verts et des parkings.
Collégien, 14 ans, champion de boxe française, habite rue Berthier, aux Tuileries
Quand je sors, c’est pour faire du sport. J’en fais tous les jours. Au terrain de basket, je fais du basket, du foot, du fitness et je cours. Je vais aussi au terrainrouge pour jouer au foot. À Vlaminck, je fais du foot. Je ne vais pas à la GrandeBorne.
Le parc des Tuileries, c’est plus grand, c’est neuf… c’est bien, j’y vais pour lefitness. Sinon, je vais à Corbeil, en salle, pour la boxe - en DM22 ou en RER.
Ce qu’il faut améliorer, pour moi, c’est le terrain de basket : il faut le refaire avec une piste de courses autour et des tractions.
Le terrain de la Folie, pourquoi on ne ferait pas un vrai terrain de foot ?
Et puis, les bâtiments. Les appartements sont bien mais il faudrait des balcons - aujourd’hui on ne sait pas où mettre sécher le linge.
Un homme âgé
Il vient d’arriver aux Tuileries, il a déposé une demande d’asile à Beauvais.
On m’a dit qu’ici avant c’était un quartier de bandits… si c’est vrai, je trouve qu’il y ade l’amélioration ! Pour moi, c’est calme.
Tous les jours, je me promène… toujours la même la même chose (boucle Avenue des Tuileries, terrain de basket, RD, square des Tuileries). Ça me va… peut-être un peu plus de bancs, et puis le terrain de boules, je ne vois jamais personne, j’aimerais bien pouvoir y jouer.
Un homme avec sa petite fille, aux Tuileries depuis 40 ans.
Il est au petit square près de l’école.
En général, je reste dans le quartier, je ne vais pas à Vlaminck, ni à la Grande Borne.Le petit square avec les petits-enfants, j’aime bien, c’est plus tranquille que le grandparc. Je vais aussi au petit centre commercial. Sinon des fois, je marche jusqu’aux Lacs, tout seul, pour me promener.
Les Tuileries, ça va… On a même un parc tout neuf ! Mais Grigny, c’est plus le Grigny qu’on a connu au début. On a plus de commerces, les immeubles se
dégradent, on a des rats, les hôtels avant c’était des hôtels de luxe, aujourd’hui,c’est réservé aux migrants…
On pourrait refaire le terrain de pétanque, mettre de la lumière, qu’on puisse jouer le soir - l’hiver il fait nuit tôt. On a demandé aussi une petite cabane pour stocker du matériel, des chaises…
Le terrain de basket, ce serait bien qu’il y’ait des bancs pour qu’on regarde lesmatchs.
La Folie, ils ont mis une clôture, on ne peut plus y aller. Avant, on plantait des légumes, on faisait des apéros avec des voisins. Y avait des lapins, des lièvres, desoiseaux… on pouvait en profiter.
Le terrain rouge, ça m’arrive d’y aller, juste comme ça, je m’assois.
Une femme avec ses deux enfants (5 ans, 3 ans), habitent aux Tuileries
Aux Tuileries, on va au grand parc et au petit parc. J’accompagne le grand au judo àla Grande Borne. On va aussi à la Girafe, à la PMI. Au parc de la mairie, aux lacs, à Vlaminck.
Le nouveau parc, c’est très bien, on y est presque tous les jours. Mais y a beaucoupde monde.
Ici (Tuileries), j’aime bien. De l’autre coté (Sablons), je n’aime pas, il y a beaucoup de monde. Ici, c’est calme. Et puis, on a les écoles, Lidl de Ris, je peux y aller à pied. Et sinon, Leclerc de Viry en bus.
Une mère et sa fille, habitent rue Xxxxxxxx, aux Tuileries
On va au grand parc, sinon, les petits commerces, le terrain rouge, le terrain de basket… et puis l’école. Je crois que c’est tout dans le quartier. Le terrain de basket, il est un peu vieux. Le terrain rouge, il n’y a pas grand-chose, mais c’est làque les enfants se retrouvent.
