Assainissement Collectif. D’importants travaux de réalisation du système d’assainissement collectif de Maripasoula, prévus dans le schéma directeur de 2008, ont été réalisés, sont en cours de réalisation et programmés pour les années à venir. Le système est aujourd’hui composé d’une lagune de 4 000 EH, de 3 postes de refoulement, et d’un réseau d’assainissement (500 ml en gravitaire et 1 110 ml en refoulement) où sont raccordés 40 logements. Avec la réception en 2020 des travaux des tranches 1 et 3 d'extension des réseaux EU (3 600 ml en gravitaire et 1 530 ml en refoulement), ce sont au moins 165 logements raccordables à court terme. Avec les tranches 2 et 4 (période de préparation des travaux, 2 400 ml en gravitaire et 510 ml en refoulement), ce sont 165 logements supplémentaires qui seront raccordables. 40 logements supplémentaires du quartier Abdallah seront également raccordables en 2020 après achèvement de la lagune à macrophytes flottants. Globalement, les postes de refoulement sont en très bon état car ils viennent d’être réhabilités pour renvoyer les effluents vers la lagune. La lagune est, elle aussi, en bon état. Les autres zones de vie (Nouveau Wacapou et l’ensemble des écarts) ne disposent pas de réseau collectif des eaux usées et ont vocation à rester en Assainissement Non Collectif. La commune envisage de réaliser la révision du schéma directeur en 2020 pour modifier le zonage d'assainissement actuel afin de tenir compte du développement urbanistique réel et des opérations d'aménagements en cours et pour définir un prochain programme d'investissements.
Assainissement Collectif. Sans objet, l’intégralité du territoire communal étant en assainissement non collectif.
Assainissement Collectif. Il n’existe aujourd’hui aucun système d’assainissement collectif sur la commune, qui compte lancer prochainement un schéma directeur d’assainissement afin de développer un tel système sur le centre bourg en raison de la densité de l’habitat.
Assainissement Collectif. Sur le plan technique, les principaux points relevés lors du diagnostic sont les suivants : • Les abonnés à l’assainissement collectif ont connu une hausse importante et régulière (+2,6% par an en moyenne depuis 2012), passant de 62 505 en 2012 à 73 819 abonnés en 2018. Néanmoins, les volumes assujettis stagnent autour de 11 Mm3, du fait d’une baisse des consommations unitaires par abonnés. • Par ailleurs, 10% des abonnés environ, bien que raccordables au réseau d’assainissement collectif, restent non raccordés. La politique d’incitation au raccordement de la CINOR doit être renforcée ; • La connaissance patrimoniale est bonne mais perfectible (indice réglementaire à 108/120 en 2018). o Il s’agit d’un enjeu prioritaire sur le territoire de la CINOR. Elle doit permettre de localiser finement les enjeux techniques et de cibler les actions à mettre en place en termes d’exploitation et d’investissement. o En complément, la connaissance fine des branchements (localisation, âge, type d’abonné associé, …) est nécessaire pour piloter le service et développer une articulation entre le service d’assainissement collectif et d’assainissement non-collectif. • Des problèmes importants d’eaux claires parasites (1/3 des volumes arrivant aux STEP d’après le Schéma Directeur de 2015) entravent le fonctionnement du réseau, dont les causes précises restent à identifier. Il convient de capitaliser les données collectées dans le cadre du diagnostic permanent pour cibler les actions les plus efficaces ; • Le nombre de points noirs sur le réseau reste important en 2018 (72 points noirs pour 434 km de réseaux), notamment dans le centre-ville historique de la commune de Saint-Denis. Les efforts de réhabilitation doivent être maintenus, en parallèle des efforts d’exploitation ; • La qualité des effluents (graisse, et objets solides) entraîne ponctuellement des difficultés d’exploitation : la poursuite des contrôles doit permettre une mise en conformité des assimilés domestiques (pour la gestion des graisses) et un effort de communication peut permettre un changement de pratique des usagers sur la problématique des lingettes ; • La formation d’hydrogène de sulfure (H2S) dans les canalisations engendre des nuisances aux conséquences potentiellement importantes : dégradation du génie civile des ouvrages et corrosion des équipements, nuisances olfactives et insatisfaction des administrés, toxicité pour les agents d’exploitation. o Les ouvrages suivants sont directement impactés par la f...
