Présentation. La variété des conditions liées à la géologie, au relief, au climat et au caractère insulaire de la Guadeloupe se traduit par une extraordinaire richesse biologique et paysagère au sein d'un espace morcelé en milieux terrestres et marins très divers. Reconnues comme l’un des 34 « points chauds » mondiaux pour la biodiversité, les îles de la Caraïbe abritent une grande concentration d’espèces (dont certaines sont endémiques) au sein d’une exceptionnelle pluralité de milieux naturels. Ce constat est d’autant plus valable pour la Guadeloupe où les menaces qui pèsent sur les biotopes se traduisent par d’importantes mesures de protection et par la plus grande densité d’aires protégées de l’Outre-Mer qui, avec les inventaires et les labels, recouvrent près de 20% de la surface totale de l’archipel. La qualité des paysages et leur diversité constituent en outre un des atouts essentiels de l’archipel, dont la préservation doit être nécessairement conciliée avec les besoins de l’économie et de l’urbanisation. Cet environnement naturel, mais également culturel, doit être protégé et valorisé. Le Schéma Régional du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité (SRPNB) de la Guadeloupe est une étude d’envergure, en cours d’élaboration, qui permettra de cibler les enjeux prioritaires pour une gestion durable de cette biodiversité. La mise en xxxxx xx xx Xxxxxx xx Xxxx Xxxxxxxx xx xx Xxxxxxxxxx constituera également un dispositif de nature à soutenir les communes qui souhaiteront s’engager dans cette voie.
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Samples: Contrat De Plan Etat Région (Cper)
Présentation. La variété En matière d’investissements publics, l’alimentation en eau potable et l’assainissement des conditions liées eaux usées constituent une des principales priorités pour la Guadeloupe sur laquelle s’accorde l’ensemble des acteurs concernés. En effet, en dépit d’une ressource abondante et de qualité, la population guadeloupéenne est régulièrement confrontée à des problèmes d’alimentation en eau potable. Le dimensionnement insuffisant des équipements de production et de stockage, le faible rendement des réseaux de transport et le manque d’interconnexion entre les unités de distribution engendrent des difficultés à approvisionner de façon satisfaisante l’ensemble des habitants particulièrement en cas de raréfaction de la ressource (Carême marqué) ou d’augmentation brutale de la turbidité (fortes précipitations). Cette situation est à l’origine de la véritable crise de l’alimentation en eau potable que la Guadeloupe connaît maintenant depuis l’année 2013. En matière d’assainissement des eaux usées, la Guadeloupe a été longtemps marquée par un mauvais fonctionnement général des systèmes de collecte et de traitement des eaux usées. De nombreux systèmes d’assainissement n’étaient pas conformes et présentaient des réseaux défectueux, des raccordements très insuffisants, des équipements de traitement inexistants ou non adaptés. Les études et travaux engagés sur l’ensemble du territoire sur la collecte, le transport et le traitement des eaux usées urbaines ont permis des avancées très encourageantes. Il s’agissait de rattraper un retard structurel et faire face aux enjeux sanitaires et environnementaux au regard des impératifs réglementaires européens (directive Eaux Résiduaires Urbaines dite DERU, directive Cadre sur l’Eau dite DCE). Cependant le retard n’a pas encore été rattrapé et les efforts doivent être encore soutenus sur les prochaines années. Le CPER contribuera de manière substantielle et décisives aux financements des investissements à réaliser. Face à l’importance des enjeux, en particulier la situation de crise que connaît la Guadeloupe depuis plusieurs mois pour l’alimentation en eau potable, les différents partenaires (Etat, Région, Département, l’Office de l’eau et les différentes collectivités) ont décidé une mobilisation générale de leurs moyens qui va bien au-delà des engagements financiers contractualisés. En particulier l’Etat, la Région et le Département interviennent financièrement sur l’eau potable et l’assainissement par d’autres moyens que le CPER, et s’engagent à poursuivre et accentuer leur mobilisation. L’Etat mobilisera en particulier autant que possible les crédits du FEI (Fonds exceptionnel d’investissement) et de la DETR (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux). Le Conseil Régional porte l’important projet de construction du barrage de Moreau, qui viendra soutenir la disponibilité de la ressource notamment en période de carême. En tant qu’autorité de gestion, le conseil régional a également fait de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement des priorités du Programme Opérationnel FEDER 2014-2020. Le Conseil Départemental est le maître d’ouvrage des principales infrastructures d’irrigation dans le département dont les grands réseaux de transport d’eau utilisée en aval pour la production d’eau potable. En lien avec l’Office de l’eau, établissement public rattaché au département, le Conseil Départemental a également décidé la prise en charge de la maîtrise d’ouvrage déléguée d’un certains nombres d’opérations