Les deux parcs, ça s’est amélioré, les jeux, les barrières refaites. Le sens unique aussi, ça change. Mais ça arrive encore que des voiturent prennent le sens interdit, c’est dangereux. On a aussi des problèmes de stationnement devant les bâtiments. Et puis, la sécurité, faudrait l’améliorer.
Une femme, active, habite les Tuileries depuis 20 ans
Moi, je vais de la rue Lefebvre jusqu’au RER, tous les jours pour aller travailler. Je trouve qu’il y a un problème de fréquentation, les jeunes qui traînent, la drogue, surtout au petit centre commercial.
Mes enfants sont nés ici. Ma fille, elle est en Master 2 à Paris, comme quoi, c’est possible ! Mon fils, c’est un adolescent, et c’est un garçon : je ne veux qu’il sorte dans le quartier. J’ai peur qu’il ramène des mauvaises fréquentations. Quand il était plus petit, j’allais avec lui avec Xxxxxxxx, à la Girafe. Aujourd’hui, je ne veux pas qu’ily aille.
Le quartier vieillit… heureusement, ce n’est pas comme à Grigny 2 (Sablons), ce n’est pas aussi sale, aussi dégradé. Mais à la Grande Borne, ça fait plus propre.
Le parc, c’est bien, mais on a l’impression que ce n’est pas fini… derrière.En général, il faudrait travailler la propreté.
Faire quelque-chose pour les ados, quelque-chose qui leur donnent envie de rester ici plutôt que d’aller juste traîner et d’être à la merci des dealers. Un centre informatique, des activités sportives, sur le terrain rouge.
Une femme avec deux enfants en primaire, habite les Tuileries depuis 2008 Dans le quartier, c’est surtout le parc. On y est au moins deux heures tous les jours après l’école. Un peu, le petit magasin. Mais pour les courses, c’est surtout le Lidl de Ris. Et sinon, c’est Évry ou Corbeil - pour sortir, pour se promener, pour les magasins…
Les changements, pour moi, c’est le parc cet les trottoirs, les ralentisseurs.
Ce que j’aimerais bien, c’est plus d’animations… qu’on se retrouve dehors pour pique-niquer par exemple. Et puis, l’éclairage dans les immeubles.
Mais franchement, on n’a pas de problème ici !
Un collégien, habite aux Tuileries
Le parc et le terrain rouge - c’est là qu’on va toujours. Au parc, c’est surtout vers le fitness. Les jeux, il y a trop de monde.
Ce qui serait bien, c’est un vrai terrain de foot.
Une femme, habite les Tuileries
Je vais à l’école, pour ma fille. Le parc, le terrain de basket, le terrain rouge… pour ma fille et pour retrouver d’autres mamans. Le petit centre commercial, pour des petites courses.
Ça s’est bien amélioré le quartier. Le parc, la propreté et l’ascenseur dans l’immeuble, les activités de la Maison de quartier… non, maintenant, c’est bien.
Trois collégiens, en 6ème, habitent les Tuileries
Au parc, on y va très souvent. Il faudrait juste réparer le robinet et des fois il y a vraiment beaucoup de monde. C’est un peu trop.
Le terrain de basket, on y va aussi. Xxxxxx, Xxxxxxxx… moins souvent, mais c’est là qu’on retrouve des amis qui habitent de l’autre côté.
À la Grande Borne, on va à la piscine.
Le grand changement pour nous c’est le parc.
Les problèmes c’est dans les bâtiments. La propreté, dans les ascenseurs, ça sent mauvais. Et le bruit la nuit, les pétards…
Une collégienne, en 3ème à Xxxxx Xxxxxx
Le fitness, le terrain rouge et le terrain de basket… Quand on veut juste se poser, les bancs de l’avenue (des Tuileries).
Grigny 2 (Sablons), pas trop… un peu le city à Vlaminck. Après, pour le lycée, on est obligé d’aller prendre le bus, d’aller à la gare. Et c’est Grigny 2.
La Grande Borne, j’y vais pour la piscine et le club de foot.
Le parc, c’est beaucoup mieux qu’avant.