Assainissement Collectif. Le graphique ci-dessous présente le niveau d’investissement du service Assainissement et son financement sur les années 2015 à 2018. Au 31 décembre 2018, le niveau d’endettement du budget Assainissement était de 12 M€, en raison de 4 M€ de nouveaux emprunts signés en 2018 : • Près de 900 000 € auprès de la Caisse d’épargne • Plus de 3M€ auprès de l’Agence Française de Développement. Assainissement effectué au 1er janvier 2018.
Assainissement Collectif. Le service d’assainissement collectif est divisé en deux périmètres indépendants : ■ L’assainissement du territoire de Cayenne comprend 12 136 abonnés, pour environ 60 950 habitants. Il représente 83 km de réseau séparatif dont 20 km de réseau de refoulement et 53 postes de relèvement qui envoient les efluents vers la station de traitement Leblond, de type boues activées et de capacité 60 000 EH, qui a traité 1 951 668 m3 d’eaux usées en 2018 (Volume entrant RAD 2018). Ce périmètre est géré en DSP par la SGDE. La STEP Leblond fonctionne encore aujourd’hui en sous−capacité. ■ L’assainissement du reste du territoire de la CACL, c’est−à−dire le territoire de Matoury, Macouria, Montsinery−Tonnégrande, Rémire−Montjoly et Roura, est géré en DSP par la CIE. Il est composé de plusieurs sous−secteurs qui représentent au total 108 km de réseau séparatif, 64 postes de refoulement et 12 ouvrages de traitement (principalement des lagunes). La capacité épuratoire semble suffisante à court terme, en particulier sur la STEP Leblond qui fonctionne actuellement en sous−capacité. Le schéma directeur d’assainissement en cours devrait permettre d’évaluer les besoins d’épuration à moyen et long terme. ◆ Un faible taux de raccordement Seuls 46 % des abonnés du service d’eau potable sont raccordés au service d’assainissement collectif (environ 51% sur le périmètre SGDE et 41 % sur le périmètre CIE). En ajoutant les abonnés raccordables (desservis par un réseau proche mais non raccordés à leur initiative), ce taux est de 52% d’abonnés (raccordés et raccordables). Des travaux sont prévus sur plusieurs secteurs (Centre− ville et cités périphériques de Cayenne, Rémire, Larivot, Soula) afin d’améliorer ce taux (extensions et reprise de réseaux privés). ◆ Une problématique majeure d’eaux claires parasites, entrainant des rejets directs En période de fortes pluies, la quasi−totalité des postes de relèvement rejettent au trop−plein ou débordent, les efluents rejoignant donc les réseaux pluviaux ou le milieu naturel sans traitement. Sur le périmètre CIE, les eaux claires représentent en moyenne plus de 50% des volumes pompés dans les postes de refoulement sur l’année (estimation 2015, 2016, 2017). Sur le périmètre de la SGDE ces volumes sont estimés à 30% en 20174. Ces eaux claires entrainent également de fortes surcharges hydrauliques au niveau de plusieurs lagunes de traitement. Les sources d’eaux claires parasites seraient principalement de mauvais branchements de réseaux pluviaux part...
Assainissement Collectif. ⬥ Présentation générale Le bourg de Régina possède un réseau de collecte raccordant la quasi-totalité des habitants datant de 1993 puis complété en 2000 par le raccordement du lotissement Inéry. Le réseau alimente un système de traitement de type lagunage naturel composée de 2 bassins en série et de capacité de 800 EH construite en 1994. Le village de Kaw est entièrement raccordé à un réseau de collecte qui alimente un système de traitement de type boues activées de 70EH. Cependant, aucune donnée n’est disponible concernant l’état et les performances de ce système.