urgentes. L’Etat, la Région et le Département accompagnent également l’évolution de la gouvernance locale de l’eau afin de disposer rapidement des structures administratives et techniques les plus efficaces. Un accord politique existe entre l’Etat, la Région et le Département sur les investissements prioritaires à réaliser. En matière d’eau potable, les investissements prioritaires sont définis par la Plan de Sécurisation de l’Alimentation en Eau Potable (PSAEP) élaboré pour faire face à l’urgence de la situation et revenir à une situation normale. Ce plan, coordonné par la DEAL en concertation avec tous les acteurs du secteur, notamment les collectivités et les exploitants, établit un diagnostic précis des secteurs et équipements défaillants et propose des investissements prioritaires pour améliorer structurellement et durablement l’alimentation en eau potable. Il concerne l’ensemble du territoire et prévoit des investissements à tous les niveaux de l’AEP, de la production à la géologiedistribution. Ce plan recense plus de 90 M€ d’investissement à réaliser sur les trois prochaines années, au reliefdont douze opérations de la tranche la plus prioritaire représentant un peu plus de 22 M€. Ces opérations les plus prioritaires réparties sur l’ensemble du territoire, au climat concernent à la fois la production (12,3 M€), le stockage (4,2 M€) et au caractère insulaire la distribution (5,9 M€). En matière d’assainissement, un « Plan Assainissement Guadeloupe 2012-2018 » a été élaboré par la DEAL en collaboration avec les partenaires institutionnels et portant sur près de 200 M€ d’investissements nouveaux à réaliser. Comme le PSAEP, il s’inscrit dans le cadre du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et du Schéma Directeur Mixte Eau et Assainissement (SDMEA) réalisé par l’Office de l’Eau. Il doit permettre de limiter les risques de contentieux futurs avec l’Europe. Il fixe comme prioritaire la poursuite de la mise en conformité des agglomérations de la Guadeloupe se traduit par une extraordinaire richesse biologique et paysagère au sein d'un espace morcelé en milieux terrestres et marins très divers. Reconnues comme l’un titre des 34 « points chauds » mondiaux pour la biodiversitédifférentes directives (Directive Eaux Résiduaires Urbaines, les îles de la Caraïbe abritent une grande concentration d’espèces (dont certaines sont endémiques) au sein d’une exceptionnelle pluralité de milieux naturels. Ce constat est d’autant plus valable pour la Guadeloupe où les menaces qui pèsent Directive Cadre sur les biotopes se traduisent par d’importantes mesures de protection et par la plus grande densité d’aires protégées de l’Outre-Mer quil’Eau, avec les inventaires et les labels, recouvrent près de 20% de la surface totale de l’archipel. La qualité des paysages et leur diversité constituent en outre un des atouts essentiels de l’archipel, dont la préservation doit être nécessairement conciliée avec les besoins de l’économie et de l’urbanisation. Cet environnement naturel, mais également culturel, doit être protégé et valorisé. Le Schéma Régional du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité (SRPNB) de la Guadeloupe est une étude d’envergure, en cours d’élaboration, qui permettra de cibler les enjeux prioritaires pour une gestion durable de cette biodiversité. La mise en xxxxx xx xx Xxxxxx xx Xxxx Xxxxxxxx xx xx Xxxxxxxxxx constituera également un dispositif de nature à soutenir les communes qui souhaiteront s’engager dans cette voiedirective Baignades).
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Présentation. La variété des conditions liées création d’une école d’ingénieurs en Guadeloupe répond à la géologie, au relief, au climat fois aux attentes des entreprises en matière d’encadrement technique et au caractère insulaire de la Guadeloupe se traduit par à une extraordinaire richesse biologique et paysagère au sein d'un espace morcelé en milieux terrestres et marins très divers. Reconnues comme l’un des 34 « points chauds » mondiaux pour la biodiversité, les îles de la Caraïbe abritent une grande concentration d’espèces (dont certaines sont endémiques) au sein d’une exceptionnelle pluralité de milieux naturels. Ce constat est d’autant plus valable pour la Guadeloupe où les menaces qui pèsent sur les biotopes se traduisent par d’importantes mesures de protection et par la plus grande densité d’aires protégées de l’Outre-Mer qui, avec les inventaires et les labels, recouvrent près de 20% de la surface totale de l’archipel. La qualité des paysages et leur diversité constituent en outre un des atouts essentiels de l’archipel, dont la préservation doit être nécessairement conciliée avec les besoins de l’économie et de l’urbanisation. Cet environnement naturel, mais également culturel, doit être protégé et valorisé. Le Schéma Régional du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité (SRPNB) de la Guadeloupe est une étude d’enverguredemande sociale, en cours d’élaborationpermettant aux étudiants de trouver, sur place, des formations qualifiantes pour leur insertion professionnelle. Par son ouverture sur la Caraïbe, ce projet prend naturellement une dimension interrégionale et