Un city, en synthétique, comme à Grigny 2, ce serait bien qu’on en ait un ici.
Deux femmes - une mère et sa fille, habitent les Tuileries
Elles viennent du Sri Lanka
Dans le quartier, on va à l’école, au parc, à Lidl, au petit magasin et à la Maison de quartier (pour les animations enfants).
À la Grande Borne, au marché et à Picasso, pour les cours de français.
Il ne faut plus laisser le quartier se dégrader… jusqu’à maintenant, c’était ça, mais làil y a beaucoup de changements. Le parc, les travaux dans les immeubles (ascenseur, dératisation). La propreté, ça va aussi.
Et même aujourd’hui, c’est plus tranquille… il y a quelques années, ma mère s’était faite agresser. Après, c’est quand même difficile de donner une bonne éducation à ses enfants dans un environnement comme ici.
Il manque un cabinet de médecins (généralistes). Nous on va à Viry-Châtillon pour ça.
Deux adolescents, habitent aux Sablons
On vient jouer au terrain de basket… Là, ça va, mais il peut y a voir des embrouilles entre foot et basket. Et volley.
On va souvent à la Grande Borne aussi… on joue au basket sur la plaine. Il y a beaucoup d’aires de jeux là-bas.
À Grigny 2 (Sablons), il y a les trois city, mais souvent il y a beaucoup de monde. L’été, c’est bien.
Un adolescent et son petit frère, habitent les Tuileries depuis 3 mois
Le parc, l’école (du petit frère) … La gare RER pour aller au lycée à Morangis. Les aires de jeux de Vlaminck et de la Grande Borne (pour le petit frère).
Lidl, à pied et Leclerc, en bus.
Au parc des Tuileries, il y a trop de gens. À la Grande Borne, c’est plus grand, il y a vraiment beaucoup de choses, on se sent mieux.
Xxx, ce serait bien d’avoir un vrai terrain de foot pour mieux jouer.
Tuileries
>>> SYNTHÈSE
« Tout va bien. »
« Franchement, on n’a pas de problème ici ! »
« Il y a beaucoup de changements, c‘est bien… Il ne faut plus laisser le quartier se dégrader. »
ÉTAT DES LIEUX
Qualités : tranquillité, parc, proximité du RER Manques : petits commerces, services, activités
+ hypermobilité vers tous les quartiers de Grigny (Grande Borne, Village, Lacs, Vlaminck) et au-delà
ÉVALUATION
Changements :
Le parc
Les rues (trottoirs)
Les travaux sur les immeubles (peintures),Les animations Xxx Xxxxxxxx
À poursuivre
Amélioration des espaces publics et sécurisation des déplacements
> Espaces publics : à travailler sur la thématique du sport en accès libre (basket, volley, foot, pétanque) + petite aire de jeux pour désengorger le parc
Lieux d’intervention : terrain de basket (tête de gondole des Tuileries + avenue), avenue, terrain rouge + petite aire de jeux/école
> Mobilités : à travailler pour la promenade et pour l’accès aux services, commerces, activités peur présents sur les Tuileries
+ Gestion : espaces verts, parkings
+ Immeubles : travaux d’urgence et d’embellissement
À revoir
Amélioration de l’offre d’activités, commerces
> Commerce d’hyper-proximité : quelles possibilités d’améliorations ?
> Maison de quartier : comment l’ouvrir sur l’extérieur ? comment en faire un levier pour une animation du quartier ?
À développer
> Activité dédié aux adolescents - autour du numérique ?
> Occupations/animations temporaires du terrain de la Folie
PROGRAMME
La volonté de se distinguer de Sablons ressort fortement des entretiens – on veut promouvoir Tuileries, comme un quartier tranquille et résidentiel
>>> logements rénovés + espaces publics requalifiés (pause, promenade, activités ludiques et sportives) + gestion renforcée + accès amélioré à une offre plus lointaine de services, commerces et activités (déplacements facilités) + développement d’une activité spécifique pour les adolescents (autre que le sport en accès libre, en lien avec Maison de quartier)
Vlaminck
>>> RESTITUTION
Huit écoliers (primaire), habitent juste à côté
Ils sont sur la structure d’escalade de la nouvelle aire de jeux.
On est là tous les jours ! Enfin surtout le mercredi, le samedi et le dimanche et pendant les vacances. Un jeu préféré ? Non, on les aime tous !
À part ici, vous allez où ? Au parc du bateau, au city rouge, au city vert, aux tennis à Tuileries, à la piscine à la Grande Borne. Avant on allait surtout à la Girafe. Mais là, c’est bien d’aller ailleurs, parce qu’à la Girafe, il y a beaucoup, beaucoup de monde. Qu’est-ce qui vous manque maintenant à Vlaminck ? Une piscine ! Et peut-être des jeux pour les maternelles.
Une femme avec son enfant d’un an et demi, habite Surcouf depuis 3 ans Je vais à la crèche, à part ça je ne fais pas grand-chose ici !
La Girafe, j’y suis allé une fois, trop de monde… Les jeux aux Lacs, ça c’est bien. Le toboggan à Surcouf… Et puis, Xxxxxxxx, je découvre. C’est bien.
Tout ça c’est avec mon fils. Sinon, la gare RER pour aller travailler.
Pour moi, en général, le problème, le gros problème, c’est la propreté. C’est sale Grigny 2. Vlaminck, là, c’est bien, c’est propre. Mais la gare, c’est sale, autour de la gare, les rues… c’est sale.
Un jeune homme, habite le Village depuis toujours
À Grigny 2, je viens seulement ici, au fitness. En moyenne 4 fois par semaine. C’est très bien, peut-être ajouter quelques bancs…
Pour le sport, je fais aussi le tour des Lacs et je vais à la Plaine à la Grande Borne. Ça m’arrive d’aller au centre commercial. Et puis la gare, tous les jours - je suis étudiant à Paris. La gare, il y a encore du travail ! Les vendeurs, ce n’est pas bon pour l’image… et puis tout est sale là-bas.
Trois collégiens, un écolier, habitent Surcouf
Ils sont arrivés de Syrie, il y a 5 ans
Le parc (Vlaminck) pour les jeux et pour le sport. La Girafe, pour jouer. Les lacs, parce que c’est beau.
On va à la piscine de la Grande Borne… Et c’est tout !
On n’a pas le droit d’aller à la gare, mon père ne veut pas.
Les jeux du parc, c’est bien. L’été, il y a plein de choses à faire. Le teqball, on aime bien. Les city, la Girafe, tout ça c’est très bien.
Surcouf, aussi, depuis qu’ils ont fait les travaux. C’est mieux qu’avant.
Le city vert, il faut refaire le sol et la porte - les chiens rentrent dans le city.
Vers la gare, ce n’est pas possible. Il y a beaucoup de mafia… Mon père il a peur pour nous. Il ne veut pas qu’on rentre plus tard que 18h00.
Une femme, deux jumeaux de 20 mois, habite au 16 Sablons
C’est la première fois que je viens ici. Pour moi, Xxxxxxxx, ce n’est pas un endroit que je veux fréquenter… Il y a des gens ici que je n’ai pas envie de voir. Le plus souvent, je vais au parc de la mairie. Girafe, ce n’est pas possible, c’est toujours plein.
Les Lacs, je vais parfois me promener.
Tuileries, Grande Borne, vraiment, je ne vois pas ce que j’irais faire là-bas.
Il y a une dizaine d’années, on vivait mieux dans ce quartier. Les bâtiments, les escaliers, les ascenseurs, tout, c’est sale, ce n’est pas entretenu… Les gens aussi, c’est plus pareil…
La propreté, c’est ce qui faut faire en premier. Il faut que les gardiens s’en occupent vraiment, qu’ils mettent des PV…
La gare, on ne peut laisser ça comme ça. Les gens, il faut les faire partir.
Et puis les bâtiments, il faut s’en occuper ! Il ne faut pas laisser les gens mettre n’importe quoi sur leurs balcons.