internationale tant en ce qui concerne le recrutement des élèves que la politique d’échanges interrégionaux, qui permettra de cibler les enjeux prioritaires pour une gestion durable de cette biodiversité. La mise en xxxxx xx xx Xxxxxx xx Xxxx Xxxxxxxx xx xx Xxxxxxxxxx constituera également un dispositif sont de nature à soutenir contribuer au renforcement de l’attractivité de la Guadeloupe. L’université a obtenu l’habilitation de la Commission des Titres d’Ingénieurs pour délivrer deux diplômes ésolument tournés vers le développement durable : • un diplôme en génie de l’environnement spécialité matériaux vise les communes qui souhaiteront s’engager dans étudiants intéressés par la conception de nouveaux matériaux adaptés au climat tropical, à l’éco-conception, au recyclage, en partenariat avec l'Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Technologiques de Toulouse. • un diplôme en génie des systèmes énergétiques permettra aux futurs ingénieurs de travailler sur la conception et l’exploitation des réseaux énergétiques de demain, intégrant les nouvelles technologies de production électrique décarbonnée. Les premiers étudiants ont fait leur rentrée en 2012 pour le premier diplôme et en 2013 pour le second. L’objectif est de permettre aux élèves issus de cette voieécole, par les connaissances acquises, de pouvoir créer des entreprises innovantes ou s’y insérer professionnellement, autour de problématiques liées à l’environnement. Les entreprises se sont engagées à participer à la création de l’école en fournissant des stages aux futurs élèves. Il s’agit également d’accroître l’offre de formations diplômantes et professionnalisantes, au profit des trois départements français d’Amérique, d’intensifier la création d’entreprises et de renforcer celles existants pour la création de nouveaux emplois.
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Présentation. La variété des conditions liées Le soutien à la géologierevitalisation et à la densification des centre-bourgs, au reliefvoulu par le Schéma d’Aménagement Régional (SAR) approuvé en 2011, au climat passe par la reconquête de tous les espaces délaissés dans les centre- bourgs proprement dits et au caractère insulaire à leur périphérie immédiate. L’évolution combinée de l’occupation de l’espace et du contexte économique a en effet généré des espaces de friches industrielles ou commerciales qui sont aujourd’hui inutilisées et contribuent à la perte d’attractivité des centre-bourgs par le sentiment d’abandon qu’elles génèrent. L’un des exemples les plus emblématiques de ce type de zone est constitué par l’ancienne aérogare de Point-à-Pitre et ses abords, mais d’autres sites existent, notamment d’anciennes usines sucrières ou rhumeries, ou encore les anciens abattoirs de Baillif, remarquablement situés en bord de mer. La reconquête de ces espaces souvent positionnés stratégiquement sur le territoire, complémentaire des interventions sur les centre bourgs eux-mêmes, peut permettre d’ouvrir de nouveaux espaces à l’urbanisation et aux activités économiques, mais aussi de créer des espaces dédiés aux activités culturelles, ludiques, sportives, aux rencontres inter-générationnelles, etc. Cette reconquête suppose une approche spécifique du fait notamment de la Guadeloupe se traduit par une extraordinaire richesse biologique nature du foncier et paysagère au sein d'un espace morcelé des activités qui ont pu y être exercées : procédures à mettre en milieux terrestres œuvre pour assurer la maîtrise du foncier, éventuellement dépollution des sols, nécessité d’une approche globale du site et marins très divers. Reconnues comme l’un des 34 « points chauds » mondiaux pour la biodiversitéde son environnement, les îles de la Caraïbe abritent une grande concentration d’espèces (dont certaines sont endémiques) au sein d’une exceptionnelle pluralité de milieux naturels. Ce constat est d’autant plus valable pour la Guadeloupe où les menaces qui pèsent sur les biotopes se traduisent par d’importantes mesures de protection et par la plus grande densité d’aires protégées de l’Outre-Mer qui, en concertation avec les inventaires et les labelspopulations riveraines, recouvrent près de 20% de la surface totale de l’archipel. La qualité pour des paysages et leur diversité constituent en outre un des atouts essentiels de l’archipel, dont la préservation doit être nécessairement conciliée avec les besoins de l’économie et de l’urbanisation. Cet environnement naturel, mais également culturel, doit être protégé et valorisé. Le Schéma Régional du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité (SRPNB) de la Guadeloupe est une étude d’envergure, en cours d’élaborationprojets durables, qui permettra de cibler les enjeux prioritaires pour une gestion durable de cette biodiversité. La mise en xxxxx xx xx Xxxxxx xx Xxxx Xxxxxxxx xx xx Xxxxxxxxxx constituera également un dispositif de nature à soutenir les communes qui souhaiteront s’engager dans cette voiepourraient comprendre la réhabilitation et la revalorisation du patrimoine bâti vernaculaire, la création d'ateliers d'artistes, le développement d'industries créatives.
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