Un homme avec ses deux petits-enfants, habite Sablons
Vlaminck, franchement pas souvent… J’y vais seulement quand j’ai mes petits- enfants. Là, ce matin on a fait la base de loisirs de Draveil et on est venu ici cet après-midi. C’est bien, c’est une bonne transformation.
Le week-end, je fais le tour des lacs en courant, ça me prend 50 minutes. C’est à peu près tout ce que je fais à Grigny.
La priorité, c’est la propreté et l’entretien.
Je trouve aussi qu’on ne fait pas grand-chose pour les personnes âgées. Des petites choses : plus de bancs pour s’asseoir, un terrain de pétanque, un petit jardin…
Une fille de 11 ans, habite Surcouf
Xxxxxxxx, on a le droit d’y aller sans nos parents. On y va le week-end, toutes les deux, avec ma petite sœur. Ma mère vient avec nous, après l’école, mais pas souvent.
On a le droit aussi d’aller au square Surcouf. Mais c’est tout. Ailleurs, on n’a pas ledroit d’y aller toute seule.
Deux collégiennes, 12 ans, habitent Sablons C’est bien, il y a beaucoup plus de jeux qu’avant.
Souvent, on commence par la Girafe et quand il y a trop de monde à la Girafe, on vaau parc (Vlaminck).
C’est bien que les deux parcs soient tout près.
Un groupe d’écoliers - 6 garçons et 1 fille, habitent Sablons
On est très contents de tous les jeux. Maintenant, on veut en avoir encore plus ! Quand on a fini de jouer, on va au city. Ou alors avant de jouer. C’est au city qu’on se retrouve. On sait que même si on est tout seul, on va au city et là on a toujours quelqu’un qu’on connaît.
Deux frères, 10 et 5 ans, habitent Sablons
Avant on allait tout le temps à la Girafe. Maintenant, on a des nouveaux jeux ici. On fait les deux ! Xxxxxx on connaît tout le monde. Mais quand il y a trop de monde, on peut aller au parc, c’est plus grand.
On y va tous les deux, sans nos parents.
Un père de famille, habite Sablons depuis 2018
Je vais à Vlaminck tous les week-ends avec mes enfants. Un peu au square Piketty. Aux lacs, quand il fait beau.
C’est bien ce qu’ils ont fait ici. C’est tout neuf, c’est tout propre… faudrait que ça le reste !
Le problème qui reste, c’est la sécurité. J’habite à côté, mais je ne peux pas laisser mes enfants sortir tout seul. Ni à Vlaminck, ni à Grigny en général.
Une femme avec ses deux petits-enfants, 7 et 8 ans, habite Sablons
J’aime bien venir ici. J’aime bien les animations qu’ils font l’été. Les nouveaux jeux,très bien. Mais il y a un problème de balançoires… en fin d’après-midi, elles sont utilisées par les plus grands qui chassent les plus petits ! Il faudrait faire des balançoires vraiment pour les petits.
Cet été, ils ont réussi à chasser les vendeurs et tous ceux qui faisaient la fête, ça aussi, c’est bien. Maintenant, il faut faire la même chose à la gare ! Faut arrêter les grillades, la fumée, la saleté…
Vayssière, on n’y va pas, c’est trop sale. Girafe, on y va moins, il y a trop d’enfants. Les lacs, j’ai toujours peur de la descente, je trouve que c’est dangereux.
Une mère de famille, 2 enfants, habite Sablons
Normalement, je ne vais jamais à Vlaminck ! Pour moi, Xxxxxxxx, c’est les gens qui boivent, les barbecues sauvages, la musique à fond… Mais là j’ai eu envie de voir les nouveaux jeux avec les enfants… Je crois qu’ils apprécient !
Je dois reconnaître aussi qu’on voit moins de barbecues depuis l’été dernier. Je ne sais pas où ils sont partis, mais nous on est plus tranquille (elle habite juste à côté).
Mais globalement, Grigny, c’est compliqué… ce n’est pas facile de bien vivre ici, de bien élever ses enfants… Il suffit de voir la gare - et je la vois tous les jours quand je vais travailler !
Un homme, actif, habite Renoir
C’est moins pire qu’avant… Les rues, Surcouf, ça fait plus propre. Mais faut trouverà se garer ! Moi, les parcs, je n’y vais pas, je n’ai plus mes enfants chez moi. Les lacs, je me promène. Mais dès que je peux, je sors de Grigny. On est obligé de sortir, rien que pour les courses…
Vlaminck
>>> SYNTHÈSE
« Vlaminck, c’est bien, c’est une bonne transformation. »
« La gare, il y a encore du travail ! »
« Grigny, c’est compliqué… ce n’est pas facile de bien vivre ici, de bien élever ses enfants. »
ÉTAT DES LIEUX
Qualités : parcs et square (jeux, sport), proximité du RER Manques : propreté, sécurité
ÉVALUATION
Changements :
Vlaminck - le plus visible, le plus cité, avec de nombreuses personnes croisées qui avaient une mauvaise image de Xxxxxxxx et qui viennent ou reviennent pour les nouveautés, le sport ; public du quartier + Tuileries, Village + nombreux extérieurs à
Grigny (Essonne, Seine-Saint-Denis + touristes en quête de logements pas cher) Les rues (trottoirs)
Les travaux Surcouf et immeubles Animations Xxx Xxxxxxxx
À poursuivre
Amélioration de la propreté et de la sécurité
> Gestion, entretien
> Médiation, police
+ Renforcement de l’offre d’espaces publics
(Nouveaux lieux + nouveaux usages, cf. à venir : Xxxxxx, Vayssière, autre ?)
+ Immeubles : travaux d’urgence et d’embellissement
À revoir
La gare + Barbusse
C’est le lieu qui cristallise toutes les critiques - propreté, sécurité, ambiance…
À développer
> Prise en compte des personnes âgées
(Activité, espaces publics : bancs, terrain de pétanque…)
PROGRAMME
On rêve ici avant tout d’un quartier bien entretenu
>>> gestion renforcée (propreté des espace publics) + embellissement des parties communes + logements rénovés + focus sur la gare/Barbusse
On est aussi à la recherche d’une valorisation « humaine » du quartier : comment donner de la place, comment donner de la visibilité aux ressources, aux compétences, aux savoirs de ceux qui passent par Grigny, comme de ceux qui y restent ?
>>> Lieu à trouver pour en parler - puis, pour accueillir, développer, montrer des initiatives/activités (cf. Mamas de Grigny)
GRIGNY 2
Évaluation GUSP – questionnaire Habitants
>>> RESTITUTION
1. Informations quantitatives, p.2
2. Informations qualitatives, p.7
3. Premiers enseignements, p.9
Les questionnaires concernent un échantillon de 100 habitants Grigny, nous traitons les 100 avis exprimés ou non exprimés. Nous indiquerons le nombre d’avis exprimés sur 100 puis nous les détaillons par choix exprimés ou par réponses qui revient le plus souvent.
1. Informations quantitatives
Concernant l’avis sur le quotidien :
1. Changements perçus :
1.1. Les aires de jeux / sports en extérieur :
o Pour les enfants
▪ 94 avis exprimés sur 100
• 80 c’est mieux
• 12 c’est pareil
• 2 c’est moins bien
o Pour les adolescents
▪ 81 avis exprimés sur 100
• 39 c’est mieux
• 38 c’est pareil
• 4 c’est moins bien
1.2. La sécurité des piétons :
▪ 98 avis exprimés sur 100
• 52 c’est mieux
• 34 c’est pareil
• 12 c’est moins bien
1.3. La propreté dans les rues
▪ 97 avis exprimés sur 100
• 42 c’est mieux
• 27 c’est pareil
• 28 c’est moins bien
1.4. La lutte contre les rongeurs
▪ 80 avis exprimés sur 100
• 45 c’est mieux
• 32 c’est pareil
• 3 c’est moins bien
1.5. La lutte contre les voitures épaves
▪ 75 avis exprimés sur 100
• 27 c’est mieux
• 37 c’est pareil
• 12 c’est moins bien
1.6. Le stationnement
▪ 93 avis exprimés sur 100
• 22 c’est mieux
• 34 c’est pareil
• 37 c’est moins bien
1.7. Les animations et les activités pour mieux se connaître et se parler entre voisins
▪ 79 avis exprimés sur 100
• 43 c’est mieux
• 25 c’est pareil
• 12 c’est moins bien
2. Actions mises en place :
2.1. Les nouvelles aires de jeux :
x Xxxxxxxx
▪ 74 avis exprimés sur 100
• 31 très satisfaisant
• 42 satisfaisant
• 2 pas satisfaisant
o Girafe
▪ 65 avis exprimés sur 100
• 22 très satisfaisant
• 31 satisfaisant
• 13 pas satisfaisant
o Tuileries
▪ 48 avis exprimés sur 100
• 20 très satisfaisant
• 27 satisfaisant
• 2 pas satisfaisant
2.2. Les animations :
▪ 53 avis exprimés sur 100
• 21 très satisfaisant
• 28 satisfaisant
• 5 pas satisfaisant
2.3. Les rues refaites :
o Rues Xxxxxxx, Xxxxxxxx, Xxxxxxx, Xxxxxx, Xxxxxxxxx
▪ 39 avis exprimés sur 100
• 16 très satisfaisant
• 19 satisfaisant
• 4 pas satisfaisant
o Rues Vlaminck, Renoir
▪ 48 avis exprimés sur 100
• 20 très satisfaisant
• 25 satisfaisant
• 4 pas satisfaisant
2.4. Les médiateurs :
▪ 82 avis exprimés sur 100
• 13 très satisfaisant
• 20 satisfaisant
• 5 pas satisfaisant
• 45 pas au courant
2.5. L’information sur ce qui est fait :
o Les travaux sur les espaces extérieurs
▪ 87 avis exprimés sur 100
• 13 très satisfaisant
• 34 satisfaisant
• 41 pas satisfaisant
o L’entretien des espaces extérieurs
▪ 87 avis exprimés sur 100
• 7 très satisfaisant
• 28 satisfaisant
• 53 pas satisfaisant
o La sécurité, la tranquillité publique
▪ 85 avis exprimés sur 100
• 8 très satisfaisant
• 17 satisfaisant
• 61 pas satisfaisant
La Maison du Projet :
o Connaissez-vous la Maison du Projet ?
▪ 99 avis exprimés sur 100
• 56 oui
• 43 non
o Connaissez-vous les services qu’on y trouve ?
▪ Sur 56 oui :
• 30 oui
• 23 non
• 1 oui/non
Êtes-vous bien informé des projets qui vont transformer Grigny 2 ?
▪ 86 avis exprimés sur 100
• 44 oui
• 40 non
Diriez-vous que l’image de Grigny 2 est en train de changer positivement ?
▪ 89 avis exprimés sur 100
• 56 oui
• 27 non
• 6 oui/non
Concernant l’avis sur les améliorations à améliorer :
1. Quelles actions à faire en priorité ?
▪ 92 avis exprimés sur 100
• Propreté : 78
• Tranquillité publique : 69
• Activités pour se rencontrer : 29
• Informations : 27
• Circulation automobile : 22
2. Quels lieux à améliorer en priorité ?
▪ 91 avis exprimés sur 100
• Gare : 62
• Parking Centre Commercial : 54
• Grigny en général : 25
• Sablons : 18
• Surcouf : 00
• Xxxxxxx / Xxxxxxxxx : 8 + Vlaminck : 8
• Tuileries : 6
• Renoir : 3 + Vayssière : 3
• Lacs : 1
3. Intérêt pour avoir une place de stationnement résidentiel si une partie du parking du centre commercial Casino est aménagée, sécurisée :
▪ 76 avis exprimés sur 100
• 39 oui
• 37 non
3.1. Si oui, la louer entre 30-50 € par mois :
▪ Sur 39 oui :
• 20 oui
• 16 non
• 3 oui/non
IDENTITE :
- Sur 100 personnes, 94 ont renseigné leur identité :
o 61 femmes = 65%
o 33 hommes = 35%
- Quant à l’âge, 78 personnes ont renseigné leur âge :
o Moins de 18 ans = 10%
o Entre 18 et 30 ans = 21 %
o Entre 30 et 60 ans = 46 %
o 60 ans et plus = 23 %
2. Informations qualitatives
POINTS POSITIFS A GRIGNY 2
- Sociabilité, possibilité de se retrouver
- Bonne ambiance entre toutes les communautés
- Solidarité
- Habitudes, connaissances
- Multiculturel
- Respect
- « Gens simples et gentils »
- Entraide
- Populaire
- Ouvert
- Logement accessible
- Travaux sur les logements
-
- Beaucoup d’améliorations au niveau des rénovations de bâti et espaces publics
- Beaucoup de changements
- Activités
- Maison de quartier Picasso
- « Tout est à proximité »
- Accès aux transports
- Verdure, accès à la nature
- Lacs
POINTS NEGATIFS A GRIGNY 2
- Sentiment d’insécurité
- Nuisances nocturnes : bruit, insécurité
- Trafic de drogue
- Jeunes à motos
- Nuisances sonores
- Gare
- « Trop de gens » = manque d’espace
- « Le problème, ce sont les habitants pas la ville »
- « Trop de monde, pas de respect » = désordre « Population »
- Manque de propreté
- Cafards
- Pas d’insertion, pas d’activité
- « Pas de travail »
- Pas d’assistance sociale, pas d’écoute
- Déconstructions/Démolitions
- Transformation en HLM
- Coupures d’eau et d’électricité
- Abandon des espaces verts
3. Premiers enseignements
• Concernant l’avis sur le quotidien :
o Les aires de jeux pour les enfants sont jugées à 85% mieux qu’avant.
o Plus de la moitié des personnes interrogées considèrent que lasécurité des piétons s’est renforcée.
o Quant aux aires de jeux ou de sport pour les adolescents, près de lamoitié ne perçoit pas d’amélioration.
o Le stationnement, lui, est jugé par près de 40% des personnesinterrogées moins bien qu’avant.
• Concernant les actions réalisées :
o Les nouvelles aires de jeux (Vlaminck, Girafe, Tuileries) sont globalement jugées satisfaisantes mais près de la moitié des personnes interrogées ne connaissent pas les Tuileries.
o 54% des personnes interrogées ne sont pas au courant de l’action ni de la présence des médiateurs.
o Globalement, l’information qu’elle concerne les travaux, l’entretien des espaces extérieurs, la sécurité et la tranquillité publique n’est passatisfaisant pour la moitié des personnes interrogées.
• 56 % des personnes connaissent la Maison du Projet
• 62 % considèrent que l’image de Grigny 2 est en train de changerpositivement
• 84 % des personnes interrogées placent la propreté comme premièrepriorité et la tranquillité publique suit juste derrière donc :
▪ 1) Propreté
▪ 2) Tranquillité publique
▪ 3) À presque égalité : activités pour se rencontrer, information, circulation automobile.
• Quant aux lieux à améliorer en priorité, plus de la moitié estime que la Gareet le Parking du Centre commercial (ex Casino) doivent être pris en charge.
• Près de 30 % estime que Grigny 2 en général doit être amélioré.
▪ 1) Gare
▪ 2) Xxxxxxx Xxxxxx xxxxxxxxxx
x 0) Xxxxxxx XX Xxxxxxx
▪ 4) Vlaminck, Pasteur / Lavoisier
▪ 5) Tuileries
▪ 6) Renoir ET Vayssière
▪ 7) Lacs
• La moitié des personnes interrogées est intéressée par une place de stationnement résidentiel si une partie du parking du centre commercial Casino est aménagée, sécurisée mais plus de 40% estime que 30-50€ par mois est trop cher.
Annexe 4 : Cartographie des aménagements réalisés par GPS 2019-2023